AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 61 notes
5
19 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai découvert Nathalie Novi il y a longtemps car j'ai eu la chance faire mon stage de bibliothèque sur le montage d'une exposition de ses oeuvres à Nancy.
J'aime beaucoup ses oeuvres qui gagnent à être vues en vrai : et ici, forcément, comme elle a travaillé sur mon écrivain préféré, l'association des deux ne pouvait être que superbe et je suis restée plongée longtemps dans ce musée. Je me serai bien passée des textes, en fait, parce qu'ils étaient constitués pour bonne partie de résumés et de contextualisation que je connaissais :) Heureusement, ils n'étaient pas posés sur les peintures^^
(C'est tout de même marrant les deux prénoms des héroïnes : Emma et Alice, comme le mien et celui de ma co-autrice d'un roman rendant hommage à... Jane Austen^^)
Commenter  J’apprécie          40
Un très beau livre, à la fois dans les textes de Fabrice Colin et dans les très belles illustrations de Nathalie Novi. Les auteurs ont réussi leur pari de nous immerger dans l'univers de Jane Austen en nous invitant à déambuler de salles en salles, toutes racontant un des six romans de l'auteure. C'est un très bel objet visuel, on ne peut que s'attarder de longues minutes pour observer les magnifiques peintures de Nathalie Novi.
Je ne connais pas beaucoup l'oeuvre de Jane Austen (je n'ai lu que Persuasion et vu Orgueil et Préjugés), ce livre n'est donc pas un coup de coeur, mais quel beau cadeau pour les lecteurs qui sont fans. Et je suis très contente d'avoir découvert Nathalie Novi et Fabrice Colin dans un tout autre genre littéraire.
Commenter  J’apprécie          40
Le Musée imaginaire de Jane Austen appartient à la catégorie des beaux-livres. Il est l'oeuvre de Nathalie Novi, une illustratrice qui se dit « peintre littéraire ». Ses images sont accompagnées de textes de Fabrice Colin.

Le livre est organisé non pas en chapitres mais en salles, chacune consacrée à un roman de Jane Austen. En bonne janéite, j'ai pu participer avec les autres lecteurs de ce livre à l'inauguration du musée imaginaire. Comme m'y invitaient les auteurs, j'ai visité le musée en compagnie d'autres admirateurs de Jane Austen de partout et des toutes les époques, parmi lesquelles deux soeurs imaginaires prénommées Alice et Emma. Avec elles, mais aussi avec quelques oiseaux, j'ai pu participer à toutes sortes de festivités : des bals, des pique-nique, des promenades à la campagne ou au bord de la mer… et bien sûr des mariages.

J'ai visité ce musée imaginaire avec infiniment de plaisir et je me réjouis à l'avance des futures visites que je m'y offrirai de temps à autre. J'aime tellement l'idée du musée imaginaire, que j'aurais bien suggéré à Nathalie Novi d'en consacrer un aux soeurs Brontë, mais je n'ai pas l'impression qu'elles figurent parmi ses auteurs favoris. Tant pis, je vais me contenter d'en rêver…
Lien : https://mesespaces.blog/2019..
Commenter  J’apprécie          20
Cet ouvrage est un hommage aux écrits de cette grande dame qu'était Jane Austen, articulé autour de ces six romans le musée imaginaire que l'on arpente en compagnie d'Alice et Emma.
On découvre à travers des peintures (comme dans un musée) les ouvrages de Jane Austen, des portraits, des paysages, le monde créé par l'auteure. Chaque chapitre "s'attaque" à une oeuvre avec un petit résumé pour mettre en appétit. Les personnages sont représentés tout comme des éléments du roman.

De belles illustrations qui auraient fait un beau vrai musée, j'ai été un peu dérangé par l'aspect des visiteurs comme si toutes les époques se mélangeaient.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          20
Fabrice Colin introduit le volume consacré à l'auteure anglaise Jane Austen par un extrait de sa correspondance dédié à un bibliothécaire, réponse qui en dit déja long sur son esprit, son style, ses thèmes prisés:

" Vous êtes fort aimable de me suggérer le genre d'ouvrage vers lequel je serais bien inspirée de me tourner maintenant, et je suis tout à fait consciente qu'un roman historique...pourrait me valoir un succès tant financier que populaire beaucoup plus important que les images de la vie domestique au sein d'un village de campagne, qui est le sujet que je traite d'ordinaire.

Mais pas plus qu'un poème épique, je ne serais capable d'écrire un livre de ce genre.

M'asseoir pour de bon, écrire un véritable roman [historique], je ne pourrais m'y résoudre qu'à seule fin de sauver ma vie; et, s'il m'était indispensable de devoir y concéder malgré tout sans jamais pouvoir rire de moi-même ou des autres, il faudrait probablement me pendre avant que j'ai achevé le 1er chapitre.

Non, je dois m'en tenir à mon propre style, continuer à ma façon.."



Que dire de plus, A comme Austen, A comme Appétence*. ( Appétence:

Désir, envie, penchant qui pousse à satisfaire ses désirs.).

