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EAN : SIE59477_1045
Albin Michel (30/11/-1)
3.67/5   12 notes
Résumé :
Voyager, dit Roland Dorgelès, c'est se rendre quelque part, bien sûr, mais c'est surtout partir et, le temps de la traversée, laisser derrière soi les soucis, goûter l'imprévu, rêver à loisir. Sur le paquebot qui l'emporte vers la Chine, regarder vivre ses compagnons, déchiffrer leurs visages et leurs secrets nourrira ses songeries. Plus que les autres passagers des "premières", les "Shanghaïens" l'intéressent. De quelle source jaillit la révolte de la petite Nicola... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
"Partir partir
On a toujours
Un bateau dans le coeur... "
J'aurais préféré partir avec Julien Clerc plutôt qu'avec Roland Dorgelès. Ce roman a vieilli et pas très bien. On embarque à Marseille sur un paquebot en partance pour l'Indochine. Je m'y suis ennuyé ferme, il ne se passe pas grand chose hormis les conversations et cancans entre les passagers. Les escales à Port-Saïd et Djibouti ont des relents de colonialisme et de descriptions des populations locales assez péjoratives.
Seul le personnage du médecin du bord, assez cynique, m'a amusé.
Le dernier tiers du livre change un peu puisque ça tourne autour d'un homme qui cherche à fuir la justice, mais cela reste malgré tout assez plat.
Je n'en resterai pas là avec cet auteur, j'ai d'autres ouvrages, espérons le plus intéressants.
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L'auteur de l'inoubliable roman pacifiste "les croix de bois", nous offre ici un roman de voyage dédié à Pierre Mac Orlan.
Au départ de Marseille, un paquebot emmène ses passagers vers différentes exotiques destinations et la vie s'organise à bord.
Il ne faut pas grand-prétexte pour engager un début de conversation, un simple évènement suffit, "une jumelle prêtée, une présentation au salon par le commissaire qui cherche des danseurs ou le fait de manger à la même table". Au bout de trois jours de mer, tout le monde se connaît, ne serait-ce que de vue mais on ne sait rien de ces gens dont on ne sait même pas encore comment ils s'appellent...
Ce livre est un grand roman fort et puissant où les mots de Roland Dorgelès font merveille pour décrire les ambiances, les personnages et les relations qui s'établissent entre eux.
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j'ai le rêve qu'un jour je ferai une croisière et à travers ce livre j'espérais voyager en attendant de pouvoir le faire dans la vie réelle et bien ça aura été une déception avec cette lecture. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à m'approprier les personnages, ils sont nombreux et l'auteur ne les nomme qu'avec des surnoms . Les chapitres sont trop longs à mon goût et ça a manqué de rythme, je me suis autant ennuyée que les personnages au milieu desquels je me suis perdue. Impossible de m'attacher au narrateur sur lequel on ne sait rien, que ce soit sa vie ou le contexte de son voyage. L'intrigue secondaire avec Werner est cousue de fil blanc, on devine trop facilement pourquoi il fuit et la fin m'a à peine surprise. Je lirais tout de même un autre livre de l'auteur qui a reçu de bien meilleures critiques
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Ils aiment, vous dis-je ? Et ils aiment quoi ?
- Des femmes parbleu.
La moustache du médecin se retroussa d'apitoiement.
- Des femmes ! répliquai-t-il planté devant moi. Eh bien, savez-vous ce que c'est qu'une femme ? C'est quarante kilogrammes d'eau, huit de graisse, neuf d'albumine, quatre de chaux, trois de matières minérales, sans oublier sept cent vingt grammes de sucre et douze de fer. Parfaitement, et je défie qui que ce soit d'en tirer rien de plus. Appelez-la comme vous voulez, Messaline, Cléopâtre, Agnès Sorel, Elvire ou même Florence Bernard, si elle pèse soixante et un kilos, c'est ce que l'analyse vous donnera à une demi-livre près. La nature remplit une peau neuve avec ce joli mélange en s'arrangeant pour que ça ne fasse pas de plis, et c'est pour ça qu'on rit, qu'on pleure, qu'on chante, qu'on se ruine, qu'on se tue !... C'est naturel, remarquez : on peut être amoureux et ignorer la physiologie, mais ce qui me dépasse c'est qu'il ne se soit jamais trouvé un malheureux cocu pour se dire, par manière de consolation, qu'il n'avait après tout devant lui qu'un grand seau d'eau tiède, une pleine vessie de graisse, un bocal de blanc d'œuf, du sucre à l'état brut et pas même assez de fer pour fabriquer une poignée de clous.
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La grille de la douane franchie, et débarrassé des changeurs qui font tinter les piastres dans leur sacoche, on s'engage dans la grande rue où tout le paquebot s'écoule, classes mêlées. Personne ne manque.
L'escale, en mer, c'est le dimanche.
Dès le premier Arabe, les dames s'extasient. "Ce que c'est drôle !" Drôle, oui mais pas plus...Port-Saïd, ce n'est pas une ville, ce n'est ni l'Europe, ni l'Asie, ni l'Afrique : c'est une terre de transition, le bouchon du canal entre trois continents, le bazar intermédiaire, pour que le voyageur s'habitue. Supposez un filtre entre deux océans, c'est Port-Saïd. Les immondices s'y collent.
Autant de boutiques que de maisons bijouteries, confiseurs, librairies, marchands de tabac d'Orient, étalages de melons et de fruits, baraques de changeurs. Mais le plus beau, ce sont ces larges vitrines où sont exposés tous les fléaux de l’Égypte : vases de cuivre, tapis, armes damasquinées, lampes, tulles pailleté d'argent, horreur dont personne ne voudrait à Paris, mais qu'on se dispute ici parce que "c'est du pays".
Arrivées là, les voyageuses s'arrêtent éblouies l'Orient de leurs rêves est à vendre...
(extrait du chapitre IV "A Port-Saïd")
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Le voyage, pour moi, ce n'est pas d'arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain.
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Videos de Roland Dorgelès (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Roland Dorgelès
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