AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070321131
288 pages
Gallimard (15/05/2008)
3.38/5   21 notes
Résumé :

Grande-Ville. Cité-monde polluée, inique, ultraviolente, déchirée par une guérilla dont les factions même ont oublié l'origine. Grande-Ville. Cité-labyrinthe au ciel de suie peuplé de vautours mutants qui, sans relâche, prélèvent en nuées leur écot sur une population terrifiée. Grande-Ville. Cité-tombeau d'un monde assassiné par l'incurie humaine... Du haut des trois cent... >Voir plus
Que lire après Meddik ou Le rire du sourdVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Très bon et plus subtil que le 4e de couverture le laisse penser .
Un auteur français assez géant , à découvrir absolument ….

C'est un texte bien écrit et subtilement construis .

Nous sommes dans un contexte post-apocalyptique ..
La terre est assez pathétique ( structures sociales .. injustices .. pollutions .. cruautés .. ).
La civilisation a une extension sur mars ( nouvelle frontière ou leurre .. )
Toute cette société baigne dans un discours normatif religieux et philosophique à visée de contrôle des masses ....

Le ton général est assez dystopique ( en plus de l'aspect post-apocalyptique ! ).
Le personnage principale est violent .. toxicomane .. psychopathe (?) .. etc.

Le meilleur moyen de commenter ce texte est de dire et de répéter qu'il est bien écrit ...
Pas d'emphase .. pas de préciosité déplacée ou gonflante ... pas de métaphores grotesques.
Au contraire les mots sont choisis à la perfection .

Nous suivons du début à la fin le parcours d'un jeune homme ( jeune au début .. 17 ans .. ) .
Un parcours émaillé d'épisodes oniriques marqués par une pensée très alimenté par des raisonnements sophistes .
Pour couronner le tout il y a le terreau d'une relation très conflictuelle de ce jeune homme qui évolue dans le voisinage distant d'un père aussi absent qu'étouffant ( du fait du poids de son pouvoir largement du fait de son inertie mais surtout et enfin du fait de son omniprésence ravageuse dans l'imaginaire de son fils et notamment dans ses phantasmes morbides ) .
Bref : Une réflexion en profondeur sur la violence et la construction subtile d'une personnalité violente presque pathologique .
Une réflexion sur les moyens de contrôle social .
Une réflexion sur l'acte gratuit ( peut-être ?? ) .
C'est excellent .. subtile .. complexe .. intéressant et pas prise de tête pour une cale .
Sinon : âmes sensibles s'abstenir .. cependant ce n'est pas gore mais c'est très cru .

Le passé ( l'histoire ) ... le présent .. sont inondés de violenceS individuelles ou de masse ..
Ce texte n'a rien de sulfureux .
Il n'a pas pour but de nous servir une louche ou une dose de meurtre .
Il n'est pas une narration complaisante ou défaitiste sur la violence .
Il est au contraire une étude clinique et littéraire de la genèse des comportements violents qui démultipliés conduisent aux pire meurtres de masse comme aux plus désespérantes tragédies individuelles .
Commenter  J’apprécie          500
Poursuivant sa « Tragédie Humaine » , Thierry di Rollo revient chez le Bélial' en 2005 avec Meddik. Il n'est cette fois plus question d'énergie comme dans La Profondeur des Tombes ou Number Nine mais de religion et de foi. Plus proche du symbolisme de la Lumière des Morts et de l'univers d'Archeur, Meddik renoue avec le nihilisme total de Thierry di Rollo pour une histoire dense et étouffante qui emmène le lecteur jusque sur la planète Mars, loin des vautours qui hante le ciel de Grande-Ville…

