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4,08

sur 573 notes
Avec cette BD, on revient dans la période de la Rome antique avec un tome prometteur.
Ici, on entre immédiatement dans l'histoire du règne de « Claude » (César cinquième du nom), qui est marié à Agrippine. Cette dernière étant une grande ambitieuse et manipulatrice, son seul souhait est de placer son fils Néron sur le trône en éliminant son mari. Néron n'est que le fils adoptif par alliance de Claude, son fils Britannicus étant tenu éloigné du royaume à la demande d'Agrippine. Mais l'empereur Claude, secrètement épris de Pollia qu'il aime depuis toujours, s'apprête à répudier sa femme, et à ramener son fils pour en faire son héritier par son testament. Les évènements vont donc s'accélérer….
Tous les éléments de cette époque sont pris en considération. On retrouve les complots machiavéliques pour ceux qui veulent le pouvoir, la politique, les intrigues, les combats de gladiateurs, les orgies, les différences de classes sociales….
Il est bien sûr difficile de s'attacher aux personnages car ce tome est court, mais probablement qu'avec les suites, les personnages vont être davantage dévoilés. Toutefois, l'on remarque déjà le caractère crucial d'Agrippine. C'est une femme rusée, intrigante, prête au pire pour accéder à ses souhaits, dominatrice, calculatrice.
Mes connaissances historiques étant lointaines, j'ai apprécié les renseignements notifiés à la fin pour nous aider à mieux cerner certains passages ou discussions. D'autant qu'apparemment, cette série semble être assez fidèle historiquement.
Je ne suis pas une grande lectrice de Bande Dessinée, mais j'avoue que « Murena » a su m'intéresser fortement et que je vais continuer de suivre cette série avec beaucoup d'intérêt.

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Après son mariage avec Claude, Agrippine lui a fait adopter son fils, Néron, dans l'espoir que ce dernier devienne un jour empereur.

Mais Claude finit pas se douter des manigances de son épouse et s'aprête à la répudier avant de proclamer son propre fils, Britannicus, comme son héritier légitime en lieu et place de Néron. Mais les espions d'Agrippine veillent et lui rapportent ces projets. L'ambitieuse impératrice prend donc contact avec une empoisonneuse gauloise et lui demande la mise au point d'une mixture qui ne laissera aucune trace sur le corps de l'empereur lorsque son épouse décidera de l'éliminer...


Ce premier tome de Murena est tout simplement passionnant!

Les illustrations sont très réalistes et l'ambiance de Rome est fidèlement restituée. Magnifiques auprès des grandes demeures, la ville devient dangereuse une fois la nuit tombée, lorsque Néron et sa bande d'amis décident de se promener dans les quartiers mal famés.

La BD nous plonge directement dans les intrigues développées par les différents personnages pour s'assurer le pouvoir. Agrippine prend des contacts avec d'influents et dangereux personnages afin d'éliminer Claude, tandis que l'empereur lui-même se rapproche de plus en plus de sa maîtresse et prépare discrètement un acte lui permettant de répudier Agrippine. Il faut dire que les auteurs se sont parfaitement documentés avant de se lancer dans l'aventure Murena, comme en attestent les notes historiques en fin de volume.

Il ne reste plus qu'à espérer que les prochains volumes soient à la hauteur de celui-ci!
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Rome, l'unique objet de mon ressentiment

