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Olivier Villepreux (Traducteur)
EAN : 9782379353468
320 pages
Alisio (29/08/2023)
4.68/5   17 notes
Résumé :
Pologne, 1939. Alors que l’armée allemande envahit son pays, Wilhelm Brasse, jeune photographe de 22 ans, refuse de prêter allégeance à Hitler. Déporté à Auschwitz-Birkenau, il est chargé de prendre en photo les nouveaux prisonniers pour le service d’identification. Témoin forcé, horrifié par la folie exterminatrice nazie et par les « expériences » de Joseph Mengele, Brasse regarde chaque jour derrière son objectif « la mort dans les yeux ».

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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
En refusant de prêter allégeance à Hitler, Wilhelm Brasse, polonais de 23 ans est déporté à Auschwitz-Birkeneau . Photographe de métier il va être chargé de prendre en photo les nouveaux prisonniers pour le service d'identification. Ayant de bonne relation avec ces gradés, Wilhelm aura d'autres missions, comme prendre en photo des enfants en sous nutrition pour les expériences d'un docteur SS . Malgré l'ordre donné par les SS de brûler les clichés il en sauvera une partie pour montrer au monde entier la vérité . Grace à cet acte héroïque ses portraits ont pu servir de preuves dans les procès contre les nazis après la guerre.

C'est un livre percutant, fort, puissant, choquant mais malheureusement vrai. Wilhelm Brasse a vécu l'horreur, il est resté humain et juste du début à la fin. Cette histoire restera longtemps dans mon esprit, un travail de mémoire pour ne pas oublier . Ce livre m'a bouleversé, j'ai eu du mal à penser à autre chose une fois le livre fermé. Une phrase du livre m'a marquée « le pire n'avait pas de limite » .
À lire absolument pour ne jamais oublier leurs histoires et notre Histoire .
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Aujourd'hui, je viens vous parler du livre le photographe d'Auschwitz de Luca Crippa et Maurizio Onnis.

Wilhelm Brasse, un jeune polonais de 22 ans va être déporté à Auschwitz où il aura la chance de pouvoir travailler au bloc 26, le service d'identification, dans lequel il devra tout d'abord prendre en photos les nouveaux prisonniers, puis ceux-ci devenant trop nombreux, il aura en charge de prendre en photo certains prisonniers et Nazis mais aussi les cobayes des expériences médicales et notamment celles du Dr Joseph Mengele. Travailler dans ce bloc lui a permis avec les autres hommes qui étaient dans son bloc d'avoir quelques privilèges avec des conditions de travail plus faciles et plus de nourriture mais cela lui a aussi donné l'occasion d'aider de nombreuses personnes et également de nous transmettre plus de 40000 photos qui auraient dû être détruites. Un geste héroïque qui permet de mettre des images sur les horreurs commises dans les camps.

J'ai lu énormément de livres sur Auschwitz mais je n'en avais jamais lu sur le service d'identification. Une lecture intéressante qui nous permet d'en apprendre davantage sur les journées au camp et les horreurs vécues. J'ai en tête quelques scènes dans lesquelles on se demande comment l'homme a pu en venir à ce degré d'atrocité 😢

Les photos en milieu de livre nous permettent de mettre des visages sur certains personnages, je pense notamment aux jumelles des expériences du Dr Mengele. A la lecture, on se fait une certaine idée mais en voyant les images, cela est d'autant plus choquant.

Une biographie romancée que je ne suis pas prêt d'oublier ❤️😢

Avez-vous déjà lu des livres sur le service d'identification ? Celui-ci vous intéresse t-il ?

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Wilhelm Brasse est un photographe polonais de 22 ans qui, refusant de prêter allégeance à Hitler, va être déporté dans le camp d'Auschwitz-Birkenau en tant que prisonnier politique.
En intégrant le service d'identification, le Erkennungsdienst, en tant que photographe au bloc 26, il va devenir le dépositaire des atrocités commises pendant cette période sombre.

Un livre marquant qui nous montre comment un homme est devenu un héros malgré lui. J'ai entendu parler de cet homme dans le très bon roman de Gaëlle Nohant "Le bureau d'éclaircissement des destins".

