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4,24

sur 2474 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre, à la beauté farouche est
d'une humanité exceptionnelle.
Au fil de son oeuvre , Sandrine Collette construit une Histoire de la violence qui a sa cohérence, on pourrait même dire son herméneutique : l'homme est un loup pour l'homme. Mais pas toujours ….
Depuis Des noeuds d'acier en 2013, elle nous entraîne dans des lieux et des époques exigeantes, âpres et cruelles. Après le dystopique Et toujours les forêts, texte gris et fort, Ces orages-là sonnait comme une colère terrible, version contemporaine et féministe du Oeil pour Oeil.
On était des loups est une presque uchronie : l'action se déroule dans les montagnes ( de l'Amérique du Nord ?? En 2030 ??) et c'est un merveilleux récit d'apprentissage. Je ne vous cacherai pas que l'épilogue m'a fait lâcher une larme…

Apprentissage de la paternalité.
Le narrateur, Liam, est un chasseur, pisteur, pêcheur, cueilleur qui vit une existence rude voir radicale avec Ava , sa compagne et Aru son fils de 5 ans. Il a 37 ans mais son corps est déjà marqué par la rigueur des hivers et de cette vie là…
Certaines circonstances vont entraîner chez Liam un événement merveilleux et terrifiant : la naissance du Lien.
Du lien à Aru ( et réciproquement) et de ses aléas : colère, rivalité, peur , tendresse, confiance.
Et c'est bouleversant. L'odyssée de Liam et Aru est bouleversante d'intensité, de sincérité
Sandrine Collette est en train de devenir une très grande autrice avec cette capacité d'écriture à hauteur d'homme ( et là , c'est le cas de le dire).
Ici c'est taillé au burin, à la serpe, au marteau. Et ça fonctionne formidablement.
Il faut juste que vous retrouviez en vous un truc perdu depuis longtemps.
Le chant.
Le chant du loup. Si vous chantez avec les loups alors la Nature ne sera plus jamais impitoyable. Surtout si vous êtes un Père et que vous transmettez ça à vos enfants, tout en haut de la grande montagne, déjà enneigée en septembre.

Gros coup de coeur pour ce très beau livre, éloge du silence et de la tendresse.
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Liam pourrait se sentir plus proche du loup que de l'homme s'il n'avait un tel rejet de la meute! Il lui faut la solitude,l'espace et un contact profond et permanent avec la nature. Il a choisit depuis longtemps de vivre au coeur de la montagne, et si l'amour à conduit sa femme à le suivre puis à avoir un enfant, Liam n'a pas changé grand chose à ses habitudes,rythmées par les nécessités vitales de la vie dans ce contexte de nature sauvage.
Un soir,alors qu'il revient de chasse,il ne voit pas courir vers lui le petit Aru de cinq ans comme il le fait à chacun de ses retours. Il pressent le drame. de fait, il retrouve sa femme sans vie lacéréé par les griffes d'un ours. Après un instant de pure panique durant lequel il hurle le nom de son fils pensant l'avoir perdu lui aussi, il le retrouve prostré mais vivant sous de le corps de sa femme . Pourtant, après le sentiment éclair de soulagement qu'il ressent c' est finalement la terreur qui s'empare de lui à l'idée de devoir s'occuper de " son môme ". Il décide de le confier à un oncle, et sans un mot pour Aru ils partent dès le lendemain à cheval pour une expédition vaine puisqu'il fait face au refus de cet homme. Rongé par la colère il fait demi tour. le voyage de retour sera bien plus long que l' aller suite à des détours choisis et imposés et se révélera extra-ordinaire. La puissance captivante et effrayante de la nature semble être le reflet des tempêtes intérieurs de Liam. J'ai eu plusieurs fois de la rage envers cet homme, de la tristesse intense pour Aru ,puis de l'admiration pour l'un et l'autre. En dire plus serait spolier les futurs lecteurs auxquels je laisse le bonheur de cette lecture captivante.
J'ajoute juste que si On était des loups avait été signé par François Bouysse je n'en aurais pas été étonnée du tout ,jusqu'à la fin ce roman me semble plus proche de lui que ce que je connais de Sandrine Colette.
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Liam a choisi de vivre loin des hommes, avec sa femme Ava et leur fils de cinq ans, Aru. Isolée dans une cabane perdue au coeur des montagnes et des forêts, la petite famille vit simplement et subsiste de ce que leur procure la terre, la chasse et la pêche, dans des conditions parfois rudes. Mais, suite à un terrible drame, cet homme solitaire va devoir se confronter à son rôle de père et prendre en charge, seul, son jeune fils. Doutes, rejet, colère vont peu à peu laisser place à l'amour et au désir de protection entre ces deux êtres mutiques qui ne savent pas communiquer ensemble. Mais dans cet univers rude et abrupt, rien n'est aussi simple…

