Une femme drôle

Marylines Desbiolles a voulu rendre hommage à Zouc la grande humoriste Suisse que j'adore, en écrivant "Une femme drôle" paru en 2000. Mais Zouc n'est pas le sujet principal comme je le pensais.
L'auteure relate surtout sa propre enfance, ses traumatismes, sa famille et pourquoi elle a été fascinée par Zouc, la personne, qu'elle a vu une fois sur scène.

Dans les années 70, Zouc s'est fait connaître et appréciée avec ses spectacles où elle dresse les portraits de personnages qui l'entourent. On retrouve dans ses sketchs grinçants et drôles une qualité d'observation du quotidien. Elle est le miroir des autres.

Moi qui adore Zouc je peux comprendre l'intention de Marylines Desbiolles mais j'ai été très déçue par le résultat qui manque d'intérêt avec seulement quelques phrases sur la femme drôle.

L'auteur nous parle de Zouc, humoriste suisse des années 60-70. Ce personnage est prétexte à une plongée dans l'enfance de l'auteur. Sa famille paternelle, savoyarde, sa famille maternelle, italienne et les soucis entre les deux. le portrait de l'humoriste se fait en creux, par ce qu'elle a apporté à l'auteur. Mais personnellement, je ne me suis pas vraiement intéressée à ce récit, je ne suis pas rentrée dedans.

Tous ceux qui ont aimé Zouk devraient aimer ce livre qui évoque son étrange drôlerie et son histoire tragique. Il y a beaucoup de finesse et de tendresse dans ce livre d'écrivain, qui parle de l'auteur autant que de son sujet, avec un vrai style.