Le futur n'est pas ce qu'il aurait du être. Encore.
Dans Grande-Ville, les riches vivent dans des gratte-ciels qu'ils possèdent tout entier pour les plus puissants d'entre eux. Ces « élus » se désignent eux-mêmes par le terme de Justes, fervents croyants en un Dieu unique qui semble pourtant terriblement absent du ciel de la sinistre mégalopole.
Dans les cieux, ce sont d'immenses vautours qui rodent, comme autant d'anges vengeurs s'abattant sur les hommes-insectes en contrebas.
Au sol, la guérilla fait rage aux portes de la zone franche, quelque part à la frontière entre riches et pauvres. Les guérilleros meurent sous la torture des Justes ou entre les serres de vautours affamés.
John Stolker, lui, est un Juste, l'héritier de l'empire Gormac. Régulièrement il se rend par hélicoptère au DomAir, une immense structure flottante à 2.000 mètres d'altitude où il retrouve Roman et Susie pour des cours de théologie données par Nancy Kirby, la préceptrice. Une étrange personne que cette Nancy qui s'arrête régulièrement en plein milieu d'une phrase pour débiter des slogans publicitaires transmis par une société quelconque.
Dieu n'existe qu'entre deux réclames et John Stolker pousse même l'hérésie jusqu'à penser que Dieu n'existe pas du tout.
Entre l'utilisation de drogues dures comme la K. Beckin (du nom d'une actrice jadis à la mode) et un sexe à plusieurs désincarné et primal, John cherche quelque chose de plus à cet univers dément où l'ordure règne à chaque coin de rue. Ce n'est pas la terraformation de Mars et l'envoi par-delà les étoiles d'une partie des habitants du Monde-Berceau qui va changer quoique ce soit à la haine qui habite le jeune héritier Gormac dont le père n'est qu'un géniteur froid et calculateur, et la nourrice une occasion de baiser quand l'envie lui prend. Voilà pourtant qu'un jour, alors qu'il rencontre « le Cheval » (sorte d'héroïne ultra-concentrée) pour la première fois, John se met à voir Dieu qui lui révèle la terrible vérité : le mensonge n'est qu'une forme de vérité, et si nos pères sont nos images de Dieu, alors c'est la Mort qui l'emporte sur tout. John Stolker se met alors à tuer, torturer, pourchasser. Il dépasse le mur qui délimite la zone franche pour devenir un guérilleros à l'ombre des vautours et sous la menace des Entiers.

Meddik est l'un des romans les plus singuliers de Thierry di Rollo.
On y retrouve intact et toujours plus suffocante sa noirceur et son nihilisme mais cette fois, le français fait acte de foi. Une foi à la Thierry di Rollo où mensonge et vérité se confondent, où Dieu n'existe que pour être le juste châtiment d'un être humain écoeurant et où l'animal-totem s'incarne en un éléphant gigantesque qui brouille la frontière entre réel et cauchemar.
Dans le monde imaginé par Meddik, la séparation des classes est écrasante, la guérilla admise et circonscrite, la drogue un dernier échappatoire au réel, une nouvelle forme de foi pervertie.
Le sexe se réduit à l'envie primale et l'amour n'a plus sa place ou presque. C'est en creux que le verbe aimer se conjugue chez Thierry di Rollo.
C'est son absence ou sa fin cruelle qui lui donne son importance cruciale.
Ce qui manque à John Stolker ? Une mère qu'il n'a jamais connu, une mère dont la tendresse ne s'est jamais abattu sur le visage de son fils. Et lorsqu'il retrouve une forme d'amour au milieu du Néant, avec une femme et deux enfants, c'est pour mieux les perdre dans le sang et la folie d'un monde drogué jusqu'aux yeux.
Stolker remplace l'amour et la tendresse par la mort et la violence, il tue, encore et encore, comme un acte mécanique, naturel, indispensable. Comme un acte de foi et de dévotion.
Personne ne sera sauvé, ni Eleanor ni John, et encore moins le monde des hommes. Pour John, c'est l'hallucination d'un Père qui pourrait être la Mort elle-même, comme Pennbaker subissait le fantôme d'une Mère grimée en faucheuse. Où se finit le réel et où commence l'au-delà ?

