AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782810004614
512 pages
Editions du Toucan (02/11/2011)
3.78/5   34 notes
Résumé :
Septembre 1941 : l’Ukraine est un immense champ de bataille sur lequel s’engouffrent à marche forcée les troupes du Reich. Pourtant, une section ne donne subitement plus de nouvelles. Qu’ont fait ces douze hommes pendant une journée entière avant de regagner les lignes ?
Juin 2003 : un double meurtre dans la forêt de Fontainebleau, un mystérieux tueur d’origine russe; subitement le temps semble s’effacer en semant le feu et la mort.
Pour comprendre ce ... >Voir plus
Que lire après Le premier appeléVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 34 notes
5
2 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
2 avis
1
0 avis
Avant de postuler à ce partenariat, j'ai lu plusieurs avis sur ce roman et l'impression générale qui est sortie de mes investigations n'était pas très bonne. Mais, je voulais tenter ma chance car le résumé m'intéressait.
Dans l'ensemble, je n'ai pas été déçue. Je me suis totalement laissée embarquée par ses gentils "méchants" et par les policiers qui les poursuivent.
En effet, les malfaiteurs recherchés par la police sont des citoyens normaux cherchant à récupéré un trésor caché par l'un d'entre eux durant la seconde guerre mondiale en Russie. de nos jours, cet homme, Louis, à environ quarante ans et est aidé par les descendants de ses compagnons de guerre, tous morts au moment où se déroule l'histoire. On s'attache à cet octogénaire à la "grande gueule" et qui n'a pas froid aux yeux. On s'attache également à Evelyne, de la PJ de Paris qui mène l'enquête et qui, par moment, a beaucoup d'humour.
L'histoire se situe entre Versailles et Rambouillet, zone que je connais bien et je trouve très sympa de pouvoir se situer réellement dans le récit. Certains évènements se passent en Russie... Là, j'admets que je visualise moins.
Le récit est construit de façon inhabituelle.
La trame générale est chronologique, mais, il y a de nombreux retours en arrière, sur les événements qui se sont déroulés quelques heures ou quelques jours plus tôt. Peut-être y en a t-il un peu trop... a mon goût. Mais cela n'enlève rien à l'histoire, à l'envie de poursuivre sa lecture jusqu'au bout.
D'ailleurs, on sait très rapidement qui est coupable de quoi... Il n'y a pas de réel mystère. le suspense est dans le fait de savoir comment la police va avancer et savoir ce qu'il adviendra des "gentils méchants", et notamment du super papy de 80 ans.

Conclusion : moment agréable, mais pas mémorable.

Lien : http://vepug.blogspot.fr/201..
Commenter  J’apprécie          40
une bonne histoire ou est
touché par ce qui arrive a
chacun des personnages,
que se soit la commissaire
Evelyne Delmas, une enquêtrice aussi tenace que talentueuse qu' au méchant.
une intrigue où le passé et le présent s, entremêlent
de façon inquiétante.
Christian ego distille le suspense a un rythme cadencé qui nous livre assez d, éléments pour nous tenir en haleine sans toute fois nous lasser.
l, intrigue est passionnante,
il y a plein de rebondissements.
j'ai eu du mal à le lâcher.
👍
Commenter  J’apprécie          50
En commençant ce livre, je me suis dit : "C'est une bonne histoire que nous avons là" : un trésor caché pendant la guerre et plusieurs personnes impliquées. Tout ça a l'air alléchant et propice à de nombreux rebondissements. En effet, le récit est assez bien rythmé, le lecteur ne prévoit pas d'avance ce qui va se passer. C'est facile à lire, ça coule de source. Certes ...
Mais tout s'essouffle vite. L'Histoire avec un grand "H" est peu développée alors que c'est le centre même du livre. L'accent est plutôt mis sur le côté "enquête" de la police. Les secrets, les reliques, intéressent toujours un lecteur avide d'aventure, mais j'ai trouvé qu'ici c'était vite traité pour mettre en avant des passages où l'action prône ou des dialogues n'en finissant plus sur l'enquête en cours. Des passages sont carrément réexpliqués de points de vues différents et on se lasse, comme si on prenait le lecteur pour quelqu'un d'idiot ... Certains personnages sont sympathiques, mais assez marre des personnages stéréotypés comme "la-femme-flic-à-talons-aiguilles-assumant-sa-sexualité-et-ayant-gros-caractère".
Pour finir j'aurai voulu plus d'Histoire et moins de chichi, mais ce n'est que subjectif.
Commenter  J’apprécie          10
1941 sur le front russe des volontaires français appartenant a la légion des volontaires français et combattant au coté de l'armée allemande trouvent lors d'une mission en Ukraine un trésor. Trésor qu'ils sont obligés de laisser sur place et qu'ils espèrent récupérer plus tard.
2003, dans la forêt de rambouillet deux hommes sont retrouvés assassiné sauvagement. Un assassinat qui laisse perplexe la commissaire Evelyne Delmas sur les mobiles du meurtrier.Mais peu a peu, elle va comprendre que le point commun entre les différents acteurs de ce drame est l'Ukraine et que pour comprendre toute l'histoire, elle va devoir remonter le fil de l'Histoire.

