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EAN : 9782213717562
342 pages
Fayard (07/10/2020)
4.44/5   26 notes
Résumé :
Dans un récit exceptionnel, l’écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l’abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.

« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos cœurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l’abbatiale, les arbres des ve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une grande sérénité se dégage du reportage de Nicolas Diat « Le grand bonheur ; vie des moines », fruit d'une immersion d'un an dans l'abbaye de Fontgombault.

Après avoir rappelé brièvement l'histoire de l'ordre bénédictin créé par Saint benoit au V siècle et rétabli en France par Don Guéranger au XIX à Solesmes, l'auteur montre comme la devise « ora et labora » (prie et travaille) irrigue la vie quotidienne de ces communautés, avec une grande part du temps consacré à la prière, dans le respect d'une liturgie immuable et du chant grégorien transmis au fil des siècles par une pléiade de religieux de Don Mocquerau au Cardinal Ratzinger qui vint dans le Berry conclure un congrès liturgique.

Puis, nous accompagnons au fil des jours, les soixante moines qui se partagent les taches manuelles et intellectuelles. Agriculteur, éleveur, maraicher, maçon, électricien, cuisinier, tailleur ou cordonnier, imprimeur ou relieur, tous contribuent à la vie matérielle de l'abbaye qui vit en quasi autarcie.

Ces scènes, les échanges avec ces hommes d'une grande diversité d'âge, de milieu social, d'éducation, montrent l'immense variété des vocations au sein d'une même communauté. Elles illustrent, au fil des saisons, la richesse d'une année liturgique qui rythme l'existence et éduque les âmes.

Les témoignages du Père Abbé, du Prieur, du Père Hôtelier ou du maitre des novices permettent de comprendre le rôle de chacun et de saisir les contrastes qui les distinguent et les rendent complémentaires.

L'abbaye de Fontgombault, pour faire face à la floraison des vocations depuis le concile a essaimé en France et en Amérique, exerçant ainsi une influence importante auprès des clercs et des laïcs toujours plus nombreux à venir en retraite, seuls ou en famille, pour bénéficier de calme, préparer un examen ou méditer et prier.

Nicolas Diat achève son enquête lors de l'Assomption 2020, jour où Don Antoine Forgeot fut rappelé à Dieu, ce qui lui permet de rappeler ce que fut le Père Abbé émérite.

Ces trois cents pages sont évidemment un superbe cadeau de Noël pour un chrétien, mais, il me semble que cette cure de bonheur peut intéresser ou susciter la curiosité d'un lectorat curieux de comprendre ce qui guide ces hommes qui prient et qui veillent sur nous … ad vitam aeternam.
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Nicolas Diat est éditeur et écrivain. Ces dernières années, les livres qu'il a publiés ont suscité un réel engouement : J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu de Philippe de Villiers, Servir et Qu'est-ce qu'un chef ? du général Pierre de Villiers ou le soir approche et déjà le jour baisse du cardinal Robert Sarah. Ce nouvel ouvrage intitulé le grand bonheur et sous-titré sobrement « Vie des moines » connaîtra certainement le même succès que ses devanciers.



Effectivement, son récit est vraiment de qualité. Il nous transporte littéralement au coeur de cette abbaye bénédictine avec laquelle j'entretiens une relation privilégiée depuis 2006. Elle est présentée ainsi par l'auteur : « le monastère compte une soixante de moines. Ils sont venus de Solesmes en mai 1948 pour relever la vie contemplative. Depuis, Fontgombault a fondé et restauré six autres monastères ».



Diat raconte, avec des mots justes et très souvent touchants, le quotidien des moines dans leurs différentes et nombreuses activités. Il confesse volontiers : « Souvent, j'ai contemplé, fasciné, le départ des moines lors d'un après-midi de promenade. Franchie la porte dérobée du verger, les religieux se perdent dans la campagne. Ils marchent vite, par petits groupes, d'un pas cadencé. Leurs habits noirs de laine fruste, les tuniques traditionnelles des fils de saint Benoît, forment des volumes étranges et impressionnants. Ils avancent, rient, se chamaillent gentiment. Les moines sont heureux ». L'auteur ajoute également : « Ces jours exceptionnels, ils se lancent dans de grandes conversations. Car le silence est habituellement une règle d'or ».



