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EAN : 9782714307606
120 pages
José Corti (25/10/2001)
4/5   2 notes
Résumé :
Né à Jérusalem, Israël Eliraz, considéré comme un poète majeur dans son pays, a trouvé un public attentif en France. Il a déjà fait paraître quelques volumes dont Promenade, au Nouveau Commerce, Bouche Déchirée et Miniatures Clémente chez Unes). Dans Petit carnet du Levant, nous l’accompagnons dans sa marche poétique sur son sol natal, une marche qui s’intensifie dans les deux suites de poèmes Épouvantails de terre et Vigne.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Rien de ce qu’on a dit
n’est arrivé.

Des rumeurs
filtrent.

L’ombre leur fait de la reliure.
Quelque chose a foiré.

Sûr, ce lieu a un Maître des lieux,
mais va-t’en le prouver.

Ce que j’ai entendu (fractionné)
est protégé par la lampe
éteinte.

Ce que j’ai saisi (le concret)
a disparu.

Prête attention à la pente.
Comprends ce qu’est
être dedans

près de la souffrance
quand le cercle attend


quand le cercle attend


difficile ici de distinguer
le blanc de l’effacé.

Tout est posé à même le sol.

Poussière
n’épuise pas
terre.

Le feu se déclare par son mouvement,
cherche sa matérielle.

Qui mène ? Qui suit ?

De dedans, tu contiens l’oubli
en des mots qui
le rappelleront
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le temps d’aller vers l’ouvert
le temps de se taire

le temps de prendre le souffle
de le perdre
dans les jours qui viennent

(avant que tout cela ne devienne
trop abstrait)

tu n’as qu’une bouche, une demi-poche,
des hasards

La parole qui existe comme des
vagues muettes

Les oreilles se tendent vers les matières
qui ne se prononcent pas

Le vert quitte les tiges
pour s’y perdre

Dehors,
sur ton épaule,

le petit jour, l’audace

On se laisse aller
(pas pour longtemps)
et ça n’a plus de sens

En tout cas, j’ouvre la
porte au poème, à la
poche de la crainte

Rien de sublime
Habiter la peur à
l’embouchure de la musique

et il y a toujours l’immense
à empoigner
Ne ronge plus tes ongles

Parle-moi, près de la table
des choses particulières,
des points d’appui
inachevés –

une tige, le hasard, l’oubli
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