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EAN : 9791094725900
Les éditions du 38 (03/07/2015)
3.67/5   6 notes
Résumé :
En retournant à la Fac, département linguistique, Thomas Fiera ne s'imagine pas approfondir ses connaissances sur la sémantique cachée des poètes du Moyen-Âge, mais il croit tout de même pouvoir renouer un peu avec sa jeunesse. Le pèlerinage nostalgique va très vite tourner court et Thomas va devoir se coltiner un linguiste insupportable, une amatrice de Saint-John Perse complètement déjantée, un sculpteur priapique et des Moldaves comme s'il en pleuvait. Mais quand... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Les enquêtes de Thomas Fiera sont des polars à la fois truculents, cathartiques et émouvants.
On y croise pas mal d'ordures. Mais pas des ordures à la James Bond (irréalistes, hors de portée et au final pas crédibles). Ici les pourris sont crédibles et très contemporains.

Attention il n'y a pas que des pourris ! Il y a des lâches, des faibles. Ils ont toute leur importance dans le récit. Les personnages secondaires sont inoubliables.

Cette enquête se passe dans le milieu universitaire. Thomas Fiera tombe très vite sur des gens bien plus dangereux et dénués des plus élémentaires valeurs humaines :

Quand vous commencez à considérer les humains comme de la marchandise, c'est que vous avez franchi une limite éthique qui ne laisse plus aucune place aux sentiments et à l'empathie.

Antithèse est comme les autres enquêtes de Thomas : il y a toujours des rencontres inattendues qui donnent à l'histoire une saveur à chaque fois différente. le personnage principal est toujours débordant d'humanité et quand il met en pratique directe son dégout de l'exploitation c'est jubilatoire.

Des reproches : oui il en faut !

C'est trop court
Mais la lutte contre le trop court, c'est ma manie à moi.

le personnage du Dubrueil est un peu trop exagéré mais il nous vient une envie irrésistible de le faire taire comme Thomas.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Avec la lecture de « Mourir en août » de Jean-Baptiste Ferrero, j'ai découvert un auteur, un style, des personnages. Ayant apprécié autant les uns que les autres, j'ai très vite eu envie de partager encore un moment de lecture avec eux et j'ai enchaîné avec la lecture de « Antithèse ».

Dans « Antithèse », on retrouve donc le style de Jean-Baptiste Ferrero, mais également les personnages de Thomas Fiera, Manu, Richard, Fred et Adélaïde.
Thomas Fiera retourne donc à la FAC, un univers que connaît bien l'auteur Jean-Baptiste Ferrero.

Après la bonne surprise de ma découverte de cet auteur et de ce personnage via le roman « Mourir en août », je me suis précipité pour acheter tous les ouvrages réunissant ce duo afin de les dévorer soit à la suite, soit petit à petit.

Cependant, emballé par ma première lecture j'ai sauté immédiatement sur un second livre de la série : « Antithèse ».

Si j'étais content de retrouver Thomas Fiera, presque égal à lui-même, je dois avouer avoir été quelque peu déçu, ce très court roman n'étant pas à la hauteur du précédent, et ce pour plusieurs raisons.

Effectivement, si Thomas Fiera est peu ou prou le même, les autres personnages qui gravitent autour de lui sont beaucoup moins exploités.

Du fait de la concision du texte, l'auteur a moins de latitude et de temps pour mettre en place son intrigue (qui est du coup plus faible) et pour réussir une montée en puissance comme il l'avait réalisée dans « Mourir en août ».

Mais, ce qui manque le plus, c'est sa présence à Elle ! Elle ! La femme de Thomas Fiera, tombée dans le coma et que Thomas allait visiter à l'hôpital toutes les semaines depuis des années. Elle, qui entretenait la dépression de Thomas Fiera, mais qui était aussi à l'origine des scènes touchantes et poétiques qui contrebalançaient, dans, « Mourir en août », avec les dialogues percutants et les scènes d'actions frénétiques. Elle, qui était un lien entre la vie d'avant et celle de maintenant et qui entretenait des pauses pour faire souffler le lecteur.

Sans Elle, le roman manque de stabilité et penche trop d'un côté.

Heureusement, le texte est très court ce qui évite que le lecteur puisse s'ennuyer.

