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4,06

sur 1551 notes
Polar incroyable ! Tout est réuni pour une intrigue haletante, des meurtres et des luttes de pouvoir, une histoire d'amour improbable, des grand-mères en quête de justice, de la corruption et des références historiques qui donnent à voir les pires heures de l'Argentine, de l'éradication des peuples autochtones à la dictature militaire des années 70. Âmes sensibles s'abstenir : c'est noir, très noir ! Malheureusement terriblement fidèle à la réalité.
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Je continue à lire Caryl Férey . "Zulu" faisait un portrait sans concession de l'Afrique du Sud post-apartheid ; cette fois , le lecteur est plongé dans l'histoire de la dictature argentine , de ses monstrueuses exactions
et des règlements de comptes après le rétablissement de la démocratie .
Beaucoup d'action d'un bout à l'autre ; on ne s'ennuie pas un instant .
Le seul bémol que je peux formuler est que les deux héros m'ont paru
un peu trop " indestructibles " .
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Je l'écris ou je l'écris pas ce billet sur Mapuche ? plus je laisse passer du temps entre le moment où j'ai fini un bouquin et celui où j'en parle et moins je sais ce que je dois en dire. J'ai toujours peur de trop raconter, à moins que vous soyez comme ma belle-mère qui n'est pas dérangée par le fait de connaitre déjà la fin ? moi si je sais comment cela se termine, je n'y vois plus aucun intérêt…je veux être une lectrice actrice qui essaie de recoller les pièces du puzzle, chercher les indices, qui n'arrive pas à lâcher le bouquin parce qu'elle veut connaitre la suite.

Je pourrais vous parler de l'auteur, Caryl Férey, découvert il y a quelques années déjà avec Zulu dont l'histoire se passe en Afrique du Sud. Ça m'avait beaucoup plu mais bizarrement je n'ai rien lu de lui depuis et ce, malgré le fait, qu'il est présent tous les ans à Quais du Polar à Lyon (festival autour du roman noir). J'aurais pu lire Haka qui se déroule en Nouvelle-Zélande mais j'ai attendu de gérer la page facebook de Zespri kiwifruit (oui parce qu'il y a beaucoup de kiwis en Nouvelle-Zélance…il y en a deux qui suivent ! )

Dans Mapuche, on retrouve le même « mélange » que dans Zulu entre intrigue policière et histoire mais cette fois on est en Argentine. J'ai du dormir à Science Po parce que j'ai appris plein de choses grâce à ce roman, les pages les plus noires de ce pays avec des similitudes très nettes avec les horreurs commises au Chili sous Pinochet. Je précise tout de suite que ce n'est jamais didactique, ennuyeux mais bien au contraire passionnant. Dictature, crimes impunis, tortures, bébés volés et donnés à des couples stériles sympathisants du régime, opposants ou supposés comme tels jetés des avions et toujours portés disparus par ces Mères de la Place de Mai, voilà pour la toile de fond.

Le roman est aussi une photographie de l'Argentine d'aujourd'hui ou plutôt de celle d'il y a 10 ans après la crise financière et j'ai tellement eu l'impression d'être dans les rues de Buenos Aires, dans les quartiers de la ville, de ressentir l'atmosphère de ce pays que je me suis demandée si Caryl Férey avait vécu là-bas et s'il s'est juste appuyé sur une solide documentation (Caryl si vous passez par là et si vous pouvez répondre à ma question…merci).

En quelques mots, j'ai vraiment aimé cette façon bien à lui de raconter une histoire sociale et politique sous forme de thriller. Désolée pour les fans de Mankell (j'en ai aimé quelques uns) mais je trouve Mapuche plus prenant, palpitant, plus vivant (et plus violent aussi c'est certain). J'ai oublié de vous dire que l'intrigue de Mapuche s'organise autour de la rencontre entre deux rescapés de la vie, Jana et Ruben, amenés à enquêter ensemble suite à un double meurtre. C'est un livre de rage mais d'amour aussi et c'est cette seconde composante qui évite l'asphyxie.

J'écris souvent la même chose à propos des thrillers mais j'ai eu vraiment du mal à le refermer le soir pour dormir, je me suis laissée embarquée, trompée par l'auteur et j'ai adoré ça !
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Argentine. Fin des années 70. La dictature militaire sous Videla. le processus de réorganisation nationale. Des milliers de prisonniers politiques et « disparus », torturés, mis à mort. Des enfants kidnappés et livrés à de nombreuses familles proches du pouvoir.

C'est dans cette histoire noire de l'Argentine que l'on plonge sans détour avec Mapuche.


