Les Anges de New York

un flic new-yorkais quelque peu "border-line", des jeunes filles victimes d'un tueur et voilà une intrigue bien menée.
On s'attache à Franck Parish qui doit outre résoudre l'énigme des meurtres, doit aussi résoudre ses propres problèmes personnels. Alcoolisme, séparation, décès de son coéquipier, héritage paternel voilà beaucoup de choses qui nous font découvrir l'envers du décor de la police new-yorkaise.
Parviendra-t-il à se débarrasser de ses démons ? à trouver qui a développé le réseau pornographique utilisant des jeunes filles ? Lisez "les anges de New-York" et non seulement vous y trouverez les réponses mais vous découvrirez une facette méconnue de la police.

Les anges de New York est mon tout premier roman d'Ellory. Cela faisait un moment que j'avais envie de le découvrir mais c'est indéniablement grâce à Léa et à son événement Read Just Ellory que je me suis lancée. Je tiens donc à la remercier !

Nous suivons Frank Parish, inspecteur au NYPD. C'est un homme qui a du mal à gérer sa vie. Entre son divorce, son addiction à l'alcool et sa solitude, il y a de quoi se renfermer. Mais Parish s'investit énormément dans ses enquêtes, même s'il ne respecte pas toujours le protocole. On sent fortement sa motivation et son goût pour le métier. Il aime aller au bout de ses théories, exploiter au maximum les éléments en sa possession. Il n'hésite pas à interroger plusieurs fois les suspects. Bref, il aime le travail bien fait. Quand plusieurs filles sont retrouvées mortes étranglées, il se charge de l'enquête et s'y dévoue totalement. Il est bien décidé à arrêter le ou les coupables.

Frank Parish est un personnage captivant que j'ai aimé découvrir. Il a beaucoup de faiblesses mais c'est un homme au grand coeur qui a du mal à gérer les rapports humains. J'ai eu beaucoup d'empathie pour lui. On comprend rapidement que ses soucis sont liés à l'enfance et en particulier à son père, loin d'être un héros. Nous découvrirons cette histoire passionnante au fil des chapitres.

Côté thriller, il ne faut pas s'attendre à une super enquête, à des rebondissements et à un suspense insoutenable. Pas du tout. Certes l'enquête est présente et il y a un coupable à chercher mais il est rapidement découvert. Au final, l'intérêt du roman réside plus dans la découverte de Frank Parish, sa psychologie.

Si j'ai été, au départ, déçue de ne pas me retrouver avec un véritable thriller, j'ai adoré l'aspect « roman » et les personnages. J'espère lire d'autres romans de l'auteur, à l'avenir.
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Frank Parish est inspecteur au NYPD. En froid avec sa femme et sa fille, il vient de perdre son équipier et doit suivre une psychothérapie. Les rencontres quotidiennes avec sa psy vont être l'occasion pour lui de régler quelques comptes avec son passé, et notamment avec son père, mort en 1992. Ce dernier était considéré comme un flic hors pair, une légende d'efficacité et d'intégrité, ce qui ne correspond pas à l'image que Franck en a gardé et qu'il livre progressivement à sa psy, démontant ainsi le mythe. Mais ce qui accapare particulièrement Franck, c'est l'enquête qu'il mène sur l'assassinat d'une adolescente, assassinat qu'il relie à d'autres crimes du même type, jamais résolus. Son obstination va le faire entrer en contact avec des univers durs et violents, où certains êtres humains ne revêtent pas plus d'importance que de vulgaires objets.
Une nouvelle histoire de meurtres ? Oui, sans doute, mais par R.J. Ellory, l'auteur de ‘Seul le silence' et de ‘Vendetta', qui nous plonge encore une fois dans un récit dense, crédible et dont les personnages principaux révèlent une profondeur psychologique toute particulière, presque envoûtante. Si vous ne devez lire qu'un seul polar cette année, celui-ci serait indubitablement un bon choix.

Les Anges de New York est le quatrième roman de R. J. ELLORY publié en France. Comme son titre l'indique il est consacré aux policiers new yorkais et met plus particulièrement en scène un flic en difficultés personnelles et professionnelles qui trouvera dans son enquête sur un tueur en série d'adolescentes un moyen de rédemption pour le moins dangereux.

Le thème a beau être éculé, le traitement qu'en fait ELLORY est tout simplement impeccable, ce qui a pour conséquence de rendre bien difficile la fermeture du livre avant que sa lecture ne soit achevée. Surtout, l'auteur prouve une fois de plus sa grande capacité à partager avec le lecteur l'empathie qu'il voue à son personnage principal. Pour cela, il évite tout sensationnalisme et montre tout simplement une réalité brute, souvent violente (l'univers de la pornographie extrême), parfois bien plus douce (le sourire d'une petite fille dans un ascenseur), toujours parfaitement réaliste (comme le regard que le personnage principal porte sur son alcoolisme latent). On sent d'ailleurs qu'il y a forcément une part autobiographique dans tout cela.

