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3,54

sur 560 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Début des années 80.
Madeleine est à l'université. Elle rencontre Mitchell, avec qui elle nous une amitié ambiguë. Lui est étudiant en théologie, brillant, gendre modèle et fou amoureux de Madeleine.
Mais Madeleine rencontre Léonard. Maniaco-dépressif, tantôt charmeur à l'énergie inépuisable, fantasque, tantôt plus bas que le fond du trou.
Mitchell s'éloigne, part en quête d'absolu en Inde.
Madeleine et Léonard se marient.
De Madeleine, je ne sais rien en dire dans les premiers chapitres. Elle est floue, parfois exaspérante dans son espèce de blues de la célibataire. C'est Léonard qui lui donne ses contours, permet au personnage d'exister. Pour un roman à tendance féministe, on sent que ces pages sont écrites par un homme (pardon pour la touche sexiste).
Finalement, là où on s'attend à lire un roman sur un triangle amoureux, on s'aperçoit qu'il s'agit plutôt des tribulations du passage à l'âge adulte. Plutôt bien retranscrit. Très humain.
Dommage que le style de l'auteur ne m'ait pas plus emballée que ça.
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Voici un roman bien écrit qui n'est pourtant pas un bon roman. Sur un campus américain (qui se trouve être celui où Eugenides a étudié), on fait la rencontre de Madeleine, jeune femme très lambda, issue d'une famille aisée, amatrice de littérature et vaguement en quête d'amour ; Leonard, objet du désir, beau, mystérieux et intelligent (en réalité, maniaco-dépressif et en manque d'attention et d'affection) ; Mitchell, sorte d'avatar de l'auteur, éternel amoureux frustré de Madeleine, qui se lance dans un voyage spirituel en Inde, dont il ne ressortira rien de transcendant. Ce triangle amoureux laisse indifférent. Les personnages ne sont ni attachants, ni intéressants. On s'ennuie fort.
Après Virgin suicides et Middlesex, c'est une vraie déception.
Peut-être que les amoureux de littérature victorienne y trouveront quelque satisfaction. Pas sûr. Pour les autres, vous pouvez passer votre chemin.
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j'ai été assez déçue par ce livre, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi indigeste. C'est l'histoire de trois étudiants américains, dont le lien est évidemment Madeleine, qui entretient une relation amoureuse compliquée avec Mitchell et Leonard. Je n'ai ressenti d'empathie pour aucun d'eux. Bien que leur côté humain soit bien développé, on ne ressent pas d'amusement, pas de complicité avec eux, le positif n'est pas souligné, au contraire la vision de l'Homme mise en avant ici est celle d'êtres constamment intéressés, même dans leurs actions les plus altruistes. L'histoire se perd dans des pages et des pages de scientifique, de théories, de maladie et d'états d'âme. J'ai aimé le côté littéraire, les réflexions sur ce sujet (pour celles que je comprenais), mais ça s'arrête là. J'ai mis longtemps à le lire puisqu'il fait tout de même environ 500 pages et que l'intérêt n'était pas présent.

Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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J'étais un peu sceptique au démarrage de ce livre, et effectivement, j'ai abdiqué...Il ne se passe pas grand chose, ça tourne en rond...C'était pas forcément le moment pour moi de cette lecture...A retenter un jour...
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En fait, je l'avais déjà lu il y a quelques années...et je l'avais oublié, en le relisant je comprends pourquoi !
J'ai bien aimé les références littéraires, l'analyse des relations mais c'est assez mou et peu passionnant.
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Je n'ai pas aimé. Je me suis carrément ennuyée. C'était long, trop long. C'était, pour moi, inintéressant. Les relations de couple des personnages principaux, leurs tourments, leurs vies intérieures ne m'ont pas passionnées. C'était pour moi du blabla interminable qui n'a fait qu'entacher la lecture de ce roman qui m'a agacée. Je n'ai pas réellement compris son intérêt: que veut-il nous dire? Que veut-il transmettre? A-t-il, d'ailleurs, un message à diffuser? Je n'en ai perçu aucun. Veut-il simplement distraire son lecteur? Il y a meilleur façon de faire en tout cas. Peut-être est-ce une analyse, une description, sociologique d'une génération? Sans doute mais il n'y a rien d'intellectuellement captivant, rien de nouveau, rien qui fasse éveiller mon intérêt. En bref et pour résumer, je ne conseillerai pas ce roman qui sera oublié.
Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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J'avais adoré middlesex, l'attente était donc forte, peut-être un peu trop. le trio de ce roman avait tout pour me plaire, et pourtant, la magie n'a jamais opéré. Rien à redire sur l'écriture, toujours aussi fluide et maitrisée, mais j'ai trouvé les personnages plus énervants les uns que les autres, une sensation d'agacement qui ne m'a jamais quittée et qui m'a rendue cette lecture presque fastidieuse. Dommage...
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Enthousiasmé il y a quelques années par le roman "Middlesex", j'ai entamé la lecture de ce nouveau roman du gréco-americain Jeffrey Eugenides avec une grosse attente et j'avoue avoir été déçu par le premier tiers du livre tant l'intrigue prend du temps à démarrer. Mais la deuxième moitié du livre est nettement plus intéressante au fur et à mesure que les 3 personnages principaux deviennent plus complexes. Bien-sûr les ravages de la maniaco-depression offrent quelques situations "spectaculaires", toutefois je trouve ce roman assez conventionnel et il se situe à mon avis assez loin de ses modèles (les romans de Jane Austen en particulier) et aussi de "Middlesex" qui est pour moi un chef d'oeuvre.
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J'avais le roman du mariage sur ma liste de souhaits de lecture depuis longtemps. J'étais curieuse de lire Jeffrey Eugenides, ayant entendu parler de son style, mais je n'étais pas tentée par ses deux précédents livres Virgin Suicides (même si j'ai beaucoup aimé le film, que j'avais vu au cinéma avec ma copine Daphné, je m'en souviens) et Middlesex (Prix Pulitzer de la fiction en 2003). Pour son Roman du mariage, Jeffrey Eugenides a remporté le prix Fitzgerald, qui récompense chaque année une oeuvre se rapprochant du style de Fitzgerald (l'auteur de Gatsby le magnifique et de Tendre est la nuit, entre autre).

Pourtant quand j'ai eu l'occasion de le lire, je ne me suis pas précipitée dessus. J'avais le sentiment que ce ne serait pas un roman facile à aborder, comme tous les romans initiatiques. Cela s'est confirmé rapidement.

Il n'y a rien à dire sur le style. Jeffrey Eugenides a une très belle plume. Les personnages sont attachants, autant Madeleine, que Leonard et Mitchell. Souvent lorsqu'un auteur aborde le triangle amoureux, on ne peut s'empêcher d'avoir une petite préférence (Ceux qui ont lu Twilight ne pourront pas me contredire). Mais là, c'est très difficile de trancher. J'en suis même venue à me dire que c'était peut-être parce que finalement j'étais assez indifférente au sort de Madeleine. Peut-être.

J'ai apprécié certains passages, notamment les cours de sémiotique (on a l'impression d'y assister) et j'ai aimer voir évoluer les personnages, chacun perdu dans ses propres réflexions et sa recherche de soi, notamment Leonard lorsqu'il tente de faire reculer sa maladie. Mais il y a aussi des longueurs dans ce Roman du mariage. Des longueurs qui m'ont donné envie d'abandonner ma lecture, mais je n'aime pas abandonner une lecture en cours de route.

J'ai bien fait de persister, car j'ai été vraiment touchée par la toute fin du roman (la toute toute fin, puisque le miracle a eu lieu à l'avant-dernière page). Un très beau moment qui a finalement rendu ce livre lumineux.

Je n'ai pas l'habitude de mettre des extraits des romans dont je parle, mais j'ai eu envie de retrouver ce passage (j'ai parcouru rapidement les 552 pages de l'édition brochée pour le retrouver, oui, oui !). Il m'est revenu en mémoire dès la fin de ma lecture.
« Voir Leonard aller mieux était comme lire certains livres difficiles. C'était comme lorsqu'on avançait péniblement dans les derniers romans d'Henry James ou dans les pages sur la réforme agraire d'Anna Karénine, et que, brusquement, ça redevenait captivant et ça continuait de s'améliorer, jusqu'à ce que l'on soit tellement emballé qu'on en venait presque à être content du passage ennuyeux précédent car il n'avait rendu la suite que plus délectable. »

Dommage tout de même que l'instant de grâce ait eu lieu si tard.

Dois-je vous conseiller le roman du mariage ? Je ne sais pas trop. Ce n'est pas le meilleur roman du genre que j'ai pu lire, mais la fin rattrape tous les moments où je me suis ennuyée durant cette lecture. Et il permet de s'interroger sur les romans d'amour depuis que le mariage n'en est plus la conclusion. Oui, que deviennent-ils ? Et les histoires sont-elles moins belles, moins fortes, qu'à l'époque victorienne ?
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Que ce livre m'a ennuyée........ L'auteur a certainement du mettre en évidence ses connaissances en art, architecture, et autres!!!! quel narcissisme, quelle prétention, une grande déception.
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