Ruben Calderón est un enfant de disparu. Son père, Daniel Calderón, était un poète résistant, enlevé sans plus de réponses pour sa famille. Ruben lui aussi a fréquenté les geôles clandestines, à l'âge de 15 ans. Cuisiné, torturé, il a finalement été libéré, à la fois victime et preuve vivante des actes infligés par le pouvoir en place. Sa mère est ainsi devenue l'une des « folles » de la Place de Mai. Ces femmes qui se battent encore aujourd'hui pour retrouver ses enfants volés.

30 ans plus tard, Ruben garde plus que jamais les traces de sa séquestration. Il est maintenant détective et travaille avec ces grand-mères qui militent sans relâche.
Sur la demande d'un ami journaliste, il enquête sur la disparition de Maria Victoria Campallo, fille d'un gros bonnet argentin.

Ailleurs à Buenos Aires. Jana est Mapuche. Ces indiens nomades, chassés de leurs terres, fantômes voguant ici et là entre le Chili et l'Argentine. Jana a quitté sa communauté pour faire des études d'art. Elle s'est prostituée pour survivre, avant de s'établir sculptrice dans un repaire miteux.

L'un de ses amis, Miguel, alias Paula, est travesti. Il se prostitue en attendant des jours meilleurs où ils appartiendrait à une troupe de comédiens. Paula s'inquiète de la disparition de Luz, travesti lui aussi. Lorsque son cadavre est retrouvé mutilé dans le port de la Boca, devant l'inaction de la police locale, ils s'adressent à Ruben.

Ruben et Jana sont écorchés par la vie et par L Histoire. Ils vont ensemble remuer ce lourd passé de l'Argentine, prêts à tout tellement ils n'ont rien à perdre, forts de leur colère qui les tient encore en vie, à défaut de « mourir ou devenir fou ».

Caryl Férey frappe encore une fois très fort. Un polar noir, historique et politique, où l'intrigue est prétexte à une documentation enragée, voire même militante.
Nous entrons en immersion dans un pays brûlant, aux paysages époustouflants, aux fins de journées arrosées de Pisco sour ( mélange de pisco, jus de citron et blanc d'oeuf).
Une histoire sombre et brutale, une histoire d'amour et de rage, "et des morts à la pelle".

Une lecture que je ne saurais que trop vous recommander…
Lien : http://casentlebook.blogspot..
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Nouvelle destination : l'Argentine. Je pensais éviter de voyager pour des raisons écologiques mais de toute évidence c'est aussi bien trop dangereux et je préfère laisser Caryl Férey me rapporter ses jolis souvenirs de voyage.
Bon, noir c'est noir certes, mais j'admire cette façon de nous immerger dans une société de manière forcément partielle et orientée pour construire son histoire mais de manière aussi totalement crédible et je pense tout à fait réaliste.

Toujours les mêmes points forts : des personnages charismatiques, au moins pour le lecteur, avec beaucoup de caractère, beaucoup de passé, voire de passif, un contexte très documenté, une histoire qui tient la route avec de l'action, des enjeux. de vrais enjeux car les personnages de Caryl Férey n'ont jamais la garantie d'arriver au bout du livre.

Bref, beaucoup de plaisir à lire ce livre, encore. Plaisir un peu coupable parfois devant tant de violence, de sadisme, auxquels vient se mélanger du sexe méchant ou s'ajouter du sexe aimant.

Alors au suivant !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Mon livre préféré de Caryl Férey parce que j'y trouve l'aboutissement de ses écrits antérieurs avec une force et une densité sans précédent. C'est toujours un roman magnifiquement noir, aux couleurs de l'Argentine cette fois avec une enquête haletante mais surtout un thème: celui des disparus pleurés par leurs mères toujours en attente d'un hypothétique et impossible retour que Férey décrit magistralement. Il y a aussi la pampa et cette mapuche au corps sec mais néanmoins désirable qui hante le héros détective. C'est puissant, angoissant et construit de façon magistrale par un des très grands talents du roman noir.
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Voici un récit prenant qui m'a procuré quelques bonnes heures d'évasion ! L'action se déroule en Argentine, au départ de Buenos Aires. Il s'agit d'une enquête menée par le détective Rubén et la sculptrice Jana d'origine mapuche (une communauté d'Indiens du Chili et d'Argentine). Ils recherchent, quelques dizaines d'années plus tard, des responsables de vols d'enfants d'opposants politiques à la dictature militaire dans l'Argentine du général Videla, entre 1976 et 1983. Cette période fut celle des desaparecidos, les opposants victimes de disparition forcée, dont les célèbres Mères de la place Mai réclament obstinément des nouvelles depuis le 30 avril 1977.