Le futur de Thierry di Rollo est donc d'un nihilisme assumé.
En 2005 déjà, le français pointe le problème des déchets générés par l'humanité et montre à quel point les riches s'en foutent. En les propulsant au fond des océans devenus une bouillie noire et toxique, espérant simplement les voir remonter un jour où, on l'espère, on pourra les traiter.
Mettez la poussière sous le tapis, on verra bien ce qu'il en sortira un jour.
C'est aussi une obsession du temps et de la jeunesse avec des riches qui ne vieillissent pas grâce à des traitements préventifs aux protéines de synthèse ou par des lissages périodiques de la peau. La conquête de l'espace, elle, est devenue une obligation pour gérer la surpopulation. Mars, qui n'est plus rouge depuis longtemps, pourrait devenir une nouvelle chance si les hommes d'hier ne venaient pas lui rappeler ses sombres origines. Il reste pourtant de la poésie au détour de quelques dessins dans une grotte cachée aux yeux du monde ou d'un journal intime qui dit peu et beaucoup à la fois. La guérilla semble futile, vouée à l'échec, la révolte finit dans la douleur comme chez Volodine.
Dans l'univers de Thierry di Rollo, il n'y a pas de rédemption ou de seconde chance, juste un rire carnassier et un Dieu trompeur qui n'existe que pour faire durer le mensonge incarné par l'humanité, un mensonge dans lequel des pauvres cherchent leur pitance sur un tas d'ordures avant d'être aspirés comme des nuisibles dans le ventre d'un fossoyeur aux ailes d'acier qui les recrache au milieu d'un océan qui meure.
Un mensonge. Une vérité. Une illusion. Personne ne sera sauvé. Personne.

Plus sombre, plus tortueux, plus universel, Meddik n'est pas un roman facile ni agréable, c'est une plongée en apnée dans une société déjà morte, bouffée par son égoïsme et sa violence absurde. Thierry di Rollo s'interroge sur l'acte de croire et le rôle de Dieu, dresse en toile de fond un univers aussi fascinant que terrifiant et parle de l'Amour quand il n'est pas là. Passionnant, encore, pour qui s'en donne la peine et n'a pas peur du noir.
Lien : https://justaword.fr/meddik-..
Commenter  J’apprécie          301
Thierry di Rollo est un peu le Pierre Soulages de la SF française. Dans ses univers désespérés, qui nourrissent la psyché désespérée de ses personnages, il nous donne à voir "l'au-delà du noir", pour nous en révéler toutes les nuances.

Dans "Meddik" l'histoire prend place dans un futur ou l'espoir n'a pas sa place. Dystopie est un faible mot pour qualifier cet univers, où les ultra-riches dominent Grande-Ville, du haut de leurs gratte-ciels, tandis que la population indigente n'a pour seules options que la mort ou l'embrigadement dans la guérilla ou les sectes religieuses extrémistes. La Terre se meurt de la pollution, alors que la colonie martienne vient de déclarer son indépendance. de gigantesques vautours mutants nettoient les rues des cadavres (et des vivants imprudents).

La narration à la première personne tente de faire entrer le lecteur dans la tête de John Stolker, fils de Juste (riche) qui choisira de renier sa position privilégiée, pour vivre l'enfer de la condition humaine ordinaire.

Comme dans "la Profondeur des Tombes", la violence et l'immoralité sont omniprésentes, mais jamais gratuites. Elles sont juste devenues le paradigme de ce futur cauchemardesque. C'est donc très, très cru, âme sensible s'abstenir. On pourrait aussi ajouter dérangeant, malaisant, dégoûtant...

En un sens c'est un texte clivant car soit on adore, soit on déteste. Mais d'un autre côté il est totalement universel car il demande à chacun de se positionner face à l'innommable. Sans doute que certains lecteurs n'aiment pas être ainsi bousculé...

Car Thierry di Rollo ne prend aucun gant pour montrer comment une société pathologique engendre des êtres pathologiques. On peut y voir aussi une réflexion sur l'illusion du paradis, qu'il soit artificiel ou spirituel.

Le style de l'auteur est assez unique, dans le paysage de la SF française, de même que son écriture, très littéraire. Car oui, la SF est bien de la littérature. Thierry di Rollo le démontre avec brio.

