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3,77

sur 399 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le courant n'est pas passé entre Echenoz et moi.

Bien qu'assez éclairant sur la vie du savant Tesla - un inventeur génial mais peu attachant – le récit manque d'intensité.

Le style bien qu'ironique est assez monotone. Je l'avais déjà expérimenté avec "courir" sur le coureur légendaire Zatopek.

Cela ne m'a pas plu car certains aspects faisant penser à la folie du savant sont bien mieux exprimées, avec plus de relief, chez Balzac et "La quête de l'absolu".

Se lit vite, sans résistance, mais cela ne suffit pas à en faire un bon roman: il y manque la passion.

Pas branchée en parallèle, la récit m'a semblé peu lumineux.
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[Livre audio lu par l'auteur]

Jean Echenoz… un nom très familier du paysage littéraire français qui ne faisait naître aucune image particulière dans mon esprit. Un écrivain qui plaît aux critiques, dont les couvertures de livre sont blanches, un “sans catégorie”. Un qui écrit sans doute avec de grandes phrases, une écriture soignée et cultivée, des histoires qui se tiennent.

Oh surprise ! L'écriture est rapide, évoque sans prolongations, trace de grands traits. Si j'avais écouté ce livre à l'aveugle, jamais je ne l'aurai associé à ce nom. Jean Echenoz crée un rapport particulier d'observation bienveillante avec son personnage. Il lui laisse un bout de corde libre mais peut à tout moment la raccourcir, tirer dessus, réorienter. On sent sa présence, on le visualise presque derrière notre épaule, attentif à son personnage comme à l'auditeur, commentant parfois, jamais ne s'effaçant complètement. Est-ce du lard ou du cochon ? On s'amuse… est-ce censé être drôle ? On s'étonne… ce personnage toujours dépassé, toujours dépossédé a-t-il réellement existé ? Je suis restée étrangère à ce récit autant qu'à l'écriture qui le porte. Un livre audio qui passe sans laisser de traces… à l'image de son héros.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Fiction qui utilise la destinée de l'ingénieur Nikola Tesla (1856-1943) qui découvrit beaucoup de choses mais qui s'est fait prendre toutes ses idées par d'autres.
Récit assez loufoque mais heureusement rapide à lire !
J'avais lu de cet auteur "14" ouvrage que j'avais beaucoup apprécié.
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Peut-être n'est-il pas nécessaire de formuler une critique qui ne soit pas positive, mais j'ai tant aimé (avec difficulté au début) "Je m'en vais" que je suis sortie déçue par ce roman, sorte de monographie fictive d'un chercheur caractériel et atypique - Nicolas Tesla (comme une forme de prototype du savant misanthrope et illuminé)... le point de vue ne permet aucune identification, ni empathie pour ce personnage qui finit par être agaçant de naviguer entre idées géniales et échecs retentissants.
La fin est désespérément pathétique. Dites-moi si je me trompe, ou si je suis passée à côté de quelque chose...
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J'ai moins aimé "des éclairs" que "courir", mais sans doute est-ce du à la personnalité décrite comme antipathique de Gregor, ce solitaire génie mégalomane, et le fait que sa vie, à part une courte parenthèse de gloire, ne semble être qu'une pente descendant vers une déchéance programmée, comme une histoire de l'échec d'une vie, alors que "courir" me semblait bien moins noir et tourmenté; Emile a en commun avec Gregor une certaine solitude (malgré son mariage), des foules versatiles dans leur adoration et une vie pas facile non plus, mais d'un caractère nettement plus accommodant pour lequel on se prend naturellement de sympathie.
Enfin, dans la mesure où l'écriture d'Echenoz en laisse le temps; difficile de ressentir une véritable empathie pour une personne dont la vie est à ce point résumée, avec cette distance amusée, dilettante, moqueuse. Et plus encore d'avoir de la sympathie pour un type donc qui dès le départ est annoncé comme hyperintelligent, prétentieux, phobique des microbes, asocial, et qui a la manie de tout compter, sauf évidemment l'argent, ce qui ne sera pas très bon pour ses finances une fois la disgrâce publique venue ( il a pour seuls points positifs cet amour des oiseaux, et le projet jamais réalisé d'une énergie libre et gratuite pour tous). La relation de la campagne d'Edison visant à discréditer Westinghouse et Tesla, répugnante oeuvre d'électrocution d'animaux, allant jusqu'à la création de la chaise électrique ne fait rien non plus pour laisser du livre une bonne impression...
Mais tout est très bien raconté, d'une écriture légère, agréable, facile à lire, rapide, invitation à s'intéresser de plus près à la vie de Tesla, ou à ses découvertes... Donc mitigée sur ce livre, tout en reconnaissant que je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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