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sur 3016 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rick, blade runner, possède un mouton. Un mouton électrique, car sur Terre, il ne reste plus beaucoup de "vrais" animaux. Ce sont des animaux-robots. Rick se pose la question face à cet animal réaliste : son mouton, tout comme les androïdes qu'il chasse, sont-ils capables de sentiments, d'émotions ou de rêver?
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Je me suis lancé dans ce livre en essayant de faire abstraction du film Blade Runner que j'ai vu il y a une dizaine d'années.
J'ai pu lire une bonne histoire de chasse à l'homme (à l'androïde en l'occurrence) où la question qui ressort est : un robot pourvu d'une intelligence artificielle peut-il à la longue éprouver les même émotions que les humains et, à partir de là, avoir une âme?
J'ai apprécié de voir évoluer notre chasseur de prime et de le voir heures après heure remettre en question son mode de vie
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Blade Runner. Qui n'a pas entendu parler de Blade Runner ? Si ce n'est du livre par le biais du film ? Film que j'ai vu il y a perpette et dont je ne me rappelle pas grand chose, honte à moi. Mais au moins ce le me permet de découvrir le livre comme si je n'avais jamais vu le film, ce qui m'arrange. je préfère toujours lire le roman avant de voir son adaptation cinématographique.
Et bien, je dois avouer que j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire post-apo au départ :
Les humains ne vivent plus sur Terre en majeure partie. Soit morts, soit émigrés sur Mars. Les autres sont des personnes qui n'ont pu quitter notre planète plus si bleue que ça, soit par choix soit parce qu'ils sont trop pauvres ou bien parce qu'ils n'en n'ont pas l'autorisation.
Ces derniers, justement, sont la lie de la société car ont été diminués cognitivement à cause de fortes retombées radioactives. Ils n'ont pas le droit d'émigrer, de se marier et encore moins d'engendrer.
Ces personnes sont surnommées " les têtes de piafs" Ô combien ironique quand on sait que la faune a presque totalement disparue de la surface du globe et que justement un "piaf" serait considéré comme un trésor inestimable ou presque. Car oui un animal vivant de chaire et d'os, d'écailles, d'arêtes ou de plumes vaut un petit pactole aussi bien en espèces sonnantes et trébuchantes que sentimentalement et symboliquement parlant. C'est un crime de tuer un animal réel. Réel car il existe des animaux artificiels très répandus au près des gens pouvant s'en payer. Ces pseudo robots sont si bien faits qu'il n'est pas évident de faire la différence. Et c'est la même chose pour les androïdes, notamment une série appelée Nexus-6. Des créatures humanoïdes artificielles dont on ne connait pas vraiment la fabrication. Robots ? Mi-organiques/mi-machines ? Bref, la seule chose est qu'ils sont quasi parfaits, considérés comme supérieurs mais à l'espérance de vie très courte. Ces "robots" sont très intelligents mais dénués de sentiments, d'empathie. Et un accident arriva. L'histoire d'humains tués par un androïde. Pour y remédier, il y a des chasseurs de prime dont la mission est de les "retirer". C'est là qu'intervient Rick qui doit remplacer un de ces collègues blessé et ne pouvant mener à bien sa mission. Rick est une sorte d'anti-héro, totalement imparfait, qui vit très mal sa condition, son couple, et qui rêve de pouvoir s'acheter un vrai animal, en particulier un mouton pour remplacer l'électrique qu'il possédait.
Rick va se retrouver brinquebalé entre plusieurs androïdes à "retirer" et aura toujours une aide. Il va finir par gagner son argent et pourra ainsi acheter un animal réel. Mais tout le long de son histoire, nous sommes face à un homme torturé emplis de doutes, jusqu'à douter de sa propre nature. Androïde ou humain ? Quant à Isidore, "la tête de piaf", vivant seul et presque désespéré si heureux de trouver enfin peut-être des amis est le personnage le plus touchant. Je n'aurais jamais cru m'émouvoir autant de la vie d'une araignée (insecte qui me fout les chocottes).
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? est avant tout un roman où l'on se questionne sur la nature humaine et sur la morale, se servant de base de sf et de cyberpunk pour un questionnement philosophique.
De plus les concepts de la boîte à empathie et du mercerisme sont vraiment intéressants. Au final, qui sont les plus humains sur cette Terre envahie par la Tropie ? Les androïdes à la recherche d'une semi-vie si je puis dire ou les humains qui ne savent plus ressentir par eux-mêmes ?
Un autre concept génilissime qui m'interpelle : c'est la Tropie cité précédemment. J'aurai aimé comprendre un peu mieux ce que c'est. J'ai l'impression que c'est.... la propagation du Vide à l'état pur. le Néant qui se créé à partir de rien et de tout, de nos ... déchets ...de ce qui nous faisait vivre. Ce vers quoi on galopait avant : l'inutile, les produits de consommation, ce pour quoi nous voulions tant être riches, pour avoir et exister. Cette Tropie, ce Néant prend corps comme une maladie ou la pourriture. Oui de la pourriture. Je trouve cela parfait pour la décrire. Les humains sont de moins en moins présents, condamnés à mourir ou partir, les androïdes à les remplacer peut-être et à mourir aussi soit retirés soit au bout de leur espérance de vie si courte. Plus d'animaux. Plus rien. La Terre se décompose.
J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre mais je le referme sur une très bonne surprise. Il ne me reste plus qu'à revoir le film.
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Questa è una delle rare occasioni in cui do la mia indiscutibile preferenza alla trasposizione cinematografica di un'opera letteraria anziché all'opera letteraria stessa. Non sostengo che si tratti di uno scritto brutto, è solo poco leggibile, è confuso, è pieno di idee che non vedono mai una vera e propria luce, ed è anche maniacale, con quella storia degli animali veri e non veri, sembra a un certo punto che la gente si preoccupi quasi solo di quello e ciò ha ben poco senso, quasi ci fosse una psicosi che induce gli esseri umani rimasti sulla terra a una mania feticista collettiva verso un unico particolare (le creature animali, in questo caso). Direi che sa un po' tanto di malattia mentale diffusa. Forse, se avesse limitato il racconto a una quantità minore di tematiche, e le avesse sviluppate con maggior cura, il tutto sarebbe stato più gradevole e comprensibile.
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Ce livre a eu un autre titre en anglais et plusieurs autres titres en français avant de s'appeler Blade Runner – notamment à cause du film de Ridley Scott en 1982. Tout d'abord la traduction littérale du titre anglais Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? puis un titre un peu plus anglais Robot blues. Lorsque l'on a lu le livre, on comprend tout à fait pourquoi le titre met en relation les androïdes et des moutons électriques !