Une critique n'est probablement jamais complètement objective (tant mieux, dirais-je), mais celle-ci risque d'être particulièrement subjective. En effet, il y a une dizaine d'années, j'ai effectué quelques courts séjours à Buenos Aires. Je partageais la vie d'une famille, des nostalgiques de Perón, qui m'ont beaucoup parlé des années difficiles que leur pays a traversées. Ils m'ont aussi parlé des traditions. Jamais je ne me suis considéré comme un touriste, à Buenos Aires. J'ai adoré cette ville et j'ai pris beaucoup de plaisir à me retrouvé plongé dans son ambiance, à travers ce roman. de ce point de vue-là, je l'ai trouvé très réussi, comme si son auteur y avait longtemps vécu. Il n'y manquait que l'évocation des nombreux trous de la majorité des trottoirs ! Cet excellent rendu de l'ambiance de Buenos Aires est la première raison pour laquelle je vous recommande ce roman.

Quant à l'intrigue, elle m'a tenu en haleine. L'auteur rend ses héros fort attachants, ce qui renforce le suspense car en étant proches des personnages en se trouve davantage pris dans l'action. C'est la seconde raison pour laquelle je vous recommande ce roman.

Comme l'ont noté plusieurs commentateurs sur Babelio, il ne manque pas de scènes qui baignent dans le sang, en particulier dans les derniers chapitres. Néanmoins, elles ne m'ont pas dérangé. Je me suis pris d'affection pour l'héroïne, parce que sa personnalité m'a fait penser à celle de Beatrix Kiddo, l'héroïne de "Kill Bill", le film culte de Tarantino. Tarantino a ce talent de donner aux scènes de violence un côté caricatural, ou de les transformer en un sorte de spectacle, qui fait qu'inconsciemment, on se dit que "c'est du cinéma" et qu'on les absorbe sans détourner les yeux. Peut-être qu'en pensant à Tarantino, j'ai abordé les scènes de violence du livre de la même manière.

À vous de juger, bien entendu.
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Un thriller social de haute volée : "Mapuche", de Caryl Ferey, aux éditions Gallimard (série noire) et Folio.



Le pitch : A 28 ans, Jana est une Mapuche, issue d'un peuple indigène massacré par les chrétiens avant de s'installer sur leurs terres. Aujourd'hui sculptrice, la jeune femme a débarqué à Buenos Aires dix ans plus tôt pour intégrer une Ecole d'Arts. Mais, en pleine crise économique, Jana a dû se prostituer pour vivre, c'est ainsi qu'elle s'est liée d'amitié avec Paula, un travesti un peu paumé qui partage sa vie entre les trottoirs et la blanchisserie sous la coupe de sa folle de mère. Mais un jour, Paula lui fait par de son angoisse pour Luz, un autre travesti qui ne s'est jamais présenté au rendez-vous qu'il lui avait pourtant donné la veille au soir. Parties à sa recherche, elles tombent sur les gyrophares de la police qui vient de découvrir un cadavre atrocement mutilé et émasculé : Luz. Mais, l'enquête piétinant, la mort d'un travesti n'intéressant pas les flics, Jana fini par solliciter les services du détective Ruben Calderon, l'un des rares rescapés des arrestations arbitraires commises sous la dictature militaire, contrairement à sa soeur et son poète de père. Celui-ci s'est mis au service des Mères de la Place de Mai dont la sienne fait partie. Mais quand Jana contacte Ruben, celui-ci est déjà sur une affaire. Un de ses amis journalistes lui a demandé d'enquêter sur la disparition de Maria Victoria Campallo, photographe et fille d'un notable et riche homme d'affaires argentin. Mais leur trajectoire vont étonnamment se croiser...



Je découvrais il y a peu la formidable plume de cet auteur en me plongeant dans Condor grâce au concours des éditions Gallimard et de l'opération Masse Critique Babelio. Déjà conquise et littéralement envoûtée, j'ai décidé de renouveler l'expérience sans attendre en découvrant cette fois Mapuche, transformant ainsi l'essai pour mon plus grand plaisir.



Avec un talent incontestable, l'auteur nous entraîne ici dans un thriller complexe aussi violent que passionnant. le ton est donné dès les premières pages, plongeant le lecteur au coeur de la barbarie dont peut faire preuve l'être humain. Mais l'auteur ne laisse aucun répit à son lecteur, enchaînant à un rythme effréné les tableaux et les scènes de violences parfois insoutenables. L'intrigue est savamment orchestrée et le suspens est brillamment maintenu tout au long du roman, la tension montant crescendo jusqu'à un final totalement ahurissant.
Particulièrement fouillé et documenté, l'auteur nous livre ainsi un sombre tableau d'un pays ravagé par sa propre histoire, entre coup d'Etat et dictature, torture et corruption, assassinats et viols, vols d'enfants et autres indicibles horreurs.
Les personnages sont fouillés, entiers, singuliers, à commencer bien sûr par notre duo principal. Tous deux sont en effet des survivants de ce pays, victimes d'un passé très douloureux, ce qui renforce davantage encore le propos de ce superbe thriller.
L'écriture est vive, brutale, livrant ainsi un roman encore plus noir et dense s'il était nécessaire.

