Roman à lire dès 7 ans en étant accompagné et dès 10 ans en étant seul.
L'histoire d'Anthony est peu banale. Tout d'abord, c'est un chien. Plutôt propret et qui aime bien son petit confort. Or ce chien qui fait si attention à son hygiène attrape la gale. Et c'est le début de son cauchemar : comment se faire aimer lorsqu'on a des problèmes de peau ? Comment vivre alors que tout le monde vous trouve dégoutant, se moque de vous et n'ose même pas vous toucher ?
C'est une expérience que nous allons vivre grâce à Anthony.
De ses aventures chez le vétérinaire, aux examens pratiqués par les enfants, des moqueries du chat des voisins et des autres chiens du parc, Anthony ne nous épargne rien !
C'est un livre qui est très rapidement lu par un adulte (même pas un quart d'heure) et qui est un très bon support pour lancer un débat avec les enfants sur l'apparence, sur l'estime de soi.
L'histoire peut nous sembler triste, néanmoins il y a beaucoup de situations ou de tournures de phrases qui sont drôles. Mais, certains passages peuvent être flous pour les enfants : il n'est pas dit clairement à qui s'adresse Anthony quand il parle : est-ce à nous ? à lui ? ; de plus, il emploie beaucoup de métaphores pour parler de la mère, du père, de la véto, des autres chiens, du chat... Les enfants peuvent donc s'y perdre.
Pour ma part, l'histoire ne m'a pas plu plus que cela. J'avais vraiment aimé le
journal d'un chat assassin, qui présentait un peu de suspens. Ici, j'ai l'impression de suivre Anthony l'espace de quelques jours, de rencontrer d'autres personnages et puis on se dit au-revoir. J'ai le sentiment d'avoir un livre inachevé entre les mains. de plus, certains passages sont de trop : l'histoire avec Nigel n'est, à mon avis, pas nécessaire, car on part sur une autre optique qui n'a rien à voir avec le thème principal.
Donc, c'est un livre à lire avec les enfants, qui peut servir de support pour des débats mais qui présente quelques inconvénients.
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