A travers cette histoire âpre, dure et angoissante, sur fond de nature sauvage et impitoyable, Sandrine Collette nous offre, encore une fois, un très grand roman! Une lecture rare, qui prend aux tripes, qui secoue et bouleverse. Un texte profond et d'une grande beauté, comme on aimerait en lire davantage tant ils nous marquent de leur empreinte… Je l'ai lu d'une traite, comme en apnée, jusqu'à me retrouver pantelante, sonnée par ces déferlantes d'émotions, me retrouvant parfois à supplier l'auteure de ne pas oser, non, de ne pas aller jusque là…

La narration est vive, intense et particulièrement immersive puisqu'elle nous plonge au coeur des pensées de cet homme tourmenté et profondément marqué par le chagrin et la perte. On ressent tout ce qu'il ressent, sans filtre, sans distance et ses meurtrissures deviennent peu à peu les nôtres en même temps que s'installe une incompréhension, un dégoût face à la lâcheté de Liam qui rejette son rôle de père à un moment où Aru est le plus vulnérable! Sentiments ambivalents, chaos intérieur, Sandrine Collette malmène ses personnages autant que son lecteur et on en redemanderait presque! Incroyable!

Un roman qui donne envie de courir dans les bois et de hurler avec les loups! Bref, vous l'aurez compris, c'est un gros coup de coeur de cette rentrée littéraire, à lire absolument, surtout si vous avez aimé des textes tels que “Le fils de l'homme” de Jean-Baptiste del Amo, “Continuer” de Laurent Mauvignier ou encore “Sukkwan Island” de David Vann qui, pour moi, ont la même force et la même puissance sauvage et dévastatrice.
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Chaque roman de Sandrine Collette est à chaque fois pour moi, comme un coup de poignard en plein coeur. "On était des loups" ne déroge pas à la règle. Elle y déploie une fois de plus tout son talent avec maîtrise et justesse.

Tout commence par la puissance du décor, comme souvent avec cette auteure. Sans la situer, elle nous entraîne dans une nature sauvage, là où a choisi de vivre le héros Liam tel un chasseur-trappeur. C'est le grand nord canadien qui est venu à mon esprit mais on peut aussi bien y voir les grands espaces américains. Ce genre de décor permet à Sandrine Collette d'y exposer toute la dualité de l'être, entre humanité et animalité. Puis Ava, attirée par ce retour à la nature a rejoint Liam et enfin Aru est naît. Liam n'a jamais ressenti ce besoin d'être père, en plus il imagine mal élever un enfant dans de telles conditions de vie, mais c'était le désir d'Ava, alors c'est elle qui s'en occupe le plus souvent. Malheureusement, la nature se rebelle parfois, et lorsqu'un jour, en rentrant de chasse, Liam découvre le cadavre d'Ava, tuée par un ours, il n'imagine pas un instant poursuivre cette vie qu'il a choisie accompagné d'un enfant de 5 ans. Ayant pris l'option de laisser Aru à son oncle et sa tante, le père et le fils vont entamer un long voyage à dos de cheval jusqu'à la ville où rien ne va se passer comme prévu.

C'est alors un déferlement d'émotions qui va s'ensuivre chez le lecteur, la colère, tout d'abord, devant l'égoïsme de cet homme, même s' il a pour excuse de n'avoir connu dans son enfance que des violences familiales et ignore donc tout du lien paternel. Ensuite, c'est l'abnégation de ce petit qui déclenche la compassion et l'admiration du lecteur. Sans avoir réellement compris la mort de sa mère, il suit son père sans rechigner dans ce périple épuisant, lui accordant toute sa confiance. L'horreur atteint son apogée page 117, qui est certainement la plus abjecte à lire. Et puis tout bascule, c'est finalement Aru qui, du haut de ses 5 ans, plantera dans le coeur de son père les premières graines de ce qu'est l'amour filial.

Écrit comme un long monologue du père, avec un minimum de ponctuation, dans un langage aussi brut que les paysages et les sentiments qu'il décrit, ce roman est d'une noirceur et d'une beauté mêlées. J' accorde sans peine un 20/20 à ce voyage initiatique où pour une fois, c'est l'adulte qui apprend d'un enfant.
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Magnifique !

Un texte vibrant d'émotion qui retrace le cheminement d'un homme et de son enfant à travers une nature sauvage, un homme rugueux qui se décrit comme une bête qui va naitre père au cours de son voyage.
Une écriture aussi sauvage que la nature et les êtres qui sont décrits.