En bref, l'auteur est un Maître et son thriller une pépite. Ma découverte de ses autres romans est désormais une évidence.
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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Sur la note à donner à Mapuche, j'ai beaucoup hésité car certains côtés de ce roman m'ont enchanté et d'autres à vrai dire un peu déçue. Ce qui est certain, c'est qu'il ne m'a pas laissé indifférente!
A porter à son actif, on pourrait citer pêle-mêle le dépaysement et la plongée dans l'Argentine, finalement pas si connue que cela de notre point de vue européen. Une plongée dans son histoire récente, voire très récente, avec la dictature et les procès, le compliqué processus démocratique, les pressions sur la jeune république pour fourrer sous le tapis les horreurs passées sans procès ave les lois de pardon Punto Final et Obediencia Debida et on pourrait continuer pendant des chapitres entiers. Une plongée aussi dans son passée avec l'évocation du massacre des populations autochtones, dont le roman évoque finalement beaucoup moins le sort qu'il n'évoque la junte, et ce malgré son titre,Mapuche, une communauté à cheval sur les actuels Chili et Argentine, un peu dommage non?

L'histoire en elle-même est un classique polar- conspiration, qui souffre d'un ou deux endroits où les ficelles sont un peu grosses, un ou deux moments où les coïncidences se mettent un peu trop au service du scénario, et qui s'il est efficace ne révolutionne pas totalement le genre.
Il y a une certaine complaisance envers la violence, ne nous mentons pas, cependant, c'est difficile de passer à côté avec l'un des personnages principaux ayant passé un temps dans les geôles de la junte et en restant marqué à jamais, mais c'est tout de même parfois un peu gratuit, surtout dans la mort de sa petite soeur. Il en devient un redresseur de torts au passé tragique voulant venger la mort d'une femme, incapable de s'attacher, etc etc...Disons qu'on l'a déjà vu soixante-douze fois, ce personnage.
Le second personnage secondaire, la jeune Mapuche, est plus originale à vrai dire. Je regrette qu'on ne creuse pas plus son passé,alors qu'on s'étend longuement sur celui du détective, qu'on ne parle pas plus de son peuple, sauf pour s'étendre sur la façon horrible dont les prisonniers chrétiens étaient traités.

Attention, spoilers.



J'ai mis quatre étoiles à ce roman, pour l'originalité de son sujet, mais il aurait pu atteindre bien plus, c'est assez regrettable!


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Mapuche
Mapuche est un roman noir sur l'Argentine d'aujourd'hui qui n'a rien purgé de son passé sanglant importé d'Allemagne, de France et d'Espagne.

Mapuche est un roman violent qui parle sans détour des atrocités perpétrées hier et aujourd'hui encore par des tortionnaires satisfaits et barbares qui trouvent dans la barbarie même l'objectif de leur vie.

Quand le pouvoir se démocratise, les rats se rassemblent dans l'ombre et continuent leur trafic tout en s'adonnant dès que possible à l'assassinat et au massacre.
Dans « l'enfant des colonels », Fernando Marias usait d'une digression géographique en situant son action horrifiques dans un pays imaginaire appelé Léonito et montait une intrigue un peu noueuse qui à mon sens affaiblissait le propos. Ici c'est l'argentine telle qu'elle est et telle qu'elle a été : envahie, colonisée, écartelée depuis presque six siècles par des illuminés ou des tyrans sanguinaires.

C'est la dame de fer, cette vieille salope, qui malgré elle a fait chuter le régime de Videla (mort en prison de sa belle mort, c'est-à-dire avec ses deux pieds, ses oreilles, sa langues et ses roubignoles dont il a privé tant de victimes) en ridiculisant les colonels dans la guerre des malouines. Depuis ce pays qui porte hélas bien son nom a été victime de catastrophes financières et autres crises dont elle se relève encore mais pour combien de temps.

Mapuche est un roman sans concession traité avec une certaine désinvolture, nécessaire pour garder la tête froide. Belle écriture et humour décalé font le liant. Information de premier choix. Eh oui les journalistes aujourd'hui choisissent leur cible. Qui connait encore Videla ? (coup d'état en 1976)

C'est très bien de se rappeler l'histoire d'avant-hier.

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