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J'ai eu la chance de rencontrer Jim Fergus au mois de novembre à la fête du livre de Toulon et j'ai pu avoir un bel échange avec lui à propos de ses livres, de ses amis écrivains que j'aime lire, comme Rick Bass, Doug Peacock et d'autres. Ce fut un très bon moment conclu par l'achat de ce livre, publié en 1999, à côté duquel j'étais passé durant trop d'années.

Il me l'a présenté comme une synthèse de ses passions pour la nature, la chasse, la pêche, l'ensemble au coeur des paysages somptueux de plusieurs états tels que le Colorado, le Montana, le Nebraska, et d'autres, très souvent en compagnie de ses amis et toujours de sa chienne labrador, Sweetzer.

Son livre est une compilation des articles qu'il a écrits pour des revues spécialisées, qu'ils déroule au fil des saisons, commençant par l'automne, période de la chasse, pour terminer avec le retour de l'automne. Tous les articles m'ont vraiment séduit car Jim introduit dans ses récits, très concrets et détaillés, ses réflexions personnelles et celles de ses amis sur la vie, la nature, ce "wild" dont il partage avec eux les merveilles.

C'est aussi un livre de rencontres, variées, quelquefois brèves mais intenses, d'autres qui se prolongent de saisons en saisons, avec des témoignages d'amitié admirative, notamment à l'égard de Rick Bass.

J'ai particulièrement apprécié la descente du Gray Canyon sur la Green River, en compagnie de ses amis, pour une chasse qui ne devint fructueuse qu'à son dernier jour. Jim Fergus fait aussi preuve d'humour dans ses récits, comme celui de l'oie de Noël qui illustre la persistance de l'amitié au-delà des différends et des années. de même, pour les chasses aux dindons sauvages, le lecteur passe des moments savoureux avec Jim et ses copains.

Il y a aussi la pêche à la mouche et l'inévitable référence à Norman Maclean et sa rivière du sixième jour. Même si j'ai aimé lire les récits de chasse que je n'ai jamais pratiquée, hélas, j'ai mieux suivis ceux de pêche pour avoir couru pendant des années après cette reine des rivières, la truite. Je comprends donc, pour l'avoir ressentie des dizaines de fois, cette atmosphère si particulière de la journée d'ouverture qui se vit des journées à l'avance et reste quelquefois dans les annales suivant son résultat ou tout simplement son vécu en compagnie de ses amis.

Quelques moments dangereux sont aussi présentés par Jim Fergus comme sa rencontre avec un serpent à sonnette au milieu de la rivière avec une truite au bout de la ligne, ou son approche risquée des alligators en Floride.

De tous ces récits, c'est l'ambiance de nature encore sauvage à préserver et d'amitié qui m'a semblé dominer et que j'ai forcément adorée, avec l'évocation des plantes, des arbres, des animaux et ces pensées souvent nostalgiques de Jim devant la fuite du temps et son interrogation sur le nombre de saisons à vivre encore intensément à la poursuite des oiseaux ou à l'affût des gobages d'une belle mouchetée.
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De l'automne à l'été, de parties de chasse en parties de pêche, Jim Fergus nous entraîne sur les routes, les "traces" de chasseurs, les rivières et les marais des USA, du nord-ouest (l'état du Washington) au sud-est (l'état de Floride), toujours accompagnés de sa caravane Airstream et de son chien Sweetzer (deux "personnages" essentiels du livre !).

Ce recueil rassemble une bonne quarantaine d'articles (je n'ai pas compté avec précision), dont certains ne furent jamais publiés dans la presse, rédigés au cours de 6 années de chasse et de pêche dans les années 1990 , et regroupés en saisons.

L'auteur y relate ses parties de chasse ou de pêche avec ses amis. Ce faisant, il nous fait découvrir une Amérique rurale, souvent assez proche de celle que l'on peut rencontrer dans les grands parcs des USA, mais parfois plus pauvre, comme abandonnée au cours de la seconde moitié du vingtième siècle.

