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Opcop tome 3 sur 3
EAN : 9782330121792
485 pages
Actes Sud (05/06/2019)
2.77/5   13 notes
Résumé :
Europol, la police criminelle de l’Union européenne, reçoit un indice l’informant que les gangs nébuleux qui exploitent les mendiants sur le Vieux Continent sont soutenus par un réseau de trafic d’êtres humains d’envergure. En planque depuis quelques semaines, Paul Hjelm et son unité Opcop surveillent les prétendus responsables de cette dangereuse organisation. Mais l’opération semble désespérément infructueuse. Jusqu’à ce qu’un retournement dramatique vienne tout b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai hésité à commencer l'année avec un polar noir, mais finalement c'était un bon choix parce qu'en plus du suspens policier, on y trouve un message d'espoir : que la politique ne soit pas qu'un jeu de compromission au profit des entreprises, mais un moyen d'agir pour un monde meilleur.

L'intrigue est vaste et comporte plusieurs sujets d'actualité : crime organisé, trafic d'êtres humains, exploitation des mendiants, terrorisme, virage énergétique.

C'est un polar résolument européen, avec une équipe de policiers provenant de plusieurs pays. C'est un aspect intéressant, mais aussi une difficulté. Les membres de la cellule OPCOP sont nombreux, pas facile de s'y retrouver. On gagnerait sûrement à avoir lu les opus précédents qui auraient donné une certaine familiarité avec les différents personnages.

Peut-être pas un coup de coeur, mais un polar bien intéressant par son point de vue original.
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Le jeu du loup.
Le loup cherche sa proie, il l'attrape et la proie devient loup, le loup devient une proie comme les autres.
Les joueurs sont très nombreux : Paul Helm, Jutta Beyer, Marek Kowalewski, Miriam Hershey, Laima Balidis, Angelos Sifakis, Corinne Bouhaddi, Felipe Navarro, Donatella Bruno, Adrian Marinescu, Arto Söderstedt, Kerstin Holm, Jorge Chavez, Sara Svenhagen et Gunnar Nyberg.
Très nombreux, trop nombreux certes car on s'épuise vite à suivre le fil de qui est qui, qui travaille avec qui, qui est où, etc. La solution est peut être de faire avec, ne pas chercher à répondre à ces questions dont les réponses ne sont pas essentielles. Ce qu'il faut, c'est suivre l'action et surtout en comprendre les enjeux.
Le terrain de jeu est l'Europe, inutile ici aussi de vouloir se fatiguer à retracer avec précision les déplacements des uns et des autres, juste comprendre une fois de plus les enjeux et assouvir ses interrogations sur quelques lieux visités, Gyöngyöspata ville de Hongrie où pendant plus de dix ans s'est tenue une bataille juridique sur la présence d'une communauté rom (1), l'histoire du château de Berlin, ce qui reste de ce monument historique (2).
C'est une enquête haletante qui soulève par son intrigue bien plus qu'une simple histoire de bons et de méchants, beaucoup plus de questions sur ce que devient notre Europe et sur les valeurs qu'elle doit porter.
Le livre date de 2013, bien avant que de nouveaux soubresauts agitent notre communauté et est précurseur sur les combats à livrer pour assurer notre cohésion.


(1)
L'actualité récente sur la ville de Gyöngyöspata:
Le 24 février 2020
« Personne n'est au-dessus de la loi », pouvait-on lire sur une pancarte dans la foule qui s'est rassemblée dimanche pour protester contre le gouvernement qui bloque l'indemnisation prévue par la justice pour une soixantaine de jeunes roms.
Dimanche en début d'après-midi, quelques milliers de personnes se sont rassemblées proche de la gare Nyugati, puis se sont déplacées en cortège jusqu'à la Cour Suprême et jusque devant le parlement . . .
Mardi 12 mai, la Cour Suprême a rejeté la proposition du gouvernement hongrois de verser des compensations aux élèves discriminés sous la forme d'un dispositif de rattrapage scolaire. C'est l'épilogue d'une décennie de bataille juridique. le 12 mai, la plus haute juridiction de Hongrie, la Kúria, a décidé que les élèves roms discriminés sur la base de leur origine ethnique à l'école élémentaire de Gyöngyöspata, un village du nord de la Hongrie, ne pouvaient pas être indemnisés en nature . . .
Le 14 mai, le chef du gouvernement hongrois Viktor Orbán s'est exprimé sur la récente décision de la Cour suprême en faveurs des Roms de Gyöngyöspata.
Vendredi sur les ondes de la radio publique Kossuth, Viktor Orbán n'est pas passé par quatre chemins en commentant la décision de la Kúria, la plus haute juridiction, imposant au gouvernement de dédommager soixante élèves roms de la petite ville de Gyöngyöspata . . .

