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Ouvrir l'un des livres de cette trilogie, c'est comme ouvrir un paquet de Michokos (ou une boîte de marrons glacés si on s'appelle CasusBelli) : impossible de le refermer tant qu'on n'est pas allé jusqu'au bout des pages ou des emballages.
Compliqué de raconter ce qui se passe dans ce dernier tome, sans trop en révéler sur les tomes précédents. On est toujours à Wayward Pines, charmante petite ville du Colorado trop parfaite pour être honnête, et où adviennent désormais des choses terrifiantes.

Dès le début, on est emporté par l'enchainement des événements tragiques -vraiment impossible de lâcher les cent premières pages, lues d'une traite, tant le suspense est haletant. le rythme de la narration, court et sec, est hautement efficace.
Blake Crouch prend néanmoins le temps de nuancer ses personnages, ce qui les rend plus proches de nous et nous permet de mieux mesurer l'horreur de ce qui leur arrive. Il glisse également quelques considérations plutôt pertinentes sur dieu, la création et le pouvoir, et même quelques réflexions touchantes sur l'amour.

Ca reste une oeuvre de divertissement, mais vraiment réussie dans son genre avec une idée de départ absolument géniale ; d'où le côté addictif de cette trilogie.
Alors, comme pour les Michokos (et les marrons glacés), ne vous privez pas d'une telle lecture : ça libère la dopamine et ça rend heureux !
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Dernier opus de cette trilogie dystopique dantesque, la cinétique du récit s'emballe et l'auteur nous emporte dans une suite de rebondissements plus surprenants les uns que les autres. On est à l'apogée de l'histoire, le point culminant où tout peut basculer vers une fin heureuse ou une issue apocalyptique. La dernière poche d'humains vit-elle ses dernières heures sur cette planète devenue hostile à l'homme ?
Il a osé le faire ! La clôture électrifiée qui protège la population de Wayward Pines des « aberrations » ne fonctionne plus. le portail qui séparait la petite bourgade du reste du monde est verrouillée, grande ouverte. Il ne reste plus aux créatures qu'à envahir les rues et les habitations et décimer ces naufragés du XXIe siècle. Nous sommes en 3813 et les derniers rescapés de l'humanité sont sur le point de disparaître définitivement...
Blake Crouch ne nous laisse pas une seconde de répit. L'action est soutenue et son style haché en renvoyant chaque phrase à la ligne donne un tempo infernal à son histoire. On retient son souffle jusqu' au point final de ce troisième et dernier épisode.
Si le premier démarrait un peu poussivement, Crouch mène son récit crescendo et les pages défilent frénétiquement.
Au départ on aurait pu être sceptique sur la démarche de Crouch car ça ressemble plus à un roman de science-fiction écrit pour la télévision. Mais les trois tomes s'engloutissent goulûment et on en sort soufflés et essoufflés par la maestria de l'auteur à nous avoir complètement envoûtés.
Je recommande les trois volumes de cette série, l'oeuvre de Crouch vaut son pesant de cacahuètes !
Traduction de Patrick Imbert.
Editions Gallmeister, Totem, 365 pages.
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Quelle sacrée bon sang de trilogie ! Les superlatifs me manquent pour évoquer mon ressenti à l'issue de ma lecture de ce 3ème et dernier volet de la trilogie « Wayward Pines ».

Il est rare qu'une saga tienne toutes ses promesses d'un bout à l'autre. Très souvent, on est confrontés à des passages en creux, à des développements décevants ou à un dénouement frustrant. Rien de tout ça dans cette série qui, à aucun moment, n'a été inégale et qui a maintenu sa qualité d'un tome à l'autre.