C'est écrit par un Jim Fergus journaliste cynégétique, donc avec un assez grand sens du détail. Mais la plume reste alerte, avec une bonne dose d'humour et d'autodérision qui rend la lecture très agréable.

Ce n'est certainement pas un grand livre, mais un bon livre tout de même pour qui aime les USA.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Voilà un livre qui offre un beau voyage sans bouger de son fauteuil et qui donne envie de découvrir pour de bon l'Amérique décrite par Jim Fergus en le quittant. Cette Amérique, c'est celle des grands espaces, des paysages que votre cerveau photographie en rafale -ça je prends, ça aussi, et puis ça, ça, ça....

L'Amérique que l'auteur-chasseur-pêcheur nous invite à parcourir, c'est l'immense espace des territoires où la nature, si elle présente bien quelques cicatrices reçues sous les coups de boutoir de l'insatiable homme moderne, conserve néanmoins sa magie, ses vraies surprises et procure des plaisirs intenses à qui se donne la peine de les chercher.

Le fait est que Fergus trouve ce plaisir pour partie au bout de son fusil, mais la chasse qu'il pratique -avec passion et retenue, n'est sans doute que le moyen d'accrocher le rêve d'un impossible retour vers « l'avant », en contemplant et en profitant de la merveilleuse faune sauvage de ce pays continent.

Que l'on soit chasseur ou non, on embarque donc sans scrupules avec Jim et sa chienne Labrador pour le Dakota, le Montana, ou bien encore le Texas et le Colorado, dans un long périple cynégétique. On suit, au fil des saisons, Fergus, ses amis et leurs chiens, compagnons véritables et méritants, parcourir en long et en large les vertes collines, les grandes plaines, les profonds canyons et les montagnes sauvages, en visualisant, au fil des pages, non pas les coups de feu tirés -ce n'est pas vraiment ce qui importe, mais toutes les levée de ces magnifiques oiseaux, cailles, chouckars, et autres oies des neiges, qui subliment de leur vols et de leurs chants les paysages chantants de cette belle Amérique.

Un beau livre, qui chante aussi l'amitié véritable, celle qui est faite du partage de moments vécus parfaitement authentiques.
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J'aime Jim Fergus, c'est indéniable.
j'ai même entendu dire que son prochain roman sort pour la rentrée. J'ai emprunté celui là à la médiathèque je suis contente de l'avoir trouvé et lu. Cependant je ne vais pas le mettre en numbre 1 si je dois conseiller Jim Fergus.

Jim Fergus nous fait voyager sur une année sur les routes américaines.
De l'automne à l'été, l'auteur y relate ses parties de chasse ou de pêche avec ses amis. Il nous fait découvrir de grands espaces la vie libre loin des grandes villes.

Pour moi, ce n'est pas un grand livre, mais un bon livre tout de même pour ceux qui aiment les USA mais j'avoue l'avoir trouver un peu monotone à certains endroits.
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Merci à Babelio et à l'éditeur pour cet envoi qui, hélas, n'a pas répondu à mes attentes.

J'aime bien Jim Fergus pourtant. Ne serait-ce que parce qu'il a écrit deux bons romans sur la culture Amérindienne : Les mille femmes blanches et La fille sauvage (un peu moins bon dans sa seconde moitié, mais pas mal quand même). Fergus est aussi un chasseur, et là ça coince un peu avec moi. Fort heureusement, ce n'est pas un viandard et comme il le reconnait lui-même, il revient plus souvent bredouille d'une partie de chasse qu'avec le carnier plein, et c'est tant mieux.

Mais revenons au livre. Plusieurs choses m'ont gênée ou agacée. D'abord, ce sous-titre de nature writing qui n'est absolument pas justifié et qui est même trompeur. Je suis désolée mais le nature writing, ce n'est pas une succession de textes sur la chasse. Non.

Ensuite, ce n'est pas un récit mais une compilation de textes et d'articles écrits pour des magazines et revues spécialisés, dont certains ont été remaniés. le style s'en ressent. Inutile de chercher ici la prose d'un véritable écrivain, et c'est bien dommage. C'est plat et quelconque.