Participer au challenge du Multi-Défi de Babelio me pousse dans mes derniers retranchements ! J'exagère, évidemment, mais tout de même, je viens d'enchaîner deux bandes-dessinées, alors que je ne suis ni familière ni adepte de ce genre littéraire. Je cherchais dans le cadre du challenge, un livre qui pourrait convenir pour l'item « péplum » errant comme une âme en peine dans les rayons de ma bibliothèque de quartier (j'exagère encore, j'adore « errer » dans les bibliothèques ou les librairies, ce sont mes lieux de prédilection, je suis capable d'y passer plusieurs heures…) lorsque j'ai vu au rayon « BD » la série « Murena » dont les splendides couvertures m'ont immédiatement attirée.
Le premier tome nous entraîne à Rome, en mai 54 sous le règne de l'empereur Claude. Il assiste, comme il se doit, aux jeux et combats des gladiateurs. Ses deux fils sont présents, le plus jeune, Britannicus et l'aîné Lucius Domitius Nero. Ce dernier est en fait le fils de l'épouse de Claude, Agrippine qui nourrit de grandes ambitions pour lui. Elle est parvenue à la faire adopter par Claude et entend bien qu'il évince Britannicus qui est pourtant l'héritier légitime. Quant à l'empereur, il est prêt à répudier Agrippine pour épouser Lollia Paulina dont le fils, Murena, est ami avec Lucius Domitius Nero.
S'appuyant sur la vérité historique mais en l'accommodant de fictions, le scénario est riche et passionnant. Les dessins de Philippe Delaby sont magnifiques, ils comportent énormément de détails, les couleurs sont extrêmement bien choisies renforçant la dynamique dramatique de l'histoire.
Egalement très appréciable, le glossaire à la fin du livre !
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce premier volet, j'y ai retrouvé les personnages des grandes tragédies de Racine et Corneille que j'avais étudiées avec assiduité et passion au lycée (j'avais une professeure de français, Mme Terrasson, qui faisait vivre les oeuvres classiques d'une manière extraordinaire !).

Rome, l'unique objet de mon ressentiment!
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant!
Rome qui t'a vu naître et que ton coeur adore!
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore!
Horace, Pierre Corneille
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J'ai lu le premier tome dans le cadre d'un challenge. Je ne m'attendais à rien, je l'ai trouvé là et il correspondait aux critères : histoire – période antique. Et bien, le hasard fait bien les choses ! Je l'ai trouvé captivant ! Je ne maîtrise absolument pas l'histoire de la Rome antique et j'ai parfois eu un peu de mal à suivre les personnages. Malgré ça j'ai trouvé le récit bien construit, avec beaucoup d'actions, des intrigues, des complots, des histoires d'amour, bref tout ce qu'il fallait pour que ça fonctionne.

Les illustrations sont réellement un plus que j'ai aussi beaucoup apprécié.

J'enchaîne avec le tome 2 !
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J'entends parler de cette saga depuis que je suis gamine mais je n'avais jamais franchi le cap. Pourtant, je suis fan de tout ce qui est historique, j'aime beaucoup l'Antiquité et j'ai adoré des séries tv comme Rome ou Spartacus qui se passent dans cet univers. Les offres spéciales confinement des éditeurs furent donc une occasion parfaite pour enfin donner sa chance à ce classique de la BD. Merci Dargaud !


Murena se passe donc en pleine Antiquité romaine, l'histoire démarre sous le règne de Claude et nous allons suivre les soubresauts de celui-ci ainsi que l'ensemble des complots et intrigues qui vont permettre à son fils adoptif, Néron, de prendre la couronne.

Jean Dufaux et Philippe Delaby proposent ainsi un titre on ne peut plus classique aussi bien sur le fond que sur la forme, dans une vision, un brin datée de l'Antiquité romaine. Ils reprennent dans les grandes lignes ce que l'on sait de l'histoire politique mouvementée de cette période et des grands personnages qui y ont joué un rôle comme Agrippine, Néron, Claude ou Britannicus. L'amateur d'Histoire ne sera donc pas dépaysé et celui qui ne connait pas la période apprendra quelques petites choses, même si on reste très très en surface et surtout avec une vision tout sauf nuancée et documentée des événements...

Ils brossent aussi un tableau cliché de la vie d'alors avec des gladiateurs combattants tout nu, des couples qui se trompent sans arrêt, des hommes qui jouent avec des prostitués, des jeunes aristocrates qui se croient tout permis et des plus âgés qui commettent des crimes l'air de rien. C'est vraiment une façon bateau de présenter cette époque et j'avoue que je suis loin d'en être fan... Pour autant, ils ont aussi bien retranscrit l'ambiance sale et sanglante des arènes, la richesse des demeures aristocratiques et l'insécurité de la ville. Les décors des villas font voyager, de même que les paysages de la campagne italienne.

