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3,79

sur 498 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Aujourd'hui je vous parle de R.J.Ellory dont le nom est connu de tous, mais pourtant moi, qui aime le roman policier et le roman noir, ce n'est que le deuxième titre que je lis de cet auteur.

Je dois aussi vous dire à quel point j'ai trouvé ce livre, bien écrit, structuré, on sent ici la patte de l'écrivain d'expérience.

Ce roman nous parle tout d'abord de la découverte d'un corps, bien sûr, mais il nous parle aussi de l'Amérique, de celle que l'on a tous vu dans les films: de cette période dont tous les américains sont sortis traumatisé, qu'ils aient combattu ou non: le Vietnam.

R.J.Ellory parvient à nous plonger dans cette ambiance des années 70, de retour de la guerre du Vietnam, John Gaines, chanceux survivant est de retour au Mississipi ou il est devenu Shérif d'une petite ville.

Malgré les atrocités de la guerre, Gaines n'est pas préparé à ce qu'il va vivre, la découverte du corps d'une jeune fille de 16 ans, qui a disparu vingt ans plus tôt.

A partir du moment ou l'histoire est posée, l'auteur va nous entraîner dans une enquête qui va s'avérer très difficile, car le chemin sera semé d'embûches de toutes sortes, la folie d'un homme revenu lui aussi d'une terrible guerre, la détresse d'une mère qui attend le retour de sa fille depuis vingt ans, des secrets, des hommes influents…
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J'ai eu l'occasion de découvrir l'auteur R.J. Ellory l'année passée avec son roman Les Assassins. Énorme coup de coeur, je réitère l'expérience aujourd'hui avec Les Neufs Cercles.

Dans les années 1970, John Gaines est le shérif de la petite bourgade de Whytesburg dans le Mississippi. Vétéran de la Guerre du Vietnam et vivant seul avec une mère en fin de vie, John Gaines est un homme brisé, hanté par des souvenirs douloureux. Whytesburg est une ville plutôt calme à gérer pour le shérif, tout le monde se connaît, s'entraide et les crimes restent rares. C'est le lieu idéal pour essayer de se relever. Manque de pot, une affaire vieille refait surface. le cadavre d'une jeune adolescente de 16 ans est déterré à côté de la rivière. Cette jeune femme est portée disparue depuis vingt longues années et son corps est retrouvé dans un état de conservation étonnant, comme si elle était morte la veille. Les souvenirs paressent loin et le voisinage n'étant plus le même, l'enquête s'annonce difficile. Loin d'être un véritable détective, John Gaines aura tendance à prendre les événements beaucoup trop à coeur, marchant beaucoup à l'instinct, il fera tout pour découvrir les raisons de ce meurtre, même si pour cela il devra enfreindre la loi et aller contre le système judiciaire souvent corrompu.

Entre enquête policière et souvenirs de guerre, R.J. Ellory nous tient en haleine avec ce roman. Dans une atmosphère très étouffante, on découvre les côtés sombres du Sud des Etats-Unis : le Ku Klux Klan encore très présent et les nombreuses croyances autour du vaudou très ancré dans l'esprit des habitants. J'aime beaucoup retrouver cette ambiance-là dans les romans policiers. Carnaval de Ray Celestin avait été une superbe lecture pour cela et je suis heureuse de retrouver cette atmosphère très particulière dans un autre roman.

Bien que je pense qu'elle ne peut pas plaire à tout le monde, la plume de R.J. Ellory est très profonde et nous décrit de façon très complète et approfondit la psychologie des différents personnages. L'auteur prend son temps et bien que cela en pâtit sur le rythme de l'intrigue, j'ai énormément apprécié cela. Les états d'âme de John Gaines et ses réflexions sur le crime auquel il fait face l'amènent à énormément réfléchir autour des événements qu'il a pu vivre au Vietnam. On ressent ses souffrances d'ancien combattant et bien qu'il en soit sorti indemne physiquement, la difficulté de passer à autre chose et de chercher à nouveau le bonheur reste impossible pour lui en l'état actuel des choses.