Alors bien sûr, Jim Fergus aime la nature, ses chiens et ses amis. Et son fusil aussi. Mais il nous inflige malheureusement des considérations philosophiques de bas étage et ses réflexions n'ont suscité aucun intérêt chez moi. Par chance, il fait preuve d'humour et d'auto-dérision, et je veux bien croire que la nature est une composante essentielle de sa vie. Cependant, contrairement à Rick Bass, Fergus ne s'engage pas, constate en trois ou quatre phrases que la nature va mal, (mais bon, ... que faire ?), sans remettre en cause quoi que ce soit, sans s'interroger davantage. Non, ce qui compte, c'est de pouvoir parcourir quelques beaux coins d'Amérique en étant financé par une rédaction, et tirer accessoirement quelques volatiles.

C'est maigre tout de même. En tout cas, j'attendais beaucoup mieux d'un auteur de l'ouest (il vivait dans le Colorado et se trouve maintenant en Arizona, je crois). Rétrospectivement, je me rends compte que je me suis montrée bien exigeante avec le livre de Yaak de Rick Bass, alors que celui-ci vaut cent fois mieux !

Moralité, lisez plutôt les bons bouquins de Nature Writing, ou ces fameux auteurs de l'Ouest, dont je donne une petite liste sur mon blog.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Jim Fergus est connu pour ses grandes fresques sur l'Amérique. Mais il est aussi écrivain cynégétique comme il aime se définir. En d'autres mots il écrit sur la chasse. Mon Amérique est un recueil d'articles sur ses parties de chasse.
Et c'est ce qui m'a le plus déroutée. Je pensais avoir entre les mains un livre sur la nature et les grands espaces avec la chasse comme fil conducteur. Hors, ce sont des histoires de chasse qui permettent de lire quelques lignes sur les paysages, l'histoire indienne ou le besoin de nature.
Attention, je ne dénigre pas l'ouvrage. Très bien écrits, souvent avec une pointe d'humour, les articles sont classés de façon pertinente par saisons au lieu d'une banale chronologie. Et surtout Jim Fergus aime vraiment la nature et les grand espaces ; il est d'ailleurs très émouvant lorsqu'il parle des drames vécus par les Indiens.
Jim Fergus évoque sa relation avec les chiens, ses amis de chasse (avec qui il ne parle jamais politique !), son amour de la nature. Ainsi que le délicat sujet de concilier une activité entre homme et chronophage avec une vie de famille. Il arrive également à atténuer les préjugés sur la chasse et les chasseurs en parlant de leur implication écologique et de leur amour de la faune.
Ce livre a donc eu le mérite de me faire voire d'un autre oeil ; pour moi elle se résumait à des randonnées gâchées par le bruit des fusils et la peur des balles perdues.

Mon Amérique est donc un bon livre de nature writing qui pourra plaire aux passionnés de chasse et de pêche, mais qui, à mon humble avis, n'arrive pas à transcender le sujet pour toucher le plus grand nombre.

