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EAN : 9782358872379
La manufacture de livres (18/05/2017)
4.14/5   29 notes
Résumé :
Le fils se demande si aujourd'hui le père serait capable de regarder en arrière, et de se rendre compte du chemin qu'ils ont parcouru ensemble, vers les limites. Il ne le pense pas. Non, il ne pense pas que le père soit capable d'envisager quoi que ce soit qui n'ait pour finalité davantage de mer et de sel. Ce qui a été infligé en route est secondaire. Qu'ils finissent tous deux noyés, que les poissons éventrés hurlent en silence tandis qu'il leur arrache les organe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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La tempête Amélie quitte peu à peu la région, les bourrasques de vent se succèdent encore , moins fortes , sans doute , mais toujours autoritaires , poussant très fort des averses violentes qui cinglent les carreaux derrière lesquels on guette impatiemment un coin de ciel bleu qui ne manquera pas de venir réchauffer les coeurs et permettre aux uns et aux autres , petits et grands , de sortir à nouveau profiter des dernières heures d'un automne moribond ....Moribond aussi le monde d'" Ecume "de Patrick K Dewdney , moribond et sans espoir , un monde arrivé au bout du bout de son existence , un monde de survie où la quête des hommes n'est plus tournée vers l'espoir d'une vie meilleure mais la sauvegarde , la simple sauvegarde d'un corps en perdition . le bateau , c'était " la princesse " , devenue " la Gueuse " après le décès de la mère , une " Gueuse " gisant sur le flanc en attendant la marée, une " Gueuse " sur laquelle le malheur rode , un malheur qui joue avec ses proies , lui , le Père, et lui , le Fils , qui ne se parlent pas , ne se regardent pas , ne se voient pas , effectuant le métier avec , pour le Fils , un dégoût de plus en plus vif pour le " tueur des mers " qu'il est , et surtout pour une autre activité plus que contestable mais hélas sans laquelle même survivre ne serait plus possible .....Les bateaux - usines....le business....la misère pour les faibles .
Contrairement à la tempête Amélie qui , après avoir dégueulé sa haine , cédera , on peut l'espérer, la place à des jours meilleurs , pas une once de pitié dans le roman de Patrick Dewdney . C'est noir au début, noir à la fin , noir au milieu , une impression d'apocalypse , de monde en décomposition, boueux , écumant, glauque , une pluie et des ténèbres perpétuelles , rien à espérer, rien à attendre . C'est désespérant et ...si bien écrit que chaque mot , chaque phrase pénètre en nous pour nous empêcher de reprendre notre souffle , de croire en l'indulgence d'une mystérieuse force bienveillante , d'espérer sortir de ce cauchemar ...L'auteur possède une force de frappe impressionnante avec son écriture si travaillée . La violence suinte , suinte , suinte , jusqu'à l'extrême de notre endurance , jusqu'au KO ..Chaos ? . C'est fin , subtil , imparable , irrésistible. Incontestablement , ce jeune auteur a du talent et de belles années d'écrivain à succès devant lui, on en reparlera ...
Le roman n'est pas long mais , gluant entre nos mains , pas si rapidement " avalé " qu'on pourrait le penser , un petit roman qui donne à réfléchir même si l'auteur se garde bien du moindre commentaire . Un bon choix de lecture pour " ce terrible trou noir de novembre " ? Pas sûr , sauf à avoir un moral à toute épreuve. Je viens de le terminer . Je guette l'arrivée d'un rayon de soleil , même pâle , même froid , même furtif mais ...rien .rien ...rien . Allez , je vais chercher quelque chose de léger dans ma PAL , j'en ai bien besoin ...En tout cas , amis de romans noirs " même en hiver " , ne laissez pas passer ce bouquin . Il m'a mis " groggy " c'est bien ce qu'on lui demandait , non ?
Allez , je vais lire le dernier Astérix, il sort au bon moment celui - là.
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Le jour ne pointe pas encore, un fin crachin humidifie l'air pourtant encore doux en cette fin d'automne. Le père et le fils quittent le cabanon. Sans un mot. Presque sans un regard l'un pour l'autre. Ils marchent en file indienne, le père devant, d'un pas pressé, le fils traînant sur ses talons. Il leur faut plus d'une heure pour rejoindre le mouillage. Au loin, le village commence peu à peu à s'éveiller. Aux abords de la dernière dune, les vagues ronflent. La marée montante, peu à peu, ballotte la Gueuse, reposant jusqu'ici sur son flanc. Avant que la marée ne monte, le père et le fils grimpent à bord. le père à l'abri de la timonerie, le fils à la proue. Pêcheurs malgré les maigres prises et les terribles efforts...