Les Neufs Cercles est un roman qui m'a tout de suite happée. Totalement prise dans l'intrigue et obnubilé par la profondeur des personnages et l'ambiance qui se dégage de la petite bourgade, le roman est encore une fois une lecture marquante pour moi. Cette fois, c'est sûr, je n'attendrai pas un an pour découvrir un autre ouvrage de cet auteur.
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Ellory a beau être anglais, il nous décrit l'Amérique comme un vrai yankee, à la différence qu'il a du recul pour analyser plus en profondeur sa face cachée, sa face sombre, celle qui est à mille lieues du clinquant ou des airs vertueux de ce pays qui veut jouer le gendarme du monde alors qu'il est un grand voleur…

Le Vietnam… Une sacrée boucherie, un putain de merdier et monstrueuse erreur monumentale selon John Gaines, ancien combattant devenu le shérif de la petite ville tranquille qu'est Whytesburg, Mississippi. Un crime tous les ans et le coupable qui attend les flics tranquillement, des contraventions… Voilà son quotidien. Cool.

Une petite ville tranquille jusqu'au jour où l'on découvre, enterré sur les berges de la rivière, le cadavre d'une adolescente qui avait disparu 20 ans plus tôt.

Notre pauvre shérif va faire face à la plus terrible affaire de sa carrière, les morts tombant comme des mouches sous l'action combinée d'un « pchitt » de Baygon Vert et Bleu. C'est vous dire si le croque-mort va avoir du boulot.

Les années 70, dans les romans, j'adore parce que c'est une période sans nouvelles technologies, sans toutes les facilités que nous avons maintenant et cela rend les enquêtes plus « vraies ».

Si en plus on me parle des années 70 en Amérique, là, je kiffe à mort !

L'auteur a su trouver les mots justes pour nous parler de l'ambiance assez plombée de cette époque "post guerre du Vietnam", où les anciens combattants souffraient de ce mal non encore étiqueté qu'est le stress post-traumatique.

On perdait une partie de son humanité à la guerre, et on ne la récupérait jamais.

Cette époque où des mots tels que "respect", "tolérance" ou "égalité des hommes" étaient considérés comme des gros mots et où les membres du sinistre Klan, bien que ne se promenant plus avec des taies d'oreillers sur leurs tronches, étendait encore leurs ombres sur le territoire.

J'apprécie que l'on décortique ces années où la déségrégation, qui aurait dû commencer, n'avait pas eu lieu parce que les hommes Blancs étaient trop cons que pour se rendre compte que nous sommes tous les mêmes ou alors, ne voulaient pas voir la vérité car elle leur faisait peur.

Ellory nous plonge en plein dans ces années que ce grand pays, sois-disant « démocratique », aimerait oublier.

À travers les souvenirs du Vietnam de Gaines, nous allons mener l'enquête avec lui, à son rythme, entrant dans les maisons et les vies de certains des habitants, traquant les indices quasi inexistants, remontant le fil des événements 20 ans plus tôt.

Bien qu'écrit à la troisième personne, on a l'impression que le narrateur, c'est Gaines, comme si c'était lui qui nous racontait l'histoire.

Les personnages sont forts, le shérif Gaines est un homme que l'on a envie d'aimer (en tant qu'ami), un homme qui m'a ému au travers d'un événement de son existence, un policier qui ne laisse pas tomber son affaire, même s'il n'est pas infaillible et commet des erreurs.

Un homme qui n'a pas peur de s'attaquer à un plus fort que lui.

La plume de Ellory fait mouche et dresse un portrait au vitriol de cette Amérique un peu profonde, où les grandes familles font la loi, où les hautes sphères sont corrompues, où il était si facile d'envoyer les gens en taule… Cette grande nation qui envoya ses jeunes se faire massacrer pour rien au Vietnam.

Amis du trépidant, perdez pas votre temps dans ce roman, ici, tout n'est que lenteur calculée, profondeur délibérée, psychologie planifiée, indices proportionnés, récits de guerre calibrés, entremêlés dans une enquête bien ficelée, le tout servi par une plume acérée qui assènera quelques vérités que nous devrions nous méditer.

Deux Ellory en peu de temps, deux orgasmes littéraires. Ce mec est fort !

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Une plongée en Enfer, sans espoir d'une bouffée d'air pur. Un thriller oppressant, dérangeant et terriblement sombre. Une grosse semaine de lecture éprouvante.

