Plus que l'intrigue, relativement prévisible, au rythme assez lent, c'est le cadre qui m'a plu. Certes, il y a un aspect policier, avec des meurtres, une enquête, mais ce n'est pas un thriller. Oui, c'est l'ambiance qui emporte, le temps et le lieu, plus que les péripéties.
Et c'est donc ce que j'ai apprécié. D'abord, parce que le récit se passe dans ma région d'adoption, la Savoie. C'est la Savoie avec ses troupeaux, ses alpages, ses fromages et ses spécialités culinaires - on mange beaucoup dans ce roman, avec de nombreuses descriptions de plats. C'est aussi la Savoie des villes, avec ses centres urbains qui offrent la vie d'une grande ville avec cafés, théâtres, journaux... C'est aussi la Savoie comme voie de passage historique, avec ses cols, ses auberges, ses premiers touristes, ses traineaux pour voyager en hiver - les ramasses - et ces premiers chemins de fer. Les personnages passent donc beaucoup de temps sur les routes, à franchir les cols entre Chambéry et Turin qui sont encore dans le même pays. Cette Savoie se modernise donc et s'industrialise, avec des premières industries qui profitent de la houille blanche pour installer notamment des filatures... La Savoie est alors à un tournant de son histoire, juste avant le processus de rattachement à la France. La Savoie sera-t-elle française ou italienne ?
Parmi ces belles descriptions - l'auteur doit aimer la montagne, les descriptions sont à la fois réalistes et poétiques, j'y ai retrouvé certains paysage que je connais, l'intrigue manque un peu de souffle donc. Peut-être parce qu'on hésite sur le genre, entre fantastique, thriller, roman d'apprentissage, roman historique... Peut-être parce que le personnage principal apparaît mystérieux tout au long du roman également.
J'ai cependant bien apprécié cet aspect historique, avec des passages peu connus de l'histoire de France, la Savoie devenue française pendant la Révolution, mais subissant les violences révolutionnaires.
Un point de départ fascinant - un homme bleu, un cadre historique et géographique magnifique, mais une intrigue qui n'est pas tout à fait à la hauteur.
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Bien écrit. Un dénouement auquel je ne m'attendais pas.
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Je n'ai pas réussi à aller au bout...
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"... il n'y a pas de vérités éternelles mais seulement des étapes dans l'enchaînement mouvant des savoirs ; "
L’un par expérience, l’autre par intuition, savent que les canons ont beau gronder et les révolutions bouleverser le monde, les moissons toujours mûrissent, les forêts se couvrent de verdure et les lacs continuent à refléter l’azur du ciel. (p. 332)
Tina Modotti, photographe et militante politique italienne, a marqué l'histoire de la photographie par son engagement politique d'extrême gauche. Soucieuse des classes laborieuses et défenseuse des idées révolutionnaires et marxistes, elle a photographié toute une histoire économique, des paysans mexicains aux manifestations du 1er mai.
En quoi les photographies de Tina Modotti dénoncent-elles les conditions de vie des défavorisés et les inégalités sociales et économiques dans le Mexique du début du XXe siècle ?
Pour parler de ses travaux, Tiphaine de Rocquigny reçoit :
Gérard de Cortanze, essayiste, traducteur et critique littéraire
Eugénia Palieraki, maîtresse de conférences en histoire et civilisation de l'Amérique latine à Cergy Paris Université.
#photographie #mexique #economie
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