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EAN : 9782070302529
358 pages
Gallimard (04/12/2003)
4.04/5   13 notes
Résumé :
Jacques Soudret, brillant chercheur dans un laboratoire parisien, a épousé la belle Viviane Aumousse. Peu après, la jeune femme a disparu sans un mot, sans une explication.
À la recherche de Viviane, Jacques découvre la campagne de la Saumaie, avec ses orages, ses habitants, ses mystères... Dérouté par cet étrange pays, il abandonne peu à peu sa morgue de scientifique, pour se laisser envoûter par la magie des lieux qui le guidera peut-être vers celle qu'il a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un des romans d'André Dhôtel qui ne me quitte jamais.
Des passages (leur esprit) se sont gravés en moi ou plutôt s'y sont installés, car André Dhôtel ne distille pas des leçons de vie, il éveille en nous ce qui, si proche de nous en notre enfance, a parfois manqué d'eau, de lumière ou a été recouvert par des leçons bien apprises, appuyées par la persuasion et les explications des maîtres.
On peut lire "la complexité" d'Edgar Morin pour se persuader que le monde ne se résume pas à l'abstraction qu'en donnent les mots de la science.
On peut aussi retrouver en soi cette connaissance en lisant "L'honorable Monsieur Jacques", celui que les gens de la Saumaie aiment bien, parce qu'il se souviennent de lui enfant, et qu'ils respectent comme savant tout en étant désolé pour lui qu'il ne puisse pas comprendre, du fait même de toute cette science, pourquoi sa femme la quitté.
La délicatesse de l'écriture participe à l'entrée douce et progressive du lecteur, et de Monsieur Jacques dans ce monde étrange de la Saumaie, ces trois villages où Viviane, l'épouse, s'est réfugiée.
Il faudra au héro (mais est-ce vraiment lui le personnage central du roman ... ici pas de projecteur pas de second rôle) ... il faudra au héro donc, se dépouiller de toutes ses certitudes pour comprendre que Viviane n'est pas l'enfant insouciante qu'elle semble être, que sa soeur n'est pas non plus une fille de petite vertu, et que si L'oncle bredouille, est à moitié aveugle et n'entend pas bien, c'est pour mieux parler, voir et entendre ce qui échappe à l'oeil, l'oreille, la bouche qui sait déjà avant de percevoir.
Monsieur Jacques devra se perdre, tourner en rond, alors même qu'il pense aller droit, douter de l'évidence, brûler les tiroirs où il sait si bien ranger toute chose comme on lui a appris, retrouver l'utilité du chemin pour lui même, silence entre deux lieux, de l'ennui, silence entre deux temps, des mots qui disent précisément ce qu'ils ne disent pas et qu'on entend pourtant grâce à l'amitié, à l'amour, à la confiance.
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Curieux pacte passé avec les livres (si nombreux) de Dhôtel : leur lecteur y cherche "des émerveillements" — et bien sûr les y trouve. Au fil des pages. Abrupts et inattendus. Comme dans la vie. Ainsi que les décrivait le poète prosateur Bruno Schulz dans l'une de ses nouvelles enchantées ("Le Livre" in "Le sanatorium au croque-mort", 1936 — traduction Denoël, 1974) : "Les hirondelles s'envolent d'entre les lignes".

Dhôtel joue avec l'attente de son lecteur. Cette attente rare. Proche de celle des protagonistes guettant "Le Désert des Tartares" de Dino Buzzati (1940). Sauf qu'ici — chez Dhôtel, notre généreux hôtelier ardennais — nul personnage n'attend vraiment quelque chose de précis... Ils vivent leur vie ordinaire ponctuée d'éblouissements (lueurs fugaces d'une "Autre vie" possible et entrevue... ). Ici, c'est le lecteur qui attend — et n'est jamais déçu.