Commenter  J’apprécie          240
Bon, ça doit faire vingt ans maintenant que je lis de la SF, et depuis tout ce temps-là, je n'avais jamais lu de bouquin aussi abjectement dérangeant, aussi vomitoirement sombre, aussi infectement ignoble.C'est vrai, quand j'ai lu [book: L'échiquier du mal] de [author:Simmons], j'ai trouvé ça complaisant, mais vraiment pas autant que cette insanité. Et quand j'ai lu [book: Thanatos - les récifs], j'ai trouvé ça parfois limite à lire.Mais là, avec cette chose, j'ai dépassé mes limites, j'ai lu quelque chose que je n'aurais jamais dû lire. Peut-être que je deviens midinette avec l'âge, mais là, franchement, c'était au-dessus de mes forces, et quand je repense à cette horreur, je ressens encore des boufées de nausée.N'allez pas croire que je dis tout ça pour vous pousser à faire l'expérience du sordide, parce que ça n'est pas le cas. Et ça n'est pas le cas tout simplement parce qu'il ne s'agit pas vraiment d'un roman de SF, au même titre que, par exemple, [book: le festin nu] de [author: Burrough]. Oh, bien sûr, le roman est censé se situer dans un XXIIIème siècle de pacotille, avec une société de castes séparant les justes (donc les riches) des pauvres (qui n'ont pas besoin de l'hypocrisie d'un autre nom). Mais les éléments science-fictifs ne sont en fait là que pour le décor, et n'influent ni dans l'intrigue, ni dans la construction du récit, et plus gênant à mon sens (et à rapprocher de ce que Roland publie actuellement sur son blog - voir http://generationscience-fiction.hautetfort.com/archive/2008/05/21/l-ecriture-de-la-sf-1.html). En gros, c'est un roman qui utilsie quelques éléments science-fictifs, mais sans souci de cohérence, ni intéêt pour leur vraissemblance; C'est bien simple, de ce point de vue, j'ai eu l'impression de revenir à l'époque de [author: Hamilton], oui, celui des [title: loups des étoiles]. Et franchement, c'est pas glorieux.Après, évidement, il y a l'histoire, celle d'un tueur dont le leitmotiv se résume à cette citation "personne n'en réchappera". Et dans le genre tueur de bas étage, personnellement, j'ai largement préféré l'épopée de Toorop, dans [author: Babylon Babies]. Parce que ce tueur-ci, et plus globalement le roman dans son ensemble, me fait penser au désir nihiliste d'un adolescent souhaitant tout casser dans sa chambre. sauf que l'auteur n'est plus adolescent, et que son pouvoir de nuisance est bien plus grand. J'imagine qu'il peut essayer de cacher ce désir de destruction derrière une espèce de pseudo-message artistique gonflant (comme celui de la quatrième de couverture, qui une fois le roman terminé, donne juste envie de vomir), mais qu'il sache que ça ne me trompe pas. Tout ça est à peine digne d'une colère enfantine.Que faire donc, de cette chose ? Ne l'achetez pas. Ne la volez pas. Ne l'empruntez pas. A la place, recyclez directement son papier en combustible, ou compostez-le sous vos ordures les plus crasses. Offrez-le à votre pire ennemi. Ou, mieux que tiout, servez-vous en pour caller un meuble. Oui, tout cela est bien pire que tout ce que j'ai pu dire de l'assassin royal, mais mes sentiments sont que j'ai été manipulé par une espèce de gamin qui voulait juste tout casser. Donc forcément, je m'énerve. Et si je ciote beaucoup d'autres oeuvres dans cet avis, c'est pour savoir à quel endroit se situe ce roman dans les dimensions de la basse-fosse. Dites-vous bien par exemple que je ne ferais même pas l'insulte de revendre ce bouquin dans une braderie ou sur le web, juste parce que je ne veux pas infliger à quiconque cette espèce de sentiment un peu graisseux de dégoût.
Commenter  J’apprécie          00
Dans Meddik le lecteur est invité à suivre le chemin de vie d'un jeune homme blasé (John Stolker), drogué, cynique, qui gravite au coeur d'un monde en plein effondrement.
La guerre ne s'arrête jamais, des vautours mutants gigantesques surplombent la ville afin de chasser les humains, les décharges géantes nauséabondes tournent à plein régime, et le pouvoir des notables ne cesse de grandir sans pour autant leur apporter le moindre réconfort.
John Stolker va devoir briser les barrières de son statut d'héritier d'une dynastie toute puissante, qu'il fuit en se gavant de psychotropes et en se réfugiant dans la haine, la colère et la luxure, pour se réaliser. Ici personne n'est parfaitement bon, on dirait même que le Mal est en train de gagner partout... Et pourtant, comme un guerrier cherchant le salut, John Stolker va aller se confronter à ce que le monde a de pire à offrir afin de toucher du doigt une certaine forme de transcendance.

