Gisèle Halimi : Une jeunesse tunisienne

J'ai eu un coup de coeur pour le livre car j'ai aimé le combat qu'a mené Gisèle pour qu'elle fasse des études car dans sa famille, ce ne sont que les garçons qui y ont droit.
Gisèle avait un grand-frère qui s'appelait Marcelo : il n'aimait pas l'école et il n'était vraiment pas doué. Mais ses parents lui payaient des études, or il échouait.
J'ai eu aussi un coup de coeur sur le fait que le père de Gisèle l'a laissée à Paris pour faire des études. Elle se fera héberger par les amis de ses parents. Elle deviendra ensuite avocate et combattra le sexisme.
C. I.

Je n'ai pas l'habitude de lire des bd mais c'est en m'intéressant à l'histoire des femmes pour ne pas dire au féminisme que j'ai découvert cette grande femme qu'est Gisèle Halimi, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers cette B.D, je n'ai pas été déçue, quel caractère, quelle volonté, quel personnage ! et cela depuis sa plus tendre enfance, son combat pour le droit des femmes a commencé très tôt en refusant dans un premier temps de débarrasser la table alors que son frère plus âgé ne faisait rien. Elle s'est émancipée aussi lors de ses études et sa farouche envie malgré le fait qu'elle soit une femme de devenir avocat ! Son père la soutiendra, sa mère non, le pouvoir de "l'endoctrinement" depuis des siècle sans doute ...

Les dessins sont très agréables à regarder, les couleurs siées bien à la Tunisie, j'y ai ressenti la chaleur et j'ai même entendu leur accent

Une B.D à mettre entre toutes les mains, je l'ai d'ailleurs refilée à ma fille

Une lecture très enrichissante !

Dans cette BD nous retrouvons l'histoire de Gisèle HALIMI, célèbre avocate et féministe. En réalité, et comme pour ma lecture précédente, on y retrouve surtout son enfance, de sa naissance à ses 19 ans et son arrivée à Paris.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette BD qui rentre dans les détails de la jeunesse tunisienne de Gisèle. Sur fond de manifestations et de seconde guerre mondiale, on y voit la jeune fille grandir et s'émancipe sous le regard réprobateur de sa mère.

Cette BD m'a davantage convenue que la précédente. En effet, elle rentre plus dans les détails et prend plus son temps pour décrire le quotidien de la jeune fille.
De plus, la partie sur sa vie d'adulte y est plus complète. Là où sur celle de Simone de Beauvoir il n'y avait qu'une liste de dates et d'événements, ici on rentre un peu plus en profondeur sur ces éléments fondateurs de la société française actuelle mais également de la vie de Gisèle.

Dans cette BD de Sylvie Dorange est contée l'enfance de Gisèle Halimi, personnage symbolique de la longue lutte pour les droits des femmes.
En général, on connaît tous cette grande avocate, ou on en entend forcément parlé un jour : son premier procès pour Marie Michel Chevalier en 1972, un autre où le viol a été jugé pour la première fois comme un crime... Cependant, cette histoire se centre sur son enfance tunisienne. On apprend à connaître son caractère, ses parents, le contexte difficile en 1945 lorsqu'elle est adolescente...
Cette BD l'a rend encore plus méritante qu'elle ne l'ai et nous permet de connaître cette facette de son histoire.
Je la trouve donc accrocheuse, en plus du fait que les dessins sont plutôt bien réalisés. Je vous la conseille vivement ! 5/5 (Amandine)

Cette bande-dessinée retrace l'enfance et l'adolescence de Gisèle Halimi, de sa naissance à son départ pour Paris.

J'ai beaucoup aimé ce livre; pas uniquement parce que j'ai un profond respect pour cette avocate extraordinaire. Les graphismes sont beaux et l'enchainement des évènements, bien que parfois déroutant, sont fluides.