Deux pages romanesques — à propos de chardonnerets, de bagarres alcoolisées, d'ondées orageuses et de tournées de facteur —, deux pages seulement pour installer l'amour muet du facteur Augustin pour l'insaisissable institutrice Rosalie. Augustin Sille... Rosalie Aumousse... Des patronymes qui sentent aussitôt cette pluie d'orage des deux premières pages. Ainsi sommes-nous installés (ou plutôt vagabonds) dans le monde Dhôtel en deux pages de roman. Et ainsi soit-il...
"L'honorable Monsieur Jacques" est une prouesse narrative. Les dialogues y sont nombreux. L'intrigue et les personnages fourmillent. C'est bien une littérature provinciale ruisselante — totalement assumée — qui vous nargue les mornes platitudes "à l'épate parisienne". Bien fait ! Et le match est gagnant pour les "bouseux", d'ailleurs... Un peu "Gracq" contre "Trash", si l'on veut... Dialogues beaucoup plus denses que dans les si contemplatifs "Ce lieu déshérité" (1949), "Le Pays où l'on n'arrive jamais" (1955), "Ma chère âme" (1961), "Pays natal" (1966) et "La maison du bout du monde" (1970) qui sont désormais nos plus solides références en matière de belle Poétique dhôtelienne...

Rosalie Aumousse et Augustin Sille sont d'ailleurs deux figures hautement contrastées — et dites "secondaires" — évoluant en parallèle au couple "central" et improbable que formera Viviane Aumousse (soeur de Rosalie) et Jacques Soudret (fils de pharmacien) : mariés en si peu de temps, séparés quelques misérables mois plus tard -- pour raisons mystérieuses et probables immenses incompatibilités...

On retrouve ici la grâce de huit chapitres "à titre" qui faisaient l'un des charmes de "La maison du bout du monde" [Ils furent douze dans "Le Pays où l'on n'arrive jamais"] : I. Le mariage ne va pas sans périls / II. Complications rustiques / III. Superstitions / IV. Poursuites et enquêtes / V. Incroyables rencontres / VI. Des signes mystérieux / VII. Nouvel orage / VIII. Au bord de la rivière.

Quel incroyable manque de prétention !!! Un "défaut", certes, assumé par notre "si provincial" Ardennais... et assumé en totale humilité d'artisan : une attitude désuète, vraiment ? "LITTERATURE", pourtant... Mais ne nous leurrons pas : ce que nous nommions "Littérature" est devenue concept minoritaire (et quasi-invisible) dans ce flux incessant d'objets de consommation courante nommés "livres" : flux qui nous étouffe peu à peu. Déluge ou déversement continuel d'objets effectivement "livresques" (matériels ou virtuels) emplis de caractères d'imprimerie qui n'ont — pour la plupart — nul souci d'invention (ni inventeurs d'un monde ni d'un style), ou de tenue de la moindre Poétique interne...

Chaque titre de chapitre s'adresse ici — déjà — à notre imaginaire. Nous conte déjà "son" histoire... Un moment déjà vécu par nous, à revivre en imagination... Attente bientôt comblée, qui sait ? Bonheurs à venir de toute lecture dhôtelienne : cinquante-et-un romans et recueils de nouvelles à découvrir... le saviez-vous ? "Littérature à l'ancienne" ? On s'en fout ! Que du bonheur...
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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Jacques Soudret, trente ans, docteur en pharmacie et brillant chercheur dans un laboratoire parisien, revient à Bercourt , son village natal des Ardennes, pour donner un coup de main à son père , pharmacien local. Il y tombe amoureux d'une jeune femme de la région, Viviane, ils se marient et vont s'installer à Charleville. Trois mois après son mariage, Viviane disparaît sans la moindre explication et sans laisser de traces.