Meddik : un livre que j'aime relire de temps en temps, assez régulièrement, ceci étant dû à son univers fascinant, très noir, parfois à la limite de l'hallucination.

Je ne peux qu'admirer le style narratif de di Rollo, qui nous plonge dans un univers apocalyptique et décadent très cohérent, hypnotique, révoltant, addictif.

Impossible pour moi, et pourtant il s'agit du genre littéraire que j'ai le plus parcouru depuis mon onzième anniversaire, de ne pas penser à Meddik lorsque j'évoque les ouvrages qui m'ont marqué le plus profondément.

C'est très violent, totalement hors cadre, mais qu'est-ce que c'est bien fait !

Commenter  J’apprécie          51

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Comment on dit "maman", tous les jours de la vie ? Comment on le dit ?
[...]
- On dit maman parce qu'on a mal, parce qu'on a envie de la serrer dans ses bras, fort, très fort. On le dit aussi parce qu'on la retrouve enfin, après avoir eu si peur de la perdre. On le dit en croyant que la vie sourit à tout le monde, puisque maman nous sourit d'un amour tellement grand qu'il nous ferait presque mal. On le dit pour qu'elle vienne nous donner un baiser dans notre petit cou avant qu'on s'endorme. On le dit tendrement en serrant sa main dans la nôtre, parce que rien d'autre n'a de réelle importance, au fond. On le dit pour toutes ces raisons. On le dit pour rien, pour tout. On le dit parce qu'on l'aime et qu'on ne saura jamais l'exprimer autrement.
Commenter  J’apprécie          60
Sacrifie-t-on réellement quelque chose lorsqu'on fait un choix ?
Certains jours, loin de toi, quand je n'ai pas tes yeux pour me faire croire à la beauté du monde, je réponds oui. Et lorsque je te sens là, tout près de moi, ton souffle chaud et lent sur mon cou, je crois sincèrement que nous ne pouvions pas faire autrement.
Commenter  J’apprécie          141
Nancy Kirby, ma première victime. Je repense à elle et à son courage au seuil froid de la Mort ; à sa foi en un Dieu débile qu'elle n'a pourtant pas renié au moment de basculer dans le néant. Alors que ce porc gras ne croyait en rien puisqu'il est prêt à croire à tout pour rester en vie. Les extrémistes sont les pires des lâches ; et j'en sais moi-même quelque chose.
Commenter  J’apprécie          60
Cette boucherie dantesque m'appartient. D'une certaine manière, je la sécrète, la provoque par ma seule nature d'être humain. Je ne peux pas refuser de prendre part au spectacle de ce que je suis.
Commenter  J’apprécie          80
Les industrieux ne posent pour ainsi dire aucune question. Dieu y pourvoit à leur place. C'est-à-dire qu'ils meurent tous stupides.
Commenter  J’apprécie          70

Video de Thierry Di Rollo (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thierry Di Rollo
Thierry di Rollo - Meddik .A l?occasion des Utopiales 2013 à Nantes, Thierry di Rollo nous présente son oeuvre, dont « Meddik » publié chez Folio SF, et nous parle de ses influences. Pour en savoir plus : http://www.mollat.com/livres/di-rollo-thierry-meddik-rire-sourd-9782070321131.html http://www.mollat.com/auteur/di-rollo-thierry-1361178.html Notes de musique : treasureseason, Return to Dope Mountain, Fjords ®
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (74) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4886 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..