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EAN : 9782070414239
464 pages
Gallimard (07/09/2000)
3.5/5   17 notes
Résumé :
À l'automne 1788, Denis Vintaume, luthier à Mirecourt, sur le point de mourir, confie à sa fille les péripéties d'une vie tumultueuse.

La passion de son métier, ses amantes, les idées de son temps, son amitié avec Voltaire, l'ont entraîné dans un tourbillon d'intrigues à travers l'Europe du XVIIIe siècle, de Mirecourt à Venise en passant par Saint-Pétersbourg, Bruges, Vienne et Paris... Soir après soir, il remet sa vie et son âme entre les mains de sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
On voyage à travers la France de la fin du XVIIIème.
L'écriture est bien imagée et les personnages deviennent vite familiers.
L'histoire par elle même n'est pas très gaie.
Mais elle permet de découvrir avec beaucoup de détails le monde et l'histoire de la lutherie française
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Denis Vintaume, luthier à Mircourt en 1788, vient de faire un malaise. On le porte au lit, mais il devient rapidement évident que la fin est proche. Alors le vieux luthier qui n'a jamais été porté sur la religion décide, plutôt que de se confesser, de dicter ses mémoires à sa fille.

Nous découvrirons donc, en même temps que sa fille, la vie mouvementée de celui qui se fait appeler Beloiseau (par fierté pour l'appendice dont il a été doté par la nature). C'est un homme sanguin, voleur, meurtrier, faussaire, libidineux, violeur, à la limite de la pédophilie... et passionné par son métier de luthier.

J'avoue avoir été incapable de m'attacher à ce "héros" et d'apprécier ses jérémiades de fin de vie à défaut de remords. Seuls les passages sur la lutherie ou sur la condition de vie au XVIIIe sont intéressants. Quant à quasiment ajouter une scène de coucherie toutes les 3 pages sans que cela n'apporte rien à l'histoire... Je vous laisse seul juge.

Même les rencontres avec Voltaire, Vivaldi et Casanova m'ont semblées un peu télescopées. Je suis donc manifestement passé à côté de l'intérêt que certains y trouvent. En tout cas, ce n'est pas ici que vous apprendrez à mieux connaître le violon ou la lutherie, le vrai sujet du livre est plutôt le libertinage à cette époque. Passez votre chemin et lisez plutôt "les violons du roi" de Jean Diwo.
Lien : https://www.le-violon.org/vi..
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Un grand roman historique ! Un homme de peu confronté aux événements et aux personnalités de son siècle. le récit d'un destin pas ordinaire, avec la musique, de Vivaldi à Mozart, pour l'accompagner. Et un hommage à la lutherie, spécialité de Mirecourt, dans les Vosges, qui perdure encore.
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Mon avis

Je remercie les Editions Christine BONNETON et en particulier Hélène pour l'envoi en service de presse non rémunéré, du roman de Jeanne CRESSANGES, « Le Luthier de Mirecourt ». J'ai ainsi pu retrouver la très jolie plume de cette auteure découverte l'année dernière lors de la lecture de « Le Bout du monde », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.

L'auteure nous emporte à Mirecourt en 1788 où Denis Vintaume, luthier est , très malade, alité, en fin de vie. Il décide de transmettre ses mémoires à sa fille Agnès avant qu'il ne soit trop tard.

Au fil des mots de Jeanne CRESSANGES, nous découvrons le destin ô combien mouvementé de cet homme très libertin qui a bien profité de la vie et fût passionné par son métier mais également par les femmes qui le surnommèrent « Beloiseau »....

Nous voyageons ainsi au XVIIIème siècle de la Lorraine à Bruges puis Venise, Saint-Pétersbourg, Vienne et Paris où notre luthier fera de belles rencontres telles que Voltaire, Casanova, Vivaldi, Mozart...

L'auteure a assurément effectué de nombreuses recherches tant sur l'Histoire de France que sur la lutherie et la musique à cette époque, ce qui rend son roman fort intéressant.


J'ai bien aimé ce roman historique romancé, très bien écrit, ponctué d'une touche d'érotisme, triste selon les passages, qui m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement.

Un bon moment de lecture.

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Lien : https://www.facebook.com/joe..
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Ce livre est une vraie déception. J'espérais lire un roman sur la lutherie, la musique, des artisans d'art dans L Histoire ...et ce n'est pas du tout cela. On suit les errances géographiques et libidineuses d'un homme du 18ème, qui semble fabriquer quelques violons de temps en temps, mais qui n'est certainement pas l' "honnête homme " que l'on attend! Une partie de l'histoire s'attarde sur des relations incestueuses...cela ne semble gêner personne, ni les personnages du roman , ni l'auteure ( ou alors je n'ai pas compris un épisode). Quelle déception! Heureusement qu'il y a quelques description de l'époque, mais elles ne sont pas particulièrement nouvelles...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je le revois à son établi, caressant d’un pouce déformé la chair du bois et ses veines. Un voluptueux qui,pour le violon et les femmes, faisait passer le corps bien avant l’ame. Et la robe avant le corps. Le vernis, il en a cherché la composition toute sa vie pour rendre ses violons plus brillants sans s’apercevoir qu’il en étouffait parfois le son. Mon père avait l’œil plus sensible que l’oreille. J’ai hérité de ce travers, m’ennivrant du toucher, de l’odeur, plus que de la voix… Mais tu es femme, ma fille et tu ne peux comprendre.
Je comprends, dit elle sans relever la tête.
Il s’étonna.
Je comprends, poursuivit-elle. Quand pour aider mes frères, je polis un fond ou une table, , je sens sous mes mains frémir tout l’ arbre,, des racines aux plus hautes branches. C’est aussi délicieux que de poncer un enfant qui s’est roulé dans la poussière. Je sais que l’on peut être grisé par le safran dont vous enduisez vos bois et les essences de vos vernis. Faudrait-il se ganter les mains, fermer les yeux, se boucher le nez, n’être plus qu'oreille pour faire un violon ?
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Il est facile de plastronner quand la vie vous est douce. C'est dans la misère qu'on reconnait la vaillance.
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"Je me rends compte que nos échanges, pourtant si confiants, sont restés à la surfaces des choses. Sans doute l'essentiel est-il dans l'indicible ou dans la musique."
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"Le talent vient de ce hurlement de naissance quand nous avons su le conserver en le domestiquant."
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