Rome.
Carla a fui la ville de Florence pour sauver sa propre vie, évitant l'attaque de la famille des Médicis sur celle des Pazzi et leurs partisans. Appuyés et associés aux ambitions du Pape de Rome afin d'avoir la main mise politique sur la ville florentine, en croisade contre la décadence de cette famille Pazzi, les nobles puissants Médicis n'ont pas pris longtemps pour faire main mise sur les biens du beau Vincenzo et les siens.
La famille de Carla se voit également dépouillée et châtiée.
Carla au début éprise au début de l'artiste Vincenzo qui l'avait prise pour modèle, s'était vu investie d'une mission de vendetta contre le jeune sculpteur et le père qui fit brûler sa mère sur le bûcher pour sorcellerie.
La pierre de lune offerte par sa marchande de peinture lui avait ouvert une porte étrange au travers de laquelle sa mère défunte hantait régulièrement ses nuits et lui criait vengeance. La passion céda l'émotion, Carla souhaitait punir ces Pazzi qui l'a privèrent d'une maman, puis la passion céda à la raison et la vérité, Vincenzo apprit à Carla le rôle venimeux et vénale de cette mère qu'elle n'a pas connu et pour qui la fin justifiait les moyens pour l'élever confortablement.
A Présent, Carla est sauve.
Du moins le croit-elle. Une riche demoiselle de Rome, Claudia, en fait une demoiselle de sa cour et son artiste attitrée. Les commandes affluent et Carla ne perd pas l'espoir d'exercer en tant que peintre de renom, d'autres artistes femmes le firent en son temps. Mais a-t-elle du talent ?
Un jeune peintre romain, Matteo Mazzi, se montra assassin dans ses propos et l'invita à abandonner la peinture. Cet arrogant fait tourner la tête de la belle Claudia qui, peu à peu, se montre bien mystérieuse, intrigante et railleuse. Les événements de Florence reviennent jusqu'à Carla et les fugitifs craignent le pire si ils ne trouvent pas un travail sûr et des protecteurs.
Carla se retrouve prise dans une tempête d'intrigues malgré elle, instrument de vengeance de nouveau. Tandis que la mère fantôme revient tristement la hanter, des artistes romains ont vent de ce passé de fille de « sorcière » et l'oblige à empoisonner le pape lui-même sous la crainte de l'exposer elle-même aux flammes du bûchée. La fièvre monte à Rome, les familles chassées de Florence préparent leur retour dans l'ombre de la belle et les yeux de Carla se pose désespérément sur l'un de ses meilleurs tableaux, celui de Léna, sa voisine et meilleure amie.
: Ce deuxième tome des aventures de Carla, la jeune adolescente italienne qui voulait devenir peintre, monte d'un cran dans la tension. Carla et Vincenzo se réconcilient dans l'adversité, les liens affectueux abandonnés renouent et chacun se soutient dans leurs perspectives artistiques, la peinture pour l'une, la sculpture pour l'autre. L'auteure,
Catherine Cuenca, nous présente une société cultivée mais néanmoins futiles dans l'abondance, la facilité de vivre. Claudia, jeune mécène, se montre extravagante et capricieuse, un aspect difficilement gérable pour la jeune Carla qui aurait bien besoin d'être rassurée financièrement et artistiquement. Les petites guerres intestines de pouvoir, les grandes ambitions politiques où se nouent des alliances dans un but de conquête et les manifestations fantomatiques de la mère placent Carla dans un étau redoutable, l'adolescence y cèdent petit à petit son insouciance et y perdra beaucoup plus, pour ne pas en dévoiler de trop.
Carla ne cessera de trouver l'échappatoire à l'instrumentalisation et l'intention criminelle.
Fort heureusement, sa personnalité entière et sincère déclenchera des élans de solidarité, de Zita la servante de Claudia à Sabella la vieille voisine de cellule, jusqu'à Vincenzo « Enzo » bien sûr. La vérité perce avec force et courage, l'épreuve sera de taille pour Carla qui ne cédera pas aux faux procès impitoyables de sorcières.
Vraie et fausse sorcellerie, flirts amoureux et charmes d'amour sous influence magique, la malédiction de la pierre de lune nous emporte jusqu'au dernières pages avec intérêt et excitation.
L'étape suivante, Naples.