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3,71

sur 391 notes
Ravie de trouver cette autrice que j'avais découverte avec Les jumeaux de Piolenc.
De nouveau située dans notre chère campagne rurale française, cette histoire m'a rapidement emballée.

Un simple contrôle routier, une fuite et un accident de voiture, une femme décédée et une petite fille dans le coma dont on sait que la conductrice n'était pas la mère.

Un jeune gendarme ambitieux se retrouve à participer à cette enquête vertigineuse aux côtés d'une équipe de gendarmes spécialisés et experts dans leurs domaines.

J'ai plus accroché sur les personnages que sur l'histoire en elle-même.
Une intrigue qui fonctionne bien mais pour moi, un peu tirée par les cheveux. Mais des personnages auxquels on s'attache, les gendarmes autant que certains suspects ou témoins. Une équipe de fins limiers, chacun spécialiste, tous formant un groupe soudé, tout en intelligence. Des suspects, des femmes, qui n'ont fait que subir les violences, l'injustice (ou la justice de l'homme), qui se battent après avoir été battus, qui se relèvent pour frapper plus fort.

Un livre puissant sur les thèmes abordés et son enquête rythmée.

Connaissez-vous cette autrice ?
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Quelle bonne surprise que ce roman de Sandrine Destombes qui joue avec habileté de nos nerfs, multiplie les rebondissements et nous couve d'une ambiance pleinement imprégnée de mystère(s) autour d'une communauté exclusivement composée de femmes !
A la base, il n'y a pas de quoi fouetter un chat car l'histoire débute avec un banal contrôle routier opéré par le sous lieutenant Benoit qui se termine en délit de fuite et accident mortel pour sa conductrice mais pas pour l'enfant, Léa, qu'elle transportait et dont les dernières paroles à l'attention de l'officier sont sibyllines et le point de départ d'une enquête qui va le déboussoler à jamais, tant la quiétude du pays crestois va s'en trouver chamboulée.
On peut souligner le caractère fluide de la lecture que l'autrice nous propose, en revanche, le personnage central (Perceval Benoit) est un peu fade et relayé par les "experts" bien plus chevronnés et habitués aux techniques d'investigations que le gendarme débutant découvre et assimile.
En outre le féminisme vengeur mis en exergue dans ce roman est lui aussi assez cocasse et inquiétant en soi, mais malgré tout il donne un sens à l'intrigue et du rythme à cette dernière.
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De Sandrine Destombes, j'avais été bluffée par son roman "Le cheptel" mais là, je suis déçue, et pour plusieurs différentes raisons.
D'une, la lecture de ce roman fut laborieuse ; je n'ai pas accroché à l'histoire, les personnages sont vides d'intérêt et le suspense ne fut pas au rendez-vous.
De deux, caricaturer les féministes comme de méchantes sorcières voulant éradiquer les hommes est ridicule, obsolète, et encore plus choquant venant d'une femme.
Que quelqu'un lui explique que le féminisme vise à l'égalité femmes/hommes, rien de plus, rien de moins, et c'est déjà beaucoup de boulot.
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Un banal contrôle de gendarmerie vire au drame.
Pourquoi cette femme a-t-elle tenté de fuir ?
Et cette petite fille qui était dans la voiture avec elle, qu'a-t-elle voulut dire ?
Qui sont elles ?
Quand Léa disparaît de l'hôpital, branle-bas de combat chez les pandores. L'élite descend prêter main-forte à la brigade locale.
Perceval Benoît, le gendarme qui a opéré le contrôle, sera intégré à l'équipe chargée de l'enquête. Ce qu'il va vivre au cours des jours suivants va dépasser de très loin tout ce qu'il pouvait imaginer.
Sandrine Destombes a encore frappé.
Elle grave son nom dans la pierre sacrée du thriller.
On ne compte plus les cadavres, enfin, on pourrait les compter vu qu'elle leur donne des numéros (sourire).
Par contre, elle a vraisemblablement une dent contre nous... les hommes.
Faut voir ce qu'elle nous met.
On en prend plein la gueule (oui, ben faut dire les choses comme on les sent, on n'est pas là pour faire de la poésie).
Elle en fait pas, elle, d'ailleurs.
Elle trucide le mâle avec une aisance et un plaisir qui interroge...
Il faut dire que si ce Prieuré de Crest est le reflet de notre société, on va bientôt prier pour cette fin du monde qu'on redoutait encore avant de le lire.
Sandrine accuse.
Elle pointe du doigt l'homme dans ses pires travers.
Que dire de la femme ?
Amazone menant combat contre le mal (mâle), irrationnelle. Obsédée. Excessive jusqu'à l'aveuglement.
Oui, dans ce roman, Destombes va loin dans le noir de l'âme humaine.
On n'en ressort pas indemne.
Le but est atteint.
Du vrai, du pur thriller, avec une fin.... mais, chut ! Je ne vous dis rien, elle serait bien capable de m'occire à mon tour.


