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EAN : 9782360840229
144 pages
Inculte éditions (15/01/2020)
3.92/5   13 notes
Résumé :
Le grand-père de Jean-Michel Espitallier était cow-boy. Un vrai cow-boy d'Amérique, au bout du bout du Far West : en Californie. Dans sa jeunesse, il a quitté ses Alpes natales pour aller tenter la fortune dans ces contrées lointaines qui condensaient alors toute l'espérance et tout l'or du monde. Et puis, pour une raison inconnue, il est revenu. Il a vécu le reste de son âge dans son coin de France, au milieu de montagnards taiseux dont il faisait partie, lui aussi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
A l'aube du XXe siècle, le grand-père de Jean-Michel Espitallier a quitté ses Alpes natales pour la Californie. Après une quinzaine d'années passées dans la peau d'un cow-boy, il est revenu au pays, y a pris femme avant d'y fonder une famille, mettant à jamais fin à toute velléité d'un ailleurs et d'une autre vie. Cet épisode soigneusement tenu par les siens dans la discrétion de l'oubli n'en finit pas d'intriguer l'auteur…


Construire un livre sur du vide était une gageure, que Jean-Michel Espitallier a brillamment réussie. Car, du parcours de cet aventureux grand-père, il ne reste que le regret chez son petit-fils de n'en rien savoir du tout. Butant indéfiniment sur un silence familial rendu irrévocable par le décès de son père, par ailleurs étonnamment indifférent au sujet, l'auteur a transmué sa frustration en un ouvrage atypique, original dans sa forme, où la reconstitution historique teintée d'ironie grinçante devient, par défaut, la seule réponse possible aux questions d'une imagination condamnée à tourner dans le vide.


Retraçant le parcours des candidats européens à l'immigration américaine jusqu'à leur entrée, puis leur installation, sur le nouveau continent, le texte nous entraîne dans une traversée de l'histoire et des vastes étendues qui mènent au Far West, au fil d'une restitution documentée et réaliste qui semble toujours se défendre d'un trop grand sérieux. Non content de nous faire sourire par l'impertinente causticité et par l'audace sans fard de son franc-parler, l'auteur s'amuse aussi à casser les codes de l'écriture classique, dans une série d'exercices de style originaux et surprenants, souvent à double tranchant. A mes yeux tantôt amusants, tantôt irritants, ils m'ont parfois lassée, comme certaines de ces listes à n'en plus finir ou ces juxtapositions poétiques de mots, mais ils s'assortissent indéniablement d'une grande maîtrise de style et d'une plume d'une remarquable beauté.


Toute cette ironie incisive et sans concession ne parvient jamais à masquer la justesse et la sensibilité d'un texte qui exhale un sentiment doux-amer de mélancolie. S'y laisse deviner un destin aux ailes coupées, celui d'un homme peut-être resté emprisonné dans un carcan familial et social, où sentiments et aspirations personnelles n'avaient guère droit de cité. Au point de disparaître quasiment sans trace dans l'oubli, enfouis dans un néant devant lequel, un siècle plus tard, l'auteur est, bien à regret, obligé de s'incliner.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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[parce que j'ai beaucoup aimé ce livre, qu'on en entend peu parler (moi en tout cas), et qu'il n'y avait pas encore d'avis de lecture, je dépose celui que j'ai écrit pour les Notes Bibliographiques - Culture et Bibliothèques pour tous - les-notes.fr]

Début du XXe siècle. Les frères Espitallier quittent leur village des Hautes-Alpes pour la Californie où ils sont employés dans un ranch. L'aîné épouse une Américaine et réussit en affaires. Eugène, moins ambitieux, se contente de son travail de gardien de troupeau. Vers trente ans, il revient au pays et se marie. Quand il meurt, son fils aîné n'a que dix ans. Dans la famille, on ne parle pas de l'aventure américaine d'Eugène ; le silence tombe sur sa courte vie peu ordinaire, oubliée. Jusqu'à aujourd'hui...

