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sur 156 notes
Bye bye la Floride et bonjour le Maine des WASP, des séjours paisibles des nantis dans des lodges luxueux où une fois la journée de pêche terminée, tout en se vantant des prises du jour, on savoure entre gens bien la gastronomie locale et l'ambiance feutrée des lieux au milieu d'une nature préservée et entretenue pour faire frémir le tiroir caisse et faire chauffer les cartes bleues des invités. Mais, parce qu'il y a un gros mais, les touristes présents ignorent tout de la tragédie familiale qui va se jouer sous leurs yeux puisque Iphigene, Gene, surnommée par son neveu Brad « il duce » parce qu'il considère qu'elle est la réincarnation en vieille dame du sinistre Benito Mussolini a décidé de modifier son testament et tout le monde s'inquiète. Ses trois neveux ayant déjà tous atteints la quarantaine et qui attendent depuis de nombreuses années la mort de la vieille pourrie qui a déjà vaincu un cancer, pensent que la vieille sorcière va leur faire un tour pendable alors qu'ils ont besoin de l'héritage pour divorcer sereinement. Les conjoints des héritiers, entre magouilles financières et mannes attendues pour retrouver une existence à l'abri du besoin, tremblent eux aussi.

Ainsi, tous les membres de cette adorable famille ont une ou plusieurs bonnes raisons de vouloir la peau de Gene qui ne l'ignore pas mais qui veut jouer le tyran jusqu'au bout et c'est ce qui nous est raconté de façon savoureuse et très caustique par un Ned Crabb qui maîtrise à merveille la réplique qui tue. Pendant une centaine de pages, sans un instant d'ennui le décor et les personnages de l'intrigue nous sont présentés avant un massacre si prévisible tant la haine et les sentiments meurtriers sont visibles. Une centaine de pages qui font penser, c'est vrai à du Agatha Christie mais avec beaucoup aussi de Tom Sharpe pour dynamiser les propos et rendre la narration par moments franchement irrésistible quand on parle de Brad le neveu bourré du matin au soir et de sa soeur sous coke dans les mêmes tranches horaires, des personnages tout droits sortis d'un délire hallucinogène de Mark Haskell Smith.

Puis, à partir du premier quart, on entre dans l'action avec un premier drame et le lecteur attentif aura bien remarqué que dans le titre, meurtres est écrit au pluriel, et à partir de là, fini le thé et l'arsenic des intrigues policières british anciennes et bienvenue dans le monde des frères Coen avec une équipe de flics ruraux bien sympathique mais peu habituée à pareilles affaires et bien embarrassée à enquêter dans cette famille si particulière. Ned Crabb nous offre ici un beau huis clos où, une fois de plus, sa prose fait mouche, créant un climat de suspicion bien tangible et mené avec virtuosité pour ne pas laisser le loisir au lecteur d'élaborer ses propres théories.

Dans le dernier quart, lors du final, on change à nouveau de style, et comme on est chez Gallmeister, la nature, les lacs, la pêche joueront un rôle important sans pour cela déplaire aux non-amateurs de l'activité « sportive » ni faire fuir les fatigués des innombrables longues pages sur la beauté de la nature américaine qu'on nous assène si souvent.

Roman qu'on lit vraiment d'une seule traite.
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Pour moi, il y a deux catégories de livres (en oubliant ceux qui me tombent des mains !) : ceux que je lis tranquillement, et volontiers, quand j'ai un moment pour lire ; et ceux qui m'attirent comme un aimant, et que je ne peux m'empêcher de reprendre à peine posés, et même si ce n'est vraiment pas le moment. Rien à voir avec le sujet, ni l'âge auquel il est destiné. Simplement, il y a des livres qu'on ne peut pas poser avant le mot fin.

Il y avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé avec un roman "adulte", et là j'ai vraiment lu les quatre cents pages en cinq jours.

Ce qui m'avait au départ attiré dans le résumé, presque plus que la mention d'un roman à la Agatha Christie, c'est le lieu, un lac du Maine.
Et je n'ai pas regretté, car en effet, le site est presque un personnage à part entière du roman. Avec de belles descriptions de la nature, sans que ce ne soit jamais long ou lassant. Et même si on y parle beaucoup de pêche, pas besoin de s'y connaître pour apprécier.