Quel singulier roman que nous offre à nouveau Patrick Dewdney... En pleine mer, nous suivons le père et le fils, dépourvus de prénoms, qui pourtant pêcheurs dans l'âme, en viendront à pratiquer une toute autre activité, celle de passeurs. L'auteur dépeint avec noirceur et profondeur un monde naviguant entre mer hostile et terre abandonnée ainsi que la relation mutique entre le père et le fils, et les tensions sous-jacentes. Un récit qui s'appréhende et s'apprivoise tant l'auteur s'attarde sur le déroulé des événements, les descriptions du paysage mais aussi du ressenti des personnages. Écume s'imprègne de la rugosité de la vie, exalte un parfum d'iode, de poissons morts et de sueur, regorge de haine, de rancoeur, de fureur et de désespoir. Un huis-clos au coeur des tempêtes. Un récit profondément noir, tendu, âpre et une écriture riche et imagée.
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Après "mauvaise graisse" je continue ma découverte de Patrick K Dewdney avec "écume" Je suis vraiment séduite par son écriture qui est bien particulière, belle, tranchante, dure et hypnotique. Les descriptions sont extrêmement bien travaillées, elles le sont à tel point que l'on ressent presque la gêne de la mer qui se déchaîne, que l'on sent l'odeur du poisson ou encore le vent marin qui apporte ce parfum si particulier et enfin que l'on ressent la tension qui règne sur ce bateau "la gueuse",
tension qui ne cesse de s'amplifier au cours des pages.
le fils et le père sont tous deux emprisonnés dans un silence pesant étouffant.
Afin de survivre, ils vont devenir passeurs.
Le huis-clos dans lequel nous embarque Patrick K Dewdney est noir, très noir et met en exergue les violences et l'absurdité de l'homme.
C'est un livre engagé qui aborde les thèmes des migrants mais aussi de la responsabilité de l'être humain quant à la disparition des ressources naturelles.
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" le bateau file maintenant face au vent. La bruine a cessé. Au-delà du sillon scintillant que la gueuse trace sur son passage, l'aube dévore ce qu'il reste des côtes, un lambeau sombre, inondé de lumière. Lorsque la mer se cabre, il arrive au fils d'y plonger les yeux par mégarde. Sa rétine abrite déjà des essaims de taches noires, et pourtant, il juge l'obscure grouillante préférable à la contemplation de la timonerie. de ce qui frémit en dessous, en attendant son heure. "

La Manche acceuille chaque jour le Pére et le Fils, marins pêcheurs. Une tension extrême possède ces deux êtres du même sang. le Père, l'ancien, accroché au vieux monde. le Fils, plus jeune et déjà désabusé du futur qu'il perçoit. Deux regards durs et cruels sur la mer qui les entoure.

" Quel pouvoir terrible que le pouvoir du couteau, pense soudain le fils. C'est une chose dont il n'a jamais voulu. Une chose abominable d'absurdité qui prend racine dans la folie du père, mais aussi dans le gâchis terrifiant de l'espèce, à laquelle il a songé tantôt. À laquelle il songe à chaque instant, en vérité, alors que, par contrainte et lacheté, ses mains s'emploient -en compagnie de tant d'autres- à la mise à mort d'un monde. La démence et le dépouillement avide des mers. Cela s'amalgame en lui. Les rugissements du père et les marées noires. Les filets flottants. le plastique."



La Mer, berceau de la vie, trop dépouillée, trop polluée, trop maltraitée par ceux-là même qui devraient la protéger donne des signes de fatigue et se rebelle à sa façon. Pénurie des espèces, tempête déchainée.

" Il n'y a pas de paix ici, seulement l'illusion de la paix. Et encore. Il faudrait ne pas avoir saisi la force de ce qui dort pour ne pas le craindre à chaque instant. "



Pour survivre, les pêcheurs deviennent passeurs. Un nouveau fléau dont la mer est témoin. le fils suit le père, il n'a pas son mot à dire. Il doit respecter l'ancien même s'il ne l'approuve pas. Une certaine compassion le gagne pour ces migrants.



" Leurs horizons sont différents mais la trajectoire de l'âme est identique. Il s'agit de laisser derrière soi la misère familière et le parfum de la poudre. Il s'agit de ne pas avoir fait autant pour rien, de ne pas finir dans la boue, en gibier à gendarme, sous les bâches de Calais. "

Ecume, un roman noir engagé admirable, grâce à un auteur qui n'hésite pas à s'insurger par sa plume contre ces différents fléaux qui polluent le bien-être du monde.

Patrick K . Dweney nous offre un huis-clos à bord de la Gueuse d'une force aussi déchainée qu'un jour de tempête. Un écriture au scalpel, précise, tranchante, cruelle, écorchée, à fleur de peau. Un récit court mais aussi dense que l'immensité de la Manche, aussi intense qu'un ouragan. Page après page, la tension se renforce, on sent le drame approché, tel des nuages noirs prêts à exploser, en attente dans le ciel .