Je me suis attachée immédiatement au personnage principal. Par ailleurs, j'ai appris énormément de choses sur elle et l'environnement politico-social et culturel dans lequel elle a vécu. Gisèle Halimi m'a toujours paru à la manière des héros et héroïnes d'histoires: immaculée, parfaite depuis toujours et jusqu'à la fin. En terminant cette bande-dessinée, j'ai eu le même effet qu'après "Une Vie" de Simone Veil, car j'ai découvert toutes les difficultés et les défauts de cette femme.
Je les aime et les respecte encore plus.

J'ai eu l'occasion de discuter avec des jeunes lecteurs sur cette bande-dessinée: ils et elles ont adorés.

Je recommande donc très vivement cette lecture, dès l'âge de 11 ans.

Cette BD revient sur l'enfance et l'adolescence de la future grande avocate, Gisèle Halimi. On découvre comment ses combats de femme ont pris racine très jeune, dans une famille où la place de la femme est à la maison. La figure de la mère, Fritna, explique ainsi en grande partie cette révolte qui a toujours poussé la petite Gisèle à s'opposer et à demander l'égalité, tant dans les tâches domestiques dont son frère est exempté, que dans son droit de suivre des études, elle qui est déjà brillante à l'école.

On ressent très bien cette opposition et incompréhension constantes entre mère et fille, entre tradition d'un côté et désir de justice et de liberté de l'autre. Bien que son père soit au départ déçu d'avoir des filles, on sent par contre une certaine complicité entre Gisèle et lui et un soutien précieux qu'elle ne trouvera jamais chez sa mère.

Autre point très intéressant de cette BD, la richesse culturelle et la situation politique de la Tunisie dans laquelle Gisèle grandit, qui auront aussi un impact sur ses futurs combats.

Lue dans le cadre du Défi Babelio Ado, je me demande cependant si mes élèves de 4è vont être réceptifs à cette BD. Il faudrait accompagner cette lecture d'un travail sur Gisèle Halimi et pouvoir expliquer tout le contexte historique du colonialisme.

J'ai par contre de mon côté très envie de lire d'autres livres sur elle !
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..

(LX971) - Un album intéressant qui nous invite à découvrir l'une des figures majeures du féminisme en France à travers le prisme de son enfance et de son adolescence en Tunisie, à l'heure de la décolonisation du pays mais aussi des esprits emprisonnés dans le schéma patriarcal qui se répète de génération en génération. le parti-pris de se focaliser uniquement sur les 18 premières années de son existence permet de mesurer le chemin parcouru et la construction des idéaux qui ont nourri les combats de Gisèle Halimi. Je soupçonne un zeste d'hagiographie tant le portrait contribue à renforcer l'icône qu'elle est déjà, au détriment de sa mère et de son frère aîné bien peu à leur avantage dans ces pages. Les graphismes sont plutôt agréables. Oui pour la sélection du Prix BDz'îles en lycée.
(IK971) Album graphiquement abouti qui met en valeur les relations intrafamiliales (avec sa mère principalement et sa fratrie) de G. Halimi. On saisit ainsi davantage tout ce qui dans ses jeunes années (son goût pour la lecture et la culture initié en partie par son père, sa relation conflictuelle avec sa mère et son frère) a forgé son caractère et ce sur fond historique de la guerre d'indépendance en Algérie. Un bon moyen pour les élèves de connaître ce qui a fondé cette figure militante. Oui pour la sélection collège et Lycée.
(EL971) Je ne partage pas vraiment votre avis. Pour ma part, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cet ouvrage alors que le sujet m'intéresse beaucoup. Je le trouve trop didactique et explicatif, les dialogues me semblent très peu naturels. Tout est fait pour montrer la force de Gisèle Halimi contre sa condition, sa famille, etc, son caractère exceptionnel mais sans aucune nuance... c'est vraiment un album à sa gloire... et peut-être un peu compliqué à comprendre pour des élèves n'ayant jamais entendu parler de Gisèle Halimi. Par ailleurs le contexte historique algérien me semble assez difficile d'accès pour des élèves sans explications préalables... Donc pour moi c'est clairement Non pour des collégiens et à voir pour la sélection Lycée (mais je préfère largement l'autre album sur Gisèle Halimi !!)
(SCO971) Deux albums sur Gisèle Halimi ! Ceci prouve s'il en était besoin l'impérieuse nécessité de faire connaître le parcours de cette avocate aux élèves. Mais je préfère l'autre album, tant du point de vue du graphisme que de celui du parti pris de mettre l'accent sur ses combats comme avocate, au service de la cause féministe.
(AFL971) C'est l'enfance de Gisèle Halimi en Tunisie Coloniale, on y rencontre tous ceux qui ont gravité autour d'elle durant son enfance et on fait d'elle la future femme avocate féministe qu'on connaît. Album pour le collège.
(MAB971) Oui pour la sélection collège.