L'histoire démarre vite et avance d'un bon pas. L'intrigue quoique prévisible est agréable à suivre entre les manigances des uns et la naïveté des autres. le fait que ce soit rattaché à une grande Histoire qu'on semble découvrir depuis les coulisses ne gâche rien, pour peu qu'on soit un amateur peu averti. le rythme est soutenu puisque le tome se conclut par une vraie avancée. Les dialogues sont bien écrits et l'ensemble est bien mis en scène. C'est plutôt dynamique pour quelque chose d'aussi classique.

Les dessins, par contre, je n'en suis pas fan. Ils sont trop classiques et manquent de personnalité. On a déjà vu ce trait dans nombre de BD historiques ou non. Il n'y a aucun grain de folie ni touche personnelle, et le dessin est un peu trop figé pour moi. Cependant il n'y a aucune faute de goût non plus et Philippe Delaby fait bien son job, c'est juste que ce n'est pas ce que moi j'apprécie.

Grâce à Dargaud et leur opération découverte avec le confinement, j'ai donc pu découvrir ce qui se cachait derrière ce titre si emblématique. Si c'est trop classique pour moi, au moins grâce à ce premier tome, j'ai pu me faire mon avis et découvrir quel type de récit les auteurs proposaient. Ce n'était pas une lecture désagréable même si je n'ai pas envie d'aller plus loin. Les amateurs de récits historiques classiques trouveront sûrement leur bonheur ici.
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Début d'une série passionnante au niveau de l'Histoire car on pénètre dans les arcanes de la prise de pouvoir de Néron. le graphisme de Delaby est exceptionnel.
Le seul petit point négatif, à la rererelecture de cette BD, est la colorisation qui est un peu moins bonne sur les premiers tomes, sans doute due aux méthodes de l'époque.
Durant toute cette saga, on suit Murena, jeune patricien, fils de Lolia, dernière maitresse en date de l'empereur Claude. Il était si amoureux qu'il souhaitait répudier Agrippine et reprendre comme héritier légitime Brittanicus. ce qui provoqua sa mort et celle de Lolia.
On y croise pléthore de personnages historiques de prés : Néron, Agrippine, Pétrone, Sénèque, Pallas...
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Voici un premier tome pour lequel j'ai mis pas mal de temps à me décider, pour une simple raison, le dessin me paraissait vraiment intéressant, mais la mise en couleur contribue selon moi à brouiller le trait. En ouvrant le deuxième album dans une librairie, je me suis aperçu que le problème semblait règlé. du coup, il me semblait dommage de commencer la série au tome 2... Je me suis laissé tenter par l'achat du premier.

Je ne suis pas déçu. L'intrigue est riche, elle est bien entendu titrée de l'histoire telle que nous l'ont décrite les historiens antiques. de ce côté, les scénaristes se sont largement fondé sur des recherches historiques et ils font mouche ! Les références en fin de tome sont excellentes : que de bons historiens. J'ai lu quelques commentaires qui me paraissent un peu exagérés. Je n'ai pas vu d'arme de gladiateur tel le trident à 5 dents évoqués par certains. Je n'ai pas vu de combat de gladiateur sur des ponts en bois avec des coulées de lave... Peut-être y a-t-il confusion dans les tomes ?Pour ce qui est des costumes : qui peut dire. ? Dieu sait que que les tissus se conservent fort mal dans le matériel archéologique. Nous n'en avons donc pour représentation que ce qui transparaît sur les statues antiques et cela me paraît assez ressemblant. Pour les combats de gladiateurs, là encore, pas de témoin et pas de reportage photo... Un autre point fort de la série à mon sens est la représentation architecturale des bâtiments et la représentation des jardin.

Du côté de l'histoire, nous voilà donc plongés dans le règne de Claude et Agrippine est à la manoeuvre pour porter le fils illégitime qu'elle a eu de l'empereur sur le trône. Elle manipule, elle a recourt au poison. La description est fidèle à celle que nous en ont laissé les historiens antiques comme Suétone dans sa vie des douze Césars. du coup, Britannicus, favori de Claude voit le trône lui échapper. Les manoeuvres sont omniprésentes à la cour. le tome montre bien l'omnipotence des possédants qui considèrent les esclaves comme des biens meubles et qui ont droit de vie et de mort sur eux. En même temps, les revirements de fortune sont nombreux et ces derniers restent fragiles et souvent contraints à l'attaque avant d'être les victimes.