Diat nous révèle rapidement l'objectif de son livre formulé par deux importantes questions : « Comment comprendre ces hommes nimbés de mystère ? Les mots pourront-ils exprimer ce qui est d'abord une aventure intérieure ? » Les moines lui avaient alors répondu franchement : « Votre tâche ne sera pas aisée ». Cependant, l'auteur parvient à nous faire partager la vie des moines à travers des histoires enthousiasmantes et intimistes, bien que cet exercice se présente comme difficile. Pour celles et ceux ignorant tout des us et coutumes de la vie monacale, l'auteur rapporte ce qui suit : « Les sept offices du jour, et celui des matines, célébré la nuit, sont l'ossature d'un quotidien immuable. Il demeure jusqu'à la mort. La nuit, il faut se lever à quatre heures trente du matin. Matines, laudes, prime, tierce, sexte, none, vêpres et complies se répètent, de jour en jour, de saison en saison ».



A lire cette présentation, beaucoup considéreront que « cette vie peut sembler humainement impossible ». de fait, elle ne peut être comparée à un long fleuve tranquille : « Les embûches existent. Elles sont légion. Les moines de Fontgombault respirent pourtant la joie. La lumière de leur regard ne trompe pas. C'est un bonheur simple. Car les contemplatifs ne sont pas des demi-dieux. Ils sont des hommes qui décident d'orienter leurs jours vers Dieu ». L'auteur précise : « Leur programme est un voyage exaltant. Il ne se mesure pas ». Chaque personne doit avoir conscience qu'en « entrant dans un monastère, il faut abandonner les critères du monde. le moine est un homme dépouillé, concentré sur les réalités d'en haut, détaché des affaires terrestres. Sa vie n'est plus la nôtre ».



Pour tenter de percer les fondamentaux de leur existence, il convient de se répéter sans cesse la devise de saint Benoît : Ora et labora, « Prie et travaille ». Diat explique à raison et avec conviction que « le vrai bonheur ne se marchande pas, dans le monde comme dans un monastère. Pas à pas, en remettant son ouvrage sur le métier, le moine cherche le bon, le bien, le juste. La règle de saint Benoît est une quête inlassable de l'équilibre. Equilibre du coeur, équilibre de l'intelligence, équilibre de l'âme. Pour ce faire, le moine fuit le méchant, l'impie, le jouisseur et l'avide. Rien de grandiose. Mais le combat est rude ».



Diat précise que « tous les travaux des moines sont enveloppés dans un grand tourbillon vers Dieu. le père abbé donne une homélie, le frère s'occupe d'un bouquet de fleurs, le cellérier écrit un bilan comptable, le jardinier bine un rang de carottes ; ils ont tous une même importance. Chacun à sa place et à sa tâche, chacun à sa peine sous le regard du Très-Haut ». Ce récit passionnant nous invite à « pénétrer dans un monde intemporel, une cité interdite, une société idéale » qui nous permet de (re)découvrir le monastère dans ses différentes composantes : ferme, réfectoire, cellules, bibliothèque, hôtellerie, imprimerie, cloître, église, sacristie, chapitre…



Après avoir refermé cet ouvrage, les lecteurs qui ne connaissent pas encore Fontgombault désireront la découvrir sur place dans le Bas-Berry. Les autres, c'est-à-dire ceux ayant déjà pu s'y rendre en retraite, apprécieront du fond du coeur ce journal intime du monastère nous rappelant page après page, ligne après ligne, l'importance de Dieu, de la prière, du travail bien fait et surtout de l'humilité…





Franck ABED
Lien : http://franckabed.unblog.fr/..
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Nicolas DIAT nous conte les origines, l'organisation, la journée concrète, spirituelle et laborieuse, des bénédictins de l'abbaye de Fontgombault. Cette communauté de corps et d'âmes, nouée par l'histoire et régie par la règle de Saint Benoît, qui est implantée depuis le XIème siècle dans le sud de l'Indre, en bordure de la Creuse.