Un texte court qui se lit en une petite soirée, dont l'introduction m'a bien fait rire pour les pensées très spontanées de Liam, toutes en jargon, qui fusent comme des drôleries inattendues, et puis très vite le drame suivi du départ de Liam et son fils. L'introduction m'avait mise en condition de lecture, cet instant m'a aspirée subitement dans la tête de cette bête pour en ressortir profondément touchée, et par l'écriture et par l'homme.

J'ai adoré cette lecture.
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Première fois que je lis Sandrine Collette et j'ai beaucoup aimé son écriture. Liam est un homme qui vit avec sa famille dans les montagnes. Quand il perd sa femme, il se retrouve seul avec son fils Aru. L'auteure rend parfaitement la rudesse de l'homme, même s'il transparait des moments de tendresse, d'attachements envers son fils, dans leur voyage dans la montagne. J'étais totalement immergée dans les pensées de Liam, plongée dans la douleur du présent et les souvenirs de son enfance. C'est un peu peu répétitif par les moments ressassés mais c'est un récit court et finalement, tout se passe très vite. On n'est restés que très peu de temps avec eux. Un très beau roman sur le chemin vers la paternité et l'amour.
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Liam vit dans les montagnes reculées, sans doute d'Amérique, avec Ava et Aru, leur fils de 5 ans. La vie y est dure, faite de chasse, d'isolement, d'aléas climatiques, mais c'est celle que Liam s'est choisi.
Au retour d'une chasse, Liam retrouve Ava allongée, blessée mortellement par un ours. Aru est miraculeusement vivant.
Mais vivre seul avec un enfant dans les montagnes, Liam l'a toujours dit, ce n'est pas une option. Il décide donc de confier/donner/se débarrasser d'Aru à son oncle et sa tante qui habitent en ville à quelques jours de marche de là.
Bien entendu, tout ne va pas se passer comme prévu et l'histoire commence véritablement à ce moment là.
Lu dans le cadre du prix des lecteurs de mon entreprise, le retour de nombreux collègues a été : "C'est particulier, mais c'est bien" avec une moue dubitative ou encore "c'est dur, c'est oppressant", alors que les retours sont élogieux sur Babelio. J'avais donc hâte de m'y plonger, de me faire mon propre avis et j'ai tout simplement adoré.
Une élément qui peut perturber le lecteur est la construction des phrases, avec très peu de ponctuation. On est en effet dans les pensées de Liam, mais j'ai trouvé cette construction très intéressante, immergente et très facile d'accès. .
"On était des loups", c'est surtout l'histoire d'une rencontre, d'une découverte d'un amour père-fils, dans les grands espaces, la nature sauvage et j'ai donc pris un grand bol d'air pur et d'aventure.
Rapide, avec ses seulement 200 pages, il est néanmoins d'une grande intensité par les thématiques abordées, touchant et original.
Je m'aventurerai à nouveau, c'est sûr, dans l'univers de Sandrine Collette avec grand plaisir.
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Le compagnon d'Ava et père d'Aru leur enfant vivent à une époque indéfinie dans un lieu indéfini, perdu au milieu du monde, une région de montagnes et de forets où ils se sont volontairement perdus pour échapper au progrès et à la civilisation
Thème favori de l'auteure dont on adore les histoires.
Le couple vit dans la nature et de la nature. Chasse, pêche sans la tradition SVP.
Autarcie. Troc. Contacts limités avec la ville pas si lointaine ou vivent un oncle et une tante du père.
Les amis proches, il y en a, eux aussi ont fait le même choix. Une marge raisonnée et raisonnable. Mike et Helen, Henry, répondent toujours présents en cas de coups durs.
Une solidarité à toute épreuve comme on aimerait en connaitre.
Quand Ava meurt, seul avec son enfant, le père hésite. Doute. Saura-t-il répondre à la demande de tendresse, la demande d'amour, de son fils âgé d'à peine cinq ans ?
C'est trop demander à celui qui n'a connu de son père que les coups de triques et les baffes dans la gueule.
Une idée indicible germe dans son crâne qui a résisté. Va-t-il la mettre à exécution ? Va-t-il en avoir le courage ?
Un voyage d'abandon qui se révèle être un voyage initiatique au cours duquel père et fils renouent les liens qui étaient rompus.
Une narration envoutante. Une fin inespérée. des rebondissements surprenants. Un roman aussi brutal que l'eau d'un torrent de montagne érodant les rochers les plus résistants.
Du pur Sandrine Collette. Celle que l'on aime lire.
Aaargh !
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Les liens familiaux, de tous ordres, sont les fondations de la plupart des romans de Sandrine Collette. Avec comme socle la nature, dans toute sa splendeur et sa rudesse.