Curieusement, ce roman me parait, du moins dans sa première partie, à mi-chemin entre Agatha Christie et Carl Hiaasen !! Je n'aurais jamais cru pouvoir réunir ces deux auteurs-là dans une même phrase, et pourtant ...
Comme chez Carl Hiaasen, la nature, l'eau, la végétation et la région occupent une place importante, et conditionnent les gens qui y vivent ou y passent. Mais ici, les animaux ne sont qu'une partie du décor, pas des personnages de premier plan. Et j'ai aimé découvrir le Maine, moins courant que la Floride dans les romans me semble-t-il.
Pour évoquer Agatha Christie, on a bien entendu cette réunion de personnes qui se retrouvent dans un endroit un peu à l'écart du monde, de gens plutôt importants ou qui pensent l'être, une cohabitation parfois assez difficile.
A un moment, on se dit que ce roman est en quelque sorte à l'opposé de Dix petits nègres. Tout le monde aurait bien voulu le faire, mais personne ne semble se décider !!

Et malgré ces références, il s'agit d'un roman assez unique.
Il est rare que tous les personnages d'un roman soient antipathiques et déplaisants, ce qui est plus ou moins le cas ici, si on exclut le couple de quasi enquêteurs.
Bien entendu, chacun à quelque chose à se reprocher, comme dans tout bon roman policier, mais en plus, ils sont tous odieux.
Et cependant, on a plaisir à cheminer en leur compagnie !!
Il m'est arrivé de lâcher un livre parce que tous les personnages m'insupportaient, mais ce n'est pas du tout le cas ici. Sans doute grâce à l'écriture si agréable. Et aussi grâce à l'humour, très présent tout le long.
J'ai aimé aussi cette montée de l'inquiétude, en même temps que l'arrivée de l'orage menace aussi. Contrairement à beaucoup de polars, ici on ne commence pas par un meurtre, même si le titre nous les annonce.
On s'installe tout doucement au milieu de ces personnages, on les découvre, on apprend à les connaître. D'abord tranquillement puis peu à peu, on sent qu'il va se passer quelque chose, et la météo à l'unisson évolue en nous faisant pressentir les drames qui vont se jouer.
C'est très prenant.

J'ai parlé de première partie, parce que, curieusement, le livre, plutôt roman à énigme au début, évolue peu à peu vers le thriller, l'action. Plus rien de feutré dans la fin de l'aventure.
Mais encore quelques coups de théâtre sur la recherche du coupable.

En arrivant, à regret, à la fin du roman, je repense à l'Incipit surprenant (un peu inquiétant aussi pour la suite de la lecture !) un paragraphe de plus de quinze lignes, avec comme seule respiration quelques virgules. Ouf, un peu essoufflée ! Je sais qu'il y a des précédents célèbres, mais je m'inquiétais que tout le roman soit du même style !!
Mais non ; cette phrase intrigue et intéresse, et la suite est bien plus fluide, et agréable à lire.
Et après toute une aventure dans le Maine sauvage, nous retrouvons la civilisation, en contemplant Copley Square dans l'épilogue. J'aime Boston ! (ma vue perso du quartier Copley !)

Je remercie Babelio Masse critique et les Edition Gallmeister pour cette agréable lecture.
Et je vais suivre de près cet éditeur, que je ne connaissais pas. Et dont je vois qu'il est spécialisé dans la littérature américaine, et plus particulièrement le Nature Writing.
Dommage qu'avec le livre offert (encore merci), on n'ait pas (ou très rarement) quelques mots sur la maison d'édition, sa ligne directrice, son catalogue.
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Demain (Jeudi 11 février) va sortir deux romans des éditions Gallmeister et je peux vous dire que ce sont deux sorties à ne manquer sous aucun prétexte ! Commençons avec Meurtres à Willow Pond, un roman policier qui me permet de faire la connaissance avec le célèbre Ned Crabb !

