Trouvée dans une boîte à livres, c'était l'occasion de re-découvrir cette pièce de théâtre, mais cette fois-ci accompagnée d'images. Mais j'en ressors ici plutôt déçue.
En ce qui concerne l'histoire et l'écrit, il n'y a rien à dire puisque l'oeuvre originale est reprise dans son intégralité, si ce n'est que ça ne rend pas cette version plus accessible aux plus jeunes et aux réticents.
Quant aux dessins, par contre, c'est à mon sens tout à revoir. D'abord pourquoi le noir et blanc, à l'instar des mangas ? Il y a d'ailleurs plus de blanc que de noir, tels les livres de coloriage ; je l'ai ressenti comme une invitation à attraper mes propres crayons de couleurs, ce qui m'aurait permis d'ailleurs de différencier un peu mieux les différents personnages... Parce qu'à ce niveau-là, c'est très confus : s'il n'était pas préciser les intervenants avant chaque nouvelle scène, je me serais vite emmêlé les pinceaux. Toutes les femmes se ressemblent, idem pour les hommes.
L'histoire en elle-même n'est de ce fait aucunement mise en valeur, et la rend même plus complexe qu'elle ne l'est.
Bof bof donc...
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Je ne connais pas cette adaptation, mais j'ai hâte de découvrir cette adaptation dont la couverture me donne envie de partir à l'aventure. A lire !
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Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras, qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
Tant de fois affermi le trône de son roi,
Trahit donc ma querelle et ne fait rien pour moi ?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
Mais je sens que pour toi ma pitié s'intéresse :
J'admire ton courage, et je plains ta jeunesse.
Ne cherche point à faire un coup d'essai fatal ;
Dispense ma valeur d'un combat inégal ;
Trop peu d'honneur pour moi suivrait cette victoire.
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
On te croirait toujours abattu sans effort :
Et j'aurais seulement le regret de ta mort.
Au nom d'un père mort, ou de notre amitié,
Punis-moi par vengeance, ou du moins par pitié.
Ton malheureux amant aura bien moins de peine
À mourir par ta main qu'à vivre avec ta haine.
Nous partîmes cinq cents ;
Mais par un prompt renfort
Nous nous vimes trois mille en arrivant au port.
Et lorsque le malade aime sa maladie qu'il a de peine à ce qu'on y remédie!