Il est évident que Crouch savait parfaitement où il allait dès le départ, qu'il savait quelle tonalité il voulait donner à chaque tome. le récit est magistralement construit de bout en bout et ce final, intitulé « Destruction », est tout simplement haletant.
Tout en proposant un récit parfaitement cohérent, Crouch a donné une tonalité particulière à chaque volume. Ainsi, le 1er tome avait des allures de thriller paranoïaque teinté de surnaturel tandis que le 2ème tome prenait les atours d'une dystopie. Cet ultime volet fait la part belle à l'action la plus débridée. Il y a un véritable côté survival dans ce « Destruction » qui le rend totalement addictif. Si l'accent est mis sur le versant action, l'auteur n'oublie pas pour autant ses personnages en route. A ce récit pétaradant aux nombreuses séquences d'action ultra efficaces et très cinématographiques, Crouch ajoute des sous-intrigues plus personnelles en s'intéressant aux rapports entre les personnages, notamment en installant un triangle amoureux, lui aussi source de suspense. de plus, en arrière-plan, se dessine une réflexion sur le bien collectif, la démocratie, la liberté et le poids des responsabilités.
Enfin, cerise sur le gâteau, le dénouement est absolument formidable. Pas du tout celui que j'attendais et bien meilleur que ceux que j'avais envisagés, portant en lui une charge émotionnelle forte et étant finalement d'une cohérence à toute épreuve.

J'ai été un peu triste au moment de tourner la dernière page de « Wayward Pines ». Cette saga a été un tel plaisir de lecture que j'ai eu un pincement au coeur en quittant Ethan, Theresa, Hassler et les autres. Et puis, cette ambiance… Ce rythme… Cette tension… Je ne suis pas certaine de trouver de sitôt un récit qui me happera autant que celui-ci.
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Cet opus clôture correctement la trilogie, cependant il m'a manqué des éléments pour que ça soit à la hauteur de mes attentes.

Il y a toujours autant d'action et l'effet page-turner est indéniable, pour preuve, je l'ai dévoré en un jour. Pas de temps mort, ni d'élucubrations inutiles, on nage en plein chaos et on sent poindre la fin de la saga. L'auteur suit sa trame en allant droit au but avec une écriture fluide, il est difficile de lâcher le roman avant de connaître le dénouement, en un mot : ça se dévore. Quelques passages sur le passé de certains personnages sont abordés, c'est un détail qui m'a bien plu, ça renforçait un peu leur personnalité. On cerne mieux le projet de Pilcher, ses motivations et l'étendue de sa mégalomanie, c'était intéressant d'avoir ce point de vue.

Malgré ces points positifs, j'ai retrouvé des défauts que j'avais pourtant moins senti dans le second tome. J'espérais, vu la tournure des évènements, que l'aspect « groupe » serait davantage mis en avant, mais ça n'a pas été le cas. Ethan Burke fait tout, presque exclusivement tout seul, il apparait comme le grand sauveur, le surhomme… il me faisait penser à Rick Grimes, mais sans son charisme ni développement, ce qui avait le don de me faire grincer des dents. Ce n'est d'ailleurs pas les seules inspirations que j'ai remarquées, on a eu droit au triangle amoureux qui m'a beaucoup rappelé Rick/Lori/Shane, mais qui ici n'avait que peu d'intérêt tant les personnages sont survolés. En tout cas, l'absence de cette dynamique de groupe dans un univers qui vire au post-apo est regrettable. Il s'agissait du moment opportun pour approfondir les relations entre les différents personnages, les scènes d'actions, de tensions, mais aussi les drames, auraient eu bien plus d'impact et le résultat n'en aurait été que meilleur. En définitive, tout s'enchaîne trop vite, avec une quantité astronomique de morts, non pas que ça me dérange, mais sans attachements à l'égard de la communauté – que l'on connait à peine – il est difficile d'éprouver quoi que ce soit. À mon sens, tout s'est passé avec une rapidité décevante, l'auteur use de nombreuses facilités scénaristiques tant dans la solution que dans l'exécution qui mène au dénouement. Par exemple, des personnages emblématiques compliquent la tâche de nos héros, mais tout se résout sans accro, d'autres périssent si facilement qu'on peine à y croire, quant à certains choix, ils sont incompréhensibles tant ils manquent de logique. Tout m'a semblé facile.

Concernant la fin, elle m'a laissé un goût d'inachevé. J'aime beaucoup l'idée et les messages qui ont été véhiculés par l'auteur, c'est à la fois limpide et percutant. En revanche, le fait que ça soit une fin ouverte m'a profondément frustrée, surtout qu'elle laisse de nombreuses questions en suspens. J'ignore si une suite verra le jour, mais compte tenu de l'ancienneté de la saga, j'émets quelques doutes, c'en est d'autant plus frustrant.