Un grand merci aux éditions du Cherche midi et à Babelio pour l'envoie de ce recueil.
Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
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Jim Fergus est né en 1950 à Chicago, de mère française et de père américain. Dès l'enfance il se passionne pour la culture Cheyenne alors qu'il visite l'ouest du pays en voiture avec son père pendant l'été. Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado où il poursuit ses études. Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980 où il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture. Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux. Son premier livre, des récits de voyage et de sport, paraît en 1992. Mon Amérique, qui date de 1999, vient de paraître en France.
Mon Amérique n'est pas un roman mais une collection de textes, plus d'une trentaine, déjà publiés dans des revues, tels quels ou modifiés pour l'occasion, accompagné de photos en noir et blanc. « Ce livre relate six années de voyages à travers la campagne américaine, nous avons regroupé les histoires par saison afin de respecter plus ou moins le rythme de la nature » prévient l'auteur.
Effectivement, nous suivrons Jim Fergus et son fidèle labrador Sweetzer à bord de la caravane Airstream avec laquelle il sillonne l'Amérique tout au long de l'année, pour chasser seul ou avec des amis, à moins que ce ne soit en tant que guide pour des clients. Dans le Colorado ce sera la grouse, dans le Nebraska les tétras des prairies ou en Floride les bécassines. Si les parties de chasse sont les plus nombreuses, la pêche n'est pas oubliée pour autant et Jim Fergus y dégaine sa canne et ses mouches.
A ce point de mon billet, l'amateur de Nature Writing se régale par avance d'une future lecture. Pourtant je dois avouer que le bouquin m'a déçu, il n'est pas mauvais, mais trop de faiblesses en ternissent le plaisir. Je l'ai dit, ce n'est pas un roman mais un regroupement de textes écrits pour des revues spécialisées, donc un peu plus technique et moins lyrique ou empreint du souffle auquel nous ont habitué des John Gierach ou Rick Bass. le format des textes courts ne se prêtant pas non plus au même exercice. Mais indépendamment de ces contraintes, sur ce bouquin tout au moins, le style de Jim Fergus n'est pas à la hauteur de ses collègues écrivains. Il y a quelque chose d'un peu démodé dans sa manière d'écrire, des passages humoristiques qui semblent datés.
L'imagination aidant, le lecteur prend plaisir à parcourir l'immense territoire, redécouvrant à chaque page la faune et la flore familière maintenant, retrouvant ce pourquoi il s'est plongé dans ce genre de livre encore, le sentiment de liberté absolue et de grands espaces quasi vierges comme aux premiers temps de l'existence du monde. Néanmoins, il ne décolle pas vraiment.
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Bon, j'ai toujours une prévention contre la chasse et préfère les balades où on admire les bestioles en les laissant tranquilles, mais Fergus, comme dans Espaces sauvages, a une façon de raconter pleine d'humour et d'autodérision. Il nous invite à sillonner l'Amérique rurale en déshérence mais recelant toujours des sites prodigieux de beauté. Rappelant que les chasseurs ne sont pas plus responsables de la disparition des oiseaux que les promoteurs immobiliers et les industries polluantes, il prend tranquillement son fusil et surtout surtout Sweetzer sa fidèle labrador. Il est toujours aussi mauvais tireur et prend autant plaisir à admirer la nature qu'à remplir sa gibecière (en vue de repas fins, à l'en croire). D'ailleurs les oiseaux sont futés et parfois logent dans des coins inaccessibles...

"Et ces gens-là étaient des marcheurs, ce qui nous allait bien à Doug et à moi. La prairie autour de Glendive avait une allure particulière. La plaine ondulait gentiment, coupée par des ravines, et formait un immense et merveilleux terrain de chasse sur lequel nous nous dispersâmes tandis que les chiens déployaient leur propre quête avec un sentiment de liberté inégalable. Hommes et chiens progressaient ensemble, concentrés sur le seul objectif de poursuivre ces oiseaux qui s'envolaient devant nous, partageant la joie pure de se sentir en vie, de parcourir la prairie en toute liberté sur des kilomètres avec des compagnons animés du même esprit, de ressentir une simplicité, une légitimité, qui n'ont que peu d'équivalents dans le monde moderne. Après, nous cuisinions les oiseaux sur des réchauds de campagne dans l'Airstream ou devant le motel bon marché de Glendive où nos amis avaient établi leur base. Nous cuisinions, nous partagions des éclats de rire, dînions et buvions du vin, puis nous discutions sans fin dans une chambre du motel, calés par les oreillers des lits sur lesquels nos chiens, fourbus, affalés, dormaient du juste sommeil des chasseurs. Après tout, c'est peut-être à cause de ces moments-là que la chasse semble réduire nos vies à une chose très élémentaire dénuée de toute complication."