Blade Runner est un livre de science-fiction classique, c'est-à-dire avec des robots ou plutôt des androïdes qui sont au final des êtres de chair et de sang mais fabriqués artificiellement et à l'époque, c'était censé se passer dans le futur. J'ai réalisé à quel point le livre était vieux lorsque j'ai vu qu'il se passait en 1992 ! Et pour cause, Philip K. Dick l'a écrit en 1968. C'est peu dire que ce livre est un classique de la science-fiction.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce court livre. Il y a beaucoup d'éléments sur ce monde qui sont plutôt abstraits. Mais une fois dedans, j'ai pu y voir plus clair. L'auteur développe un monde post-apocalyptique. L'air n'est plus respirable sur Terre, la plupart des personnes ont émigré sur Mars et les rares êtres humains qui restent sont menacés de devenir « débiles » à cause des radiations.

En y réfléchissant, le livre est court mais vraiment complet. Beaucoup de détails sont donnés sur ce nouveau système social qui s'est développé. En bas de la hiérarchie, il y a les « spéciaux » ou « débiles » qui sont dans des instituts spécialisés ou alors peuvent encore travailler tant bien que mal. Puis au sommet de la hiérarchie sociale, il y a les gens qui ont beaucoup d'argent et surtout, beaucoup d'empathie, ils peuvent donc s'acheter des animaux vivants. Les animaux ont une place importante dans la vie sociale des gens. Rick, lui-même, rêve d'avoir un vrai animal et non un animal mécanique. D'ailleurs, je n'ai pas trouvé le personnage de Rick très sympathique. Il est obnubilé par cette façade sociale que représente les animaux, il n'est clairement pas heureux dans son mariage et il a un métier plutôt déplaisant. Et je ne saurais pas trop comment l'expliquer mais je trouve qu'il a un côté un peu macho.

Dans l'histoire, tout tourne autour de l'empathie. L'empathie est censée être propre aux humains uniquement. C'est pour cela que les « spéciaux » sont des reclus de la société, ils perdent cette faculté d'empathie. Puis il y a les androïdes qui ne vivent que sur Mars pour servir les humains qui ont émigrés. S'ils arrivent à s'échapper de Mars, c'est qu'ils ont tué leur maître. Les androïdes n'éprouvent aucune empathie, d'où la création de tests pour la détecter.

Ce thème de l'empathie revient aussi avec la boîte à empathie et cette curieuse religion appelée le Mercerisme. Lorsque l'on se connecte à la boîte à empathie, on ressent avec d'autres personnes, les souffrances de Wilbur Mercer, en quelque sorte un dieu martyr condamné à gravir une montagne alors qu'on lui jette des pierres. Plutôt étrange comme concept ! Mais cela permet aux personnes de ressentir quelque chose.

