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La Chasse Sauvage tome 2 sur 3
EAN : 9782352946205
480 pages
Bragelonne (25/01/2013)
4.13/5   15 notes
Résumé :
L’avenir n’est que sang et mort… et Teia, jeune promise du chef du clan des Loups, est aux abois.

Les Loups sont sur le point de partir en guerre, mais le don de prémonition secret de Teia lui a montré qu’ils courent à leur perte. Si elle ne parvient pas à se faire entendre, son seul espoir de sauver les siens sera de les trahir auprès de leurs ennemis jurés.

Gair pleure son passé… mais il n’a guère le temps de ressasser sa soif de ven... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le 1er tome avait été un coup de coeur, le 2e en est un également. A nouveau, Elspeth Cooper m'a transporté dans son monde, m'a enivré de son talent, de sa poésie, de sa maîtrise des mots. Comme la première fois, j'ai ressentis une émotion folle, une émotion qui ne vous laisse pas de marbre et qui vous donne l'impression que vous êtes proches de ses personnages. Je suis fan, fan et fan ; fan de son univers, de son écriture, de tout.

Le Lever des Lunes est à la fois sublime et déchirant, magnifique et triste, beau et pourtant si laid. Si le premier tome (Les Chants de la Terre) était centré sur le Chant, ici, il est beaucoup plus questions des clans qui veulent partir en guerre pour récupérer les terres qu'ils ont perdues voilà mille ans. Mais cette guerre sera dévastatrice, Teia le sait, elle l'a vu. La Chasse Sauvage parcourra à nouveau les plaines et les montagnes et détruira tout. Mais alors que Teia voit la Chasse Sauvage revenir, Gair se retrouve confronté à sa haine envers Savin, à son chagrin causé par la mort d'Aysha mais doit continuer de se battre pour la sauvegarde du Voile. Deux destins difficiles, deux destins qui ne devraient pas se rencontrer mais qui doivent tout faire pour sauver le monde…

Dans le Lever des Lunes, la poésie d'Elspeth Cooper est clairement plus dure, plus rugueuse. Elle écrit comme si sa vie en dépendait, comme si elle ne trouvait pas les bons mots, elle allait tout perdre. Et cette manière de décrire les choses rend les émotions tellement plus fortes et plus fragiles à la fois. le chagrin de Gair, son désir de vengeance, sa douleur… Tant de souffrance m'a touché comme si je portais moi-même son fardeau, comme si j'avais perdu la personne que j'aime plus que tout au monde. J'ai ressentis sa douleur et j'ai essayé de la combler avec lui, j'ai vécu son désir de vengeance comme son besoin viscérale de s'occuper pour oublier.

Quant à Teia, elle aussi ses émotions sont intenses. Entre son désir de sauver son clan et ses obligations de femme, elle se retrouver confrontée à un dilemme difficile et ce d'autant plus qu'elle possède le Talent et qu'elle possède des capacités spéciales que l'on n'avait plus vu depuis des siècles… Cette aventure sera éprouvante pour Teia qui devra s'enfuir, affronter l'hiver et la Diseuse elle-même pour espérer pouvoir sauver son clan et peut être même le monde… Comme pour Gair, de son destin dépend l'avenir de la Terre.

Mais qu'importe les épreuves, Elspeth Cooper vous transporte dans son univers, vous le fait vivre et dés les premières lignes la magie opère : vous devenez héros de son roman. Il m'est très difficile d'écrire une chronique qui soit à la hauteur de ce roman, ce roman qui est tellement beau et que j'aime tellement. Je l'ai savouré de la première à la dernière page, savourant chaque ligne, chaque moment avec les personnages et redoutant la fin qui sonne comme une frustration. La fin d'un roman d'Elspeth Cooper, c'est comme si vous aviez un gâteau au chocolat, que vous baviez devant et que, quand vous vous décidez à l'acheter, il n'est plus là. Frustration extrême.

Et pourtant, je continue de lire cette saga, de trépigner d'impatience à chaque tome. Cette saga, c'est plus que de la fantasy, plus qu'un simple roman, c'est un livre digne des plus grands auteurs de fantasy, c'est un chef d'oeuvre et une oeuvre magistrale. Lire La Chasse Sauvage, c'est se plonger dans un univers merveilleux, se retrouver happer par la plume si particulière d'un auteur pour ne plus en sortir jusqu'à la fin.

