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3,54

sur 558 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
N'ayant lu ni Virgin Suicides ni Middlesex, c'est sans a priori que je me retrouvée dans les années 80 sur le campus d'une université de la côte Est où se sont rencontrés Madeleine, Leonard et Mitchell, les acteurs malheureux d'un trio amoureux. Mitchell aime Madeleine qui aime Leonard qui aime Madeleine. Finalement seul Mitchell pourrait se retrouver sur le carreau et chercher à noyer son chagrin dans la théologie. Seulement voilà, Leonard, le bad boy intello féru de sémiotique, est bipolaire. Pas simple pour Madeleine, jeune femme de bonne famille, fougueuse et romantique, qui rêve sa vie sur le modèle d'une héroïne de Jane Austen ou d'Emily Dickinson. le passage à l'âge adulte des trois héros ne se fera pas sans heurts.
Ce roman ne m'a pas embarquée du tout. Un récit déstructuré entrecoupé de pénibles digressions pleine d'érudition sur Baudrillard, Deleuze ou encore Barthes, des personnages finalement assez lisses et sans grande envergure, un fil narratif passablement prévisible et une morale bien traditionnelle...
Ce livre est sans conteste une déception, même s'il reste assez marquant par ses passages très documentés et réalistes sur la maniaco-dépression.
Un rendez-vous manqué avec cet auteur... Dommage.
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j'ai été assez déçue par ce livre, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi indigeste. C'est l'histoire de trois étudiants américains, dont le lien est évidemment Madeleine, qui entretient une relation amoureuse compliquée avec Mitchell et Leonard. Je n'ai ressenti d'empathie pour aucun d'eux. Bien que leur côté humain soit bien développé, on ne ressent pas d'amusement, pas de complicité avec eux, le positif n'est pas souligné, au contraire la vision de l'Homme mise en avant ici est celle d'êtres constamment intéressés, même dans leurs actions les plus altruistes. L'histoire se perd dans des pages et des pages de scientifique, de théories, de maladie et d'états d'âme. J'ai aimé le côté littéraire, les réflexions sur ce sujet (pour celles que je comprenais), mais ça s'arrête là. J'ai mis longtemps à le lire puisqu'il fait tout de même environ 500 pages et que l'intérêt n'était pas présent.

Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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J'avais adoré middlesex, l'attente était donc forte, peut-être un peu trop. le trio de ce roman avait tout pour me plaire, et pourtant, la magie n'a jamais opéré. Rien à redire sur l'écriture, toujours aussi fluide et maitrisée, mais j'ai trouvé les personnages plus énervants les uns que les autres, une sensation d'agacement qui ne m'a jamais quittée et qui m'a rendue cette lecture presque fastidieuse. Dommage...
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Jeffrey Eugenides n'est pas le genre d'auteur qui publie un roman chaque année à la même période. Pour preuve, 3 romans en 20 ans ! Mais quels romans !

Virgin Suicide, Middlesex, deux romans dont la lecture m'a profondément marquée. Aussi, c'est avec un intérêt non dissimulé que je me suis plongée sans garde-fous dans ce Roman du mariage, mon index droit dans les starting-block, prêt pour un dynamique tourné de pages, garantissant une lecture compulsive sans limites.

Et paf, dégringolade. Bien vite, ce roman m'a ennuyé ferme, sans tout de même franchir les limites du pénible grâce à l'écriture d'un Jeffrey Eugenides assurément en grande forme, mais après coup, la frustration se fait sentir.

Je suis arrivée au bout de ces 550 pages, soutenue plus que jamais par mon fidèle index droit qui s'est réveillé parfois pour tourner les pages de plus en plus vite, à mesure que ma lecture et mon intérêt prenaient de plus en plus la tangente…

Nous sommes dans les années 80 sur la côte Est des Etats-Unis, où nous rejoignons trois étudiants aux vies qui se croisent et se décroisent, au rythme des flirts, amours fluctuants et lubies qui ponctuent si bien ce passage entre la fin de l'adolescence et la plongée dans l'âge adulte.

