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4,42

sur 5524 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une lecture à n;en pas nier, très intéressante et très riche.
L'auteur à une analyse de la psychologie de ses personnages, comme j'avais pu m'en douter après ma lecture du double très fine et pointue.

Alors pourquoi une note relativement si basse? Parce que soyons honnête à choisir, je préfère très nettement Tolstoï qui tout en offrant aussi une très grande profondeur à ses personnages et des réflexions sur la société est toutefois bien plus agréable à lire.

Si dans la nouvelle le double cela ne m'avait guère gêner du fait du format "court" j'ai trouver cet ouvrage un peu trop... verbeux? un peu trop répétitif par moment, je lisait plusieurs pages de suite en ayant l'impression de lire trois fois la même réflexion... Bis repetita placent.

Du coup sur la fin ma lecture est devenue un peu pénible, surtout avec un mal de crâne du à un mauvais rhume qui me rendait un peu moins patiente à l'égard du récit trop lent.

Bref, je ne remet pas en doute la qualité de l'oeuvre, mais ne peut non plus déclarer l'avoir gouté particulièrement passé le premier tiers.

Je vais donc laisser de côté l'auteur pour un moment et lui redonner une chance plus tard.
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Ce fut long et difficile, mais j'ai enfin terminé ce roman, lu sur les conseils d'une amie. Pour résumer : Dostoïevski nous conte l'histoire d'un jeune homme sans le sou (Raskolnikov) qui tue une vieille dame par idéologie, parce que cela lui permettra d'accomplir son destin, celui que L Histoire lui a accordé.

Si les premières centaines de pages (!) sont réellement un obstacle, l'écriture de Dostoïevsky donne toute sa puissance à la fin. Et puis, une fois la dernière page atteinte, on comprend que le début, qui pouvait paraître facultatif, était en fait vital à l'histoire en donnant de l'épaisseur au personnage de Raskolnikov et à cette époque où, en Russie tsariste, bouillonnaient des "idées nouvelles" (qu'on reliera aisément à la philosophie de l'histoire et au communisme).

La biographie de l'auteur et la préface (que j'ai lus en dernier) donnent des éclaircissements qui ne sont pas anodins et aident réellement à replacer le roman dans son contexte.

Finalement, après des mois de "galère" et quelques jours "pour digérer", je suis non seulement content d'avoir terminé ce texte, mais également convaincu que sa place au panthéon de la littérature du XIXe siècle est méritée.
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Dors sur tes deux oreilles, gentil citoyen, car le crime ne paie pas. Continue de te bercer de l'illusion collective de l'esprit des lois, construction intellectuelle qui protège et rassure. La pression des normes sur le plus grand nombre assure la stabilité de l'édifice complexe de notre société bien plus que tous ces législateurs bedonnants, que tous ces magistrats travestis par leur belle robe noire, bien plus que les basses cours de volaille bleutées.
Bien plus que les forces répressives, ce sont nos propres conditionnements qui nous remettent dans le droit chemin. La thèse du jeune Raskolnikov soutient que seuls les hommes d'exceptions ont cette force d'esprit qui les affranchis des lois des hommes, qui leur permet de considérer l'ignoble comme un simple détail d'une perspective plus grandiose.

Pour les trois du fond qui ne suivent pas, je dois préciser que je m'apprête à commenter le Crime et Châtiment de Fédor Dostoïevski. Ce n'est pas un orgueil démesuré qui me pousse au crime de critiquer un chef d'oeuvre accepté comme tel par la postérité. Les lois de l'attraction terrestre me poussent à l'action, la masse des livres à commenter conjuguée à la piètre solidité de ma nouvelle étagère annonce le drame. Une illustration du poids des mots ?

Trêve de digressions, revenons au sujet de cette chronique. le crime et le châtiment résume avec peu d'originalité le contenu de l'oeuvre. le premier tiers nous présente donc le crime. Voici Raskolnikov, jeune étudiant brillant expulsé de la bonne société par le balai de la misère qui sait si bien nettoyer nos rues et repousser dans le caniveau les moins chanceux. On change nécessairement d'avis sur nos contemporains lorsque que l'on est soumis au froid et à la faim. La condition du narrateur le libère du carcan des lois des hommes et lui offre l'opportunité de vérifier ses théories sur la grandeur d'âme.
Résumons-nous, un crime résulte de la conjonction d'une intention criminelle et de son exécution. Et Raskolnikov le prémédite avec attention son meurtre. Tout d'abord comme un jeu de l'esprit, puis petit à petit comme une potentialité, enfin comme une nécessité. Pour se prouver qu'il fait lui aussi partie de cette élite au dessus des lois et accessoirement pouvoir manger un peu, se chauffer, survivre. Il choisit sa victime avec soin, pour sa richesse, mais aussi pour son caractère. Une prêteuse sur gage acariâtre ne manquera à personne, encore moins à ses débiteurs.