Quand il finit par apprendre que Viviane vivrait et se cacherait dans la Saumaie, un ensemble de trois villages isolés dans une vallée pas très loin de Bercourt , il décide de partir à se recherche, bien décidé à en finir avec cette histoire et à demander le divorce…

Confrontation entre deux mondes, entre la rationalité du « savant » et les croyances et superstitions des « petites gens » de la vallée :
«  Très amicaux les gens, dit Jacques, mais rien à en tirer bien entendu. ils ne pensent qu'à de petites choses et parlent à tort et à travers. Ils allument des cierges. Une vieille habitude. Ils ne s'embarrassent de rien, ne distinguent pas ce qui est important de ce qui ne l'est pas. Des esprits superficiels. »
Prolongeant de plus en plus ses ses escapades dans la Saumaie, Jacques va petit à petit basculer de l'honorabilité à la déchéance , mais retrouver un lien à la nature et au monde qui l'entoure.

Autour du « héros » de l'histoire gravite toute une galerie de personnages habilement croqués : Darfaut, Paralet, Barnit, l'oncle Athanase, Rosalie, la mère Aumousse, Eustache et Gustave, Augustin le facteur…., tous aimeraient bien l'aider, le Jacques , mais j'aurais envie de dire «  on ne voit bien qu'avec le coeur » et en laissant la nature vous parler .

«  ici on croit qu'une fleur, ….un chant d'oiseau, …une parole entendue, …un bruit de pas dans la nuit, …ça va soudain vous apprendre…ce qu'on voudrait tant savoir … Parfois cela arrive. Je te le dis : parfois cela arrive. »

Un roman d'atmosphère, dans lequel il faut se laisser porter et accepter qu'il ne se passe pas grand chose ! Une écriture simple et fluide, une Nature omniprésente et souvent violente (tonnerre et foudre ) , des dialogues un peu surréalistes parfois…
Je dois avouer que , si j'ai apprécié d'abord ce texte, je me suis, hélas, un peu lassée de toutes les pérégrinations de Jacques et ses conversations avortées avec les habitants de la Saumaie.
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Le facteur survint, alors que le ciel ne s'était pas encore voilé. Rosalie l'avait attendu sur le seuil. Quelques prospectus, un journal.
– Rien d'autre ? demanda Rosalie. Comme d'habitude Augustin fouilla dans son sac et feuilleta un paquet de lettres. Il y avait encore au fond de l'air un parfum de rosée. Augustin en triturant son courrier ne manqua pas de regarder à la dérobée le visage et les yeux dorés de Rosalie. Une lettre tomba sur le carreau. Augustin la Rosalie lui saisit le poignet :
– Laissez-moi voir. Je crois que j'ai aperçu mon nom sur l'enveloppe.
– Votre nom ? Pas possible.
Augustin chercha vainement à escamoter la lettre.
– Je lis bien, dit la jeune fille : Rosalie Aumousse, École communale. Mauterre.
– Pas possible, répéta Augustin. Mais il n'y a pas de timbre sur l'enveloppe. Quelqu'un m'aura fourré cette lettre dans mon sac.
– Donnez-moi cette lettre, dit Rosalie.
– Je n'ai pas le droit. Je devrais vous faire payer la taxe. D'abord il me faut savoir qui c'est et lui demander de mettre un timbre.