Pas simple de faire un bon roman historique car il faut réussir a doser le coté historique pour qu'il ne soit pas simplement un prétexte et qu'il soit au contraire le moteur de l'histoire. Mais il faut aussi savoir doser le côté polar pour ne pas décevoir les habitués en leur offrant une intrigue policière digne de ce nom. Il faut aussi éviter de tomber dans le piège du polar ésotérique a la Raymond Khoury où le ridicule côtoie l'inepte. Mais quand est il de celui ci ? C'est un polar honnête a l'intrigue efficace a défaut d'être innovante et surprenante et le coté historique nous permet de jeter un coup de projecteur sur une face méconnue et peu glorieuse de l'histoire française: la légion des volontaires français qui ont combattus au coté de l'armée allemande pendant la seconde guerre mondiale. Mais c'est aussi qui m'a gêné dans la lecture de ce livre : faire d'une de ces personnes là un héros de ce livre en essayant de nous le rendre sympathique alors que l'idéologie qu'il approuve doit nous le faire détester. Autre bémol, la caricature de l'officier russe qui endosse le rôle du méchant et qui répond a tous les stéréotypes du genre.

En résumé un polar sympathique et qui se lit avec plaisir malgré quelques bémols. Ma note 6.5/10.

Merci a Babélio et aux éditions du toucan pour m'avoir permit de participer a cette masse critique.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
Commenter  J’apprécie          20
Le livre commence en Ukraine en août 1941. Les allemands avancent très vite et ne vont pas tarder à rentrer dans Kiev. le général Ziliev reçoit le premier prélat de l'Eglise chrétienne orthodoxe qui lui demande son aide pour une mission très confidentielle et hasardeuse en ces temps de guerre : transporter des objets religieux pour les mettre en sécurité, à l'abri de l'avidité d'Hitler.

Le camion contenant les objets précieux se fait intercepter par des français combattant les russes sous l'uniforme allemand. Leur chef décide de considérer comme prise de guerre le butin trouvé dans le camion. Ils l'enterre et décident de venir le déterrer quand la situation sera plus favorable. Les hommes prêtent serment de venir le récupérer ensemble.

De nos jours : deux hommes sont assassinés dans la forêt de Rambouillet. La policie piétine...Les hommes ne sont pas connus des services de police... La commissaire Delmas ne comprend rien. Toutes les pistes remontent vers un vieil homme et un pavillon de banlieu.

Elle va devoir remonter le fil de l'Histoire.

Malgré quelques longueurs, ce roman est bien écrit et très bien documenté. J'ai apprécié les nombreux rebondissements et l'originalité du sujet.

J'ai découvert que des français, autre que les "Malgré-Nous" enrôlés de force dans l'armée allemande, avaient combattu au côté des allemands pour contrer les bolchéviques : la Légion des Volontaires français. Cette brigade avait été constituée en 1941 et approuvée par les chefs des partis soutenant la collaboration.