Le résultat est un superbe roman dont on oublie bien vite le manque d'originalité de l'intrigue.

"Seul le silence" ne m'avais pas plu du tout (abandon) - J'avais trouvé quelques longueurs aux "Anonymes" - Toujours pas lu "Vendetta" (mais qu'est-ce que j'attends ?...)

Le quatrième opus de l'auteur ne pouvait être que parfait, et il l'est (enfin presque).

J'ai beaucoup aimé le démarrage en fanfarre, les chapitres courts alternants avec la thérapie de Franck en chaque début de journée. L'enquête est sans concession, même si le doute plane jusqu'au bout.

Bizarrement, je crois que j'ai préféré la thérapie à l'enquête en elle-même. Surtout ce que cette thérapie révèle des Anges de New-York supposés lutter contre la mafia mais trop corrompus eux-même. D'ailleurs, une question me turlupine depuis : comment expliquer dans ce cas que la mafia ait disparu de New-York ? Mais peut-être est-ce parce que l'auteur est un adepte de la théorie du complot...

Bref, j'ai apprécié de suivre Franck, cet inspecteur à la marge, écouter ses avis désabusés sur le système judiciaire américain, mais resté malgré tout un homme fidèle à son instinct envers et contre tout.

L'image que je retiendrai :

Celle de la femme de Franck, devenue une véritable "cagole", bière que je buvais en lisant ce roman pendant mes vacances dans le Luberon.
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Avec « le Dieu de New York », de Lindsay FAYE (Fleuve noir), on assistait à la naissance de la fameuse NYPD, la police municipale de NY. le roman de Ellory, à travers la psychothérapie de Franck Parrish, inspecteur à la NYPD, nous dévoile les « anges de New York », qui dans les années 80, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. le père de Frank était un de ces « anges », le plus légendaire, le plus médaillé mais aussi le plus corrompu d'après son fils. Mais Franck est aussi inspecteur et il enquête sur la mort d'un dealer, et surtout sur l'assassinat de la soeur de 16 ans du junkie. L'enquête lui fera découvrir que d'autres adolescentes ont subi le même sort. Tentant d'oublier ses problèmes familiaux, ses revers financiers et professionnels, Franck, avec l'aide de son nouvel équipier, ira de découvertes en découvertes. Une intrigue superbement construite, une analyse psychologique des personnages plus qu'intéressante, un rythme soutenu scandé par les rendez-vous de Franck et de sa psy, font de ce polar un très bon moment de lecture.
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Franck Parrish est est inspecteur au NYPD. Comme il a une propension à la jouer "solo", il est sous le coup d'une diminution de salaire et à l'essai par sa hiérarchie : au moindre faux-pas il est congédié.
Mais voilà qu'il découvre une jeune fille morte étranglée. Il soupçonne vite qu'elle a été victime d'un tueur en série. Et encore une fois la procédure ne va pas assez vite pour lui...
Moi qui suis assez fan de certaines séries américaines, j'ai retrouvé l'ambiance de "NYPD Blues". le travail au sein de la police new-yorkaise ; la difficulté d'être confronté au quotidien à des ignominies qu'aucune personne normale ne pourrait imaginer et les traces que ça peut laisser sur le plus endurcie des hommes. mais aussi la lourdeur de l'institution qui fait que certains criminels échappent à la justice alors qu'on les sait coupables.
Il y a un peu des "Sopranos" aussi, pour mon plus grand plaisir. L'auteur relate un pan de l'histoire de la mafia new-yorkaise par la voix de Franck Parrish, qui nous parle de son père.
J'ai trouvé la psychologie du personnage principal assez subtile. En choisissant ce livre, j'avais tout de même un peu peur d'un "déjà lu" avec un héros ivrogne et asociale. Certes Franck parrish est ivrogne et a des relations difficiles avec ses collègues comme sa famille. Mais il est aussi très sensible et cherche à être agréable et bienveillant, même s'il est maladroit.
Malgré les bonnes critiques et son succès, c'est le premier livre d'Ellory auquel je m'attaque...Du coup je pense lire les autres ! Car j'ai vraiment aimé ce roman.
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Dernier opus de R.J. Ellory; et le le 2ème à mon actif, après Seul le Silence. Ici, l'histoire est nettement plus conventionnelle, plus linéaire, avec une enquête qui se déroule de façon assez traditionnelle. Ce qui fait la richesse de ce bouquin, c'est le portrait du héros, Franck Parrish, qui se débat comme un pauvre diable dans sa vie de loser, ayant raté sa vie familiale, bousillant sa vie professionnelle, et relisant l'histoire de son père, un des Anges de New-York, avec l'aide d'une psychothérapeute : un père vénéré de tous, reconnu et couvert de distinctions, mais dont la part d'ombre n'est connu que de Franck et qu'il doit porter comme un fardeau supplémentaire,.
Mais ce roman joue sur les apparences, et à propos de tous les personnages : les relations intra-familiales, avec la lecture personnelle de chacun des membres de la famille Parrish, le principal suspect de l'enquête sur laquelle bosse Parish et son collègue, les victimes elles-mêmes, tout n'est qu'apparence et faux-semblants. A plusieurs reprises, l'auteur le rappelle : parfois, les apparences sont réellement ce qu'elles semblent être. Parfois non.
Toujours une belle écriture, noire, très introspective, servie par une traduction très réussie : comment ne pas comprendre la détresse de Parrish qui côtoie chaque jour les abîmes de l'âme humaine, qui essaie, parfois en vain, de sauver des vies et des victimes (les victimes ne naissent pas toutes égales...) qui croisent sur leur chemin des monstres qui se repaissent de leur innocence dans les tréfonds de l'humanité ? Comment supporter les abominations que Franck est obligé de contempler, de subir, et comment vivre avec les fantômes des victimes que l'on n'a pas pu sauver ?

