Que le diable l'emporte...

J'ai beaucoup aimé que le diable l'emporte, c'est ce roman qui m'a fait connaître Eoin Colfer. Je le relis sans jamais m'en lasser, pleurant et riant de nouveau à chaque nouvelle lecture. J'ai tout de suite accroché au style de l'auteur, qui mêle encore une fois la technologie hyper-futuriste avec un thème qui n'a vraiment aucun rapport : l'au delà.
En effet, Meg, une jeune fille de quatorze ans à la vie pas facile meurt dès le début du roman, dans un accident provoqué par Belch, son compagnon de méfait, et pourtant bien loin d'être son ami.
Ainsi, face à l'ultime jugement... Rien ne se passe. Où plutôt, si : Suite à un parfait équilibre entre ses bonnes et ses mauvaises actions, Meg doit retourner sur terre sous forme de fantôme, afin d'aider la dernière personne à qui elle a causé du tord : Lowrie McCall, un vieux grincheux qui, lui non plus, n'a pas eu la vie facile. Si elle y parvient, elle déséquilibrera la balance en sa faveur, et les portes du Paradis lui seront ouvertes.
Mais le Diable n'est pas décidé à la laisser s'en sortir si facilement, et il envoie Belch à ses trousses pour la faire échouer...
Les deux héros, Meg et Lowrie, sont terriblement attachants, et on suit leurs aventures ainsi que l'évolution de leur relation avec un grand plaisir.
A lire absolument !

Je suis un peu déçue. Je m'attendais à mieux de la part d'Eoin COLFER. J'ai trouvé tout cela un peu facile. Les adversaires de Meg sont loin d'être à la hauteur. Ce qui fait que les « équipes » sont très déséquilibrées et que l'on sait dès le début qui va gagner ! Je me suis par contre beaucoup attachée à Meg, jeune fille de 14 ans, délinquante juvénile, qui a la vie dure depuis le décès de sa mère et à Lowrie McCall, un vieillard grincheux, victime de son dernier forfait et qu'elle doit aider afin de gagner sa place au Paradis. Leur relation est vraiment très tendre, complice, un peu comme un grand-père et sa petite-fille.
Mention spéciale également à Saint Pierre et à Belzé (Belzébuth), les gardiens des portes du Paradis et de l'Enfer, qui m'ont énormément fait rire !
En conclusion, des personnages très attachants et amusants, même si l'histoire n'est pas extraordinaire ! L'auteur est capable de bien mieux. Si vous ne connaissez pas, penchez-vous sur la série Artémis Fowl, ma préférée !
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J'ai été attirée par la couverture de ce livre et surtout par le nom de l'auteur Eoin (prononcer Owen) Colfer qui n'est autre que l'auteur d'Artemis Fowl dont j'ai lu le premier opus et que j'avais bien aimé. Ici, on retrouve tout à fait la patte de l'auteur, l'informatique appliqué à des mondes fabuleux, le tout bourré d'humour. On y suit Meg, une adolescente délinquante morte trop tôt qui est condamnée au Purgatoire sauf si elle se rachète sur terre auprès de sa dernière victime, un vieux monsieur aigri que parce qu'elle avait une dette envers le gros Belch, elle a tenté de cambrioler. Belch, lui est condamné aux flammes de l'Enfer, sauf s'il arrive à empêcher Meg de se racheter auprès du vieux bonhomme, car le diable en personne s'intéresse à elle et au plan machiavélique qu'elle avait monté contre son beau-père violent avant son décès prématuré.
L'humour de Colfer est vraiment décapant et pourrait, je pense, en dérouter certains. Cependant, j'ai eu au long de cette lecture l'impression d'être dans un dessin animé de Bip-bip et le coyote tellement le lourdaud Belch échouait lamentablement dans ses tentatives. J'ai trouvé cette lecture plaisante mais sans plus et seul le secret du fameux plan machiavélique de Meg contre son beau-père Franco m'a réellement tenu en haleine au fil des chapitres.
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La jeune fille à la vie pas facile et le vieil homme à la vie pas facile. C'est à peu près leur seul point commun au départ.
Mais la mort de Meg, dans un accident au cours d'un méfait, entraîne cette dernière à réparer ses tords auprès du vieil homme, afin de pouvoir aller au paradis. Et pour aider quelqu'un , il faut savoir ses problèmes.
S'en suit alors un échange touchant entre deux personnages, qui se rapprochent malgré la mort, et au final, se rendent mutuellement service, et cette fois, sans obligation.