On suit donc l'histoire de Rick Deckard qui part à la recherche des androïdes, mais aussi d'Isidore, un spécial qui vit seul dans son appartement. L'histoire dure au final très peu de temps, une journée seulement qui va faire basculer la vie et les convictions de Rick. Il est blade runner depuis un moment, mais il se rend compte que cette empathie qui le rend humain, le rend aussi sensible aux charmes des androïdes.
Lien : http://latetedansleslivres.w..
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Le nouveau robot humanoïde Nexus-6 fait partir de ceux qui ne vont pas rendre la vie facile à Rick Deckard, un des Blade Runner de San Francisco. Comment arriver à détecter qui est un être humain de qui est un humanoïde dangereux dont il faut absolument se débarrasser en le réformant (ou plus précisément en le « tuant »). Oui mais voilà, qui est qui ? Douloureux dilemme et cas de conscience au moment de choisir s'il faut effectivement éliminer ou pas de la surface de la Terre cette entité présente en face de vous. Car tuer un être humain par erreur serait totalement dommageable et ne lui permettrait pas de récupérer la prime importante allouée pour la réforme des non-désirables. On comprend alors pourquoi son métier le laisse parfois dans l'expectative et dans le doute.

D'autant plus qu'il lui est difficile de se situer par rapport à Rachel, la nièce du fabricant du Nexus 6, qu'il est amené à rencontrer afin de mieux connaitre le mode de construction et de fonctionnement de ces robots de dernière génération, ceci dans le but final de les détecter sans erreur possible. Attiré par elle, il est néanmoins dubitatif sur ce qu'elle est réellement. Quid alors des sentiments qu'il peut ressentir envers celle-ci, ses doutes allant jusqu'à mettre sa vie en danger.

Je me suis laissée entraîner par ce récit pour le moins prenant et intéressant sur une vision future de notre monde. Par contre, je trouve que la fin de ce récit n'est pas absolument à la hauteur de l'histoire, comme si l'auteur n'avait pas su comment finir son vagabondage fantastique. Dommage, j'avais bien accroché à ce monde, fort heureusement, purement imaginaire. Qu'il est bon de pouvoir entendre le chant des oiseaux et rêver en laissant ses yeux se perdre sur les merveilles que nous offre la nature !
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Je suis une fan de la science-fiction et sachant que ce livre à eu la chance d'être adapté en film c'est qu'il devait être vraiment bien .

Je me suis donc lancée dans ce livre il y a peu de temps et je l'ai lu assez vite .

Points - :
- Ce n'est que à partir de la page 50 que j'ai enfin compris qu'il y avait le point de vu de 2 personnes ( mais ces personnes ne se conaissaient pas , en tout cas pas au début et ne vivaient pas le même problème .

- J'ai trouvé que l'auteur avait crée certaines choses qui étaient beaucoup trop complexe par exemple ( pour ceux qui l'ont lu ) à la fin , je suivait et comprenais que 10 % de ce qu'il racontait .

Points + :

- Ce livre ce lit assez vite car la plume de l'auteur et fluide .
- Même si j'ai trouvé certaines choses complexes j'ai bien aimé le thème de l'histoire je l'ai trouvé assez original .

Par ailleurs je conseille ce livre à ceux qui aiment vraiment la science fiction .
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Bon roman assez fidèle au film
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Fan inconditionnel du film de Ridley Scott, c'est par un heureux hasard et avec une grande joie que je trouvais dernièrement le livre de Phillip K. Dick sur les étals de mon libraire. Ayant envie depuis longtemps déjà de lire l'oeuvre ayant servie d'inspiration au film, je commençais sa lecture très rapidement. Déception, le terme serait inexact, surprise serait peut être plus approprié. Trop marqué par l'oeuvre cinématographique, je n'ai pas pu apprécier à sa juste valeur "Les androïdes rêvent ils de moutons électriques". En effet, livre et film s'avèrent relativement différents, le livre présentant un questionnement beaucoup plus profond sur des sujets comme la religion, l'empathie ou encore le rapport aux animaux, sujet absent du film. Un livre incontournable de la SF, mais à appréhender en essayant d'oublier le film (oeuvre tout aussi incontournable).
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Devrais-je ainsi continuer à m'acharner à lire du Philip K. Dick, auteur à propos duquel j'ai décidément du mal à me faire une opinion tranchée ? Ou devrais-je accepter comme tel l'état d'ambivalence que m'inspirera toujours son oeuvre ? Oui je vais faire ça en fait.
A noter que j'ai beaucoup hésité à voir le film Blade Runner avant d'écrire cet article, mais comme il semble (selon Google l'omniscient) que Ridley Scott a pris de larges libertés quant au matériau de base, je pense que cela n'aurait fait qu'accentuer ma perplexité.
Bref. Jusqu'à une grosse première moitié du roman, l'univers, l'écriture, les personnages, et surtout les questions d'ordre philosophique sur la nature de l'humanité et sa potentielle singularité vis à vis des autres créatures (avec focus sur la capacité empathie), me permettaient de comprendre l'engouement provoqué chez les lecteurs. Jusqu'à ce qu'un clash s'opère, catégorisant à mon sens complètement les androïdes, et brisant d'un coup tout le sens du raisonnement.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2014/08/philip-k-dick-blade-runner-ou-les.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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