Jean-Michel Espitallier est le petit-fils du cow-boy Eugène. Pour faire revivre son ancêtre qui n'a pas laissé de traces, il mêle genres et styles : roman, essai, biographie, poésie. Les pages brillantes sur un quart de siècle d'histoire de l'Ouest américain marqué par la vitesse, le progrès et la brutalité, contrastent avec le parcours d'un homme simple, incompris et taiseux, qui n'oublia sans doute jamais les grands espaces entrevus et perdus. On comprend à demi-mots que l'auteur en a voulu à son propre père de ne pas lui avoir transmis la mémoire de ce grand-père hors normes. Injustice réparée dans un hommage littéraire passionnant.
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Comment restituer ma pensée sur ce livre? mystère....
Lu il y a déjà quelques mois je n'arrive pas à trouver le bon angle pour expliquer mon ressenti.
Je vais donc faire simple.
Je crois que j'étais très enthousiaste par le fond mais que la forme m'a désarçonné. Là où j'attendais un roman sur les origines, une enquête sur le destin atypique d'un aïeul, j'ai trouvé un grand poème qui s'apparente parfois à l'exercice de style. Les listes sans fin, les interrogations sur plusieurs pages, les questions, les tâtonnements.... je n'arrive toujours pas à savoir si j'ai trouvé ça génial ou facile.
Je rends hommage à la singularité de ce texte mais je regrette de ne pas y avoir été sensible.
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Comment contourner ce qui ressemble curieusement à un secret de famille ?
.
En y mettant les mots, la forme et quelques tours de lasso.

Ce que fait Jean-Michel ESPITALLIER pour évoquer son grand-père Eugène , parti réaliser le rêve californien à l'aube du XXe siècle, devenir cow-boy, en revenir 15 ans plus tard pour ne plus jamais y retourner. A part ces grandes lignes, rien de crousti à se mettre sous la dent. Que des grands blancs qu'il faut combler.