Oui, on peut le dire, Jane avait cette appétence viscérale pour croquer ses contemporains et ses pairs. Et elle témoigne à travers la finesse e ses portraits très divers d'une véritable affection aussi pour ses personnages .

S'eut été dommage pour nous, lecteurs, de s'en priver.



Fabrice Colin et Natalie Novi viennent ici rendre hommage à cette grande dame de la littérature, ce beau livre illustré est un sorte de prix d'honneur qui amorcera peut-être une curiosité inédite chez les lecteurs ados.

Non, l'oeuvre de Jane Austen ne semblera pas désuet et poussiéreuse dans ce musée imaginaire, pas avec les couleurs de Natalie Novi.

Tout y est lumineux et frais.

Nous reconnaissons bien les personnages sans visages de l'illustratrice qui dégagent autant d'émotion qu'une expression ou une posture, ils sont souvent en habits de couleurs et presque de Commedia del Arte signés Novi.



L'expérience est un peu irréelle, les visiteurs sont en habit d'époque cette fois.

Ils nous tournent souvent le dos pour faire face, comme nous, aux chefs d'oeuvre dans l'oeuvre.

Nous profiterons tout autant de la bonne mise des belles vestes que de la finesse des nuques féminines aux chignons relevés dans notre champs de vision.

Bienvenue à la fin du XVIIIème siècle.



C'est un voyage dans le temps qui vous est offert, chers lecteurs et qui sait, peut-être aussi vers le futur: une future lecture le moment venu.



L'illustratrice a le sens de l'humour et se met en scène parmi les futurs visiteurs du musée, saurez-vous la retrouver?



Les auteurs l'ont fait, imaginer un musée dédié à l'auteure: peintures et paysages anglais, portraits de ses personnages sur des feuilles blanches de cahier ou des portraits peints, il y a aussi et surtout des résumés de ses romans en vis-à-vis d'illustrations... une vraie clé pour s'initier un peu et se mettre en appétit aussi.

L'idée est extraordinaire et comme dirait une jeune fille blonde bien connue de la littérature anglaise, "si ce monde n'existe pas, pourquoi ne pas l'inventer?...".



Fabrice Colin se montre ici poète, délicat, concis et pédagogue dans sa démarche.



La cible de cet ouvrage ne sera pas forcément celui des romans de Jane Austen, il plante la graine pour les 2 ou 3 ans à venir.

Et c'est une bonne idée, y compris pour ceux et celles qui ne s'y entendent pas avec le genre " Jane Austen" (du coup, nous recommandons aux parents d'emprunter l'ouvrage à leurs enfants lecteurs).

Les amateurs pourront choisir par lequel commencer.

Nous retiendrons cette phrase en quittant le musée imaginaire:

" Qu'importent, dès lors, les douleurs, les trahisons, le désordre ou l'incompréhension.

Le monde, à la fin, retrouvera un sens...".



C'est ouvert à tous, tout l'avantage des musées en somme.

Musée imaginaire Jane Austen, attention: entrée "livre".

Commenter  J’apprécie          12
'est encore une fois la couverture de ce grand format propre à ces imposants textes illustrés qui m'a fait de l'oeil. Et quelle rencontre !

« Viens te perdre dans l'imaginaire de cette grand autrice romantique, viens de retrouver dans ces évocations d'un monde sublimé et pourtant riche de contrastes » ai-je entendu le livre me murmurer quand j'ai ouvert la première page.

Une très belle surprise car la fluidité de la narration fonctionne comme une discussion, entre le narrateur, le lecteur et les personnages contemporains qui se promènent dans les allées des livres de Jane Austen.

Une bien belle balade que cette flânerie sensorielle entre les « pièces » de ce musée imaginaire. Une lecture comme une promenade en bonne compagnie où les souvenirs évoqués des oeuvres de Jane Austen opèrent selon une mélancolique et touchante confession, et toujours avec une douceur bienveillante. Une déclaration d'amour de Fabrice Colin à cette autrice qu'il admire tant et dont il sait transmettre la passion et le talent.

Un voyage paisible entre amis, à une allure presque nonchalante, dans des paysages aux couleurs vives peints à l'acrylique, notamment ces bleus lumineux et ces roses si chaleureux, que l'artiste peintre a voulu rendre au plus près de la réalité de l'époque.
Lien : http://la-licorne-a-lunettes..
Commenter  J’apprécie          10
« Le musée imaginaire de Jane Austen » illustre «une aventure intime - une promenade dans les replis du temps.»
Lizzy y est notre guide -Elisabeth Bennet dans «Orgueil & Préjugés »- car elle est, de tous ses romans, le personnage qui lui ressemble le plus.
Je réalise difficilement qu'elle en commence l'écriture en 1796 et l'achève en 1797 à 21 ans! juste après notre révolution française...! quelle jeune femme audacieuse !
« Au lieu d'avoir hâte, la dernière page finie, de partir en quête de quelque chose qui fasse contraste ou complément, quand nous avons lu Orgueil et Préjugés nous faisons une pause. » Virginia Wolf, dont je suis fan également, autre grande créatrice que la littérature ait jamais portée.