En bref, ce dernier tome n'a pas su satisfaire toutes mes attentes, pour moi, le développement des personnages et leurs relations font partie des éléments essentiels d'un roman, mais c'est encore plus vrai dans les romans dystopiques/horrifiques. Et n'avoir misé que sur l'action pure et sur l'héroïsme de son personnage principal m'a fait passer à côté. Il n'empêche que de manière globale, j'ai passé un bon moment de lecture, la trame narrative reste cohérente et l'effet page-turner est la plus grosse qualité de cette trilogie. La promesse d'un divertissement haletant a été tenue et je ne regrette donc pas d'avoir persisté malgré les défauts qui se sont présentés. Pour toutes ces raisons, je ne saurais que vous la recommander, tout en gardant en tête qu'elle est imparfaite (attention toutefois aux âmes sensibles) !
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Tome finalement d'une incroyable saga !

Dans cette trilogie tout est réuni pour que le lecteur devienne addict.

C'est prenant, haletant, l'histoire est incroyable, ça ne s'essouffle pas, ça monte crescendo et ce jusqu'à la fin .

On ne ménage pas le lecteur et parfois c'est un peu gore.

L'écriture n'est pas fofolle, mais vu le thème abordé, ça n'est pas ce qu'on demande.

Les phrases sont courtes et du coup ça contribue au rythme intensif et c'est pourquoi on avale les tomes rapidement.

L'histoire est bonne et bien ficelée, par contre sur certains aspects, notamment la personnalité des protagonistes, c'est catalogué, on voit venir les choses.

Cette trilogie a été adaptée en série TV il y a quelques années.
Je me souviens qu'elle me tenait en haleine, mais je ne m'en rappelle pas bien et je crois qu'il n'y avait pas eu de fin.

De ce 3eme tome, je ne vous révélerai rien car je vous dévoilerais à coup sûr le mystère de wayward pines et ça serait bien dommage.

Disons que celui ci est encore plus rythmé que les autres .
Je vous recommande vivement cette saga, vous allez adorer.
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Et voilà, j'ai terminé cette trilogie qui m'a conquise, c'est un véritable coup de coeur, j'ai adoré !

Dès le premier tome , on se sent happé par cette histoire grâce à un style d'écriture cinématographique : on ne laisse aucun répit au lecteur. Dans le premier tome, on ne sait pas très bien où l'on va, c'est très mystérieux, un peu comme Twin Peaks . L'agent Ethan Burke arrive a Wayward Pines, mais il s'y passe des choses étranges : impossible de joindre sa femme, les gens ont des attitudes bizarres... A la fin du 1er tome, on sait ce qu'il se passe.

L'intrigue est rudement menée tout au long des deux tomes qui suivent, les explications sont données tout au long via les voix des personnages qui ont chacun un rôle. On peut retourner par moment dans le passé pour connaitre et comprendre certaines choses qui se passe durant le présent.

C'est une trilogie haletante, qui se dévore en quelques heures, on est avec les personnages qui doivent faire certaines choix et je me suis demandée comment cela allait se terminer et je n'ai pas été déçue. Je ne peux que vous recommander cette lecture addictive qui vous fera passer un excellent moment de lecture. Pour moi, c'est un coup de coeur pour cette série.
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David Pilcher n'a pas supporté qu'Ethan Burke révèle aux habitant·es la réalité sur Wayward Pines. Désormais, il ne s'agit plus protéger la ville des menaces extérieures ou intérieures, mais uniquement de survivre face aux créatures qui envahissent les rues. La terreur est palpable et l'air est saturé de mort et de souffrance. Ethan ne pense qu'à protéger son épouse et son fils, mais les erreurs de son passé ne cessent se rappeler à lui. « Merde, j'ai tout bousillé. Avec mon travail. Avec Kate. Avec mes blessures de guerre jamais guéries, jamais soignées. Mais j'essaie, Theresa. Depuis que je me suis réveillé dans cette ville, j'essaie. J'essaie de te protéger, toi et Ben. J'essaie de vous aimer le mieux possible. J'essaie de faire les bons choix. » (p. 206) Une question terrible se pose désormais : est-il possible de rester à Wayward Pines et, si non, où aller ?