Cet ouvrage est un recueil de beaux témoignages et une réflexion sur la place et le rôle des moines au sein de leur communauté comme dans la chrétienté. Avec foi et talent, l'auteur nous dévoile le secret des traditions, des offices et des fêtes, des rituels, la place centrale du chant grégorien, le charme intemporel des obédiences, cette manière ineffable que chaque moine, du père Abbé au plus humble des frères convers, personnalité retirée du monde, a de répondre à l'appel, d'obéir d'amour, de faire communauté au quotidien.

Il ne cache rien de la vie exigeante, austère, réglée, répétitive du moine qui sans cesse prie, chante, oeuvre et qui résume en ce monastère l'écologie toute entière. Où Foi, respect de la nature et des lois naturelles qui président à son existence nous montrent toute la futilité du matérialisme.

Une belle leçon de Vie et de Pensée qui peuvent inspirer les profanes dans la recherche du Sens de la Vie, de la mort, de l'Infini des âmes. A lire !
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Que ce livre fait du bien à notre âme !!!!!! Moments de plénitude, d'immense paix. Cette invitation à découvrir la vie des moines au sein du monastère de Fontgombault. Pendant une année, l'auteur s'est "confiné" dans ce monastère de Fontgombault, bénédictins du Berry, et nous fait découvrir la vie de ces moines, une vie dédiée à Dieu. Il délivre ses inspirations, ses réflexions, ses bonheurs de vie partagée avec les moines. Pendant ce dernier confinement, chaque fois que la tristesse m'envahissait, je me plongeais dans ce recueil et après quelques pages, la joie, la paix revenaient dans mon coeur....... UN GRAND MERCI et un livre à garder sur sa table de chevet.
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Un livre pour tous ceux, même non chrétiens, qui s'intéressent à la spiritualité et au mystère de la vie monastique dans notre temps où obéissance, chasteté et pauvreté ne sont pas les valeurs les plus cotées! le style est fluide et direct, dépouillé comme la vie de ces moines, et nous permet de comprendre un peu mieux la richesse et les combats de ces vies apparemment répétitives. Certains témoignages des moines sont magnifiques d'humilité et de profondeur. Un livre toutefois moins fort que le précédent de Nicolas Diat, Un temps pour mourir, qui était tendu par la problématique du rapport à la mort des moines. Ici nous sommes plus dans un journal d'heures, que dans une quête spirituelle. A lire donc, pour tenter de comprendre ces vies qui sortent de l'ordinaire par leur simplicité.
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critiques presse (1)
LaCroix
08 janvier 2021
Dans un récit évocateur, Nicolas Diat lève un coin de voile sur la vie quotidienne des moines de Fontgombault.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Les menus monastiques changent avec les saisons. L'été, un hôte a quelque chance de déguster de petites merveilles : la soupe à l'oseille, la soupe au lait froide et son sirop de menthe de l'abbaye, la soupe au vin de la vigne, l'omelette aux aubergines, les œufs castillans, brouillés avec tomates et poivrons, la tarte aux oignons, les tomates et les courgettes farcies à la viande de bœuf monastique, la viande de bœuf froide accompagnée de mayonnaise maison, agrémentée de ciboulette ou de persil, les tomates à la provençale, la ratatouille cuisinée avec les courgettes, les aubergines, les oignons, les poivrons, les tomates, le romarin et l'estragon du jardin, la fameuse charlotte Martin, les pommes cuites au four servies avec de la gelée de coing, les tartes aux pommes, aux paires, à la rhubarbe sont comme les strophes merveilleuses d'un poème gustatif sans fin.
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Longtemps encore, les bénédictins de Fontgombault resteront ceux que j'ai rencontrés. La silhouette fragile de dom Antoine, l'air pressé de dom François, le regard profond de frère Raphaël-Marie, le sourire cabotin de frère Charles-Marie, l'œil malicieux de frère HervéMarie, la sincérité débordante de père Pierre-Antoine ne passeront pas. Ils ne sont pas des personnages de roman, mais des moines qui ont donné leurs jours à Dieu. Dans son ouvrage Silence dans le ciel, Thomas Menon parlait de la vie monastique en décrivant « une communion silencieuse et mystérieuse entre l'homme et son frère, entre l'homme et tout le créé ». Les bénédictins sont morts pour le monde, mais ils le comprennent avec une acuité qui pourrait faire ployer bien des puissants. C'est une force insoupçonnable. Les fils de saint Benoît vivent le présent. Ils n'ont besoin de rien d'autre. Cela est suffisant pour former une famille unie et fraternelle, qui regarde joyeusement les choses de la vie.