Tandis que l'auteur échafaude des hypothèses sur l'histoire de cet homme aux contours flous, il nous invite en parallèle à une traversée du continent américain, géographique et historique, c'est le Nouveau Monde qui se construit dans toute son immensité, avec ses mythes et légendes, ses cow-boys et ses indiens, la naissance des villes, ses pionniers, le Far West, le vrai.
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L'histoire est intéressante, c'est ce qui m'a attirée : celle d'un paysan des Hautes-Alpes parti faire fortune en Californie à la fin du XIXe siècle.
Mais les tics littéraires rendent la lecture ennuyeuse. Des descriptions qui durent des pages (celle de ce qu'on voit par la fenêtre du train entre Los Angeles et Chicago par exemple). Des répétitions (comme celle que je mets en citation). Des listes interminables.
Je lis dans la bio de l'auteur que c'est un poète expérimental... un peu trop expérimental pour moi, qui ai des goûts trop classiques peut-être ?
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critiques presse (1)
LeMonde
17 janvier 2020
Souvent, les lecteurs demandent aux écrivains d’où leur vient l’inspiration – comment ils créent des personnages et des aventures, bref comment de la page blanche naît tout un livre. Ils trouveront dans Cow-boy de Jean-Michel Espitallier une réponse éblouissante.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les voici au Havre.
Les voici au Havre après deux jours de train et une nuit dans un hôtel du quartier de la gare Saint-Lazare à Paris. Eugène et Louis embarquent sur un paquebot plein à craquer de la Compagnie générale transatlantique, traversent l’océan d’est en ouest en feuilletant peut-être distraitement le dépliant qu’on leur a remis au départ – la carte des États-Unis et de précieux renseignements sur les conditions de vie, notamment en Californie -, débarquent à Ellis Island neuf jours plus tard – bousculades, contrôles, visite médicale, mesures, pesée, inspection, questionnaires, formalités, et, pour régler, tout ça, ils passent une ou deux nuits sur des châlits de salle commune à chercher le sommeil dans un fouillis de reniflements, pleurs, toux, prières, engueulades et chuchotements. Ils sont venus ici pour garder le bétail mais, pour l’instant, on dirait bien que c’est eux, parmi ces milliards de pauvres exténués qui piétinent, dociles, en file indienne, sous le regard méfiant et peu amène des contrôleurs, des flics et des médecins.
Toute la misère du monde vient s’échouer ici pour y tenter sa chance, fuir les persécutions, la pauvreté, l’ennui, les ennuis. On dit qu’en Amérique, il y a de la terre pour tous, et le pays a besoin d’agriculteurs, d’ouvriers, de commerçants, d’inventeurs. Il a besoin de bras et de cervelles. On dit qu’ici, il suffit de faire. On dit qu’il suffit de se baisser pour ramasser les cailles qui, paraît-il, tombent tout cuit du ciel. On fit qu’en Californie, la terre est tellement fertile que lorsqu’on plante une graine dans le sol, il faut immédiatement faire un bond de côté pour éviter de se faire empaler par la pousse.
Tout ceci est sûrement très exagéré, mais voilà qui donne une indication.
En tout cas, ce genre de chose fait naître de grandes belles idées qui activent des réflexes d’appétit féroce et de revanche sur la vie – laquelle, jusque-là, n’a pas toujours été une partie de plaisir… Quand on se souvient d’où l’on vient, quand on n’a pas oublié ce à quoi l’on a échappé, on devient vite assez nerveux sur ce qui semble soudainement améliorer les existences honteuses. Alors, tout ce beau monde de loqueteux et de petites gens se presse au portillon, tête baissée devant les autorités, soumis encore, mais, je vous jure, pas pour longtemps, montrant les dents, définitivement désolidarisés des autres pauvres qui leur sont comme un miroir dans lequel ils n’ont certainement pas envie de se voir passer. Et comme les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés, ces immigrants, une fois installés, montreront peu d’entrain à laisser la porte ouverte aux suivants. Dans peu de temps, l’autodéfense leur sera une hygiène morale et la propriété privée une cause inaliénable. Ce réflexe-là court dans toutes les têtes mais, comme on sait, en Amérique, tout est toujours plus grand. Les immigrants sont des miraculés. Quiconque bénéficie d’un miracle n’est jamais prêt à s’en laisser dessaisir. Avec ça vont toutes sortes de mentalités. « Le bon sens est agricole », comme disait l’autre. En Amérique non plus, la terre ne ment pas.
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Dans ce bout du monde, les lointains sont tellement lointains qu’ils n’existent même pas en rêve. C’est à peine si Eugène, peut-être, se souvient d’avoir regardé à l’école communale les gravures édifiantes du manuel d’histoire-géographie : Savorgnan de Brazza, le glorieux débarquement de Sidi-Ferruch, Montcalm à la bataille des plaines d’Abraham. Abstrait. Les lointains sont des linogravures et c’est tout. Ça n’est pas l’imagination qui lui manque, à Eugène – « quand on voit, on n’imagine plus », comme il est rapporté dans le livre fameux -, c’est l’imagination d’imaginer. C’est aussi l’ambition d’imaginer. L’ambition d’imaginer qu’il pourrait avoir de l’ambition. Une tout autre ambition.
Or, voici qu’un beau jour, quelqu’un – ce premier rôle de toutes les histoires dont on ne sait rien -, quelqu’un donc leur met une idée dans la tête, aux deux frères ou à leurs parents. Le genre d’idée plus-c’est-gros-plus-ça-marche, à tel point qu’elle passe comme une lettre à la boîte. Il faut dire qu’à l’époque, cette idée plus-c’est-gros-plus-ça-marche semble comme qui dirait partagée par pas mal de gens. Beaucoup ont déjà eu l’idée d’avoir cette idée-là, cette idée plus-c’est-gros-plus-ça-marche, cette idée si immense, si folle et si simple à la fois. Cette idée-là, cette idée plus-c’est-gros-plus-ça-marche, cette idée flambant neuve a beau être immense, et folle, et immensément folle, elle se résume assez bêtement à un tout petit verbe du troisième groupe : partir. Autrement dit se faire la malle et aller voir ailleurs. Voilà comment le monde continue son histoire, voilà comment il se défriche et se déchiffre. C’est en tout cas ce que l’on apprend à l’école de la République. On pourrait dire qu’il y a là comme une loi naturelle à quitter son pays si son pays ne vous donne plus de quoi vivre et semble donc ne plus vouloir de vous. Mais en ces temps de conquête et d’expansion s’ajoute à cette nécessité universelle comme une petite démangeaison au fond du crâne, qui passe dans un certain nombre de crânes, et qui se nomme l’appel de l’inconnu. Le genre de chose qu’on ne sait pas trop ce que c’est – d’ailleurs, c’est marqué dessus. Le genre de chose qui donne des frissons bizarres où se mêlent joie folle et peur immense. Le genre de chose avec vapeurs-soleil, cargos-sirènes et casques coloniaux. Dans le Champsaur, Dieu sait pourquoi, on ne partait pas en Alabama, ni au Mexique, ni au Brésil, ni en Pennsylvanie, on partait bien plus loin. À l’autre bout du monde. À l’autre bout du Nouveau Monde. Dans le Champsaur, en général, on partait en Californie.