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L'auteur nous fait toucher du doigt l'Horreur. Entre les meurtres, les pratiques sordides, l'immondice de la Guerre du Vietnam, je peux vous dire que j'avais dès fois du mal à respirer correctement, mon souffle se coupait. « Vous ne vous dites jamais que vous préfèreriez de pas savoir? » p511 : En voilà bien une phrase que je me suis posé dans ma lecture , si je n'aurai pas préféré ne jamais rentrer dans ces Neufs Cercles. Comment peut-on vivre après avoir vu les atrocité d'une guerre???!!!! Cette guerre nous est si bien racontée, que j'avais l'impression de la ressentir à l'intérieur de mes veines, comme si, chaque image racontée se gravait dans ma rétine. Si on peut lui accorder quelque chose à cet auteur, c'est de rendre chacune de ses histoires vivantes, prenantes, et moi sur ce coup, j'avais les tripes à l'envers…Tout comme son personnage, je n'en ressort pas indemne de cette lecture. R.J.Ellory est un sniper qui a fait un trou béant dans mon coeur….

L'histoire met un certain à prendre place, mais c'est qu'il travaille tellement ses personnages et leur psychologie qu'on est ferré dans ses lignes, sans pouvoir en réchapper. Il nous ballade encore une fois, en nous faisant emprunter maintes et maintes hypothèses, pour nous donner une fin qu'on ne pouvait même pas osé imaginer. Cet auteur est un génie, un fin psychologue, avec un immense talent dans son écriture!

Je remarque que la quête de Vérité, est le moteur de cet auteur, comme si à travers ses thrillers, il redonnait une forme de justice, rendait l'honneur à ses morts innocents. Je ne serais pas surprise de voir qu'il se base sur des faits réels, surtout à ces faits divers qui apparaissent dans les journaux, mais qui s'effacent dans le flot d'actualité. Peut être que je me trompe, mais j'y vois comme un justicier masqué, un grand héros qui donne la parole aux anges partis trop tôt. Je l'en remercie pour cela.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Prendre un livre d'Ellory c'est entrer dans un univers, c'est faire un pas vers l'enfer, vers le mal sous toutes ses facettes. Quelle maîtrise !!! quelle plume ! et quelle histoire ! un coup de coeur total pour ce thriller ténébreux et déchirant. On retrouve ici un héros torturé et en proie avec ses démons. J'ai aimé la complexité des personnages et celui-ci en particulier, l'auteur sait mettre en avant leur psychologie et leur contradiction apportant de la profondeur également à l'intrigue. Intrigue qui est d'ailleurs très recherchée et qui nous prends dans un tourbillon de sentiments et d'interrogations qui nous laissent KO la dernière page tournée.

La dimension psychologique est forte et nous fait à entrer en nous-mêmes pour interroger notre part d'ombre. On finit par s'identifier à Gaines et on ne sait pas si on doit aimer ça ou en avoir peur.

Les thèmes évoqués sont les souvenirs, la damnation, la mort, la culpabilité, le regret.

Un thriller puissant, bouleversant et dont on ne sort pas indemne. Un petit bijou qui confirme le grand talent de l'auteur