Jamais un livre ne m'a fait autant d'effet que cette série. Cette saga me rend accro, fébrile, triste, heureuse, amoureuse, vengeresse et j'en passe. Les sentiments s'enchaînent au rythme des pages et chaque souffrance d'un des héros est un déchirement pour le lecteur lui-même. L'attente jusqu'au troisième tome (The Raven's Shadow) sera longue, très longue mais quand il sortira, il faudra le savourer jusqu'au dernier mot parce que c'est comme ça que cette saga doit être lue : en savourant chaque instant, chaque ligne, chaque mot. Elspeth Cooper a réussit un pari fou avec cette saga : me faire renouer avec un genre que j'avais abandonné depuis des années et arriver à égaler Harry Potter dans mon coeur.
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En Résumé : Je n'ai pas du tout accrocher à ce second tome de ce cycle, on a vraiment l'impression de ne pas avancer dans l'intrigue et de ne rien apprendre. L'auteur nous offre une intrigue molle et peu intéressante et surtout nous offre un découpage vraiment aléatoire et sans aucune logique. On suit différents personnages qui se révèlent vraiment trop caricaturaux et simplistes dans leurs descriptions et leurs caractères. de plus l'auteur n'évite pas les simplicités, les improbabilités, mais aussi les répétitions, c'est très simple, exemple, l'histoire de Savin est un simple résumé du tome 1 en une centaine de pages, ce qui ne sert à rien à mon goût. Ajouter à cela pas mal de petits points incohérents et frustrants et vous comprendrez pourquoi ce tome m'a déçu. Mais c'est dommage car ce roman a quelques qualités certes l'univers est trop classique mais la magie possède une certaine musicalité et une certaine poésie qui se révèle intéressante malgré les incohérences de l'auteur, de plus Elspeth Cooper possède vraiment une plume intéressante, elle sait écrire et ça se ressent. Dommage qu'elle n'ait pas décidé de travailler plus son histoire on aurait peut-être alors obtenu un mélange vraiment intéressant. Concernant la suite si ce cycle avait été une trilogie j'aurai sûrement lu la suite, mais vu qu'il va être en quatre tomes je pense m'arrêter là.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Un second tome assez déroutant car on met pas mal de temps à raccrocher le premier et retrouver notre héros là ou nous l'avions laissé (à un mois près).

Nous faisons donc un détour au Nord pour rencontrer Teia personnage qui, autant vous l'avertir va prendre son importance, donc ne commencez pas à lire très vite le début de son passage car il va manger à lui seul presque la moitié du roman. Outre cet "intermède" qui n'en est pas un, nous avons droit à quelques petits passages mettant en scène Savin d'un point de vue quasi interne. (ou comment plonger dans la tête d'un psychopathe en puissance)

Quand enfin nous retournons aux côtés de Gair, c'est un Gair encore endeuillé que nous retrouvons, et pour le moins haineux. Et peu convaincu par les arguments d'Alderan sur la meilleure manière de guérir son chagrin. Mais bon gré mal gré le voilà parti dans le sud (il me semble, faute de carte, j'ai du mal à m'y retrouver) à la recherche de la Graine d'Etoile qui permettrait de réparer le Voile.

Bref un tome parfois un peu "lent" mais mettant en jeu pas mal d'élément qui vont avoir de l'importance en divisant son intrigue sur plusieurs personnages.

Mon léger reproche outre cette lenteur est le côté un peu "manichéen" de la série, mais bon, c'est un défaut assez commun dans le genre, et le reste est plaisant assez pour qu'on le pardonne à l'auteur.

Sinon avertissement aux âmes délicates, il y a quelques scènes de viol assez... crues. Voir plus que cela. Donc à prendre avec des pincettes.
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J'ai lu le premier tome il y a plusieurs années, en conséquence, il m'a été un peu difficile de me replonger dans cette histoire.
En effet, il n'y a pas, comme souvent dans une série, un premier chapitre qui remette en place les personnages.
Pour le lever des lunes, on replonge directement dans l'histoire et la vie des personnages, point de réintroduction.

J'ai particulièrement apprécié la construction narrative, chaque partie de l'histoire étant vu du point de vue de l'un des personnages de l'intrigue. Cette vision morcelée augmente et enrichie l'intrigue tout en donnant plus de suspens (Dans le fond, une histoire n'a besoin que d'un héros, combien décèderont au fil du récit).

Dans ce deuxième tome, on retrouve les personnages toujours en prises avec les évènements et leur quête pour protéger le monde secret (Ou pas).
Chacun n'a que sa propre vision des évènements, personne n'a de vision ou connaissance globale sur la Chasse, sur la guerre, sur le voile ou sur le chant.
Je rejoins BlackWolf dans sa critique, si j'aime la musicalité du récit et la conception de la magie, j'ai vraiment eu la sensation de faire du surplace. Chacun semble embourbée et il faut attendre la fin du volume pour voire un début d'évolution dans l'intrigue.
De mon côté, je pense lire tous les tomes du récit car j'en apprécie chacun des personnages.
Je me contente d'espérer un peu plus d'avancée dans l'histoire pour les prochaines volets.
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Second tome de la série « les chants de la terre », « le lever des lunes » nous plonge cependant dans une atmosphère un peu différente du premier tome où l'on découvrait le jeune Gair et les pouvoir du « Chant » dans un récit assez intéressant mais basé autour du jeune garçon.

Cet opus nous replonge dans le monde de Gair, jouant à raconter en partie des événements qui se sont déroulés en même temps que le récit du premier volet, nous éclairant beaucoup sur celui-ci, mais poursuit également le fil des « Chants de la terre » (qu'il faudra donc avoir lu).