– Mettez-y un timbre vous-même, et donnez-la-moi.
Augustin semblait désespéré.
– Puisque vous insistez, dit-il enfin. Attendez, attendez... Il tira une feuille de timbres de son sac, en détacha un de façon minutieuse, le colla sur l'enveloppe, puis avec un crayon il fit une croix dessus.
– Voilà, c'est Vous me direz d'où elle vient cette lettre.
Rosalie la prit et l'ouvrit brusquement.
A l’intérieur, il y avait une superbe feuille blanche. Ce n’était rien d’autre que la lettre imaginaire qu’Augustin adressait à Rosalie depuis un an. Tout récemment la lettre était devenue réelle mais rien qu'en ce qui concerne le papier. Rosalie fit semblant de lire puis elle regarda Augustin droit dans les yeux.
– Une lettre d'amour, dit-elle. Je n'en ai jamais reçu d'aussi belle.
– Alors ça serait indiscret de vous demander qui c'est, dit Augustin d'une voix tremblante.
Il tourna le dos, et fila par la porte de la grille qui était restée entrebâillée et qu’il claqua.
– Augustin ! Augustin ! cria Rosalie. Il n'écoutait rien. Il avait fait pétarader son vélomoteur, rien que pour se rendre en face, au garage de Crépart.
Rosalie s'était avancée derrière les grilles, et regarda entre les rosiers. Ce fut à ce moment qu'un premier nuage dépassa le haut d'une colline et s'immobilisa, tandis que la lumière changeait.
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La seule solution : partir et oublier encore une fois.
Quelques minutes plus tard il glissait un mot pour son père sous la porte du magasin et filait sur la route.
Il avait pensé qu'il serait aussitôt délivré par la vitesse et par l'idée qu'il allait reprendre dès le matin ses activités habituelles. Mais la lumière de ses phares qui suivaient la route lui rappelaient la ligne obscure de l'autre route où Viviane s'était enfuie tout à l'heure, et alentour l'obscurité de la nuit le ramenait à cette vérité qu'il ressentait sans pouvoir rien exprimer. À Rethel, il fit le tour de la place pour trouver un café ouvert.
Les lumières du café lui firent encore changer d'idée. Il but un grand verre de whisky. Tout semblait clair. Viviane le trompait. Elle n'existait plus pour lui. Non, elle n'existait plus. C'était cela l'unique merveille. Le patron vint lui annoncer la fermeture du café. Jacques remonta dans sa voiture, et refit le tour de la place. Quand il fut de nouveau en rase campagne, il s'aperçut qu'au lieu de prendre la route de Reims il était revenu sur celle de Bercourt. Il s'arrêta brusquement, songeant à faire demi-tour. Il descendit et marcha un peu dans l'herbe pour rassembler ses idées. Deux ou trois étoiles au fond du ciel maintenant. La nuit restait profonde. Il étendit les mains comme s'il allait encore rencontrer celles de Viviane. Mais il ne s'agissait pas seulement de Viviane. Il fallait retrouver il ne savait quelle vie impossible à concevoir et qui ressemblait un peu à la beauté des étoiles. Jacques ne pouvait rien faire d'autre que retourner à Bercourt. La Saumaie...