Leonard est un étudiant à la fois scientifique et littéraire, passionné autant par ses recherches en biologie que par la sémiotique. Il pourrait presque postuler au rang de gendre idéal si son charisme n'était pas bousculé par une maladie pas tous les jours facile à vivre, la maniaco-dépression.
Mitchell, quant à lui s'intéresse de plus en plus à la religion. Après la remise des diplômes, il part en Inde, et tente de capter la lumière qui confirmera son projet de poursuivre sa voie dans la théologie.
Et Madeleine, férue de littérature victorienne, qui s'abreuve des textes de Jane Austen ou d'Emily Dickinson et se spécialise dans le roman matrimonial. Madeleine, la romantique jeune fille issue d'une bonne famille. Madeleine, qui fait chavirer les coeurs. Car ce n'est pas un secret, Mitchell est amoureux de Madeleine qui aime profondément Léonard, tout en étant pas tout à fait insensible au charme de Mitchell… Nous sommes assurément en plein triangle amoureux.

Le roman du mariage aborde de nombreux thèmes, la famille, l'amour, le mariage bien sûr, la sexualité, la maladie, les choix, tout cela sur un riche fond littéraire, trop peut-être, à mon goût du moins. Nos trois compères élaborent de grandes théories métaphysiques à coup de Derrida ou de Deleuze, cherchent leurs réponses dans Fragments d'un discours amoureux de Barthes…
A vrai dire, je ne me suis pas très attachée à eux, ce sont les étudiants typiques que je cherchais à fuir à la fac, ceux qui pensent détenir une vérité en ayant lu les oeuvres majeures. Je grossis le trait, mais cet étalage littéraire à outrance m'a semblé bien long…

Pourtant j'ai aimé retrouver la plume de Jeffrey Eugenides, ses tournures, son humour. Il joue des changements de points de vue et des flashbacks pour construire un roman d'apprentissage qui s'intéresse à la complexité de l'amour.

Ce roman n'était peut-être tout simplement pas pour moi, à charge de revanche.
Lien : http://casentlebook.fr/le-ro..
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J'étais un peu sceptique au démarrage de ce livre, et effectivement, j'ai abdiqué...Il ne se passe pas grand chose, ça tourne en rond...C'était pas forcément le moment pour moi de cette lecture...A retenter un jour...
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"Elle attendait d'un livre qu'il l'emmène dans des endroits où elle n'était pas capable d'aller toute seule. Elle considérait qu'un auteur devait se donner plus de mal pour écrire un livre qu'elle-même pour le lire."

Jeffrey Eugenides a pour moi des allures de Jonathan Franzen qui après Les corrections m'avait terriblement laissée sur ma faim avec Freedom.
Peu de livres, des romans favoris en attente d'une nouvelle lecture. Un Virgin Suicide bien mais sans plus, un Middlesex adoré\lu\rerelu et l'envie terrible de lire autre chose de lui.
Envie qui je dois dire n'est pas du tout comblée, car si le livre se lit très vite, je l'ai trouvé fade et sans saveur. Des personnages qu'on oublie vite après avoir souhaité les envoyer au diable.

En bref, si Jeffrey E. s'est donné du mal pour l'écrire, ce roman ne m'a pas emmenée aussi loin qu'escompté. La dure malédiction du livre qui suit CeluiTantAdoré peut être...
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Je n'ai pas aimé. Je me suis carrément ennuyée. C'était long, trop long. C'était, pour moi, inintéressant. Les relations de couple des personnages principaux, leurs tourments, leurs vies intérieures ne m'ont pas passionnées. C'était pour moi du blabla interminable qui n'a fait qu'entacher la lecture de ce roman qui m'a agacée. Je n'ai pas réellement compris son intérêt: que veut-il nous dire? Que veut-il transmettre? A-t-il, d'ailleurs, un message à diffuser? Je n'en ai perçu aucun. Veut-il simplement distraire son lecteur? Il y a meilleur façon de faire en tout cas. Peut-être est-ce une analyse, une description, sociologique d'une génération? Sans doute mais il n'y a rien d'intellectuellement captivant, rien de nouveau, rien qui fasse éveiller mon intérêt. En bref et pour résumer, je ne conseillerai pas ce roman qui sera oublié.
Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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Enthousiasmé il y a quelques années par le roman "Middlesex", j'ai entamé la lecture de ce nouveau roman du gréco-americain Jeffrey Eugenides avec une grosse attente et j'avoue avoir été déçu par le premier tiers du livre tant l'intrigue prend du temps à démarrer. Mais la deuxième moitié du livre est nettement plus intéressante au fur et à mesure que les 3 personnages principaux deviennent plus complexes. Bien-sûr les ravages de la maniaco-depression offrent quelques situations "spectaculaires", toutefois je trouve ce roman assez conventionnel et il se situe à mon avis assez loin de ses modèles (les romans de Jane Austen en particulier) et aussi de "Middlesex" qui est pour moi un chef d'oeuvre.
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On entre très facilement dans ce livre. S'inscrivant dans la tradition narrative américaine dialoguée, Jeffrey Eugenides nous invite tout naturellement à entrer dans la vie de ses personnages.
On découvre donc Madeleine, une étudiante en littérature des années 80 quelque peu déconcertée par ses cours de sémiotique, discipline tout droit venue de France, alors très en vogue aux Etats-Unis.
Madeleine a entrepris ses études par amour de la littérature, des romans victoriens en particulier. Elle apprécie ces récits narratifs dans lesquels ses repères ne sont pas mis à mal: «Elle savait qu'elle allait y trouver des personnages, que quelque chose allait leur arriver dans un monde qui ressemblait à la réalité» (p.75). Cette littérature reflétait des schémas sociaux bien établis. Jusqu'à l'aube du XXe siècle, les choses semblaient en effet simples: "Selon Saunders [vieux professeur tenant d'une approche traditionnelle de la littérature], le roman avait connu son apogée avec le roman matrimonial et ne s'était jamais remis de sa disparition. A l'époque où la réussite sociale reposait sur le mariage, et où le mariage reposait sur l'argent, les romanciers tenaient un vrai sujet d'écriture. Les grandes épopées étaient consacrées à la guerre, le roman au mariage." (p.38).