Du coup nous plongeons dans de nouvelles intrigues et découvrons de nouveaux personnages, notamment la jeune Teia du clan des Craihn, qui possède le don de prémonition et a vu de nombreuses menaces dans son avenir et celui de son clan…
Si le premier tome était plutôt réussi, ici la suite relève le défi, haut la main, de relancer l'intrigue sans rester dans un récit trop classique et linéaire. L'inconvénient (peut être) est que si le premier tome se terminait sur une fin qui n'exigeait pas forcément d'être suivie, le deuxième volet, de son côté, nous tient en haleine et s'achève sur un grand suspense...

C'est vraiment une réussite !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
19 février 2013
Ce tome 2 ne relève malheureusement pas la barre et ce n’est rien de le dire.
La faute à des protagonistes flirtant souvent avec la caricature, notamment du côté des “méchants” et une structure de l’intrigue qui cette fois se fait bancale.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Faisant tournoyer une dernière fois ce qui restait du vin tylosien dans sa coupe, il en contempla les profondeurs rubis d’un œil maussade. Alderan avait repris la route. Ce vieil importun mijotait quelque chose, sans aucun doute, mais quoi ? Là était l’énigme, et toute énigme devait être résolue.

— L’apprenti était prévenu.

Peu probable. Il n’était pas dans les habitudes du vieil homme de répondre aux questions avant qu’on les lui pose, et parfois même après non plus. Par ailleurs, il ne pouvait pas avoir deviné que son dernier protégé ferait l’objet de pareil examen aussi rapidement. Qu’est-ce qu’il manigançait ?

— Il n’y avait aucune raison pour qu’il soit préparé à notre rencontre. Celle-ci a été le fruit du pur hasard : je me trouvais à Mesarild et j’ai senti le Gardien user du Chant. J’ai voulu savoir pourquoi.
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— Quelque chose vous amuse.

— Il y a quelque chose d’intrigant chez celui-ci. Il était méfiant. Tout ce qu’il a bien voulu me dire de lui, c’est qu’il avait échappé à quelque imbroglio avec l’Église, et il avait un bandage à la main gauche. À moins que je me trompe, il sait ce qu’il est.

Habillé comme un gueux, mais avec le port et l’attitude d’un homme qui ne baissait les yeux devant personne. Qui qu’il soit, il était à surveiller.

— Une menace, alors.

— Juste une autre pièce du casse-tête, plus probablement. Le Gardien ne se serait pas autant éloigné des Îles simplement pour jouer les nourrices auprès d’un talent mineur ; il y avait une raison à sa présence à Mesarild.

Le germe d’une idée commença à se former dans sa tête. Peut-être le talent était-il justement cette raison… Encore plus intéressant.
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D’un claquement de doigts, il renflamma les bûches dans le large foyer. D’une autre pensée, il alluma les appliques, repoussant les ombres dans les coins. L’ébénisterie tylosienne somptueusement lustrée et les épais tapis arkadiens de la pièce ne suffisaient pas à cacher qu’il se trouvait dans un château fort. Des encorbellements de granit étaient visibles entre les luxueuses tentures ornant les murs, et même la plus grande débauche de velours festonnés et drapés ne pouvait faire oublier que les fenêtres n’étaient rien de plus que des meurtrières. Il était encore loin des paravents de bois exotique et des soies parfumées de ses quartiers à Aqqad, mais l’endroit était suffisamment confortable pour y travailler ; si seulement il n’avait pas eu à aller aussi loin pour trouver une bouteille de vin digne de ce nom…
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Savin prit une gorgée de vin puis repoussa l’étoffe d’un geste sec. Le miroir n’était pas plus grand que celui qu’une dame aurait pu avoir sur sa coiffeuse, si elle n’avait rien eu contre son cadre argenté et orné de motifs dérangeants qui semblaient onduler et se promener entre des dimensions plus nombreuses que les trois habituelles. L’intérieur du cadre n’était que ténèbres et néant absolus. Dépourvu de toute surface susceptible de refléter lumière ou couleurs, il bouillonnait pourtant.

— Nous vous avons attendu, souffla une voix aussi froide et cuisante que le givre. L’avez-vous trouvé ?

— Pas encore.

— Un retard de plus. (Les ténèbres remuèrent de nouveau, comme des ondes dans de l’encre.) Notre maître commence à s’impatienter.
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Une par une, les paillettes s’estompèrent dans l’obscurité qui régnait autour de lui, et il fronça les sourcils. Cette pièce, située dans une des tours du château de Renngald, n’aurait pas dû être aussi sombre, ni froide au point de condenser sa respiration, même après la chaleur estivale de Mesarild. Il ressentait rarement le froid, bien qu’il ait dû apprendre à en faire abstraction au lieu d’y être indifférent de naissance comme ses hôtes, mais l’humidité qui l’accompagnait dans ces contrées nordiques était désastreuse pour une bibliothèque, et c’était pourquoi il y avait laissé brûler un feu. Or celui-ci s’était éteint, et il ne voyait nulle trace de la servante à qui il en avait confié l’entretien.
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