Un divin nectar de noirceur.

Une prose pleine de poésie que je n'ai pu m'empêcher de vous faire découvrir dans ces extraits.

" Autour, le vent a forci, a libéré le ciel scintillant des nuages qui l'obstruaient tantôt. le souffle s'évertue à polir désormais, à faire reluire la lune dans son bassin étoilé. "



Un récit magnifique, qui révèle le chaos humains, lève le voile sur la noirceur du monde. Les relations père/fils, les vies chaotiques, des hommes torturés autant vivants que survivants, la pollution, les migrants, la misère affective, la difficultés de vivre quand tous les éléments se déchainent, autant de thémes abordés par l'auteur qui donne une profondeur supplémentaire à son roman. Un récit sombre, vertigineux, captivant, envoûtant, d'une lucidité féroce sur cette mer moribonde.

" L'ecume appelle le père, et rien ne pourra l'en détourner. L'ecume appelle le père, et c'est ainsi. le sommeil attendra. "

Une plume que j'avais découverte avec "Crocs" sont précédent roman édité également à la Manufacture de Livres. Un roman noir remarquable, un style sauvage, enragé, cruel, accrocheur, " On ne creuse pas le passé sans y trouver des échardes et de la souffrance" ( Extrait de Crocs)



Une plume que j'ai eu plaisir à retrouver, un auteur brillant, que je ne peux que vous encourager à découvrir tellement c'est beau, tellement c'est fort, tellement j'ai adoré.

La mer comme vous ne l'avez jamais lu.

j'espère sincèrement que vous lui accorderez toute l'attention qu'il mérite.

Lisez Ecume, lisez Crocs, vous verrez c'est magnifique.


Patrick K. Dewdney

Patrick K. Dewdney est né en Angleterre en 1984, et réside en France depuis 21 ans. Après un cursus scolaire dans la filière des lettres, il publie son premier roman, Neva, en 2007. Après la sortie de cet ouvrage, il renonce à poursuivre son master pour se consacrer exclusivement à l'écriture. Perséphone Lunaire, son premier recueil de poésie, est publié en 2010. Il a publié Crocs à La Manufacture des Livres Collection Territori en 2015. Ecume est son second roman noir qui rejoint la collection Territori. Une bien belle collection, de magifiques bijoux dans de merveilleux écrins. Patrick K. Dewdney habite actuellement dans la campagne limousine, où il expérimente l'auto-suffisance et la réflexion sociale en parallèle avec son écriture. Il travaille à une saga de fantasy au Diable Vauvert.

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La collection Territori prend le large au propre comme au figuré puisqu'après avoir arpenté quelques zones rurales reculées du pays, son directeur Cyril Herry nous propose Ecume, un nouveau texte de Patrick K. Dewdney dont l'intrigue se déroule dans un contexte maritime, plus précisément au large des côtes de l'océan Atlantique en partageant les affres de deux marins pêcheurs naviguant au bord de l'abîme. Côtoyant des auteurs comme Frank Bouysse, Séverine Chevalier, Antonin Varenne, Eric Maneval et Laurence Bieberfled, entre autres, on avait découvert Patrick K. Dewdney avec Crocs, un texte d'une éblouissante noirceur où le verbe forme une terrible alliance avec une intrigue propre aux romans noirs magnifiés par une prose racée pleine de colère et de révolte.

La Princesse est devenue Gueuse car le fier navire d'autrefois n'est plus qu'un vieux rafiot qui sillonne les flots en quête de pêches incertaines que l'océan épuisé ne livre plus qu'au compte-gouttes et au terme de terribles efforts. A son bord, le père et le fils s'échinent à la tâche et entre silence et colère, ces deux âmes essorées par les vicissitudes d'un monde qui s'écroule, nourrissent la démence de l'un et la rancoeur de l'autre au gré de campagnes de pêche toujours plus éprouvantes. Et si le poisson ne suffit plus à subvenir aux maigres besoins de cet équipage bancal, il restera toujours la possibilité de faire passer quelques réfugiés dont la contribution perçue permettra de remplir les cuves et de pallier un ordinaire misérable. Mais bien au delà de l'écume se désagrégeant dans les flots tourmentés, ce sont les certitudes des hommes qui disparaissent au large des côtes.