On va suivre le quotidien de Wilhelm Brasse en tant que photographe mais aussi de prisonnier. Il se dit en "sécurité" au sein de ce bloc, dans le sens où il est protégé des atrocités extérieures. Mais au fur et à mesure de la prise de clichés, dans le studio mais également dans le camp, il va se rendre compte de l'horreur vécue par d'autres déportés mais également que la barbarie nazie n'avait aucune limite.
On ressent toute cette peur envers eux.
Et ce d'autant plus qu'il va devoir effectuer des clichés de déportés-cobayes pour le tristement célèbre Dr Mengele.

Une biographie romancée qui se situe principalement dans Auschwitz et après mais une biographie complète est disponible à la fin de l'ouvrage.

Wilhelm Brasse, héros méconnu qui a pu cacher des clichés afin que ceux-ci soient retrouvés. Un homme admirable grâce à qui ce les mêmes clichés serviront de preuve lors des procès et qui alerteront le reste du monde sur ce qui se passait au sein des camps.

Un témoignage indispensable, pour le devoir de mémoire..
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En ouvrant ce livre, vous allez rencontrer des femmes, des hommes qui ont tout fait pour survivre à cette partie de l'Histoire.

En ouvrant ce livre, vous allez faire la rencontre de Wilhelm Brasse. le photographe d'Auschwitz.

Âgé de 22 ans, il refuse de suivre les idéologies de l'Allemagne nazie. Il est déporté à Auschwitz en août 1940. Après de nombreuses épreuves, il est repéré par le bureau politique et intègre le service d'identification.

En ouvrant ce livre, vous allez découvrir un homme fort, humain et déterminé. Wilhelm Brasse par sa sagesse à pu, malgré les horreurs qu'il a vu et photographié, survire et résister. Ces photographies ont permis de mettre en lumière les atrocités communistes lors des procès contre les nazis.

Ce livre va rester longtemps dans mon esprit. Comme je le dis souvent c'est un travail de mémoire que de lire ces récits. Je me sens chanceuse d'avoir fait la rencontre de ce photographe, ce héros malgré lui.

Un livre que je vous recommande. Percutant. Vrai. Unique. Fort et puissant. Une fois que vous l'aurez commencé, vous ne pourrez pas le refermer !
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"Le photographe d'Auschwitz" nous plonge au coeur de l'horreur nazie à travers les yeux de Wilhelm Brasse, un jeune photographe courageux et résistant. Malgré les conditions inhumaines du camp d'Auschwitz-Birkenau, Brasse a pris le risque de documenter l'horreur qui s'y déroulait, en prenant des milliers de photos des nouveaux prisonniers pour le service d'identification.

Ce récit poignant m'a fait vivre le quotidien atroce de Brasse, confronté à la barbarie nazie et aux expériences monstrueuses menées par Joseph Mengele. Sa lutte pour résister à l'oppression nazie et son désir de témoigner de l'horreur qu'il vivait chaque jour derrière son objectif sont exemplaires et touchants.

L'auteur parvient brillamment à nous immerger dans l'enfer d'Auschwitz, grâce à une narration captivante et poignante. Les détails terribles et bouleversants sont nécessaires pour rappeler l'horreur de l'Holocauste et la nécessité de ne jamais oublier les victimes.

L'ajout dans le roman, des photographies prises par Brasse renforce encore la puissance émotionnelle du récit, en nous permettant de visualiser le travail important et indispensable qu'il a réalisé pour documenter cette période sombre de l'histoire.

"Le photographe d'Auschwitz" est un roman poignant, bouleversant et nécessaire, qui nous rappelle l'importance de la Mémoire et de la lutte contre l'oubli. Une lecture essentielle pour ne jamais oublier les atrocités du passé et pour honorer la mémoire des millions de victimes de l'Holocauste.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Dësormais, il savait ce qu’il avait à faire et pourquoi : même s’il devait en mourir, toute personne digne de ce nom devait pouvoir voir ses photographies, pour savoir, juger, pleurer, et se souvenir.
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C’était comme jeter une bouteille à la mer. Qui s’intéresserait à ces clichés ? Y avait-il quelqu'un, là-dehors, qui pouvait faire quelque chose pour eux ?
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La photographie avait été sa bouée de sauvetage. À partir de maintenant, elle serait son arme.
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Penses-tu vraiment que nous soyons lâches ? Juste parce que nous voulons vivre ?
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Depuis qu’il était prisonnier, il ne se regardait plus dans la glace.
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