La fin de ce dernier tome et de la trilogie est à mon sens totalement illogique et bâclée : elle ne respecte pas les règles établies précédemment dans l'intrigue. En voulant effectuer une pirouette qui propose un dénouement ouvert, l'auteur sabote son propre univers. C'est vraiment dommage et cela gâche une expérience de lecture parfaitement positive jusqu'aux 10 dernières pages.

De Blake Crouch, j'ai lu Dark Matter et j'ai le vague souvenir d'un paramètre illogique qui m'avait sortie de l'histoire.
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Tome final, l'histoire s'enchaîne.
Après avoir tant recherché la vérité dans le tome 1, Ethan Burke révèle tout aux habitants de Wayward Pines qui vivaient depuis de nombreuses années sous contrôle et obéissaient aveuglément aux ordres.

Les répercussions ne se font pas attendre. L'enfer arrive : des scènes cauchemardesques dans un rythme effréné, un bain de sang. le roman devient horrifique.

Le dernier rebondissement manque de crédibilité. Un examen approfondi montrerait certaines incohérences mais encore une fois, il n'y a ni subtilités ni finesse, mais l'intrigue est plaisante.
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Une fin à l'image des tomes précédents : explosive, haletante et pleine de rebondissements.

Ah, cette trilogie, quel bonheur !

Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est du divertissement pur. Wayward Pines, son ambiance hypnotique et ses héros me manquent déjà.

Merci Blake Crouch pour ce voyage inoubliable !
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Pas de bol Les Pins

Ami lecteur, si tu te trouves ici, c'est sans doute que tu as déjà lu les 2 premiers volumes de "Wayward Pines". Il n'est sans doute pas utile par conséquent de te faire l'article sur cette série. Sache simplement que le 3ème tome "Destruction" est dans la lignée des précédents, pour le meilleur et pour le pire, avec peut-être un style un peu plus soigné, voire quelques développements psychologiques bienvenus.

Mais, ami lecteur, tu le sais maintenant, si tu veux lire de la belle et talentueuse saga littéraire, tu peux profiter de "Lonesome Dove" de Larry McMurtry.
En revanche, si tu recherches le secret d'une lecture addictive qui ne s'encombre pas de sentiments trop poussés, Crouch a incontestablement trouvé la formule.

Car oui, ce 3ème volume reste un page-turner. D'autant plus que, suspendu à la révélation finale de "Rébellion", on s'attend à découvrir La Solution qui va sauver la petite communauté ! En effet, à la fin du "Rébellion", le jusque-là mystérieux Adam en reconnaissance depuis 3 ans, dans le monde extérieur au-delà de l'enceinte sécurisée, annonçait avoir trouvé comment survivre.

Disons-le de suite, son idée est plutôt décevante. En gros, nous sommes vraiment désormais les derniers humains sur terre, mettons-nous dans la position du Lotus et terminons tranquillement en acceptant notre sort. Même Psychologie Magazine refuserait de sortir un projet aussi niais.

De toute façon, le temps presse. Barrière ou pas, les survivants de Wayward Pines sont condamnés par la fin programmée de leurs moyens de subsistance dans quelques années, le climat se dégradant inexorablement. Car à Wayward Pines, non seulement on se fait ch.er entre 2 chasses aux monstres, mais en plus, maintenant, on se les gèle.
Ne reste plus comme alternative, que de fuir la ville et l'installer ailleurs sous des cieux plus cléments ou faire bombance de soupe lyophilisée et de fraises Tagada jusqu'à ce que les stocks s'épuisent.

Et c'est là que Crouch choisit de manière plutôt habile, un autre développement, qui de mon point de vue (en dehors des questions de faisabilité assure à sa série, une fin digne.
Et comme il est très en verve, il propose une double fin ouverte

Sous toutes les réserves possibles : excellente série.
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