Néron est l'un des empereurs romains les plus connus. A la lecture du premier tome, on peut se dire que Murena raconte sa vie. Pour un lecteur qui ne connaît que quelques anecdotes sur Néron, la lecture de cette bande dessinée peut être très instructive sachant que d'après les notes de bas de page, les faits principaux sont bien historiques.
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Une bande dessinées de qualité autant par les dessins que par le texte bien documenté (il s'appuye essentiellement sur les sources littéraires). le seul point négatif : être obligé d'attendre parfois jusqu'à 2 ans pour le prochain tome!
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Évidemment, je ne peux que vous donner le point de départ de l'histoire, qui est en cours de publication (le tome 7 vient de sortir, le tome 8 est à paraître). Cette BD est une fantastique découverte, conseillée par une collègue. du point de vue historique, les quelques libertés prises sont signalées en fin de volume, mais l'univers de l'Empire romain est particulièrement bien rendu, sans embellissement superflu: sans craindre la nudité ni le sang, on y retrouve la violence des gladiateurs, la hiérarchie complexe des esclaves et des affranchis, la débauche d'argent et de luxe dans laquelle se complaît l'impératrice, les bas-fonds où l'on croise devins et empoisonneuses. La fameuse Locuste est d'ailleurs d'une composition particulièrement marquante. Purs et soignés, les dessins sont un vrai plaisir, ils s'inspirent largement des bas-reliefs antiques mais le résultat est tout à fait réussi. La variété et la richesse des représentations de la Rome Antique, tant au niveau culturel qu'architectural, est surprenante. Quant à l'intrigue choisie par les scénaristes, elle est là encore riche et complexe: le personnage de Murena, inventé, permet de donner aussi un regard extérieur à l'histoire; la psychologie étrange de Claude (prêt à ramener Britannicus sur le trône après l'avoir destitué), la jeunesse et l'innocence de Britannicus (qui n'a que quatorze ans) sont aussi mises en avant. Si Néron présente des prédispositions à la violence et au meurtre, c'est bien Agrippine qui tire les ficelles de tous les méfaits du début de son règne. Dans cette interprétation de l'histoire, contrairement à ce qu'en a dit Racine, c'est elle qui empoisonne Britannicus. Néron, lui, malgré sa soif de pouvoir, fait de son mieux pour épargner les gens qu'il aime, sous le regard d'un étrange spectre divin qui le suit comme une fatalité qui rôde.
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Plus habituée au manga qu'au BD, j'ai malgré tout été curieuse de cette série.
C'est les dessins et la Grèce antique* qui m'ont décidée à tenter.
Intrigues politiques à la cour de l'empereur Claude, la jeunesse de Néron, pourquoi pas ?
Surtout que je ne suis pas une championne sur le sujet, c'est le moment d'apprendre...
Maintenant, à dire que j'ai aimé, je ne peux pas encore me décider.
A voir lors de la lecture du tome 2.
Il y a par contre une chose que je regrette, c'est trop court.
A peine le temps de se glisser dans l'histoire que c'est déjà la fin!
*Erratum: Bookworm84 m'a très justement prévenue de ma boulette! Ce n'est donc pas en Grèce mais à Rome!
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