Quelle que fût la pertinence de ses hypothèses, l'histoire montrera à Raskolnikov l'étendue de son erreur. La suite du roman présente donc son châtiment. On s'improvise difficilement criminel et malgré son intense préparation notre meurtrier flanche face à l'imprévu et son expédition frôle le désastre. Il ne récolte rien de son crime, pas d'argent et préfère se débarrasser des quelques objets de valeur transformées en autant d'encombrantes pièces à conviction.
La santé du narrateur vacille à mesure que sa raison sombre et qu'il s'inflige de lui-même son châtiment. Tandis que sa vie semble vouloir prendre un nouveau départ, son comportement devient lunatique et paranoïaque.
Voulant protéger son sombre secret qui lui ruine l'âme il s'affiche comme suspect et même coupable aux yeux de tous.

On vous l'aura dit, le crime de paie pas, notre esprit torturé sait se montrer plus féroce que le plus abject des bourreaux.

Ce livre, malgré son final absurde m'aura prouvé une chose. le miroir a bien raison de me renvoyer l'image d'un intellectuel snobinard à lunettes. Parce que dit comme ça, la littérature russe du XIX ième siècle, j'aime bien. J'aime bien cette écriture simple, brutale et directe, ce sentiment de pénétrer au plus profond des pensées du narrateur. J'aime bien rester oublier les centaines ou les milliers de pages, porté par le récit. J'aime bien cette description d'une époque qui malgré les apparences ressemble si bien à la notre.

Il parait que Nabokov positionnait Dostoïevski comme une sorte de niveau zéro de la littérature, qu'il fustigeait les comportements schizophrènes de ses héros. Vrai ou pas, moi j'aime bien.
Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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Je ne vais pas cacher que cette lecture était difficile, pour cause, les nombreux noms russes auxquels je ne suis pas du tout habituée (d'où mon abstinence face au genre fantasy d'ailleurs) et une première partie assez lente à se mettre en place. Néanmoins, les dialogues, le personnage de Razoumikhine (qui m'a fait sourire à plusieurs reprises) et la guerre psychologique entre Porfiri et Rodion valent largement cet effort.
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Drôle d'objet littéraire que ce "Crime et Châtiment" de Dostoïevski ! Un vrai ovni ; difficilement classable et perturbant plus d'une fois au cours de sa lecture.

Pour apprécier ce livre, il faut savoir l'accueillir tel qu'il est, sans attendre quoique ce soit, ne pas échafauder des hypothèses sur la suite, ne pas attendre de dénouement. Il faut lire page par page, phrase par phrase, et accepter que l'auteur mène la danse. La lecture happe sans être simple et fluide, l'auteur fait des digressions et nous ballote d'un lieu à un autre, d'un personnage à l'autre, d'une idée à une autre sans que l'on ne puisse suivre un fil conducteur clair.

L'intrigue principale; quelle est-t-elle ? Raskolnikov va-t-il se faire prendre ? Va-t-il se rendre ? Va-t-il fuir ? Je me suis, dans un premier temps accrochée à ça. Mais bien malheureux est le lecteur qui souhaite uniquement suivre cette voie et s'accrocher à cette volonté de connaître la fin pour affronter les chapitres remplis de digressions, de dialogues et de monologues.
En effet, une part immense est accordée à la psychologie des personnages, particulièrement de l'assassin, mais aussi de ses proches. Il s'agit pour l'auteur de faire évoluer l'ensemble des personnages au sein d'un environnement social peint avec précision et analyser leur réaction face à différentes situations.
Ces passages peuvent être longs, parfois trop , pour celui qui souhaite se raccrocher à l'intrigue initiale et connaître le dénouement.

Dostoïveski amène aussi le sujet essentiel de la culpabilité, du sens de la justice et du rachat des fautes commises. Rasklonikov n'est jamais détestable, il commet parfois des bonnes actions, il est souvent en proie à des folies. A quel point est-il coupable ? A quel point est-il mauvais ?

L'auteur se plonge dans les affres de la vie humaine: son environnement, sa psychologie complexe et sombre, ses relations.
A propos des relations, un élément absolument fascinant : l'ensemble des relations du personnage principal et leur réaction sont présentées et analysées ; à savoir amis, mère, soeur et petite amie. Tous ont un point commun : ils aiment Raskolnikov et restent auprès de lui après avoir su de quoi il est capable. Il sont, certes, fortement atterrés et affligés mais leur amour pour lui demeure. L'amour est ainsi central dans le roman. C'est par l'amour qu'il porte à Sonia que le personnage principal se voit un avenir.

