La Malédiction du Cloporte et autres histoires de parasites

Avis chrono'

Un p'tit bouquin très instructif. Une belle réussite autour d'un thème à priori très peu ragoûtant, celui des bestioles, petites ou moins petites, qui vivent aux dépens des autres.

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J'ai eu un peu de mal avec les derniers chapitres, moins intéressants que les autres car redondants, mais l'ensemble vaut le coup d'oeil, si vous n'êtes pas l'une de ces âmes purement littéraires qu'un peu de science rebute.

Au programme: malaria, anthrax, paludisme, vie sexuelle des moules, fourmis suicidaires, crevettes folles, injections de Botox et tant et plus. le point commun entre tous? Etre un parasite, ou en cotoyer un, dans l'acception la plus large du terme.

Mon anecdote préférée est celle du coucou, qui n'hésite pas à fourguer ses mioches à d'autres (quel sage!), ce que je savais déjà, mais j'ai appris aussi que les bébés coucous étaient des as du lancer d'oeufs et qu'il existait des gangs de coucous, véritables mafiosi.
Si j'ai tant apprécié cette histoire, c'est parce qu'elle m'a permis de m'illustrer avec un certain succès en imitant l'épaulé-jeté d'omelette du petit coucou.

(Beaucoup moins simple à imiter, par contre, le ver castrateur de moules.)

Saviez-vous que la tuberculose pouvait survivre un mois dans un crachat desséché?
Que la variole, éradiquée, devient par conséquent la plus désirable des armes bio-terroristes, puisque plus personne dans le monde n'est vacciné?

Que des dizaines d'espèces (y compris la nôtre) ne pourrait survivre sans une autre espèce partenaire? D'où des couples improbables (mais heureux) de champignons et de fourmis, de vers et de bactéries, de papillons et de yuccas.

Apprenez que certains parasites doivent, durant leur cycle, passer d'un poisson à un oiseau. Ce qui ne semble pas évident de prime abord (d'où l'intervention des crevettes possédées, qui viennent à la surface faire coucou aux prédateurs ailés).

J'ai appris que sur mon poids total (très raisonnable, si, si, si), 1,5kg au moins n'était pas du 100% Sound', mais de l'ADN étranger: bestioles & organismes divers , parfois vitaux comme ceux qui nous servent à digérer. Parfois moins désirables. Beurk.

Et que dire de la parthénogénèse, l'art de faire des bébés toute seule?
Et de la survie dans les grandes profondeurs marines?

Tant de choses fascinantes. Ce qui nous reste encore à découvrir de notre monde doit se chercher à cette minuscule échelle.
Lien : http://talememore.hautetfort..

Le cloporte, animal disgracieux de nom jardin, mal aimé et pourtant si utile, sans eux pas d'humus... et comme tous les êtres vivants de cette planète, la cible d'un parasite, mais je vous laisse le plaisir de découvrir lequel et dans quel condition, c'est savoureux (non on ne déguste pas le cloporte, mais le livre par contre...)

Petit livre sur un ton plein d'humour et pourtant rigoureusement scientifique, parfois la science-fiction est juste sous nos yeux, entre les gammares rendus fous qui s'offrent aux becs des oiseaux marins, les papillons trompés par le yucca et les crabes travestis ... tout y passe ou presque.

Un régal à lire, avec ou sans connaissance scientifique.

LMD !

La malédiction du cloporte et autres histoires du parasite est un documentaire sur un sujet rarement à l'honneur. les parasites et les parasités. Sujet très vaste et tellement obscur pour les non avertis. J'ai plongé dans ce livre avec avidité, curieuse de découvrir de quoi il retournait. J'ai été surprise agréablement parfois puis ennuyée d'autres d'être perdue dans le jargon scientifique car même si l'ouvrage est vulgarisé, tout n'est pas à ma portée je l'avoue ou la fatigue peut-être liée à la canicule de ce mois de juillet? En tout cas, j'ai beaucoup aimé dans l'ensemble cette lecture. Belle découverte. L'un de mes chapitres préférés était peut-être celui sur les coucous, qui font élever leurs oiseaux par d'autres (un oeuf unique qui ressemble à ceux de leurs victimes, la mafia des nids). Celui du crabe vert qui se retrouve avec l'attribut des femelles à cause du parasite est pas mal également. Ou encore les arbres qui ne fonctionnent bien qu'en symbiose avec une espèce de champignons (la symbionte) et vice-versa et d'autres plantes (légumineux souvent) se greffent à cette union donnant-donnant. Leur union, deux êtres ne formant qu’un seul, s’appelle mycorhize. La mycorhize ne se formant qu’à partir de l’hyphe du champignon et la racine de l’arbre. Elle protège l’arbre d’agents pathogènes. Certains arbres ne survivent pas sans ces alliances. Ou encore les mollusques qui se passent de nourriture et font de la photosynthèse grâce à un hôte parasite, qui leur apporte une partie végétale et qui a interrogé les scientifiques.
Ce petit documentaire parle de virus, de bactéries, de poissons, d’animaux, d’êtres humains, de mollusques aquatiques, de plantes, d’insectes volants ou terrestres, de vers, de racines, de champignons et de toutes sortes de parasites et parasités absolument hallucinants! La nature est bouleversante et épatante.
A découvrir sans hésiter!
Lien : https://blogapostrophe.wordp..

Une fresque consacrée aux multiples stratégies que des parasites ont développées au long de l'évolution. Alliances, coopération, intégration, luttes et même castration c'est autant d'intégrations insolites et de bizarreries que l'on découvre dans ce petit bouquin .

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