LES ANGES DE NEW YORK de Roger Jon Ellory "Sonatines éditions 2012 - traduit de l'anglais US 2010" 553.- pages

Quand on choisit la vengeance mieux vaut creuser deux tombes.

L'inspecteur Frank Parrish fait de suite penser à Marlowe du GRAND SOMMEIL. Alcoolique, désargenté, désabusé, il vient de perdre son équipier lors d'un intervention trop musclée.
Il est persuadé qu'il mourrait seul. Peut-être dans un bar, quelque part entre le juke-box et le prochain Bushmills. On se souviendrait de lui, mais on l'oublierait plus facilement encore. Et alors – seulement alors – il découvrirait véritablement ce qu'il avait toujours recherché dans les espaces exigus, les ombres les plus noires, les recoins inaccessibles ; il saurait ce qui se passait vraiment quand les lumières s'éteindraient.
Le voilà mis en duo avec une jeune inspecteur du nom de Radick pour une sombre histoire de disparition de jeunes filles blondes que l'on retrouve torturées et qui hante le district de police de puis des années.
Parrish doit cependant chaque jour suivre une psycho thérapie avec une psy qui peu à peu fait ressurgir qui était vraiment son père, ce héros décorés, adulés pour ses grands résultats contre le crime et dont le fils n'était qu'une pâle copie !

C'est donc ces deux histoires croisées qui vont être la trame de cet époustouflant polar, parfaitement écrit qui est (je pense) le meilleur de Roger Jon Ellory.
L'auteur a pu recréer l'univers glauque, la détresse et... NEW YORK !
Bravo, un superbe moment de lecture !

🥰Un roman noir sur fond de polar


� livre change des autres de l'auteur, tout en étant identique 😅.

👮Il change car il est plus porté sur le côté polar, avec une enquête. Mais cette dite enquête est traitée à la façon roman noir/ambiance...
Et il m'a fallu du temps pour m'y faire... habituellement on aime suivre un déroulé d'enquête logique et bien mené... la, il faut la vivre à la façon roman noir, roman d'ambiance cher à l'auteur.

👮On est dans l'humain, dans les relations, dans les sentiments, dans les ressentis... et on vit cette intrigue de l'intérieur, avec les yeux Franck, et surtout ... avec son coeur!!!
bref dans tout ce qui fait un roman de cet auteur habituel. Sans oublier le pincement au coeur à la fin bien sur.

�ôté personnage ... je me suis prise d'empathie direct pour notre flic borderline Franck. Et la, comble de l'ironie... il coche tous les clichés: divorce difficile, alcoolique, difficultés relationnelles, etc etc etc. Alors oui c'est indiscutable... sauf que ... on ne ressent pas du tout ces dits clichés. Car, comme à l'habitude avec cet auteur, les personnages ont presque une âme, ils ont cette profondeur qui fait que ... il n'est pas cliché 🙃

�ôté style, toujours autant agréable à lire, avec cette immersion totale dans les bas-fonds de New-York, ou on oscille d'un chapitre à l'autre entre Mafia dans le passé et monde du p*rno dans le présent. Mais même si on est complètement englouti dans ces milieux malsains ... jamais çà ne devient illisible. Comme toujours, il y a cette subtilité de l'écriture.

🥰 En conclusion, un livre génial si on ne s'attend pas à lire un polar au sens strict où l'on l'entend. Par contre, si on veut du style "Ellory" avec, comme fond, une enquête policière, on ne peut qu'être séduit. Car, comme d'habitude avec cet auteur, le plus beau est cette sensibilité et cette atmosphère, cette profondeur des personnages où personne n'est tout blanc ou tout noir, mais où chacun à cette part de beauté... et de ténèbres.