Un thriller historique qui se lit avec plaisir


Lien : http://jazz-crime.over-blog...
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
– Considère aussi ta mission comme confidentielle, capitaine. Ce chargement n’existe pas et ta mission même n’existe pas. Personne ne doit être au courant de ce que tu transportes, tu m’entends, personne. Ici même, hormis toi et moi, nul ne sait ce que tu vas faire.
Le capitaine ne cilla pas, le général reprit.
– C’est pour ça que tu dois aussi t’écarter de nos axes de communication principaux. Je ne veux pas qu’un quelconque officier vienne fouiller dans tes camions. Alors, tu choisis trois hommes sûrs et tu prends deux ZIS. Ton colis, c’est une caisse. Si un camion te lâche, tu le laisses et tu continues avec l’autre. Si tu as des blessés, tu les laisses aussi et tu continues, entendu ?
Tu iras charger toi-même ce soir aux grottes inférieures de la laure. Tu es attendu. Ne perds pas de temps, les Allemands avancent plus vite que prévu et on pense qu’ils seront à Konotop dans quatre jours.
Il lui tendit un document.
– Voici ton ordre de mission et de réquisition pour tout ce dont tu pourrais avoir besoin. Si tu te sens pris, enterre la caisse, toi avec s’il le faut. Je préfère qu’on la retrouve dans mille ans en Ukraine plutôt que dans six mois chez Goering.
Commenter  J’apprécie          10
Dans le second camion, malgré le bruit puissant du moteur, le capitaine Piotr Kresenski sommeillait, la tête appuyée sur une portière. Il se réveilla en sursaut en entendant les explosions et vit le premier Messerschmitt remonter à travers le pare-brise sale. Il hurla au chauffeur :
– SAUTE !
Puis il se jeta par la portière. Les trente kilomètres/heure du camion le firent tomber et il roula dans l’herbe. En se relevant, hagard, il vit le second chasseur qui arrivait déjà sur eux et replongea à terre au moment même où les balles crépitèrent venant droit sur lui, mais elles obliquèrent au dernier moment sur sa gauche et choisirent finalement le chauffeur qui essayait de s’enfuir. La rafale le coupa littéralement en deux et le projeta en avant. Il était mort avant même de toucher le sol.
Le capitaine, terrorisé par le vacarme assourdissant du moteur de l’avion qui remontait à plein régime juste devant lui, se releva une seconde fois et se mit à courir vers le bois le plus proche. Il guettait le retour du premier chasseur. Il lui faudrait alors plonger une troisième fois pour, probablement, ne pas s’en relever.
Commenter  J’apprécie          10
Officiellement, l’homme en face de lui ne pesait plus rien. La religion n’existait plus en URSS depuis 1919 et ses membres avaient été arrêtés, déportés, voire fusillés par milliers.
Dieu était mort, avait dit quelqu’un.
Mais le général connaissait parfaitement l’importance officieuse qu’avait gardée l’archimandrite. Jusqu’à la révolution d’Octobre, vingt-deux ans auparavant, le patriarche de la Rus’ de Kiev passait pour être un des premiers personnages de l’État, quelqu’un de rare, d’influent, d’incontournable même, un personnage qu’on appelait « votre béatitude » en lui adressant la parole. Son prédécesseur avait été fusillé en 1918 ou 1919, l’officier ne se rappelait plus exactement, par des soldats de l’Armée rouge, mais ce n’étaient pas vingt années de bolchevisme qui avaient rayé mille ans de chrétienté sur la terre d’Ukraine.
Kiev était le berceau de la religion orthodoxe slave et restait fervente dans sa dévotion. Cela aussi, le général le savait, et voir ici resurgir en face de lui cet ancien symbole le troublait un peu.
Il ne venait certainement par sans raison. Que voulait-il ?
Commenter  J’apprécie          10
Il réussit à atteindre la lisière des arbres avant leur deuxième passage et se terra derrière un arbre, hors d’haleine, les yeux fous de terreur. Là, pétrifié, il écouta sans bouger le bruit des moteurs mourir au loin.

Il laissa l’adrénaline refluer en lui et attendit deux ou trois minutes que son cœur s’apaise. Sa première pensée rationnelle fut l’absurdité de la mort. Il la jugea saine et la laissa cheminer un instant, puis la chassa. Il n’avait pas le temps. Il retourna alors à l’orée du bois et, restant prudemment à l’abri des arbres, chercha des yeux les camions. L’un finissait de se consumer, l’autre semblait intact. Il fut surpris puis comprit. Les Allemands voulaient le récupérer.
Commenter  J’apprécie          10
« La tendance est pour Moscou », lui avait annoncé la veille au téléphone Nikita Khrouchtchev, le commissaire au peuple affecté à l’Ukraine.

Ziliev avait écouté sans rien dire, prudent. Le jeune apparatchik, un des rares à pouvoir lui donner des ordres, était un protégé de Staline, tout le monde le savait, et il tenait à faire durer leurs bonnes relations. Il gardait en tête les purges de 37 faites dans l’armée par le bon Petit Père du Peuple, purges au travers desquelles lui était passé, au moment même où il accueillait au mieux le camarade Khrouchtchev dans sa nouvelle fonction, certain que ce ne fut pas un hasard.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : ukraineVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Christian Ego (1) Voir plus

Lecteurs (76) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}