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J'avais déjà commencé à lire ce roman l'année dernière ou la précédente, mais je n'étais pas parvenu à aller bien loin. Cette fois, j'ai persévéré et je ne le regrette pas. Même si l'auteur a parfois tendance à ouvrir de longues parenthèses dans la récit, l'ensemble est finalement plaisant à suivre et passionnant.
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Crime et Châtiment se lit avec une grande aisance, tant la beauté du langage, la puissance de l'analyse philosophique et le poids des personnages - nombreux, il faut certes s'y retrouver- font la force de ce qui est avant tout une trame romanesque. On pourrait même se croire au théâtre, chaque chapitre correspond à une scène, où des personnages entrent et dorte. le suspense est à son comble d'un bout à l'autre du roman. Raskolnikov a tué. Il s'en était donné le droit au nom d'une théorie consistant à faire le mal pour faire le bien. Mais il paie cher cet acte: folie, torture psychologique personnelle, crainte de se voir accusé, remords et finalement... Chut! La fin est superbe. Peinture de la société pétersbourgeoise avec ses castes, ses voleurs, ses ivrognes, ses juges, ses fléaux, Crime et Châtiment est d'abord la leçon de philosophie qui permet à Dostoievski d'introuire l'existentialisme du XXème siècle. A lire, ou à relire!
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C'est toujours intimidant, d'entamer la lecture d'une oeuvre telle que "Crime et châtiment"... Encore un de ces titres dont tout le monde a entendu parler, mais dès que vous creusez un peu, vous vous rendez rapidement compte que rares sont ceux qui l'ont réellement lu.
Grâce à la proposition de Denis, d'organiser une lecture commune autour de ce titre (lui l'avait déjà lu, il y a longtemps, et son envie de renouveler l'expérience m'a mise en confiance), je ne serai plus de ce nombre !
Entendons-nous bien : mon but n'était pas de pouvoir me vanter d'être venue à bout du roman de Dostoïevski, mais de découvrir ce qui en fait un de ces chefs-d'oeuvre qui résistent au temps.

Comme dans "Les frères Karamazov", j'y ai tout d'abord retrouvé cette force dramatique qui constitue bien souvent une des caractéristiques de la littérature russe, cette exaltation à la limite de la démence, qui dote le récit d'une intensité tragique. le cadre du récit, les quartiers mal famés de Saint-Pétersbourg, amplifie cette impression : la promiscuité urbaine, sordide et miséreuse donne aux scènes dépeintes un caractère théâtral. Il y a toujours une foule de spectateurs assistant aux événements, créant une agitation populeuse et criarde. L'atmosphère est rendue oppressante par l'exiguïté et l'obscurité insalubre des logements, par le grouillement d'un peuple touché par la malnutrition, la maladie, l'alcoolisme.
La personnalité de Rodion Raskolnikov, principal protagoniste de "Crime et châtiment", est elle-même à l'unisson de ce bouillonnement...

Dès le début du roman, nous le trouvons dans un état d'agitation désordonnée. En effet, l'idée du crime a déjà, de manière insidieuse, germé dans son esprit, colonisant sa conscience et ses pensées. le mobile de ce futur crime semble dans un premier temps complètement trivial : Rasolnikov manque d'argent et il vise comme victime une vieille et méchante usurière à laquelle les étudiants démunis -dont Raskolnikov- et autres malheureux laissent en gage les derniers quelques objets de valeur qui leur restent.
Lorsque Rodion apprend que sa soeur va épouser un homme bien plus âgé qu'elle, et devine qu'il s'agit là d'un sacrifice auquel sa chère Dounia consent pour lui permettre d'obtenir une situation ou poursuivre ses études, il est pris d'une rage et d'un sentiment de frustration intenses. Il passe à l'acte, assassinant du même coup la jeune soeur de l'usurière, surgie inopinément sur les lieux du crime.