Alors Eugène et Louis sont partis en Californie.
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Dans ces familles des montagnes, pieuses par instinct de soumission, dures à la tâche, dévouées au travail élevé au rang de valeur morale à condition qu’il soit pénible, on ne dit pas l’amour, on ne prononce pas la grande déclaration qui vibre et fait vibrer, c’est trop difficile à sortir, trop gênant à entendre, trop compliqué à porter. Et ça ne se fait pas. Eugène sent bien quelque chose qui le chatouille subitement au niveau du plexus solaire chaque fois qu’il revoit Marie-Rose, remonte en vagues d’enchantements jusqu’au cerveau, lui procure des ondes chaudes dans tout le corps et lui fait voir le moindre bout de chose comme des bouts de merveilleux, comme des bouts de choses merveilleuses. Mais quand ça arrive à la bouche, il pince les lèvres sans y penser, ça vient tout seul, ce bouchon naturel de mots. Et ça ne sort pas. Bouche bouchée. Ces choses-là ne se disent pas. De toute façon, quand bien même forcerait-il la sortie des mots qui enchantent qu’il ne saurait pas trop comment s’en dépatouiller. Et par où commencer. Et comment dire. Non, on ne parle pas d’amour, le sentiment est superflu, son expression ferait comme un chahut dans le conformisme bigot et les vieilles aliénations, il n’est qu’un motif à peu près nécessaire, et encore pas toujours. On considère les bénéfices et les inconvénients, on soupèse les conséquences, notamment économiques, on évalue les aboutissements pour des projets plus intéressants. Dans un accord parfait avec ce qu’il convient de faire et que tout le monde fait. Alors on passe directement aux choses sérieuses : « Veux-tu m’épouser ? » et puis voilà. Cela fait déclaration. Cela fait preuve. Tout le reste, gnagnasseries ! Valse de balivernes ! Ça lui passera avant que ça nous reprenne ! Il faut renoncer aux sentiments pour rien. Les étouffer sitôt senties les palpitations drôles. Sinon, on se perd en palabres inutiles qui font dévier la vie, les plans de vie, et donnent des énergies qui ne produisent que des tracas. L’amour est juste la mise à feu d’une façon de transformer une situation en choses pratiques, un destin qui n’en est pas un, administratif et catholique, tout le monde à l’église, c’est comme ça, et c’est comme ça pour tout le monde, pour tout le monde pareil, terre à terre, la magie c’est une stabilisation, voilà, parfois quelques hectares de pâture de gagnés, et plus souvent encore l’idiote satisfaction de répondre aux convenances, aux attentes communautaires qui ne veulent ni dérangements ni choses qui partent de travers. La vie, rien de spécial, en somme.
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Mathilde était dure mais elle n’était pas rustre. Raffinée, coquette, douce comme peuvent l’être les arrière-grands-mères, joueuse, joyeuse, pétillante. Elle avait exercé sur Marie-Rose, sa fille, et plus encore sur son gendre, « l’Américain », cette sévérité, ce rigorisme que sculptent les vies désossées de plaisir sur lesquelles plane le crucifix.
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Et donc, l’Américain a brûlé les étapes. Il reste un gros bébé capricieux, débrouillard, brutal et pas très bien élevé. Collé au puritanisme originel mais hors-la-loi dans le sang. Obsédé par la reproduction – de l’espèce, des langues, des choses, des images – et les grands espaces à conquérir, ce qui développe évidemment une énergie considérable et un vif instinct de survie, c’est-à-dire de ruse, lesquels, ajoutés au rigorisme protestant, donneront au sens des affaires un sérieux coup d’accélérateur.
Le miracle américain est une marche en avant, au pas de course. La Manifest Destiny, ce ressort tendu depuis la côte est en direction des contrées sauvages de l’Ouest, doit répandre la démocratie et la prospérité au-delà des Rocheuses, au besoin à coups de winchester. Glory ! Glory ! Hallelujah ! L’Amérique est un corps en expansion qui semble sans frein, sans frontière, sans répit. Une grosse paire de poumons qui gonfle et aspire tout ce qui passe à sa portée. Une fringale d’espaces vierges et une hystérie de conquêtes. Pour un peu, on croirait qu’un jour l’Américain va vouloir grimper sur la Lune.
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Videos de Jean-Michel Espitallier (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Michel Espitallier
Cette lecture-performance de Jean-Michel Espitallier, suivie d'une rencontre, a été enregistrée dans le cadre du festival Hors limites à la bibliothèque Robert-Desnos de Montreuil le 15 avril.
Légende familiale romancée ? Fabulation prospective ? Poésie d'investigation, essais pour rater mieux et jeu de (fausses) pistes ? La biographie inventée d'Eugène, paysan des Hautes-Alpes devenu littéralement cow-boy – et vrai aïeul de l'auteur – tient de tout cela. Ainsi, le grand-père de Jean-Michel Espitallier est un jour parti garder des vaches en Californie, puis il en est revenu et a épousé sa grand-mère. C'est tout ce qu'il sait de lui. Alors, le petit-fils imagine, tâtonne, conjecture, s'interroge, ouvre un champ des possibles quelque part entre les pâturages alpins et les plaines du Far West.
Cette parenthèse dans une existence, tue sitôt refermée et oubliée sitôt que tue, Jean-Michel Espitallier l'emplit des grands espaces de la fiction spéculative : de l'Histoire américaine et de son revers, de son propre rêve américain d'enfant décillé par son regard d'adulte, de son humour, de son érudition, de sa tendresse – et de son goût pour la cocasserie, les exercices de style et l'expérimentation formelle !
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