VERDICT

Amateur de thriller vous ne pouvez, vous ne devez pas passer à coté c'est un des meilleurs thrillers de la rentrée. Un coup de coeur
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Une descente aux enfers dans le sud des États-Unis dans les années '70. Déjà, avec le KKK, la corruption et la moralité douteuse de certains, le décor est bien planté. Un point de vue, un angle et une explication du vécu des vétérans du Vietnam et de cette guerre différents de ce que l'on nous sert ailleurs. Surtout, tout est réfléchi, expliqué aisément. Tout semble facile à décrire pour Ellory. La beauté de son écriture est assez exceptionnelle dans ce roman. Fluide, explicite, claire. On ressent, on comprend les choses. Je vous laisse la 4ième de couverture pour le résumé. Ce qui m'importe, c'est que nous sommes totalement happé par l'écriture qui nous livre un propos aussi vrai. La référence à Dante et Les neuf cercles de l'enfer, sont présents tout au long du récit et exprime clairement l'horreur de ce que le lecteur doit vivre. Dante et les cercles de l'enfer, où sont punis ceux qui ont péché. Mais la réalité est bien autre tel qu'exprimée à la page 413 par une toute petite phrase: " La culpabilité ne garantissait pas le châtiment.". Nous suivrons donc, à bout de souffle, ce shériff qui revivra l'horreur d'un combat bien particulier pour que soit punis les coupables.
À lire.
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J'ai mis du temps à l'acheter, l'histoire me donnait terriblement envie, j'avais adoré son précédent roman et pourtant j'ai mis tout ce temps à le lire. Et c'est là où je me dit que je dois me fier à mon intuition au lieu d'à chaque fois aller voir des critiques. Car si je le pouvais, je rajouterai 5 étoiles supplémentaires. Les Neufs Cercles est une oeuvre magistrale, un chef-d'oeuvre incroyablement bien écrit, criant de vérité et de froideur. le traumatisme de la guerre du Vietnam dont "seuls les morts ont vu la fin" pour le Sheriff John Gaines, revenu des neuf cercles de l'enfer, fait peine à lire. Ce qui à l'époque n'était pas reconnu et que l'on nommera plus tard "syndrome de guerre post-traumatique" est terriblement bien retranscrit ; on ressent les émotions d'un fortuné de guerre qui a vu tous ses camarades mourir au combat et revenir en se demandant pourquoi, essayant de faire quelque chose d'extraordinaire pour se racheter d'être encore en vie. L'histoire est parfaite, garde en haleine jusqu'au dénouement final qui inscrit ce livre aussi bien en tant que thriller que roman noir. Les personnages sont vivants, ça vous prend aux tripes. On vit le combat pour la vérité, savoir qui a tué la petite Nancy Denton 20 ans plus tôt et pourquoi, en ressortant toutes les merdes du passé quitte à sortir d'une procédure bien-pensante d'une justice corrompue. C'est une histoire d'amour, de guerre et de paix intérieure ; vous vivrez l'annonce à la famille et aux amis de la découverte du corps si bien que vous aurez l'impression que c'est à votre porte qu'il a tapé pour vous l'annoncer. J'aimerais vous dire que j'en veux un autre mais non, celui-ci est parfait et me convient indubitablement. Ce sont pour ces livres que je continue de lire car dans les dix que vous achèterez, vous pourriez tomber sur un Les Neufs Cercles et devoir en racheter dix encore pour retrouver la sensation similaire que vous éprouviez en le lisant. C'est l'un des meilleurs livres que j'ai eu entre les mains.
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Telle un bon cru, j'ai dégusté au fur et à mesure cette histoire, en 1974 à Whytesburg, Nancy Denton une adolescente disparue il y a 20 ans et découverte enterré sur la berge de la rivière, son corps a été préservé par la boue, son coeur lui a été dépouillé et remplacé par un panier contenant la dépouille d'un serpent.

Qui a bien pu commettre cette atrocité ? Quelles sont ses motivations ? Est-ce un sacrifice ? Où complètement autre chose ?

John Gaines, vétéran du Vietnam et shérif de la ville qui va arriver sur les lieux du drame, se retrouve confronté à un meurtre qu'il ne sera pas près d'oublier de sitôt, et il fera tout ce qui en son pouvoir pour trouver qui a pu faire cela à Nancy Danton, quitte à se confronter à des personnes mauvaises et sans scrupules.

Un suspect sera rapidement arrêté, mais cela n'empêchera pas, plus de morts et d'autres événements sordides qui surgiront à la pelle, et c'est ainsi que de nombreux doutes viendront tourmenter John et il se demandera s'il n'a pas commis d'impair en arrêtant le suspect.

Surtout que dans cette petite ville si tranquille où tout le monde se connaît, beaucoup aurait pu passer à l'acte.

Dans cette histoire, il y a différents personnages, il y en a de très sympathique et puis il y a de vraies pourritures et ceux-là sont vraiment capables du pire et encore une fois, c'est avec l'argent qui se sente pousser des ailes et se pense intouchable.