Je peux vous dire que la comparaison avec un roman d'Agatha Christie est vraiment la meilleure qui soit : la célèbre romancière aurait transporté son intrigue, son style, ses personnages au milieu du Maine, près d'un petit lac où les poissons ont la belle vie (lorsqu'ils ne se font pas attraper). En effet ce livre va commencer avec la présentation de chaque personnage, l'instauration de l'atmosphère et la description d'un lieu qui va être le théâtre d'un meurtre.

Dès le départ on sait et on sent que quelqu'un va mourir : quoi de mieux que la réunion dans un seul lieu d'une flopée de personnages qui ne rêvent que d'une chose : la mort de la vieille et richissime propriétaire d'un Lodge qui a dans l'optique de modifier son testament ? Et comme tout le monde veut la tuer, il est d'autant plus difficile de savoir qui est vraiment le coupable. Je n'ai pas deviné tout de suite, le mystère est vraiment bien ficelé : je penchais pour l'un puis pour l'autre mais je suis assez contente d'avoir trouvée avant la révélation finale...

Chaque personnage a un caractère bien affirmé, bien détaillé; je garde ma préférence pour le charismatique et alcoolique Brad, pour l'inspectrice hors du commun Tom et enfin pour le couple harmonieux de Six et Alicia. Au-delà de tous ces protagonistes l'auteur va mélanger le drame avec l'humour : la tension monte au fil des pages sans pour autant que l'ironie des situations ne s'épuise.

J'ai vraiment aimé le fait de suivre l'histoire du point de vue externe mais en suivant chaque être individuellement, on ressent de l'empathie même pour le plus antipathique. de surcroit l'écriture est si fluide et bien traduite que les 400 et quelques pages défilent toutes seules.

En définitive, une excellente lecture pour tous les amoureux des romans policiers et de la pêche :D

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Dans le Maine, si vous voulez pêcher, une seule adresse, Cedar Lodge, au bord de Willow Pond. Brad et Merrill sont parmi les meilleurs des guides (en dépit de leur addiction à l'alcool pour l'un, à la cocaïne pour l'autre), Kipper s'occupe des comptes, le chef cuisinier français est excellent, mais le lodge appartient à Gene Seldon, septuagénaire coriace menant tout d'une main de fer. Ses neveux et nièce, Brad, Merrill et Kipper aimeraient bien plus de liberté... et plus d'argent à leur disposition. Mais ils doivent attendre son décès, et, patatras, voilà qu'elle prévoit de changer son testament!

Un week end de tous les dangers attend les personnages, famille, clients, amis présents, chacun ou presque ayant intérêt à ce que Gene 'disparaisse' et l'espérant plus ou moins fort. le tout lors d'une tempête époustouflante.

Comme l'ont bien vu les lecteurs précédents, on sent l'hommage à Agatha Christie, avec des boissons plus fortes que le thé, et une atmosphère bien moins feutrée et de bon goût. Autant dire que ça peut dépoter!

Gros plaisir de lecture! Je me suis régalée, intérêt sans faille tout du long.

Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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« Qui voudrait tuer les meilleurs guides de pêche du Maine, bordel? Quelqu'un du Massachussets » p. 315.
Je préfère donner le ton dès le début pour vous montrer où vous mettez les pieds. Il est toujours des personnes qui ne veulent lire que de la littérature 100 % aseptisée, garanti sans gros mots, sans situation scabreuse, bref de la littérature dont on peut se vanter tranquillement de l'avoir lue, voire laisser traîner le livre en question en toute tranquillité sur la table du séjour. Note : rédiger ce genre d'avertissement est usant, comme si lire était dangereux pour la santé.
Mais revenons à Willow Pond. Tous cousins dans le Maine ! pourraient dire Six et Alicia, les deux premiers personnages que nous rencontrons. Eux aussi dépotent. Quoi ! Un couple d'anciens enseignants, sexagénaires, et toujours sexuellement actifs ensemble après tant d'années de mariage, un couple qui partage toujours des passions communes, ne serait-ce pas hautement réprouvés, non pas la morale, mais par les lecteurs bien pensants ? Eux sont les seuls à apprécier Iphigene Seldon, leur cousine (enfin, une parmi tant d'autres), ce qui ne les empêche pas de cerner son caractère constamment brutal.
« O dieux du lac, je dédie mon frère poisson aux mille dents à la mémoire d'Iphigénie Seldon, grande pêcheuse parmi les mortels« . p. 413.
La vengeance est douce, parfois, et Iphigene, Gene pour les intimes, le Duce pour ses proches, a vécu des années dans l'ombre de son brillant frère, si aimé par ses parents, et de sa chère épouse, très brillante elle aussi. Un orage, un coup de tonnerre les a fait partir en fumée, laissant trois orphelins presque adultes et une absence de testament qui fit d'Iphigene la propriétaire du lodge et de ses neveux ses salariés – cela fait vingt ans que cela dure. Brad et Merrill, les deux aînés, sont devenus de brillants guides de pêche, l'un vouant une passion au pot de fleurs dans lequel il planque sa bouteille de whisky, l'autre plane sur un petit nuage dû à son addiction à la drogue. Quant à Kipper, le plus jeune, le chouchou d'Iphigene, il dirige le loge, a engagé Jean-Pierre, son petit ami, comme cuisinier. Tous n'ont qu'un désir (y compris leurs conjoints) : que Gene se décide à mourir. Quitte à l'aider un peu.
Sauf que le meurtre a vraiment bien eu lieu, lors d'un orage particulièrement violent. La réalité d'un meurtre est bien différente du meurtre fantasmé, imaginé, dont le plan a été cent fois rêvé. Elle est bien différente aussi de ce que l'on peut voir dans les séries télévisées – dira-t-on jamais assez ce qu'elles ont apporté au genre ? – ou dans les romans délicieusement british que dévore Renee, la future ex-femme de Brad. Les enquêteurs locaux arrivent, aidés par une enquêtrice de la criminelle hors-norme. Ce n'est pas que les policiers du cru ne soient pas compétents, c'est qu'ils ne sont pas du tout habitués à une telle violence. Il est encore des endroits, aux Etats-Unis, où l'on peut régler une querelle sans sortir les flingues ou la batte de base-ball. Pour un peu, on se croirait en Angleterre, non en Nouvelle-Angleterre. ce pendant, ce n'est pas du thé qui coule à flot, c'est bien du whisky et autres cocktails servis généreusement au bar, ou dissimulé dans un pot de fleurs. le jardinage a de beaux jours.
Angleterre, toujours, avec les cent dernières pages du livre qui nous font croire que l'on est dans un James Bond, plutôt que dans un paisible relais de pêche. Dire que certains voulaient se reposer, et finissent canardés à tout va…. Finalement, le Maine n'est pas si paisible que cela. Demandez à William G. Tapply. Ou à Tim Burton.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Sur les rives d'un petit lac dans le Maine, Alicia et Six Godwin coulent des jours tranquilles que vont venir troubler leurs voisins et cousins les Seldon. Leur cousine Iphigénie les convie en effet dans son lodge voisin, lui aussi au bord d'un lac, parce qu'elle souhaite modifier la répartition de sa fortune entre ses enfants dans son testament. Cette femme autoritaire mène d'une main de fer son lodge consacré à la pêche et elle est peu appréciée de sa famille. Les passions vont se déchaîner lors de cette soirée sous l'égide d'un orage d'une extrême violence. Iphigénie galvanise la haine et chaque membre de sa famille ressent à son contact des envies de meurtre irrépréssibles...

Dans ce huis clos à la Agatha Christie les relations familiales régies par l'argent volent en éclat, menées par des égoïsmes contradictoires. Au sein d'une nature préservée le trouble s'installe, provoqué par l'avidité pécuniaire des hommes.

Six se transforme en Hercule Poirot pour aider le shérif à résoudre ces meurtres à Willow Point, entraînant son lecteur ravi dans une intrigue bien mené aux multiples rebondissements.

Mes réticences : La psychologie des personnages est un peu sommaire, voire caricaturale. La fin m'a déçue, un peu trop tonitruante à mon goût, j'attendais quelque chose de plus subtil ...
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Un polar en huit clos digne d'un Agatha Christie. D'ailleurs si l'auteur est américain on ressent un petit côté british dans son style.

Un roman aussi drôle par ses dialogues que cruel par ses actes, avec des personnages bien travaillés, un peu hauts en couleurs, tous reliés les uns aux autres et ayant tous la même envie de voir cette tante/patronne mourir.

