Pauvre Jung, on le bouffe à toutes les sauces. Jung et la gnose, Jung et l'alchimie, Jung et
Platon, Jung et le bouddhisme… pourquoi pas, c'est pas un hasard si les bons ingrédients inspirent les créateurs pour de nouvelles recettes.
Platon, je connais que du lycée, ce qui ne m'a jamais donné le goût d'aller voir plus loin si j'y suis. Jung, je connais d'ailleurs, et cet ailleurs m'a inspiré pour toujours continuer. le mélange est bien réussi et le rapprochement entre les deux hommes est justifié par l'inspiration qu'aurait eu la notion d'image de
Platon sur la création de celle d'archétype chez Jung. Mais on voit que Jung va plus loin que son prédécesseur et que malgré les ressemblances, ces deux notions ne trouvent pas la même portée et ne cautionnent pas une vision du monde identique. On savait que Jung n'était pas un copieur mais un homme inspiré, capable de s'abreuver à de multiples sources comme à autant de points de sauvegardes sur l'espace infini de l'inconscient collectif.