On était des loups ne déroge pas à la règle, mais n'imaginez pas pour autant que ces histoires se ressemblent.

Il en va de même concernant la manière de les raconter et de les écrire, qui diffère fortement. C'est tout particulièrement prégnant avec ce livre-là. Brut, brutal. Au point que même la ponctuation s'en trouve bouleversée.

A peine 200 pages, une écriture à la première personne, un langage parlé. Ce qui marque dès les premiers mots, c'est ce choix de narration, direct, spontané. Qui fait appel instinctivement aux émotions, au point de heurter frontalement.

Du coup, voilà une lecture qu'on vit en apnée, tant l'immensité de la nature est écrasante, tant ce qui va se dérouler entre un père et son fils est suffocant.

Le choix de cette manière de raconter demande quelques pages d'adaptation mais, très vite, se révèle comme une évidence. La bonne manière de faire passer les émotions viscérales qui transpercent le récit de part en part.

L'homme de l'histoire tient autant de la bête, tant il est habitué à se fondre dans ces montagnes et ces forêts loin de tout. A vivre en autarcie, loin de la plupart de ses congénères, à part quelques contacts sporadiques.

Les circonstances vont l'obliger à s'occuper d'un enfant, son fils. Mais l'instinct paternel n'est pas inné, surtout quand on côtoie davantage les ours et les loups que les humains.

Les deux partent à cheval. Pour se découvrir ou pour se perdre, là est la question.

Évidemment, on pense à La route de McCarthy, mais Collette trouve rapidement son chemin, sa singularité.

On comprend vite que c'est l'écrasante beauté de la nature environnante qui dicte ses lois. Que sa sauvagerie déteint sur ceux qui osent l'affronter. Que la part d'humanité risque de se perdre à chaque détour de sentier.

On suit ces deux personnages, cet homme particulièrement ambigu, avec le palpitant qui pulse, et un sentiment d'urgence et de catastrophe annoncée.

Sa relation avec la chair de sa chair est déchirante, heurtant les fondements mêmes de notre humanité.

Cette écriture aride était un choix audacieux (pour ne pas dire casse-gueule), qui se révèle être un pari réussi. Les ressentis s'en trouvent au plus près des personnages, les conditions d'isolement sont palpables, la détresse morale et mentale tangible. Au point que certains passages clés collent littéralement des frissons.

Même s'il est un peu court, ce roman se vit avec les tripes, et le talent de Sandrine Collette éclabousse à nouveau chaque paragraphe.

On était des loups est un récit âpre, qui bouscule. Une histoire qui ne dira qu'à la fin si elle bascule du côté de l'amour ou dans l'horreur. Une magnifique leçon de vie autant qu'un roman d'apprentissage marquant.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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Liam n'a pas appris à être père et il n'a pas eu de véritable enfance, alors comprendre et aimer son fils Aru, ou tout simplement s'en occuper, vous pensez donc, ce n'est pas le genre de la maison.
Dans cet endroit reculé et hostile où les premiers voisins sont à quelques heures de marche, lorsque le drame survient et que Liam trouve sa femme Ava tuée par un ours sous les yeux de son fils de cinq ans, Liam se rend compte que cette vie sauvage qu'il mène ne pourra convenir à cet enfant.

Liam ne supporte pas les gens, c'est la raison pour laquelle il vit en ermite au fond de la forêt, cela pourrait être dans le grand nord canadien ou en Alaska (il y a du David Vann dans cette histoire!). Ava l'avait suivi par amour, mais Ava n'est plus là et que faire avec le môme, comme il dit lorsqu'il ira chasser plusieurs jours. Il a bien un oncle et une tante qui vivent à six jours de marche et qui pourraient peut-être s'en occuper… Les voilà donc partis.

Liam est un rustre, un taiseux, parfois violent. L'enfant attend un peu d'affection mais ni les mots, ni les gestes ne viennent naturellement à ce papa, la tendresse, c'est un truc de nanas, et au cours de ce voyage, père et fils sont bien souvent comme deux étrangers. Mais heureusement, on va vivre avec eux le trajet retour, avec une petite rallonge de quelques jours pour aller voir le lac qu'aimait bien Ava.

C'est au cours de ce périple que Liam va apprendre à être père et éprouver de l'affection pour son fils, qui n'est plus le gosse ou le môme comme au début du récit mais au bout du compte, ce qu'il a de plus précieux au monde.

C'était ma première lecture de Sandrine Collette, j'ai adoré son style direct, proche de l'oral, sans ponctuation ou presque. Hâte d'en lire d'autres.

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