Quant à John qui est devenu shérif après avoir fait la guerre du Vietnam, une guerre qui lui a laissé des séquelles, des blessures, des souvenirs douloureux, il doit vivre et composer au quotidien avec cela et s'occuper en même temps de sa mère malade, il doit aussi faire avec ses souvenirs qui se télescopent à lui sans qu'il n'y puisse quoi que ce soit, il traîne cela comme un boulet à ses pieds, c'est son fardeau.

Également, dans ce récit s'entrelace jalousie, amour, haine, vengeance, corruption, malversation, argent, racisme, Klu Klux Klan, conflit familial, rivalité, possessivité, pacte, secret de famille et tout un tas d'autres éléments qui ne font qu'un, une fois que la vérité éclate.

J'ai apprécié l'atmosphère du roman, où j'ai eu la sensation presque palpable de ressentir la chaleur, la moiteur, les odeurs, les bruits.

Peu à peu, ici, tout prend véritablement le temps de s'installer, les personnages, le récit, le contexte, mais une fois tout en place, tout se distille et place aux rebondissements, suspense et à une lecture complètement prenante, et cela, jusqu'à la dernière page.

J'ai énormément apprécié ma lecture, j'ai même eu l'audace de prendre mon temps pour lire l'histoire. En effet, j'étais bien et je ne voulais pas terminer ce roman, j'ai noté diverses citations parce que je les ai trouvées empreintes de sincérité et riche émotionnellement.

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de John Gaine, je l'ai trouvé courageux, fort, et cela, même s'il a été cabossé par la vie sur le plan sentimental et sur le fait qu'il est fait la guerre qui lui a laissé des bobos douloureux et gravé à jamais en lui, il a eu cette force de rebondir et de faire un temps, soit peu taire ses propres fantômes et devenir l'homme qu'il est devenu.

Puis il y a eu certains passages qui ont été difficiles à lire et douloureux, étant moi-même métisse ça m'a glacé et en mon for intérieur, je me suis dit l'homme et capable de faire toujours des actes dignes d'aucune moral .

Tout et bien construit, l'écriture et saisissante, riche et carrément passionnante, c'est mon troisième roman de l'auteur, d'autre roman m'attendent sagement dans mon énorme pile à lire et il faut vraiment que je ne tarde pas trop à les sortir.

C'était réellement une superbe lecture, un agréable moment enferme dans ma petite bulle livresque.

"On appelle famille un groupe d'individus unis par le sang et brouillés par des questions d'argent."
Edouard Rey
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Comme d'habitude , un polar de RJ Ellory est un petit bijou. celui-ci ne déroge pas à la règle : une intrigue très ben menée, des personnages torturés mais tellement attachants et une résolution inattendue. Les neufs cercles, centrés sur des héros de guerre qui n'arrivent plus à distinguer passé du présent , nous plonge dans l'amérique des bayous , ou le vaudou n'est jamais loin.
Bref n'hésitez pas et foncez !
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1974. John Gaines, vétéran du Vietnam, est nommé shérif dans le Mississippi. Chaque jour il lutte tant contre la folie que contre l'insensibilité qui menacent les survivants de cette guerre immonde et insensée dont l'horreur hante ses rêves.
Aussi, quand le cadavre d'une adolescente disparue vingt ans plus tôt est découvert, préservé par la boue et avec, à la place du coeur, un serpent enroulé sur lui-même, John sent qu'il devra traverser à nouveau les cercles de l'enfer passant par un ancien de la guerre du Japon amoureux fou de la jeune morte et traversant le clan (klan) riche et influent que fréquentait la jeune fille à l'époque.
Ce clan est celui des 4 enfants Wade dont aujourd'hui l'aînée s'est rangée et dont l'aîné s'est donné les pleins pouvoirs sur les affaires familiales, sur sa jeune soeur rebelle et sur le benjamin marginal
Cette enquête où chaque pas met John en danger puisque le klan tout entier, soutenu en haut lieu, élimine les importuns en toute impunité, est aussi le lieu où John éprouve son vrai courage, non plus celui de la peur, mais celui de la lutte pour la justice et la vérité, quoi qu'il en coûte.
Ainsi seulement John se rachètera-t-il du péché d'avoir été contraint de participer à cette guerre monstrueuse et d'en être revenu vivant
Un très grand livre
Lien : https://trancheslivres.wordp..
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