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André Algarron (Traducteur)Didier Raymond (Auteur de la postface, du colophon, etc.)
EAN : 9782842055882
103 pages
1001 Nuits (26/09/2001)
  Existe en édition audio
3.71/5   55 notes
Résumé :
Il vit à Londres, au 221 B Baker Street à la fin du dix-neuvième siècle. Il a des idées un peu bizarres... Il se passionne pour certaines branches de la science. Il est assez calé en anatomie, est un chimiste de premier ordre qui, malgré des études très décousues et excentriques, a amassé un tas de connaissances peu ordinaires. Il n'est pas aisé de le faire parler, bien qu'il puisse être assez expansif quand l'envie lui en prend. Il joue du violon.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre audio a accompagné mon trajet lors d'une virée dépaysante et exotique au bord du Lac Léman. Et je dois dire que j'ai fort apprécié la compagnie de Sherlock Holmes et du Docteur Watson sur le siège arrière de mon véhicule.
Leurs chamailleries ont presque réussi à me détourner de ma contemplation du Lac sous le soleil couchant.
Je n'avais jamais lu Sir Arthur Conan Doyle et j'ai adoré son côté agréablement décalé, délicieusement démodé, so british.

Bon, c'est vrai l'histoire n'est pas transcendante mais elle a le mérite d'être originale. Que se cache-t-il derrière cette petite annonce de la Ligue des Rouquins recherchant un homme roux pour un travail bien rémunéré ?
Vous le saurez en dégustant une tasse de thé sur les coups de 17h ou au volant de votre voiture vous entraînant vers de nouvelles aventures.
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Pour changer de Jules Verne et écouter des romans ne nécessitant pas une grande concentration, j'ai choisi d'écouter l'oeuvre de Conan Doyle dans l'ordre chronologique de parution

Actuellement je déguste les nouvelles parus dans « Les aventures de Sherlock Holmes ». Pour l'instant, j'en ai écouté 5. La ligue des rouquins est la seconde de ces nouvelles. SH va déjouer un complot grâce à ses petites cellules grises (à non ça c'est Poirot.)

L'intérêt de cette nouvelle est dans le coté arroseur, arrosé car si le Rouquin n'avait pas trouvé porte close à « la ligue des rouquins » ce matin-là et bien il ne serait pas allé trouvé SH… et SH serait arrivé trop tard pour déjouer ce plan machiavélique.
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Je continue mes relectures des aventures de Sherlock Holmes et j'ai particulièrement apprécié celle-ci.
Quelle association bizarre que celle des hommes roux, ou selon les traductions la Ligue des rouquins.
Une annonce paraît dans le journal pour recruter des hommes roux, d'un roux particulièrement flamboyant. Ces hommes devront consacrer quatre heures chaque jour à l'association. le travail est très bien rémunéré et ne demande que peu d'efforts. En effet il suffit de recopier l'encyclopédie.
Caprice d'un viel original américain, cet association est financée par son héritage et est sensée venir en aide aux rouquins, comme lui.
Holmes flaire le coup tordu et plutôt qu'une association de rouquins, une association de malfaiteurs.

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Tout commence lorsque Watson rentre dans la maison et trouve Sherlock Holmes en grande discussion avec un rouquin. Cet homme vient de répondre à une curieuse offre d'emploi.. Si vous lisez d'autres nouvelles vous voyez que les offres d'emplois alléchantes dont on devrait se méfier, reviennent plusieurs fois dans les aventures de Sherlock Holmes ( voir le pouce de l'ingénieur, ou les hêtres pourpres ou d'or, ou dorés, ou rouges, le titre dépend vraiment de la traduction) . Pourtant chaque histoire est différente... Ces annonces ou proposition de travail de vives voies, à exigeante saugrenu, alléchantes par le peu de travail demandé et la forte somme d'argent proposé se termine souvent en cauchemar. Ici il faut être un rouquin authentique, bien orange éclatant, et on vous tire dessus si on suspecte une perruque... Plus bizarre encore il s'agit de ne pas quitter un bureau de 10h à 14 h... Il s'agit juste de recopier à la main le volume d'une encyclopédie... Au bout de 8 semaines de travail, cependant, la ligue des Rouquins qui disposaient de fortes sommes d'argent, est dissoute et pour toute explication, une porte cadenassée avec un mot dessus... Qu'est ce que tout cela pouvait bien signifier... Bien sûr on peut dire que pour notre Rouquin, il n'y a pas grand mal, il a même gagné de l'argent... Mais si cela cachait quelque choses d'autres? La première fois que j'ai vu cette histoire c'était à la télévision (les aventures de Sherlock Holmes) et quoi détonnant, que maintenant je lise cette curieuse histoire.... Car si Conan Doyle ne donne pas toujours dans la violence, ces histoires intriguent toujours par leurs bizarreries ... C'est rafraichissant par rapport à ce que l'on voit aujourd'hui à la télévision... Dommage qu'on ne repasse pas la série...
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Il semblerait que notre chez Watson ait le chic pour tomber au bon moment puisque, de nouveau, il rend visite à Sherlock Holmes alors que ce dernier reçoit un client, Jabez Wilson. D'apparence banale, ce prêteur sur gages se distingue néanmoins par sa crinière de feu qui, en plus d'attirer le regard, l'a conduit à vivre une bien étrange expérience.

En effet, encouragé par son assistant Vincent Spaulding, M. Wilson a postulé et obtenu un poste en or au sein de la très mystérieuse Ligue des rouquins. Payé grassement, son seul travail était de recopier, pendant quatre heures par jour et sans jamais quitter son poste, l'Encyclopaedia Britannica. Très satisfait de la situation, notre client se retrouva donc fort dépourvu quand la fin brutale et inexpliquée de cette expérience fut venue.