Ecume se situe sur la fracture d'un univers en déclin oscillant entre la révolte du désespoir et la résignation du point de non retour dont l'incarnation tragique prend forme avec la dualité de ce père et de ce fils entretenant leur animosité dans un mutisme hostile qui ne fait que raviver les tensions au large de ces côtes qui n'ont plus de nom. Dans ce monde désincarné, il ne reste plus que cette étendue d'eau impitoyable et la colère sourde de ces deux hommes dont l'auteur dissèque la personnalité à la lumière de leurs introspections respectives. Ainsi la lente agonie de l'océan s'assortit à l'amertume de la dissolution des rapports humains dont la conjonction s'achève sous la forme d'un inéluctable naufrage. Un mélange malsain qui s'incarne dans cette écume dont on suit le sillage implacable jusqu'au drame irrémédiable.

La précision du mot, l'élégance de la phrase sont au service d'une langue à la fois éclatante et imagée permettant au lecteur de s'immerger au coeur de cette ambiance chaotique où la fureur des tempêtes se conjugue à la difficulté d'un métier dont chacune des erreurs commises se paie au prix fort. La dureté de la tâche, l'odeur des embruns, l'atmosphère perdue de ces contrée maritimes, tout cela, Patrick K. Dewdney parvient à le restituer par l'entremise d'un texte dense aux entournures à la fois lyriques et poétiques dont le fragile équilibre révèle toute la maîtrise d'un auteur inspiré.

Implacable observateur d'un monde qui s'étiole, Patrick K. Dewdney construit une intrigue solide dont la dramatique logique met en exergue les désastres écologiques d'un océan mourant sur lequel marins désespérés et migrants désemparés se côtoient au rythme des marées immuables. Emulsion de fureur et d'abattement, Ecume est un terrible roman noir où l'espoir se niche pourtant sur un frêle esquif ballotté au gré du vent et des courants. Tumultueux et éclatant.


Patrick K. Dewdney : Ecume. La Manufacture de livres/collection Territori 2017.

A lire en écoutant : La Mémoire Et La Mer de Léo Ferré. Album : Amour Anarchie. Barclay Records 1970.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Les mouettes chantent et les guillemots plongent. Fracassent l'eau blanche là où le banc fait surface, sur la trajectoire des leurres. Et le fils se représente son espèce comme une bouche vorace et désincarnée. Les lèvres humides et rebondies d’un nourrisson monstrueux. Ça voudrait sucer. Ça voudrait engloutir et ça y parvient déjà un peu, à aspirer le monde. À l'écraser de mollesse. À le mâchouiller et à recracher les morceaux qui ne plaisent pas, en faisant la gueule, en inventant des moyens pour le fourrer de sucre et de gras. À le brûler, à l'enfouir sous le béton quand ça ne marche pas. Quand ça n'est pas comme on croit que ça devrait être, parce qu'on est importants. Parce qu'on n'est pas morts tout de suite, et que depuis on vit d’une certaine manière. Et que donc, on le mérite.
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Aujourd'hui leur race [des passeurs] s'éteint. En bout de course, elle se confronte à ses propres excès, aux tumeurs, aux cirrhoses, aux malarias, aux crises cardiaques, aux overdoses dans la sueur et les hépatites des bordels clandestins. Il n'y a personne pour remplacer. Ceux qui n’ont pas réussi à tout perdre deviennent hommes d’affaires, se confessent, se confisent, ou s'échouent comme le père, dans des écueils minables, à demi tarés et au moins aussi amers. Tout comme le père, le passeur vient de ce monde-là. Carnassier humain, il a su se repaître des désolations et les abreuver de promesses, de l'Afrique post-coloniale aux décombres du Vietnam. Fauve édenté, il lape aujourd'hui ce qui suinte du désespoir des déracinés.
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À y réfléchir, le fils trouve le vacarme cupide des piafs plus supportable que l'espèce. L'espèce enfle de son propre vacarme cupide, mais sans jamais se départir de la certitude méprisable qu'il s'agit là d'une chose ordinaire, acquise. Que l'univers lui doit quelque chose. Qu'elle est dans son bon droit, puisque la terre et la mer et le ciel lui appartiennent. Qu'il convient de presser tout ça comme la mamelle maternelle fut pressée. Jusqu'à l'assèchement. Jusqu'aux gerçures. Jusqu'au sang.
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C'est par accident qu'il surprend le regard du père. Les yeux clairs et inexpressifs qui le fixent depuis la timonerie. Le fils ne peut empêcher son corps de se tendre brusquement.
Tant de subtilités savent naître du mutisme. Ce regard-là lui est adressé comme une gifle. (...) le fils rougit et renifle et courbe l'échine en se détestant d'accélérer l'allure.
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Les continents sont loin. Ici, le monde appelle avec la voix de la mer, un chant vaste et calme qui questionne chacune des entités qu'elle berce. Même moi, se dit le fils. Même les choses les plus dérisoires.
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Vidéo de Patrick K. Dewdney
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