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René Fallet a ce talent de raconter le Paris des années 1960. Il est exceptionnel dans sa façon de décrire les personnages, les ambiances. Cette histoire d'amour qui arrive à cet homme ordinaire lui tombe dessus comme un éclair et une aurore boréale qu'il prend comme la panacée de sa pauvre vie. Merveilleux roman que je relis avec délectation.
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Bien que voisine de sa commune de coeur de l'Allier, je confesse n'avoir jamais lu René Fallet. Je ne connaissais de lui que La soupe aux choux, en film...
On m'a conseillé de commencer par ce titre, et je comprends pourquoi. Même si l'on retrouve la truculence de l'esprit Fallet, la gouaille parisienne, l'ambiance sixties débridée, ce roman est pétri de poésie et de beauté. Si si !

Une histoire d'amour improbable entre Henri, petit vendeur parigot, et Pat, touriste anglaise, dans un Paris déserté par les vacanciers, et par la femme d'Henri, accessoirement.
On apprécie le côté suranné de la cour d'Henri, mais aussi l'instantané de ce Paris qui n'est plus.

Une belle découverte littéraire !
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Pour moi, c'est le roman parfait : pas la peine de produire des centaines de pages, pas la peine de
chercher midi à quatorze heures, ici 209 pages puissantes, pleines d'humour et de poésie, et le thème si simple de l'Amour, dans l'une de ses composantes, le coup de foudre, entre deux êtres aussi incompatibles qu'une jeune et superbe Anglaise et un vendeur d'articles de pèche, la quarantaine, la normalité morbide comme accompagnatrice...
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Ayant le vinyle d'Aznavour je me suis laissée tenter par ce roman d'amour de Fallet.
Je l'ai lu en deux jours cet hiver.
Une petite histoire d'amour plutôt plaisante, sur la fidélité, le mensonge, les années qui passent…
Plantin devient vite un personnage attachant.
À l'heure des réseaux sociaux et des rencontres 2.0 d'aujourd'hui, où
le hasard des rencontres s'est transformé en algorithme, l'histoire rend nostalgique d'une époque où le romantisme et la douceur de vivre étaient plus mis en avant.
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En livre de poche, cette edition 2e trim. 1972 a été "offerte par votre station elf"(*) . Ce court roman a été rédigé en fev-mars 1964 à Paris.
Ce n'est _ de mon point de vue _ pas le meilleur de René Fallet, bien que prix interallié 1963 lui ait été décerné . Pour découvrir cet auteur , "le triporteur", les vieux de la vieille", "le beaujolais nouveau est arrivé "ou "le braconnier de Dieu"....me paraissent un meilleur choix.
L'humour est à l'honneur dans chaque roman.
Les anti héros , c'est a dire chacun de nous, déambulent , se démènent tant bien que mal . Nous les suivons dans leurs pérégrinations avec un bonheur attendri.
Ici, Henri Plantin profite du mois d'aout, exceptionnellement seul à Paris, en l'attente de ses congés de septembre... dont il profitera, seul, à la pèche sur les bords de la Besbre, près de Jaligny(03). Mais, une petite anglaise croise son chemin. Ainsi débute une romance maladroite et attendrissante.
Les personnages sont toujours, un rien caricaturaux : Sympatique, le clochard-copain fidèle, témoin discret de la romance, ou plus repoussante :la concierge plantée sur son paillasson...elles existaient encore et animaient nos immeubles. Mais qu'est-ce qu'elles prennent ! C'est un poncif de notre littérature. (**).
J'ai aimé ce petit roman rapide à lire avec ces reparties comparables à celles de Michel Audiard, bien que je préfère les aventures dans l'Allier, pays de coeur de la joyeuse bande :R. Fallet, Jean Carmé, M. Audiard, A. Blondin,... Les bords du canal de la Besbre ont vu ces artistes écluser des cuvées de rouge...!
Donc 3/5.... et 4/5pour d'autres oeuvres du même auteur.
(*) le 27 avril1967, "les ronds rouges arrivent". La societe elf vient de naitre. Des points acquis permettent l'obtention de cadeaux divers :porte clés goutte d'huile (mr et mme), garage, livres :Asterix, des livres de poche dont "le club des cinq", "paris au mois d'aout"....
(**) pour les réhabiliter, un bon auteur a ecrit un agreable livre: Muriel Barbery "l'élégance du hérisson " ( 4*+1/2)
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Une histoire d'amour très bien écrite, j'ai beaucoup aimé le style de René Fallet. de plus, nous sommes embarqués dans une visite touristique de Paris avec les yeux de l'amour. Et même si c'est un cliché, c'est tout de même agréable à suivre. Une histoire adaptée au cinéma avec Charles Aznavour dans le rôle principal. A lire au moins une fois.
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Je découvre la prose légère de l'auteur, primesautière, piquante, à l'ironie burlesque bon enfant et les reparties piquantes dignes du regretté Michel Audiard' ! .