Peut être pas un incontournable de récit nature, mais plaisant à découvrir, et puis je suis toujours partante pour une promenade dans les vastes étendues américaines, avec de bons compagnons!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Jim Fergus nous convie à ses parties de chasse ou de pêche avec bonhomie et gentillesse. Ses autres compagnons sont Rick Bass, Jim Harrison ou encore Thomas McGUane, des hommes qui ressentent un profond sentiment d'appartenance à cette nature américaine. Des êtres pour qui pêcher ou chasser permet d'établir une connivence essentielle avec la nature, loin de l'agitation des villes ou simplement des remous d'une vie bien remplie. Parenthèses enchantées, ces parties de chasse subliment l'amitié, le bonheur et le temps qui passe.

« Hommes et chiens progressaient ensemble, concentrés sur le seul objectif de poursuivre ces oiseaux qui s'envolaient devant nous, partageant la joie pure de se sentir en vie de parcourir la prairie en toute liberté sur des kilomètres avec des compagnons animés du même esprit, de ressentir une simplicité, une légitimité, qui n'ont que peu d'équivalents dans le monde moderne. (…) Nous cuisinions, nous partagions des éclats de rire, dînions et buvions du vin, puis nous discutions sans fin dans une chambre de motel, calés par les oreillers des lits sur lesquels nos chiens, fourbus, affalés, dormaient du juste sommeil des chasseurs. Après tout, c'est peut-être à cause de ces moments-là que la chasse semble réduire nos vies à une chose très élémentaire dénuée de toute complication.» (p. 133)

« Au dîner de ce soir-là, au ranch à côté duquel nous campions, nous fîmes rôtir lentement au four du cochon sauvage parfumé d'une pâte d'herbes, d'ail et d'huile d'olive. Nous fîmes aussi griller, juste « rosées », quelques bécassines fraîchement tuées ainsi que des médaillons de filet de cerf. Il y eut aussi de la queue d'alligator frite avec des oignons, qu'on mangea arrosée du jus de ces citrons aigrelets, plantés comme chacun sait par les Indiens séminoles.
Ce qui entraîna encore la fameuse question : « Qui d'autre en Amérique pourrait faire un dîner pareil. » « (p. 180)

Durant ces quelques heures ou jours passés en pleine nature, le sentiment d'être dans un cocon, à part, en dehors d'un monde agité permet d'établir un accord harmonieux au monde et aux humains.

colorado

Jim Fergus nous fait partager son amour des grands espaces américains pour notre plus grand plaisir...

Ce que j'ai moins aimé :

- Un peu répétitif au fil des chapitres.
- La qualité des photographies censées agrémenter le récit à chaque nouvelle saison est très mauvaise.
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Jim Fergus, écrivain et « journaliste cynégétique », a regroupé dans Mon Amérique (écrit en 1999, traduit par Nicolas de Toldi aux éditions du Cherche Midi en 2013) les chroniques savoureuses de six années de pérégrinations aux quatre coins des Etats-Unis à la poursuite de cailles, de dindons, de perches ou de truites. Organisées en suivant les saisons, et commençant par l'automne et l'ouverture de la chasse aux tétras, ces articles, prenant parfois l'allure de véritables nouvelles, et dont beaucoup sont inédits, racontent une histoire naturelle bien loin du repli et de la solitude fantasmés par tout citadin à l'évocation de ces flyover lands, mais au contraire fourmillante de personnages burlesques, d'anecdotes inattendues, de rencontres avec une faune qui se raréfie et avec laquelle chaque contact est perçu comme une grâce.

Ce livre est un bonheur pour les yeux, plus que pour le cerveau qui s'oxygène pourtant des paysages narrés. Mais le non naturaliste, français de surcroît, pourrait souffrir de ne pas visualiser la rivière Battenkill ou la caille de Gambel. C'est pourquoi, dans les pas de Jim, de son grand ami Rick Bass, et de leurs chiens Sweetzer et Colter, j'ai tenté de reconstituer les « visions » de cette Amérique dans une galerie, non exhaustive, de 88 images suivant la narration, à rebours. J'espère que celle-ci ainsi que les quelques extraits sélectionnés ci-dessous vous feront voyager aussi sereinement que moi dans l'Amérique de Jim Fergus. (Voir sur mon blog)
Lien : https://pamelaramos.fr/mon-a..
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