A partir du moment où le meurtre est perpétré, le héros se perd dans les affres d'émotions puissantes et contradictoires. Enfiévré, délirant, paranoïaque, il passe du désespoir le plus fébrile, le plus insensé, à des sautes de joie quasi hystériques. le texte exprime fort bien ces errements, déroulant parfois telle une litanie la description minutieuse des sentiments qui bouleversent Rodion, ainsi que le mécanisme désordonné de ses réflexions.
On a du mal à discerner si cette agitation qui le tient est le fruit de la culpabilité ou tout simplement l'expression d'une folle terreur à l'idée de se faire prendre...
Il manifeste à plusieurs reprises l'intention de se rendre, mais on a l'impression que c'est davantage avec le but de faire cesser son calvaire psychologique, que pour soulager une conscience repentante.
De même, ses véritables motivations sont dans un premier temps assez floues. Une fois accompli le crime, il ne se soucie guère de l'argent qu'il a volé, dont il ne songe même pas à profiter... un mobile d'ordre plus philosophique nous est peu à peu révélé : Rasolnikov défend l'idée de l'existence, dans le monde, de deux sortes d'hommes. le rôle des premiers, "matériaux ordinaires", individus passifs et soumis, serait purement biologique, consistant à perpétuer l'espèce. Les seconds, beaucoup plus rares, seraient des hommes exceptionnels, voués à faire progresser l'humanité. Ils seraient ainsi autorisés, au nom de ce progrès, à se placer au-dessus des lois, indispensables certes, mais édictées par et pour des êtres médiocres. Qu'importe la mort d'un petit nombre, provoqué par ces individus d'exception, si elle permet par ailleurs de grandioses réalisations, des avancées notables pour la société dans son ensemble ?
Rodion Raskolnikov s'est cru de ce nombre... En éliminant ce "pou" que représentait la vieille prêteuse sur gages, il s'est imaginé accomplir une action noble et salutaire.
Et il est probable que ce qui le bouleverse le plus, c'est de réaliser que sa réaction suite au crime va à l'encontre de son illusion. Il est faible, son acte l'a rendu malade, ses émotions ont pris le dessus sur la rhétorique : c'est sans doute qu'il n'est finalement qu'un individu comme les autres, commun et pitoyable...

Au-delà de l'intérêt que présentent les circonvolutions psychologiques du héros, "Crime et châtiment" est un récit passionnant, par le jeu du chat et de la souris auquel jouent Rodion, bien malgré lui, et d'autres protagonistes, tels le juge Porphyre Pétrovitch ou encore l'étrange et pervers Svidrigaïlov, qui poursuit Dounia de ses assiduités. Car s'il n'est jamais vraiment mentionné dans les échanges entre les personnages, le crime est omniprésent, par le truchement d'allusions, de regards qui se veulent tacites, de soupçons chuchotés du bout des lèvres...

Face au gouffre intérieur qui agite et torture le héros, quelques belles figures opposent leur sens de l'abnégation, leur sollicitude et leur optimisme. Je pense notamment à la jeune Sonia, douce et timide, qui se prostitue pour permettre à sa famille de se nourrir, ou au joyeux Dimitri Prokovitch Razoumikhine, l'ami fidèle et dévoué toujours présent pour Rodion, malgré l'irascibilité de ce dernier.
Comme si l'auteur avait voulu lui prouver que c'est finalement parmi les êtres ordinaires que l'on trouve les plus belles âmes...

Ne vous laissez pas intimider par l'aura que dégage "Crime et châtiment"... Ce monument de la littérature est aussi un roman passionnant et accessible !

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Une lecture que je ne cessais de repousser, sans vraiment savoir pourquoi tant ce livre est une dinguerie monumentale. véritable fresque sociale de son époque, il apporte un regard nouveau sur la Russie du XIXème siècle, tout en fournissant beaucoup d'éléments historiques. Si les prises de position de l'auteur sont souvent sujet à controverse (et à raison), on peut toute fois saluer un progressisme certain et une avance sur les valeurs de son temps concernant la position des femmes et le rapport au couple.
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Crime et châtiment.
Le crime, celui de Raskolnikov, nous le connaissons dès les premiers chapitres, le meurtre par cet étudiant pauvre d'une usurière à qui il a dû faire appel.
Le châtiment interviendra à la fin du roman.
Entre les deux, plus de 600 pages de crainte, d'interrogations, de remises en question, de soupçons, de conversations, d'histoires imbriquées également.

Mon souvenir de Dostoïevski date de l'adolescence et de ma lecture alors très appréciée de L'Idiot. Autant vous dire que je ne savais absolument pas à quoi m'attendre en terme de style.
Et bien, j'ai été surprise par la facilité de lecture (traduction d'André Markowicz complétée par les notes de la Pléiade). le roman est d'une grande oralité, et laisse une place importante aux dialogues.
Il offre également une belle plongée psychologique dans les caractères et c'est un régal à suivre.

Seul point de difficulté : les noms des personnages ; entre les prénoms, les patronymes, les diminutifs, j'ai souvent dû avoir recours à l'index des personnages.
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