Visiter Paris au mois d'août, découvrir ses moeurs lorsqu'elle est désertée par sa population ….Un plaisir !
Ce Paris populaire des années 60, petits restos, cabarets, gouaille parisienne , courses de vélo , airs d'accordéon …
Un Paris qui n'existe plus !
Henri Plantin «  dit Riton » est un français moyen, vendeur au rayon pêche de la Samaritaine.

Pendant que Simone , son épouse part en vacances avec les enfants ,il se retrouve célibataire.
Il aime flâner dans les rues de Paris, se fait accoster par une touriste anglaise ..Patricia, jolie femme blonde et longiligne …

Le courant passe même si ces deux- là n'étaient pas faits pour s'entendre..
Cocasseries er efforts maladroits attendrissants , un rêveur urbain plus vrai que nature, une anglaise so british qui sent la citronnelle .
Ils s'apprécient et s'aiment quelques jours ….
Inquiétude de la fin… Hélas , déjà ! Dans un Paris qui a complètement disparu …le Paris d'antan, cet amour - parenthèse…..
Alors fable parisienne, éloge de l'amitié, nostalgique , pareil à une chanson de Charles Aznavour ? .

Je ne m'étendrai pas plus …
Voici un petit livre qui m'a apporté un moment de légèreté, divertissant, palpitant , émouvant …
Une très belle histoire d'amour tendre et éphémère, fragile dont chacun ne ressortira pas le même ….
Un ouvrage délicieux entre deux lectures compliquées…
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J'ai lu ce livre en étant à la recherche du Paris des années '60, lorsque cette capitale hébergeait encore une classe dite populaire, dont les hommes soudaient leur amitié sur le zinc des troquets, jouaient à la belote en attendant les résultats du PMU le dimanche.
René Fallet nous plonge dans cette atmosphère, l'anti-héros Henri Plantin, simple vendeur d'articles de pêche à la samaritaine, devient au hasard d'une rencontre un homme éperdument amoureux d'une jeune Anglaise. Célibataire pendant trois semaines, il ne vivra (et plus, vous verrez ;-)), que pour Elle, Patricia Grease....Jusqu'à leur séparation, le départ de Patricia pour Londres, le même jour que le retour de la famille Plantin à Paris.
Les premières pages m'ont séduit, on y retrouve un style agréable, fait de phrases courtes, nerveuses et imagées, à l'instar d'un Céline. L'argot des potaches y est largement présent.
L'histoire est belle. Quoique simple, sa beauté doit beaucoup aux sentiments qu'ont Patricia et Henri l'un pour l'autre. Henri se révèle d'une trempe et capable de transports amoureux dont il ne se serait certainement jamais cru capable, ce qui le rend sympathique, et ajoute du piment et de l'humour à ce livre.
Enfin, le livre a le mérite d'être court, ponctué d'évènements qui assurent des rebondissements, mais exempt de toute introspection des personnages. On peut le lire en une journée sans problème.
Il en reste des passages remarquables sur l'amitié, la vie et non pas l'existence. Et, bien sûr,... les automobiles, les automobiles...;-)
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Ayant lu le livre il y a presque quarante ans, je ne me souvenais plus du tout de l'histoire, somme toute assez simple.
Henri Plantin, vendeur au rayon pêche de la Samaritaine, se retrouve seul au mois d'août car sa femme est partie en Bretagne avec ses trois enfants. Lui doit continuer son travail jusqu'en septembre.
Henri retrouve d'abord une vie de célibataire, avec ses amis au bistro du coin à taper le carton et jouer au tiercé le dimanche. Jusqu'au jour où il rencontre une jeune et belle touriste anglaise, blonde dans une robe rouge. Henri n'y croit pas trop : elle lui demande d'abord son chemin, elle ne refuse pas qu'il l'accompagne. Puis c'est la naissance d'un amour avec ses souffrances aussi bien physiques que morales, attente insupportable de la belle, jalousie des jeunes coqs qui tournent autour, accomplissement. Tout au long de cette histoire, Henri reste conscient et sait que cela ne va pas durer, profite du moment présent en essayant d'être un maximum de temps avec Patricia, la jeune anglaise en question.
Henri vit dans un logement parisien flanqué d'une concierge mauvaise et désagréable (la mère Pampine) et son monde se réduit à ses copains dont le personnage haut-en-couleurs de Gogaîlle, clochard anarchiste, ne travaillant pas et profitant d'un système finalement généreux. Cela sonne un peu "cliché" de nos jours : la concierge (forcément) monstrueuse et le clochard (forcément) généreux. Mais la mère Pampine permet de placer toujours une comparaison grotesque et sale.De même, la haine des automobilistes pollueurs pour le pauvre piéton se transforme en insultes.
Gogaîlle est le confident et le conseiller d'Henri pour son approche des femmes. Ne jamais dire qu'on les aime, c'est trop se dévoiler. Fallet, dans son journal avoue n'avoir suivi aucun des conseils de Gogaîlle dans sa vie amoureuse, vie de souffrance mais qui lui produisait des romans. Comme Hemingway, il lui fallait vivre les évènements pour s'en servir ensuite.
Loin d'être une bluette, ce Paris au mois d'août montre comment un amour se fait, se défait, s'emplit d'illusions, de rêves souvent réalisés fondés sur des mensonges initiaux : Henri se fait passer pour un peintre pour ne pas perdre la face devant Pat qui, elle se fait passer pour un top model, alors qu'elle est serveuse dans un pub.
Une bonne partie des dialogues sont écrits en anglais. A la lecture du "Journal de 5 à7"de René Fallet, on apprend qu'il adorait l'Angleterre et les Anglais à tel point qu'il s'est dit qu'il avait dû être Anglais dans une autre vie. Bienvenue au club, René!
Et puis il y a cette poésie d'un Paris révolu, celui des petites gens, des travailleurs, des gens simples avec des plaisirs simples. le mois d'août, souvent synonyme de ruée vers les plages, est pour Henri une parenthèse dans sa vie, un fragment du paradis pour citer Giono.

