1985 à 1992 à Cergy. le
Journal du dehors :
Scènes de la vie quotidienne prises et transcrites.
Elles font penser à l'inverse des photographies, où on aurait la description des sons, des paroles.
Annie Ernaux s'interroge sur le sens de ses notes qu'elle prend, ces gens qu'elle voit sans les interpeller et qui portent chacun un peu de son passé de son histoire de ce qu'elle est et des êtres chers "D'autres fois, j'ai retrouvé des gestes et des phrases de ma mère dans
une femme attendant à la caisse du supermarché. "
Elle prend les transports en commun, va chez le coiffeur, fait les courses et garde un peu des gens qu'elle croise.
Le quotidien.
" C'est donc au-dehors, dans les passagers du métro ou du R.E.R.,les gens qui empruntent l'escalator des Galeries Lafayette de d'Auchan, qu'est déposée mon existence passée. Dans des individus anonymes qui ne soupçonnent pas qu'ils détiennent une part de mon histoire, dans des visages, des corps, que je ne revois jamais. "
Un intérêt sociologique, c'est curieux.
Elle aura appris sur elle-même en écrivant et réitère avec
La vie extérieure et
Regarde les lumières mon amour que je vais lire un de ces jours.