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3,79

sur 505 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ellory parvient encore une fois à nous embarquer dans un voyage à risques dans le sud des Etats-Unis, où le héros, jeune vétéran de la guerre du Vietnam, perdu entre honte du survivant et stress post traumatique, essaie tant bien que mal de démêler un meurtre vieux de 20 ans et teinté de rituels inquiétant.
Même s'il a des longueurs et répétitions, qui semblent refléter le rythme du Sud, mais altèrent un peu la rythme global, cela aide aussi à s'immerger pleinement dans une ambiance qui va crescendo et s'accélère pour un dénouement inattendu et surprenant.
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1974, John Gaines, vétéran du Vietnam, est devenu le shérif d'une petite bourgade tranquille du Mississipi. Jusqu'au jour où le corps mutilé d'une adolescente est retrouvé dans la boue en bord de rivière. C'est celui d'une jeune fille disparue il y a 20 ans.
Plus que l'intrigue, c'est l'ambiance posée par Ellory qui est intéressante. Tout au long de cette enquête macabre, Gaines ne peut s'empêcher de faire des parallèles entre ce qu'il vit et l'horreur qu'il a vécue au Vietnam. C'est noir. le rythme est assez lent, l'atmosphère moite comme elle peut l'être dans les états du sud.
Malgré un dénouement un peu décevant, Les Neuf Cercles est un bon polar.
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L'intrigue de ce thriller s'intensifie peu à peu pour un résultat très satisfaisant. Les rebondissements ne manquent pas. Les personnages sont à la fois fascinants et parfois repoussants. J'ai également apprécié l'histoire sous-jacente des expériences du shérif Gaines pendant la guerre du Vietnam (les neuf cercles ...de l'enfer évidemment !)et l'expérience de l'un des principaux suspects pendant la Seconde Guerre mondiale et comment celles-ci ont affecté leurs mentalités et leur vie d'après-guerre. le roman n'avance pas vite et prends son temps sans ennuyer. Si vous aimez les thrillers ou les chapitres font trois pages avec un changement de point de vue à chaque fois ce n'est pas le genre de Ellory. Il y a un va et vient incessant entre l' enquête et le passé guerrier du personnage. certains y voient un défaut majeur de la construction du roman. Pas moi :RJ Ellory écrit dans une si belle prose qu'il est facile de se perdre dans sa nuance descriptive. S'entremêlent également les courants sous-jacents de la corruption et le Klu Klux Klan on se croirait à la lecture plongés vraiment dans l'atmosphère marécageuse et oppressante du Grand Sud.
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On pourrait croire R. J. Ellory légèrement amnésique de temps à autres. Il est vrai que cet auteur, dans ce roman-ci, est adepte des répétitions de faits et de tournures de phrases, mais cela peut tout aussi bien être imputé à la traduction. Tout comme il est vrai que les parallèles fait entre la guerre et l'affaire sordide qui tombe entre les mains du shérif, John Gaines, ne sont pas évidents pour tout le monde. Pas pour moi en tout cas. Autant j'ai apprécié être plongée dans les souvenirs de guerre de Gaines, autant j'ai eu l'impression que certaines fois, ces réminiscences et les parallèles qu'il fait entre son présent et son passé, arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. Pourtant, le roman fonctionne très bien.

Si je déteste comparer les auteurs entre eux ou faire des rapprochements qui n'ont, en définitif, aucun sens tant chaque auteur et chaque livre est singulier, j'ai tout de même très vite compris que j'allais apprécier Les Neuf Cercles, notamment parce que j'y ai trouvé l'ambiance familial que j'aime tant dans les thrillers de John Hart, et l'ambiance noire et très américaine des romans de Jax Miller.
Les Neuf Cercles est un roman policier comme je les apprécie, avec une enquête approfondie, une intrigue riche et des personnages fouillés ; tous un minimum développés, du personnage principal au rôle le plus secondaire. L'on ne ressort jamais d'un roman de R. J. Ellory sans en connaître un minimum sur chaque protagoniste ni avec le sentiment de manque à l'égard du moindre détail. La complexité de l'intrigue pousse parfois l'auteur à faire des écarts, à s'éloigner de l'histoire pour mieux y revenir plus tard, et si je n'ai pas trouvé le procédé charmant – étant peu adepte des tergiversions – il ne m'a pas plus dérangée que ça. Oui, l'enquête traîne de la patte, c'est indéniable, mais je ne me suis pas pour autant ennuyée, ce qui aurait été le cas dans la plupart des romans policiers plus traditionnels. Car Les Neuf Cercles n'est en rien traditionnel, et d'ailleurs, lire Ellory est la promesse de s'éloigner des traditions littéraires.

Si l'enquête s'avère classique dans ses faits et son dénouement, c'est sa longue résolution qui amène ici de la fraicheur. L'auteur ne se contente pas (et jamais) de servir une histoire réchauffée à laquelle on aurait apporté un ingrédient nouveau pour faire croire à de l'inédit. Il y a chez Ellory une volonté (et un talent) de raconter les choses et les personnages, même lorsque le cadre général semble classique. Ainsi, au centre de l'enquête l'on trouve un protagoniste exquis : John Gaines.