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Ne voyez pas une malice de ma part en publiant cette chronique au cours du mois de septembre, mais simplement la conséquence d'un retard dans la réservation de ce livre faite auprès de ma médiathèque préférée.
Paris au mois d'août est un délicieux roman de René Fallet, publié en 1964. D'ailleurs, l'histoire se déroule dans le Paris des années soixante, le Paris bon enfant de la croissance, des congés payés, dans la France de De Gaulle et de Pompidou. C'est le Paris des quartiers populaires, des grands magasins, du zinc, du tiercé, de la belote, des rues qui déjà s'affolent, se vident, se remplissent selon les transhumances urbaines...
Le narrateur, c'est Henri Plantin, un Français moyen, ceux qui ne font pas de bruit, ceux dont on ne dit rien. Il travaille à la Samaritaine, il est chef de rayon aux articles de pêche, magasin 3. Vous le reconnaitrez, il a une blouse grise et il ressemble à Charles Aznavour...
Cette année, Henri Plantin ne suivra pas la petite famille à Concarneau, chez la tante de son épouse Simone... Ouf ! Il ne supportait plus l'iode ni le grand large (ici s'il vous plaît, en tant que Finistérien de souche, je réclame un droit de réserve, ce propos n'engageant que le narrateur !). Bref, Henri se réjouit de ces trois semaines où il restera seul dans l'appartement de la rue Saint-Martin. Seul, pas tout à fait...
Trois semaines pour Henri Plantin, c'est plutôt l'occasion de taper le carton avec ses copains, les apéritifs où l'on devise, où l'on refait le monde à coup de pastis, où l'on devient tous Présidents de la République, où l'on sait brusquement tout sur tout... Bien entendu, tout ceci n'arrive plus aujourd'hui...
Trois semaines où Henri n'est pas obligé de rentrer à la maison à dix-neuf heures pétantes.
Et puis, deux ou trois jours plus tard, à peine se souvient-il d'avoir déposé sa femme et ses trois enfants dans le train pour la Bretagne, qu'Henri Plantin rencontre par hasard Quai de la Mégisserie, une jeune et jolie anglaise blonde en robe rouge du nom de Patricia Greaves, dite « Pat », mannequin à Londres en vacances à Paris, un peu perdue à la recherche de Napoléon pensant que ses cendres reposerait au Panthéon... Pat l'épate (bon, désolé, je sais... !)
Et voilà note Riton indiquant le chemin, se proposant même de faire un brin de causette. Henri propose de l'accompagner vers les Invalides... Il n'en faut pas plus à notre chef de rayon pêche pour hameçonner le coeur de la belle, où c'est peut-être l'inverse, allez savoir !
Mais « il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous » avait dit un poète quelques décennies plus tôt.
De cette rencontre fortuite va naître une histoire d'amour fulgurante...
Blonde et robe rouge, façon Kim Novak, Pat traversant le paysage d'Henri, ici le vertige de l'amour va durer trois semaines...
Un pigeon blanc qui se pose sur le toit devient brusquement le témoin attendri, le complice, l'allié de cette histoire jubilatoire et triste à la fois.
Bon, pour dire franchement les choses, c'est une histoire d'adultère à la française. Il ne s'agit pas ici d'en faire ni l'apologie, ni de s'en offusquer, mais plutôt, à l'instar de notre ami le pigeon blanc, de capter les émotions de nos personnages, et les émotions, ce sont bien sûr la joie pure, mais aussi la tristesse, la peur, la colère... Oui la colère contre le destin ! Ce foutu et satané destin !!! Aïe, je m'égare...
Ce sont deux amants traversés de bonheur, déchirés aussi parce qu'ils sont épris l'un de l'autre, mais tandis que l'un se projette dans l'après, l'autre se délecte de l'instant présent.