Au final, bien moins réussi à tous points de vue que « Mourir en août », « Antithèse » est surtout un roman souffre de la comparaison avec son prédécesseur. Réussir le dosage parfait entre « Punchlines », action, poésie et dépression, n'est pas chose aisée que l'on parvient à tous les coups. Jean-Baptiste Ferrero nous le prouve avec ces deux exemples. Pour autant, ne boudons pas un roman qui, par sa concision et pour son personnage principal, n'en demeure pas moins un agréable moment de lecture.
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A l'université Paris XV, Thomas Fiera, enquêteur privé un peu désabusé, se présente au département linguistique en compagnie d'une certaine Héloïse, étudiante rencontrée en chemin. Il a rendez-vous avec Paul Dubreuil, le responsable de la recherche, qui s'inquiète d'un trafic de vrai faux diplômes. Les faussaires auraient bénéficié de diverses complicités à l'intérieur même de la faculté. Fierra, Héloïse et ses autres compères vont vite s'apercevoir que cette affaire débouche sur des rivages beaucoup plus crapuleux qu'ils ne se l'imaginaient au début...
« Antithèse » est un roman noir et d'atmosphère policière qui se dévore quasiment sans possibilité de le lâcher. L'intrigue est assez mince et les développements plutôt faciles pour ne pas dire téléguidés. Fiera et ses amis, lancés sur les traces d'un réseau d'infâmes trafiquants de chair humaine en provenance des pays de l'Est, ne font pas dans la dentelle. Ils y vont franco au décarpillage et au sulfatage dans un registre très « Tontons Flingueurs » ! En fait, tout le plaisir du lecteur vient de la truculence de l'auteur qui a un style très personnel et tout à fait dans la ligne des plus grands de ce genre particulier de polar. Il y a chez lui du Frédéric Dard pour la gauloiserie, de l'Audiard pour le recours à l'argot et aux expressions imagées et de l'Alphonse Boudard pour le ton décalé et teinté de d'humour noir. Sans parler de sa galerie de personnages, hauts en couleurs, caricaturaux jusqu'à l'improbable et marginaux bien déjantés. Un vrai régal à conseiller à ceux qui cherchent un roman de divertissement de bon aloi qui ne prend pas la tête.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Antithèse s'ouvre sur Thomas Fiera, qui se retrouve à la l'université Paris XV des années après l'avoir quittée. Il est désormais détective privé et a été appelé par le directeur du département de linguistique, car il semblerait qu'un trafic de faux diplômes ait vu le jour dans cet établissement. Pour quelles raisons ? Qui sont les instigateurs de tout cela ? C'est ce que notre héros va devoir découvrir, se faisant tantôt passer pour un maître de conférences, tentant parfois de tisser des liens avec les étudiants ou d'avoir davantage d'informations auprès du personnel de l'université. Mais en acceptant, Thomas est loin de se douter dans quoi il met les pieds...

Au début, j'ai été totalement séduite par la plume de l'auteur. Jean-Baptiste Ferroro situe son intrigue dans l'UFR de linguistique, mais à n'en point douter, il maîtrise la langue française. J'ai beaucoup aimé son humour pince-sans-rire, ses jeux de mots, le vocabulaire riche employé... de plus, l'histoire prenant place dans une faculté de lettres, il y avait vraiment de quoi me ravir. Thomas Fiera est loin d'avoir sa langue dans sa poche, et il use et abuse de sa position de force lorsque la situation lui permet de le faire, montrant bien qu'il est celui qui prend les décisions et qu'il ne se laissera pas dicter sa conduite par le premier venu.

Mais malheureusement, j'ai assez rapidement déchanté. Tout d'abord, l'auteur en fait beaucoup trop à mon sens. le directeur qui a fait appel aux services de notre enquêteur fait des jeux de mots à n'en plus finir, et j'ai plus d'une fois soupiré lors de ces passages : « Fiera fera le fier ? Faire fer. Faire faire. Savez-vois que Fiera signifie fauve ? Animal sauvage ? Fiera signifie… Fiera signifiera… Fiera sin y fiera… le fier Fiera fera fuir les… » Par ailleurs, cet ouvrage est d'une grossièreté peu ordinaire. Pas une page sans une expression vulgaire, et il s'agit ici de vrais gros mots. Un peu aurait pu être un réel point positif au récit, mais trop de grossièretés m'ont dérangée. Enfin, j'ai trouvé que l'intrigue partait dans tous les sens et que, pour être franche, ça devient du grand n'importe quoi.

Ainsi, malgré un début prometteur, je me suis lassée rapidement. Heureusement, la plume de l'auteur a un peu limité les dégâts (et il faut reconnaître que le livre ne fait que 112 pages. Il en aurait fait le triple, je ne sais pas si je l'aurais terminé). C'est donc un rendez-vous raté pour ma part, et c'est réellement dommage, car l'écriture de Jean-Baptiste Ferroro avait un sacré potentiel !
Lien : http://meslecturespageapresp..
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Ce roman qui ne payait pas de mine au demeurant, révèle des complexités contradictoires inopinées et fascinantes. On suit ici le travail de Thomas Fiera, détective persuasif et un peu brut de décoffrage, néanmoins justicier au coeur chamallow.

Ses méthodes musclées impertinentes, vont le mener au coeur d'une affaire de faux diplômes qui n'est soit dit en passant que la partie émergée de l'iceberg d'un trafic de prostitution. Cet homme sensible au sexe faible, n'en a pas moins un sens aigu de la moralité. Sa rencontre avec une jeune étudiante prénommée Heloîse est chamboulante à bien des niveaux. Leurs personnalités font des étincelles, les dialogues sont corrosifs et croustillants. On aime les personnages contrastés mais pas en demi teinte.

L'écriture est relevée et truffée d'humour. Thomas accompagné d'une équipe de choc ne s'encombre pas du superflu quand il s'agit de sauver la veuve et l'orphelin.

Puissance et débordements d'hémoglobine, on se laisse emporter par ce récit subversif et désopilant, tendre et vitriolé. Une histoire courte pour un style efficace.

Une bien belle découverte pour ce roman décidément plein de surprises.
Lien : http://sophiesonge.canalblog..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand vous commencez à considérer les humains comme de la marchandise, c’est que vous avez franchi une limite éthique qui ne laisse plus aucune place aux sentiments et à l’empathie.
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Dans bien des cas, un professeur n’est jamais qu’un très vieil étudiant qui a passé sa vie à redoubler et a fini par poser son cocon au cœur de l’école, de peur d’avoir à affronter le monde extérieur.
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Ce que ça peut être amer la vérité quand d’autres vous la servent !
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Ces jeunes gens étaient pires qu’incultes, ils étaient en vrac
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