Malgré le sérieux du client qui est désemparé face à la perte de ce gagne-pain providentiel, il est difficile de ne pas hurler de rire, à l'instar du duo, devant le burlesque de la situation d'autant qu'Arthur Conan Doyle ne ménage pas les effets comiques. Je me suis ainsi beaucoup amusée durant ma lecture.

Mais on comprend très vite qu'au-delà l'aspect désopilant du cas, il y a anguille sous roche : une ligue au nom des plus étranges, un travail trop beau pour être vrai, un assistant trop parfait dont le seul défaut est une passion illimitée pour la photo… Ce sont tout autant d'éléments qui ne peuvent que mettre en éveil les sens du célèbre détective.

Néanmoins, je n'ai pas partagé l'avis de Sherlock sur le côté extraordinairement bizarre de cette affaire. Elle est certes très intrigante, mais les ficelles sont assez grosses pour qu'une partie soit rapidement compréhensible par le commun des lecteurs. Il se peut néanmoins que pour l'époque, l'histoire sorte réellement des sentiers battus.

Cela ne m'a pas empêchée de passer un excellent moment. J‘ai ainsi adoré voir l'enthousiasme très enfantin de Sherlock pour ce cas qui ne ressemble à aucune des affaires qu'il a traitées ou étudiées. Et, j'ai pris plaisir à suivre les pensées de Watson, ses questions légitimes et ses doutes.

Comme à l'accoutumée, notre docteur est en effet à la traîne n'ayant pas réussi à démêler les fils de l'intrigue. Il faudra donc attendre que Sherlock lui en explique les tenants et aboutissants pour qu'il saisisse l'ingéniosité du plan sans oublier, évidemment, d'en profiter pour s'extasier sur les capacités de déduction de son ami.

Je dois avouer que j'ai également bénéficié des lumières de Sherlock n'ayant pas non plus réussi à faire toute la lumière sur l'affaire. Et c'est frustrant, car une fois expliqué, tout semble si simple. Mais n'est pas Sherlock qui veut !

Enfin, j'ai beaucoup aimé la complicité grandissante entre Sherlock et Watson. Sherlock semble quelque peu s'humaniser aux côtés de son ami ce qui le rend de plus en plus attachant.

En conclusion, The Red-Headed League offre un moment de divertissement agréable faisant passer les lecteurs du rire au questionnement. Sans être originale pour notre époque, cette nouvelle comprend néanmoins quelques zones d'ombre qui rendront la lecture, si ce n'est palpitante, divertissante.



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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
J'espère bien ne plus jamais assister à un tel spectacle, M. Holmes. Venus du nord, du sud, de l'est et de l'ouest, tous les hommes qui avaient une nuance de roux dans les cheveux accouraient dans la City pour répondre à l'annonce. Fleet-Street était bondée de roux et Pope's-Court ressemblait à une voiture à bras pleine d'oranges. Je n'aurais jamais imaginé qu'il y en eût tant dans le pays tout entier, à les voir réunis par cette simple annonce. Toutes les nuances étaient représentées : paille, citron, orange, brique, setter irlandais, couleur foie, argile ; mais comme l'avait déclaré Spaulding, ceux qui possédaient la véritable couleur roux vif comme une flamme n'étaient pas si nombreux.
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En résumé, à le regarder comme le le fis, cet homme n'avait rien de remarquable, si ce n'était sa chevelure extra-rouge et l'expression de chagrin et de mécontentement qui se lisait sur ses traits. L'œil vif de Sherlock Holmes me surpris dans mon inspection, et il secouait la tête en souriant, lorsqu'il remarqua mon regard chargé de question. " En dehors des faits évidents que M Wilson a quelque temps pratiqué le travail manuel, qu'il prise, qu'il est Franc-maçon, qu'il est allé en Chine, et qu'il a beaucoup écrit ses derniers temps, je ne puis déduire rien d'autre !" dit Holmes.
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Notre visiteur présentait tous les signes extérieurs d'un commerçant britannique moyen : il était obèse, il pontifiait, il avait l'esprit lent. Il portait un pantalon à carreaux qui aurait fait les délices d'un berger (gris et terriblement ample), une redingote noire pas trop propre et déboutonnée sur le devant, un gilet d'un brun douteux traversé d'une lourde chaîne cuivrée, et un carré de métal troué qui trimballait comme un pendentif. De plus, un haut-de-forme effiloché et un manteau jadis marron présentement pourvu d'un col de velours gisaient sur une chaise. En résumé, à le regarder comme je le fis, cet homme n'avait rien de remarquable, si ce n'étaient sa chevelure extra rouge et l'expression de chagrin et de mécontentement qui se lisait sur ses traits.
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Je ne crois pas avoir un esprit plus obtus que la
moyenne, mais j’ai toujours été oppressé par le sentiment de ma
propre stupidité au cours de mon commerce avec Sherlock
Holmes. Dans ce cas-ci j’avais entendu ce qu’il avait entendu,
j’avais vu ce qu’il avait vu ; et cependant !… Il ressortait de ses
propos qu’il discernait non seulement ce qui s’était passé, mais
encore ce qui pouvait survenir, alors que, de mon point de vue,
l’affaire se présentait sous un aspect confus et grotesque.
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pour ce qui était des situations étranges et des enchaînements extraordinaires, il fallait s'en remettre à la vie elle-même, qui est toujours beaucoup plus audacieuse que n'importe quel effort de l'imagination.
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de Vincent Mallié d'après Arthur Conan Doyle https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/premiere-aventure-sherlock-holmes-etude-rouge
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