Je voulais lire
Maxiplotte depuis que
Julie Doucet a remporté le Grand Prix de la BD d'Angoulême. Je n'en avais jamais entendu parlé avant et j'arrivais sans attentes.
En gros,
Maxiplotte sont des BD québécoises qui sont apparus de façon éparpillées, tant en anglais qu'en français, aux US, en France et au Québec dans des petits fanzines underground. Ils sont réunis ici pour la première fois en français.
Les dessins sont très saturés, en noir et blanc. Il y a bien de la recherche stylistique très d'avant garde qui me font comprendre les comparaisons avec Spiegelman.
Au final, ce sont des petites historiettes autofictives d'entres quelques cases et quelques pages. Beaucoup sont inspirés de rêves de l'autrice.
Il y a beaucoup de vulgarité, de "shock for shock value", très typique des comics des années 90. J'ai envie de dire que la vulgarité n'amène rien à l'oeuvre, mais en fait, la vulgarité est le sujet de l'oeuvre. C'est une suite de délires plus vulgaires les uns que les autres. Si c'est votre truc, vous adorerez.