Si l'histoire peut sembler parfois rocambolesque elle est cependant pleine de rebondissements, de retournements de situations, avec des personnages marqués mais attachants.

Une plume au ton vif et mordant, mais aussi un brin humoristique.
Une tension qui monte crescendo pour nous amener vers un dénouement style James Bond et nous faire découvrir le-les assassins ? je n'en dirai pas plus sauf que ces révélations m'ont surprise.

Juste un petit bémol, des dernières pages que je n'ai pas réellement comprises.

Cela reste une excellente lecture avec des personnages atypiques, des décors très bien présentés, et une atmosphère plutôt crispante.
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A ce qu'il paraît, les trois grandes époques de l'Humanité sont : l'âge de pierre, l'âge de bronze et l'âge de la retraite.

Bon, il est vrai que concernant le dernier point, cela fait débat.
Et le gouvernement ne semble pas l'entendre de cette oreille.

Mais, Alicia et Six Godwn, paisibles professeurs en retraite, coulent des jours heureux et bien plus encore, dans leur petit coin de paradis, perdu dans le Maine, au bord de l'eau.
De quoi agacer certains actifs ronchons et envieux....
Mais eux, s'en balancent et s'en contrefoutent, pardonnez moi du terme...

Ils ont tout de même résolu les vols commis par cet ermite errant dans les bois, comme quoi, ils sont utiles à la société...

Mais la vie si paisible aurait bien continuée de longues journées si leur cousine richissime à ne savoir que faire de sa fortune, ne les avait invités ce week-end à ce fameux Lodge pour milliardaires en mal de nature et de pêche inutile, qu'elle dirige d'une main de fer....

Iphigene Seldon, c'est son nom mène à la baguette ces deux neveux et sa nièce ; une cocaïmane, un alcoolique, et un névrosé paranoïaque....

Tout ce beau linge se retrouve à Willow Pond, à cela s'ajoutent des personnages hauts en couleurs et d'autres dont on se demande ce qu'ils foutent là...

Et puis un orage d'une puissance importante est prévu pour le week-end en question, affolant les baromètres et les tensions...

La lecture est plaisante, car jamais elle ne se prends au sérieux...
Tout est sur l'humour, même si il y meurtre.
Ce qui peut paraitre paradoxal, cela va de soit.
Mais c'est la patte de Ned Crabb où la fantaisie prône sur le drame...

C'est peut-être grâce à leur côté fantaisiste que Alicia et Six sont restés jeunes dans leur tête...

Il y a toujours du plaisir à prendre quand on jouit d'une bonne retraite.
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Un polar version Agatha Christie modernisé!!
Une ribambelle de personnages truculents, un scénario original et du suspens à revendre.
Mon seul petit bémol est la fin que j'aurais aimé plus surprenante mais dans l'ensemble c'est vraiment un bon policier, il m'a fait passer un très bon moment de lecture et je ne peux que le recommander.
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Willow pond est un site incontournable et réputé pour les amateurs de pêche. Lors d'un week-end, la patronne d'un majestueux lodge, âgée de 77 ans, décide de réunir tous ses héritiers afin de changer son testament. La vielle bique a toute sa tête et une forme physique du tonnerre. Les membres de sa famille ne rêve que d'une chose : la voire mourir et envisage même de l'aider un peu. Lors d'un soirée d'orage violent, Willow Pond va devenir une scène de crime, la patronne étant assassinée. Clients et famille contraints à restés cloîtrés dans le lodge, en attendant le shérif et ses adjoints qui vont vite être débordés par les événements.

Si le scénario est évidement déjà vu, Ned Crabb prend un malin plaisir à faire monter la sauce comme il faut et surtout à nous faire rire en accumulant les clichés mais avec talent. Un cocktail explosif et divertissant où le lecteur est invité à mordre à l'hameçon avec humour (désolé pour le jeu de mots). Les personnages sont grotesques mais certains sont attachants. Ca picole, ça baise, ça tue.....aaaaah c'est bon tout ça ! On se plaît à essayer de deviner qui a tuer qui, on se laisse porter, on tourne les pages facilement, avec avidité....une vraie lecture rafraîchissante et récréative dont il serait dommage de se priver !
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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