À notre tour, regardons avec simplicité la vie des moines, observons ces enfants sages : ce sera déjà un grand pas.
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Dans un vers, Rainer Maria Rilke écrivait que « seule la louange ouvre un espace à la plainte ». L'âme du grégorien est là. Il est une louange merveilleuse et désintéressée. Il n'a pas de prix. Les voix des moines ouvrent à des espaces douloureux, car le grégorien révèle l'homme à lui-même. Par lui, le voile se déchire. Il purifie. Il pousse doucement les portes du mystère. Verlaine s'émerveillait de « l'inflexion des voix chères qui se sont tues». Le grégorien nous fait entendre l'inflexion des voix de ceux que nous verrons au Ciel. Ce sont des échos lointains. Mais le Ciel est déjà là. Le moine vit chaque jour avec le grégorien. Il passe sa vie à chanter. C'est une grave erreur de tenir cela pour rien. Le fils de saint Benoît suit scrupuleusement la règle et se souvient de ses mots : «En présence
des anges je te chanterai des psaumes. » Les frères ne se fatiguent jamais ; le grégorien est un champ insoupçonné de liberté. En présence des anges, tout est possible.

À Fontgombault, la pratique du grégorien est enracinée dans la longue tradition solesmienne. Formés par leur abbaye mère, les premiers moines de Fontgombault ont naturellement gardé leurs anciennes traditions liturgiques. La Sarthe et la Creuse n'ont pas voulu se séparer.
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Les hôtes se sentent heureux de passer quelques jours à Fontgombault. En regardant les moines, ils ont l'impression de remettre leur vie à l'endroit.

L'expérience est paradoxale car jamais ils ne pourront vivre dans le monde comme des bénédictins. Mais les retraites sont des bains. On en sort plus propre, plus reposé.

Les bénédicdns accueillent des professeurs d'universite, des médecins, des motards, des scouts, des lycéens, des étudiants sans le sou, des mendiants, des jeunes pères de famille, des retraités, des hommes joyeux ou déprimés, des croyants, des agnostiques ou des athées, des prêtres ou des séminaristes. Au réfectoire, la grande table des hôtes n'a jamais la même allure. Tout est possible.
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La ferme monastique veut être un modèle d’agriculture respectueuse de la nature : « Dans les champs, dans les étables, je suis toujours en lien avec la création divine. Le petit veau qui vient de naître me parle de Dieu. Toutes nos vaches sont pro-life... » On dirait presque le couplet d’une chanson populaire.
Devant moi, le fermier n’hésitait pas à se demander si les agriculteurs modernes ne sont pas devenus les nouveaux esclaves de la société de consommation : « Nous savons que la production d’un paysan peut générer cinq ou six salaires. La population agricole représente quatre à cinq pour cent de la population active. La moyenne horaire de travail hebdomadaire est rarement inférieure à soixante heures. Le salaire n’est jamais garanti. Une tempête, une période de sécheresse, un froid trop intense peuvent anéantir une année de travail. De même, si le prix mondial du lait diminue, la coopérative locale baisse aussi sa rémunération. On demande rarement leur avis aux agriculteurs. Le système est terrible. »
Frère Raphaël-Marie me disait avoir remarqué que les agriculteurs qu’il voit en photo dans les revues professionnelles ont souvent des sourires tristes. Il lui semblait que ceux qui étaient passés à un mode de production biologique paraissaient plus épanouis. La terre n’est pas un dépotoir où l’homme peut ajouter à satiété des engrais du haut de son joli tracteur.
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