Gisèle Halimi comprend très tôt que pour échapper à son destin tout tracé ( femme soumise , au foyer ), elle devra étudier. Et dès son plus jeune âge, elle évoque le souhait d'être avocate.

Le scénario de Daniele Masse et le graphisme de Sylvain Dorange m'ont immédiatement transporté en Tunisie aux côtés de Gisèle Halimi.
La force et la persévérance de cette femme m'ont impressionné. Je connaissais la féministe et défenseuse du droit à l' I.V.G. mais je n'avais aucune idée de sa jeunesse.
Dès son plus jeune âge, elle a dû faire face au racisme et à la discrimination. Elle a su imposé ses choix , quitte à se mettre à dos ses parents.
Gisèle Halimi était donc extraordinaire dès son plus jeune âge et je ne suis donc pas étonnée qu'elle en soit arrivée là où elle en est arrivée. Respect et chapeau Mme Halimi.

Bravo à Daniele Masse et Sylvain Dorange pour avoir su transposer cette jeunesse en bande dessinée.
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Delcourt pour l'acceptation de ma demande de lecture.

Ce nouveau titre sur Gisèle Halimi s'attarde sur la première partie de sa vie, son enfance, et relate son parcours entre sa naissance et son départ sur Paris pour ses études de Droit. Ici, il ne sera donc pas question de la célèbre avocate, mais de la jeune femme qu'elle était. le récit nous permet de mieux comprendre l'environnement dans lequel elle a grandi, le contexte sociétal et politique, mais aussi le climat familial. Car la jeune Gisèle a dû se construire dans une famille attachée aux traditions conservatrices. Très tôt, elle subira les inégalités hommes-femmes au sein de son foyer. Elle n'est pas « bien née », et sa condition de fille l'obligera à fournir beaucoup plus d'efforts, pour accéder à l'éducation et au métier qu'elle souhaite. Toute sa vie, elle a clamé son envie d'indépendance et de liberté, sa volonté de ne pas dépendre d'un homme. La colorisation est teintée de douces nuances, qui viennent contrebalancer la violence permanente du scénario.

Cette bande dessinée retrace l'enfance et la jeunesse de la célèbre avocate Gisèle Halimi avant son arrivée en France. Gisèle naît en Tunisie, dans une famille modeste. Ses parents auraient préféré un garçon. Tous les espoirs de la familles se portent sur son grand frère qui est pourtant un cancre. Très jeune, la petite Gisèle montre sa détermination à poursuivre ses études malgré les propos décourageants de sa mère qui n'en voit pas la nécessité pour une fille. Pour cette dernière, Gisèle doit se préparer à une vie de mère et d'épouse en effectuant un certains nombre de tâches ménagères dont son frère est dispensé. Cela contribue à alimenter le sentiment d'injustice de la petite fille qui redouble d'efforts pour bien travailler à l'école et poursuivre ses études. La bande-dessinée aborde aussi le contexte historique de l'époque : la Seconde Guerre mondiale et l'émergence du désir d'indépendance des tunisiens.
Nous avons beaucoup apprécié la lecture de ce livre qui nous permet de découvrir la jeunesse d'une femme qui s'est battue pour la cause des femmes. Cela nous a permis de nous rendre compte des injustices que pouvaient subir les filles et les femmes à cette époque, et celles qu'elles subissent encore parfois. Gisèle est un exemple de réussite pour les jeunes filles d'aujourd'hui. Elle leur montre que la place des femmes n'est pas à la maison mais là où elles ont décidé d'aller.