Adepte des personnages torturés, à l'âme sombre mais au coeur lumineux, John Gaines m'a forcément plu et convaincue dès le départ. C'est fondamentalement cela, que j'aime en littérature, lorsque l'auteur s'efface et « ne fait » que prêter sa plume aux personnages. Il y a donc les auteurs qui se regardent écrire, et les autres. Ellory fait définitivement parti des autres, auteur au service de ses personnages et de ses histoires, humblement mais avec tout le talent qu'il possède. L'écriture, même si le genre policier ne permet pas forcément les envolées auxquelles l'auteur peut nous habituer dans des genres plus adéquats, est aussi précise et douce, qu'elle est réaliste et violente. Un cocktail de saveurs qui donne envie de se replonger dans un roman de l'auteur sitôt le précédent terminé. J'ai donc déjà ouvert Les assassins, un roman également policier dans lequel l'auteur a choisi de traiter le tueur en série.
Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Les neuf cercles

1974, Mississipi, John Gaines ayant servi auparavant au Vietnam devenu shérif de Whytesburg, une petite ville paisible, retrouve un cadavre qui refait surface le long d'une berge…
Dès les premières pages on va se retrouver happer dans ce décor lourd et sombre. Ellory prend son temps pour qu'on s'imprègne petit à petit de cette histoire, certains dirons que c'est trop long, effectivement, mais je pense que c'est le lieu qui veut ça et qu'il faut ce début un peu laborieux et lourd pour enfin comprendre le coeur de cette histoire.

Ellory nous fait découvrir un personnage, John Gaines, qui rongé par le Vietnam, est devenu shérif pour éviter de dérailler.
Il nous livre ici un récit très juste sur les ravages de la guerre et surtout celle du Vietnam, qui n'a finalement pas servi à grand-chose. On se rend compte, que ceux qui ont eu la chance (si on peut dire ça ainsi)… de revenir de là, ne seront plus jamais les mêmes.

J'ai beaucoup aimé ce livre, même si je pense que celui-ci n'est pas son meilleur, et j'ai été d'accord avec la plupart des choses dites dans ce livre. A vous de le lire si ce n'est pas encore fait !
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Une nouvelle lecture de ELLORY où l'on retrouve une bonne partie des ingrédients qui fonctionne : des personnages complexes avec des histoires riches, des meurtres, etc. Manque quand même les vieux gangsters et/ou la mafia.
Donc un flic rescapé du Vietnam qui est basé dans le Mississippi découvre le cadavre récent d'une adolescente qui est disparue depuis vingt-cinq ans… Premier mystère. Son coeur a été remplacé par un panier en osier où se trouve le cadavre d'un serpent… deuxième mystère !
Ça sent le sud profond, la magie, les traumas de la guerre. C'est bien écrit, on sent le « deep south », les rednecks.
Bref comme d'habitude, on dévore ce roman pour arriver à la fin qui surprend et nous fait dire que le contrat est rempli. Merci M. ELLORY

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Dans les années 50, un groupe de 4 amis inséparables passent la soirée ensemble. Pendant la soirée, Nancy disparaît. Une enquête est menée mais aucune piste ne ressort, sinon celle d'une fugue probable.

En 1974, John Gaines, vétéran du Vietnam, est désormais le shérif de Whytesburg, petite ville tranquille du Mississippi. Un jour, le corps d'une jeune fille est découvert, enterré dans la boue. Son coeur a été retiré et remplacé par un panier contenant un serpent. Cette jeune fille, Nancy est morte depuis 20 ans. le shérif va mener son enquête. Son principal suspect est lui aussi un vétéran de guerre, Michael Webster.
L'enquête tourne également autour de la famille Wade, avec entre autre, Matthias, le frère aîné. Celui-ci use et abuse de son statut de famille aisée.

Dans son roman, RJ Ellory, nous parle de la guerre du Vietnam, du choc post-traumatic de ces 2 vétérans, , de la corruption, du KKK et du racisme marqué des États Unis, de rites vaudou…

Le roman est très bien écrit, les chapitres s'enchaînent sans qu'on les voit passer. L'enquête est pleine de rebondissements. On croit connaître la vérité mais non, l'auteur nous attire sur une autre piste. C'est un roman que je recommande vraiment.

Un seul petit bémol : le titre en français. le titre anglais était plus adapté.
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excellent livre policier mais pas que ! toutes les guerres font des ravages y compris chez les vainqueurs ou les vivants; John Gaines est revenu "vivant" de celle du Vietnam, une guerre (perdue) par les américains; mais aujourd'hui on le dirait atteint de PST. Lorsque en 1974 il découvre le corps d'une jeune fille qu'il croit assassinée quelques jours plus tôt les vieux démons (les neuf cercles ) remontent à la surface; mais la jeune fille a disparu 20 ans auparavant, en 1954. Faut-il remuer la boue ? Gaines ne se pose pas la question et ira jusqu'au bout, c'est à dire même des histoires liées au Klan.
Livre bien traduit que l'on ne lâche pas avant le mot "Fin"
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Superbe polar captivant par un des emilleurs auteurs americains du genre :un regal de lecture pour nous tout est bon ici et concourt à notre plaisir : un seul consiel lisez le !
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Belle intrigue, bien écrite (et/ou) bien traduite qui nous immerge bien dans cette époque d'après la guerre du Vietnam où les rescapés, survivants de cette guerre doivent se réinsérer dans la société après les horreurs inhumaines qu'ils ont vécues.
Le personnage principal dans cette histoire en est un, reconverti en shérif d'une petite ville qui se trouve confronté à un crime vieux de 20 ans et aura le max de problèmes pour résoudre cette affaire qui va englober pas mal de monde.
L'histoire est intéressante mais, le bémol pour moi est la longueur.
100 pages de moins auraient été suffisantes pour raconter toute l'enquête.
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