Une très bonne BD à recommander pour donner envie de découvrir l'histoire avec un grand H !
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Un premier tome bien expliqué qui prend le temps de poser l'histoire. On retrouve donc l'empereur Claude, la terrible Agrippine, la maitresse chérie de l'empereur et les générations suivantes, Brittanicus (fils de Claude), Néron ( fils d'Agrippine) et Lucius Murena ( qui donc doit être le héros de l'histoire), le fils de la maitresse de Claude.

Le tome introduit parfaitement le contexte historique (on a tous étudié Néron, mais j'avoue que ça remonte...) ainsi que l'organisation de la société romaine. J'ai beaucoup apprécié la manière dont les esclaves pouvaient être, au choix du César, achevés ou affranchis. Les personnages de Néron et de Muréna sont, à mon sens, les deux plus intéressants. Dans ce tome, Néron semble être un gamin plutôt sympa, bien guidé par sa tante qui l'a élevé. Muréna, quand à lui désapprouve la relation de sa mère avec Claude, tout en étant ami avec Néron. La relation entre les deux personnages est d'autant plus intéressante que, par définition, leurs mères sont ennemies... Là dessus, on retrouve Pallas, courtisan et proxénète ami d'Agrippine, qui détient la belle Acté, désirée par Néron. le tome se termine par la mort de Claude (merci Agrippine) et l'avènement de Néron, grandement téléguidé par sa mère.

Sur le dessin, j'aime retrouver la pompe et le faste de la Rome, les corps sont bien détaillés (et souvent nus, ce qui ne gâche rien) quand à la colorisation, je la trouve originale par moment (les passages "gris", par exemple) mais parfois un peu fade même si ça reste harmonieux.


Ce que j'aime : la caractérisation des personnages, tous sont bien introduits et décrits. le côté historique juste réhaussé par un côté mythologique / fantastique (les apparitions de la divinité, le rappel à la gorgonne)


Ce que j'aime moins : la colorisation est originale mais je la trouve parfois un peu fade


En bref : Un premier tome qui pose bien le contexte historique et prend le temps d'introduire ses personnages.


Ma note


7/10
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On m'avait conseillé cette série sur la Rome antique il y a quelques années, et je m'avais pas accroché. Pour quelle raison précise, je ne saurais dire ; des dessins un peu originaux, un crayonné un peu à part, l'intervention de Dieux et de la Gorgone qui cassent le réalisme, un côté sanglant (mais l'Antiquité n'était-elle pas sanglante?)...
Cette relecture m'a réconcilié avec cette BD. Je ne suis toujours pas fan de ce type de dessins, mais les aléas de la succession de l'empereur Claude vieillissant, confronté aux manipulations de sa seconde épouse Agrippine, sont passionnants. Agrippine cherche à placer son fils Néron comme héritier, mais elle veut d'abord le pouvoir pour elle. Britannicus, fils du premier mariage, subit les événements. Les affaires de famille deviennent bien complexes lorsque Claude a l'intention de répudier Agrippine et que celle-ci veut l'empoisonner. La tragédie est en place.
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Jeune ,j'aimais les péplums (même les plus minables) et les aventures d'Alix. Aussi la résurrection du genre en série télévisée (« Rome » de Milius) et en BD avec ce « Murena » m'a-t-elle ravi . L'action de ce premier volume se situe en -54 à la fin du règne de Claude (et de Claude lui-même … dangereux les champignons) et l'accession au pouvoir de Néron coaché par sa terrible Agrippine de mère. le dessin est soigné , un peu sage à mon goût, et le scénario s'applique à coller à l'histoire disons la version pop-culture de l'histoire mais avec un louable souci de réalisme. L'accent est mis plus sur le sexe (orgies romaine !) et le sang (les arènes) que sur la politique mais ce n'est ni déplaisant , ni caricatural.
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