(2)
Le château de Berlin est un monument situé dans le centre-ville de Berlin. Résidence principale de la maison de Hohenzollern jusqu'à la chute de l'empire allemand 3n 1918, il est sévèrement endommagé par les bombardements en 1945. En 1950, le bâtiment d'origine est rasé par le gouvernement communiste de la RDA et laisse sa place au palais de la République, le parlement du régime.
Après la réunification allemande, l'édifice communiste est démoli et le Bundestag décide de reconstruire le château à l'identique. le nouvel édifice abrite le musée du Forum Humboldt.
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Ce roman qui nous fait vivre de l'intérieur une enquête policière d'Europol traite de deux thèmes très actuels mais qui n'ont de prime abord aucun lien entre eux : un projet de loi européen destiné à favoriser les véhicules électriques au moyen d'une découverte scientifique révolutionnaire et la traite des êtres humains. Les différentes pistes explorées pendant cette enquête vont nous emmener dans différentes villes d'Europe, évoquant un chantage d'ordre sexuel avec des photos de jeunesse qui tombent dans des mains vraiment pas innocentes et les ramifications entre les groupes d'extrême-droite.
Le propos de l'auteur est assez intéressant, c'est-à-dire nous montrer le travail de fourmi nécessaire pour réunir des preuves, comprendre les flux d'argent et de communication et à la fin démanteler (ou pas) un réseau. En revanche, le résultat est quand même assez peu palpitant. Pendant les 50 premières pages, je me suis trouvée perdue au milieu de la multitude de personnages et de lieux. J'ai trouvé également assez incohérent que deux couples puissent travailler ensemble au sein de cette entité policière. Vous me direz que ce peut être assez anecdotique mais dès que l'incohérence pointe son nez j'avoue avoir du mal à la perdre de vue.
La vie des mafieux est assez peu palpitante et, pour la plupart, je soupçonne que ce soit la réalité. Mais en fait ce n'est pas ce que je recherche dans un bon roman policier. Ici trop de filature, de planque où rien ne se passe et de réunions stratégiques. Aucun personnage charismatique auquel s'attacher en suivant cette enquête.
Je l'ai lu jusqu'à la dernière page mais sans réelle passion.
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J'ai enchaîné. Forcément. Dépendant que je suis.
Après le premier opus, le deuxième, je suis passé à la lecture du troisième de la série Opcop : Jeu du loup.
Ai-je été déçu ? Aucunement.
Ai-je été perdu par la multitude de personnages comme certains lecteurs sur Babelio ? Absolument pas puisque je vis avec l'équipe d'Interpol depuis plus d'un mois désormais.
Et cette nouvelle histoire ? Toujours aussi passionnante. Dans la lignée parfaite des deux premières. Avec peut-être un bonus particulier pour ce jeu du loup car la France est directement concernée.
On y croise des spin doctors peu recommandables, un monde politique rarement enclin à faire bouger les choses et une mafia toujours prête à tout pour augmenter ses bénéfices.
Heureusement qu'il y a Opcop avec à sa tête, le Suédois Paul Hjelm pour essayer de remettre un peu de justice dans tout cela.
Encore une info : ce roman se termine avec une annonce surprenante qui donne envie de dévorer la suite. Je ne peux pas en dire plus au risque d'en dévoiler trop. Mais tout cela est vraiment bien ficelé. Et c'est tellement actuel et documenté que ça donne à réfléchir.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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Un roman policier que je n'ai pas lu entièrement…
Trop de personnages dans cette équipe hautement spécialisée…
trop de rebondissements liés au crime international qui ne me passionne pas vraiment…
Pourtant les critiques sont alléchantes, j'aurais peut-être dû persévérer !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
… il avait l’impression, par delà tous les jeux de pouvoir nationaux et personnels, toute la corruption plus ou moins avouée, toutes les finasseries pour le prestige, toutes les chamailleries fiscales et budgétaires, toutes les coupes sombres, toutes les options et toutes les externalisations, de revenir au noyau nu. À ce que la politique devrait être : créer une société la plus juste et durable possible. Rien de plus.

(Actes Noirs, p. 45 )
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… cessons de creuser les inégalités entre riches et pauvres, cessons de prôner l’individualisme, cessons de forcer les gens à vivre le nez dans leur porte-monnaie. Nous, humains, valons mieux que ça. Puisse ceci être un premier pas vers une décence retrouvée en politique.

(Actes Noirs, p. 463)
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Quand l'Occident s'effondrera comme jadis Rome, par pure paresse, les Chinois seront prêts à prendre la relève. Ils ont connu l'enfer. Ils en sont sortis. Ils sont prêts à reprendre le rôle qui leur semble naturel : maîtres du monde. Et il est clair qu'il en ira ainsi. Ce sont les Chinois qui sont prêts à sacrifier leur confort pour parvenir au sommet. J'espère juste qu'ils auront le temps d'introduire un peu de pensée démocratique dans leur monde avant d'en arriver là. Sinon, la terre deviendra un enfer.
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Comme nous avons gâché le XXe siècle. Avec ses possibilités infinies de construire pour de bon une société où chacun aurait sa place, dont personne n'aurait à être exclu. Pour la première fois, les ressources étaient vraiment disponibles. Et qu'en avons-nous fait ? Nous nous sommes laissés glisser sans résistance vers les valeurs les plus moyenâgeuses, vers une société de gagnants et de perdants toujours plus primitive.
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Remettons le temps dans le bon sens, laissons derrière nous le vieil économisme, le capitalisme n’est pas une idéologie, recentrons-le sur ce qu’il fait le mieux, créer efficacement des marchandises et des services, mais il n’a pas à coloniser nos esprits. Le bien du plus grand nombre sera désormais le fil conducteur de la politique : cessons de creuser les inégalités entre riches et pauvres, cessons de prômer l'individualisme, cessons de forcer les gens à vivre le nez dans leur porte-monnaie. Nous, humains, valons mieux que ça. Puisse ceci être un premier pas vers une décence retrouvée en politique.
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