Mais les schémas se sont complexifiés, et le roman a emprunté de nouvelles voies. La critique littéraire a dû elle aussi trouver de nouvelles manières d'aborder la littérature. Barthes, Deleuze, Derrida ont apporté une méthodologie permettant d'analyser tous les textes, y compris ceux s'attachant désormais à déconstruire les structures narratives classiques.
Mais Madeleine est parfaitement rétive à ce type d'approche qui lui semble mettre une distance infranchissable entre le lecteur et le texte, écarte l'auteur de sa production et interdit toute forme d'émotion.
Tout au long de la première partie du roman, on assiste à la mise en scène de deux conceptions de la littérature qui s'opposent. L'humour avec lequel Eugenides traite son sujet rend le propos assez plaisant (les partisans de la sémiologie me démentiraient peut-être, tant celle-ci est outrageusement tournée en dérision !). On se demande toutefois où il veut en venir, mais on se laisse porter par son écriture et par l'originalité de son approche.

C'est alors qu'on change de registre et que la question de la critique littéraire disparaît complètement. le roman se concentre sur son héroïne et ses atermoiements sentimentaux. Tout se passe comme si la première partie avait été une sorte d'exposé théorique, justifiant la seconde qui en serait l'illustration. On entre en effet dans un canevas narratif classique tout à fait comparable à celui des romans appréciés par Madeleine : une femme, deux prétendants, un mariage à la clé.
Sauf que là, le roman faiblit. N'est pas Henry James ou Jane Austen qui veut. Les personnages ne sont pas suffisamment riches et le propos devient banal. On se lasse rapidement des descriptions sans fin de la dépression du petit ami de Madeleine. Les personnages n'ont pas la puissance qui pourrait faire d'eux les représentants d'une génération. Contrairement à ce que laisse entendre la quatrième de couverture, ils n'incarnent qu'eux-mêmes. Il manque un souffle pour atteindre cet objectif.

Alors on peut lire ce livre pour la réflexion sur la littérature et la lecture, agréable et intéressante. Mais on regrette qu'elle ne débouche pas sur quelque chose de plus convaincant !

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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Début des années 80.
Madeleine est à l'université. Elle rencontre Mitchell, avec qui elle nous une amitié ambiguë. Lui est étudiant en théologie, brillant, gendre modèle et fou amoureux de Madeleine.
Mais Madeleine rencontre Léonard. Maniaco-dépressif, tantôt charmeur à l'énergie inépuisable, fantasque, tantôt plus bas que le fond du trou.
Mitchell s'éloigne, part en quête d'absolu en Inde.
Madeleine et Léonard se marient.
De Madeleine, je ne sais rien en dire dans les premiers chapitres. Elle est floue, parfois exaspérante dans son espèce de blues de la célibataire. C'est Léonard qui lui donne ses contours, permet au personnage d'exister. Pour un roman à tendance féministe, on sent que ces pages sont écrites par un homme (pardon pour la touche sexiste).
Finalement, là où on s'attend à lire un roman sur un triangle amoureux, on s'aperçoit qu'il s'agit plutôt des tribulations du passage à l'âge adulte. Plutôt bien retranscrit. Très humain.
Dommage que le style de l'auteur ne m'ait pas plus emballée que ça.
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