Henri est fou d'amour, Henri est affolé. Oui mais Pat vit l'amour au jour le jour, déguste chaque instant.
Il y a toujours ce léger et douloureux décalage que vivent les amants de quelques jours... Vous savez ce que c'est... Je dis cela, mais peut-être que vous n'en savez rien...
À peine commencée, l'histoire se projette déjà dans l'inquiétude de la fin inéluctable, rendant presque incapable la saveur de l'instant présent. N'avez-vous jamais vécu ce tourment ?
C'est comme si le 31 août sonnait par avance le glas, une sorte de Waterloo, désolé c'est l'image anglaise qui me vient, une sorte de Trafalgar, où Pat s'en irait, sonnant la défaite, la puissance du destin devant laquelle il faut rendre les armes, où la famille reviendrait de Concarneau, où la concierge de l'immeuble rirait sous cape, où seul un pigeon blanc égaré sur un toit sous le ciel de Paris serait aussi triste qu'Henri Plantin...
Faut-il voir dans cette romance parisienne une fable philosophique sur la capacité ou l'impossibilité de se saisir de l'immanence de l'instant ?
Comment garder l'essentiel de cette rencontre, sa quintessence, dans ce mouvement qui les brûle tous les deux, les embrase, dont la trajectoire file inexorablement vers la séparation, l'impossibilité d'un après ensemble... File vers ce couperet du 31 août.
Mais Paris au mois d'août, c'est aussi l'éloge de l'amitié, de la fraternité, de la débrouille.
Paris au mois d'août, c'est tendre, c'est coquin, c'est espiègle, c'est narquois, on passe de la joie à la tristesse comme on passe d'une rive de la Seine à l'autre en passant par le pont des Arts... C'est une romance de Paris, le Paris des gens de peu, des gens riches dans le coeur, je ne vous en dis pas plus, mais quand même, sans cela l'histoire d'Henri n'en mènerait pas large...
Paris au mois d'août, c'est un air d'accordéon, un Paris qui n'existe plus, ou presque plus...
Les prémices de la fin d'une époque sont déjà là, le gouvernement vient de décider de transférer les Halles à Rungis et à la Villette. On s'apprête aussi à construire au loin de grandes barres, des H.L.M. comme ils disent. Il faudra bien s'habituer à ce mot : Achélèm, encore heureux que ce soit facile à dire, à défaut que ce soit facile d'y vivre...
Les couches sociales les plus modestes bientôt quitteront peu à peu ce centre mythique de Paris pour laisser place à autre chose qui ne ressemblera plus à l'âme de Paris et de ses faubourgs. Voilà ! C'est à cela que devisent les copains qui refont le monde, sans faire de mal à personne, sauf un peu à eux-mêmes... Écrit en 1964, certains propos du texte sont terriblement prémonitoires...
Paris au mois d'août, c'est un Paris qui n'existe plus. Aujourd'hui le rayon pêche de la Samaritaine est sans doute devenu la chambre luxueuse à 1 000 $ la nuit d'un somptueux hôtel pour milliardaires.
René Fallet apporte dans ce récit sa verve, des citations qui font mouche, c'est inventif, c'est jubilatoire, c'est nostalgique comme une chanson d'Aznavour...
Comme Henri Plantin, on voudrait que le 31 août n'arrive jamais dans nos vies.
En lisant ce roman j'ai eu l'impression que durant 237 pages mon coeur ressemblait, à s'y méprendre, à ce Paris des années soixante au mois d'août.
Longtemps dans mon coeur mélancolique, il sera Paris au mois d'août.

♬ Balayé par septembre
Notre amour d'un été
Tristement se démembre
Et se meurt au passé
J'avais beau m'y attendre
Mon coeur vide de tout
Ressemble à s'y méprendre
A Paris au mois d'août
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