Avant ce chef d'oeuvre, elle avait déjà écrit «Raisons & Sentiments » qu'elle reprendra plus tard. « Mansfield Park » est considéré comme le plus complexe des romans de Jane Austen, intrigant « Emma » sans nul doute le plus joyeux, doté de personnages fascinants.
« l'Abbaye de Northanger » ecrit à la fin du siècle ne sera publié que fin 1817 quelques mois après sa mort. Il y est beaucoup question de lecture(s) car en ce début du XIXeme siècle, on préfère la poésie, plus noble, au genre romanesque, ce qui amuse et inspira Jane Austen.
Enfin « Persuasion » est son dernier roman publié, le plus poignant et le plus mélancolique sans aucun doute; elle est déjà malade quand elle commence à décrire un amour vain, un avenir sans espoir... Il sera publié également après sa mort.
tout cela dans ce bel album !👏🏼💗👌🏼
... en conclusion de notre visite de ce musée imaginaire, emprunt de sensibilité & d'esprit, encore sous le charme des dessins de #NathalieNovi, peintre littéraire,
#FabriceColin écrit encore : «l'ironie mordante d'un Oscar Wilde, exquise minutie d'un Marcel Proust, déchirante audace de V. Woolf. en sont très inspirés. » 🙏🏼
je vous recommande de lire -et/ou d'offrir- ce bel album des @editionsalbinmichel
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Ouvrage présenté dans la catégorie jeunesse, ce travail est, à mon sens, plus destiné à des passionnés de Jane Austen qu'à des enfants ou des adolescents. Pourtant les fans les plus aguerris ou les lecteurs familiers de son oeuvre ne trouveront nulles nouveautés ou anecdotes inédites. le livre viserait-il plus les collectionneurs désireux de tout posséder sur leur autrice préférée ? Il y a néanmoins un parti pris accès sur une forme de calme et de volupté, agrémenté d'un esprit poétique.
L'effet mélancolique qui se dégage de ce livre convient mieux à des auteurs romantiques qu'à l'esprit piquant de Jane Austen et à son sens du détails dans sa peinture pittoresque de la gentry.
Il n'en demeure pas moins que le livre est plaisant à parcourir et à lire, tant pour le texte que les images. Bien que ne soit pas une fervente admiratrice du style illustratif de l'ensemble, un peu trop sombre, aux couleurs salies et aux visages aux détails succincts. J'imagine cependant que cela ajoute au charme de l'oeuvre et renforce cet aspect du souvenir suranné.
Les lecteurs parcours donc ce musée imaginaire dans lequel les oeuvres, les lieux et les personnages sont à la fois fictifs et réels. Pemberley devient donc un musée dans lequel nous croisons Miss Bennett autant que le portrait de Darcy. L'ouvrage revient brièvement sur les histoires emblématiques de Jane austen en se focalisant surtout sur les personnages qui font que certains résumés empreinte parfois des raccourcis pas très heureux.
Les visiteurs de ce musée imaginaire de Jane Austen semblent déjà tout savoir ou presque de celle-ci. de cette écrivaine, on ne sait que finalement peu de choses tout en connaissant beaucoup aux travers de ces écrits et de ses personnages (autant que les adaptations sur sa vie et son oeuvre), ce qui nous donne une illusions d'une forme d'intimité, de proximité.
Le musée imaginaire de Jane Austen, même s'il nous parle des oeuvres de l'autrice comme des histoires d'amour, fait tout de même le point sur l'aspect psychologique et social des conventions de cette bourgeoisie de campagne. Jane Austen ne parle finalement pas tant d'amour (tel qu'on peut le concevoir aujourd'hui) que de caractères et de personnalités qui s'accordent pour faire un bout de chemin ensemble en harmonie. le retour à l'ordre et au calme semble donc être le maître mot derrière les pointes d'ironie.
L'ouvrage se termine en revenant succinctement sur la vie de Jane Austen et son influence avérée ou supposée dans la littérature qui lui a succédé. Il est indéniable que Jane Austen a marqué les esprits et les coeurs de milliers de gens à travers le monde. le musée imaginaire de Jane Austen se conclue donc sur une lecture agréable, paisible, qui repose l'esprit en nous remémorant nos passages préférés de chaque romans. Nous pourrions néanmoins regretter que la grande majorité de l'ouvrage se concentre sur des résumés de ses six oeuvres majeures que beaucoup connaissent déjà. Toutefois, il reste un cadeau plaisant à offrir et à recevoir.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (128) Voir plus



Quiz Voir plus

quiz autour du livre "Projet oxatan" de Fabrice Colin

Qui est l'auteur de ce livre ?

Fabrice Colin
Arthur Tenor
Jean-Paul Nozière

10 questions
197 lecteurs ont répondu
Thème : Projet oXatan de Fabrice ColinCréer un quiz sur ce livre

{* *}