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Malheureusement quand on adore une auteure, ici Sandrine Destombes, on a tendance à comparer avec nos premières impressions. le prieure de Crest n'aura pas le coup de coeur comme ses romans précédents .
L'intrigue est fortement intéressante mais on doit se contenter des éléments recueillis par le sous lieutenant Benoit qui n'est pas le personnage le plus folichon qu'il existe.
Un délit de fuite qui se transforme en accident mortel. Une petite fille disparait dans un hôpital. Des cadavres qu'on découvre au fur et à mesure. Un lien entre tous ces crimes? Peut-être ou pas… Mais on comprend avec le titre que tout a un lien avec le prieuré de Crest. le prieuré s'avère être une association dirigée par une femme pour les femmes en perdition. Un prieuré qui les aide à se reconstruire et à refaire leur vie loin des hommes cruels.
Bon je l'avoue Sandrine Destombes nous réserve une surprise de taille. Une surprise qu'on ne voit pas venir. Quand elle nous expose ses tenants et aboutissants on en reste sur les fesses. Une surprise de taille qui peut avoir son effet sur le lecteur ou un effet kiss cool.
Moi j'en ressors très mitigée. Tout d'abord ce roman mérite une suite. Une fin trop abrupte pour moi. Deuxièmement je n'ai pas adhérer au personnage Benoit, très fade à mon gout. Puis sans trop spoiler, cette organisation criminelle avait beaucoup trop de protagonistes. J'ai eu du mal à me recentrer et à savoir qui est qui.
La trame reste surprenante et inattendue et d'un côté parfaitement logique. L'auteure fait une proposition intéressante dont je n'adhère pas à 100%. Mais il reste un thriller addictif.
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Le gendarme Benoit est affecté aux contrôles routiers. Quand il arrête une femme d'une quarantaine d'années avec une jeune fille à coté d'elle dans une Peugeot 205, il pense qu'il va s'agit d'un banal contrôle. Il va le devenir un peu moins quand la jeune fillette Léa dit au gendarme « C'est pas ma mère ! » et que sa mère « a disparue parce qu'elle avait trouvé le 6-6-B ». Intrigué par les propos de Léa et par les échanges entre celle-ci et la femme, il cherche à en savoir plus. Il demande à la femme de sortir du véhicule. Mais au lieu d'obtempérer, elle prend la fuite et une course poursuite s'engage. La conductrice loupe un virage et c'est l'accident. La conductrice décède. Il va falloir dans un premier temps déterminer leurs identités et l'enquête va les conduire sur quelque chose d'incroyable !
« Léa n'est pas une petite fille comme les autres »

Agréablement surprise par ce roman. Il m'a emporté dans une direction que l'on ne peut pas deviner (Comme pour « Les jumeaux de Piolenc, la fin est surprenante) et qui nous pousse à nous poser des questions. L'idée est vraiment originale. Seul petit bémol qui fait que je n'ai pas eu un coup de coeur, il m'a manqué un petit truc, je n'ai pas trop accroché au personnage du gendarme.
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Voilà, j'ai enfin eu le temps de lire ce dernier roman de celle que j'apprécie tant: Sandrine Destombes. Sandrine est rapidement devenue une grande dans le domaine du thriller et je n'en doutais pas, en commençant par l'autoédition puis chez France Loisirs, elle est à présent, et ce, avec deux livres sortis, dans la vitrine de chez Hugo Thriller.