Le lendemain matin, il annonça à son père qu'il avait décidé d'aller passer quelques jours chez l'oncle Athanase.

– Quelle idée ! s'écria M. Soudret.
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Le curé but quelques gorgées. Jacques n'osa pas commander une autre bière.
Il remarqua que Barnit n'avait pas encore vidé son demi, le seul qu'il se fût accordé.
Il y avait une ressemblance entre le curé et Barnit. Ils se contentaient des plus minces aubaines. De la vie, des événements ils semblaient n'attraper que des bribes et cela leur suffisait. Ils suivaient des sortes de pistes invisibles pour Jacques. Comme si tout se passait ailleurs. Ailleurs...
Pas étonnant qu'il n'y ait aucun moyen d'attraper avec eux l'ombre d'une idée tandis que Jacques s'attachait à une recherche exacte. Plus il s'efforçait d'oublier et plus les événements et le sens des paroles lui échappaient, mieux il s'obstinait à préciser les données. (« Vous qui êtes un savant. ») Enfin l'abbé :
– Il faut que je rejoigne Crépart devant l'hôtel de ville. Et vous Barnit ?
– Rosalie est dans les magasins, dit Barnit. Je sais où elle a garé sa deux-chevaux.
Jacques appela le tenancier et régla les consommations. Ils sortirent ensemble. Ils se séparèrent sur le marché.
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Ils restèrent une grande heure à parler dans l'obscurité peu à peu venue. Quelques mots de temps à autre.
Ce n'était pas comme les conversations sur le banc d'Athanase.
Cette fois on parlait par bribes, d'affaires qui n'existaient et qui n'avaient de sens que pour deux hommes perdus au bout de ce village.
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Aux premières questions que Jacques lui avait posées, Athanase avait simplement répété : « Viviane, Viviane... » Au bout d'une heure de conversation assez confuse il avait fini par sortir ce que tout le monde savait dans la Saumaie.
Aumousse... Issu d'une très pauvre famille... Ses parents, des vanniers dans un bourg sur la rivière... Aumousse d'abord vannier lui-même... Marié tôt... Deux filles très belles... La rage de trouver de l'argent pour elles sans doute... Des trafics... À la guerre, pendant l'invasion... Mobiliers abandonnés, livrés aux premiers venus... Il avait réussi à voler même dans les stocks de l'armée d'occupation... De la farine... Des victuailles... Il avait acheté le moulin et des terres... Pas de quoi vivre tellement... D'autres trafics... Quels trafics ?... N'importe quoi.
L'oncle Athanase se borna à dire : « N'importe quoi. » Cela supposait peut-être on ne sait quels chantages. Jacques ne parvint à rien savoir. Il y avait là sans doute des choses qu'on ne disait pas, parce que certaines personnes étaient compromises.
– La Saumaie, une jungle, si je comprends bien, s'était écrié Jacques.
– On s'attache à la Saumaie, dit l'oncle.
– Une jungle, répétait Jacques.
– Partout la jungle, disait l'autre.
– Et vous aimez aussi Aumousse peut-être.
– Viviane, Viviane..., murmurait l'oncle.
Bref Aumousse était une crapule, mais il y avait en plus une affaire dont on ne ferait pas dire le premier mot à l'oncle ni à personne de la Saumaie.
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Vidéo de André Dhôtel
« […] J'ai reçu de François Dhôtel (1900-1991), sous la forme d'un « tapuscrit » photocopié […], la merveilleuse suite de poèmes que voici. Je me suis dit qu'André Dhôtel, à la mort de qui je n'ai jamais cru, se dévoilait soudain plus vivant que jamais, avec la lumière pailletée de son regard et son sourire en coin. […] Maintenant ces poèmes sont là, qui n'ont rien de testamentaire, même si l'on devine que leur auteur peu à peu s'absente - mais c'est pour mieux affirmer une présence imprescriptible. Voici ces poèmes, dans l'ordre où je les ai reçus. […] Les poèmes naissent de la couleur du ciel, du temps qu'il faut, d'un écho des jours ordinaires et miraculeux, comme les impromptus qu'aimait tant Dhôtel, ou les petites pièces de Satie. […] Au rythme séculaire des premières lectures éblouies,
« Voici donc le chant de la jeunesse oubliée et des souvenirs perdus » […] » (Jean-Claude Pirotte)
«  […] Des paroles dans le vent en espérant que le vent est poète à ses heures et nous prêtant sa voix harmonise nos artifices.
Nos strophes seraient bien des branches avec mille feuilles que l'air du large fera parler peut-être un jour où personne n'écoutera.
Car l'essentiel serait qu'on n'écoute jamais et qu'on ne sache pas qui parle et qui se tait. […] » (Espoir, André Dhôtel)
0:00 - Abandon 2:00 - Attente 3:30 - En passant (II) 4:50 - La preuve 5:30 - L'inconnu 6:15 - Splendeur (II) 6:46 - Générique
Référence bibliographique : André Dhôtel, Poèmes comme ça, éditions le temps qu'il fait, 2000.
Image d'illustration : https://clesbibliofeel.blog/2020/04/08/andre-dhotel-idylles/
Bande sonore originale : Scott Buckley - Adrift Among Infinite Stars Adrift Among Infinite Stars by Scott Buckley is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Site : https://www.scottbuckley.com.au/library/adrift-among-infinite-stars/
#AndréDHôtel #PoèmesCommeÇa #PoésieFrançaise
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