Il faut tout d'abord que je vous parle de tout ce qu'elle a écrit, tout ce qui fait que j'aime la suivre à chaque sortie, à chaque nouvelle idée d'écriture qui germe dans sa tête :

La faiseuse d'anges

L'arlequin

Ainsi sera t-il

Ils étaient cinq

Les jumeaux de Piolenc
Lien : http://livresque78.com/2020/..
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« le prieuré de Crest » est le premier roman de Sandrine Destombes que je lis, et c'est une belle découverte, j'ai beaucoup aimé ma lecture.

L'écriture fluide de l'auteure à su me tenir en haleine de bout en bout, c'est écrit simplement mais de belle manière et la lecture se fait toute seule. Il m'a fallu à peine deux soirée pour en venir à bout (j'aurais tout de même préféré que cela dure un peu plus longtemps tellement c'était agréable à lire), mais ce fait donne le ton, c'est un vrai « Page Turner ».

L'histoire en elle même est cohérente et l'intrigue ne se dévoile pas tout de suite, l'auteure nous livre des indices au compte-gouttes pour notre plus grand plaisir, celui de préserver le suspense.

Les personnages également sont bon, bien construits, ni trop intelligents, ni trop insipides, un juste milieux qui peut paraître fade mais qui à le bon sens de nous livrer des personnalités plausibles.
En ce qui concerne le final, je l'ai beaucoup aimé, il m'a surpris dans la manière d'être développé et conclus.

En conclusion, nous sommes en présence d'un bon livre, qui ravira nombre de lecteurs adeptes du genre mais aussi à ceux qui n'on pas l'habitude de lire des thrillers.

Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Avec ce titre, je découvre l'autrice. En m'embarquant avec elle pour "Le prieuré de Crest", je pensais être transportée dans une sombre histoire ayant pour décor un vieux monastère de campagne. Mais pas question de religion ici, le prieuré est en fait un refuge pour femmes victimes de violences en tout genre, un sujet donc bien d'actualité.

Un contrôle routier qui dérape, une petite fille qui disparaît, un corps retrouvé énucléé, voilà le résumé des premiers chapitres inaugurant une intrigue bien palpitante. Cette lecture ne fut certes pas désagréable mais beaucoup de petits détails ont affaibli mon enthousiasme du départ. Après avoir concentré toute l'action du roman dans les premiers chapitres, l'autrice se consacre à l'enquête et uniquement à l'enquête. Vous me répondrez que c'est le principe d'un polar, d'accord, mais entre les auditions des témoins et des suspects, le lecteur se retrouve dans une succession d'interrogatoires qui rendent l'atmosphère étouffante. Gros cliché : les experts parisiens du PJGN face aux flics de province représentés par le personnage du jeune sous-lieutenant Benoît, un peu niais et pas très charismatique. D'autre part, si je suis d'accord avec le combat féministe, je ne le suis plus quand il vire à l'intégrisme dans une utopie finale hallucinante, et une fin ouverte que je n'ai pas vraiment appréciée.

Bref, à mes yeux, beaucoup d'éléments ont sapé la crédibilité de cette histoire à laquelle j'accorde un 12/20 et m'ont empêché d'y adhérer pleinement. J'en retiendrai cependant le débat sur la loi et la justice entre la juge d'instruction et la femme flic.
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Lors d'un contrôle routier, une gendarme s'entend dire par la fillette sur le siège passager que la femme au volant n'est pas sa mère, ce qui conduit cette dernière à prendre la fuite et, au terme d'une course poursuite avec les gendarmes, à mourir lorsque la voiture sort de la route. La petit fille, blessée, est amenée à l'hôpital, mais se fait enlever avant que les gendarmes puissent l'interroger. A partir de ce moment, ceux-ci n'auront de cesse de comprendre pourquoi cette petite fille représentait autant aux yeux de ses ravisseurs et de tout faire pour la retrouver.

Bien que court, comparé aux thrillers sortis ces dernières années, le prieuré de Crest est un excellent polar et on ne s'ennuie pas une seconde dans cette traque des ravisseurs menée à cent à l'heure. En plus, j'ai apprécié la fin, loin des schémas convenus.
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