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3,9

sur 1135 notes
C'est au matin que les bulles de champagne nous apparaissent dans leur plus lugubre lumière.
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[Livre audio lu par Pierre-François Garel]

Au cours du livre 1, je me suis dit que c’était un texte dans la lignée de « Gatsby le Magnifique » : la description d’un milieu aisé américain qui ne m’intéresse pas outre mesure. Mais le roman s’étoffe très nettement dès le livre 2. Il est beaucoup plus riche, l’écriture est plus belle, les personnages sont plus solides. La construction est originale, le temps est bousculé, on se perd parfois un peu au niveau spatio-temporel. Il aborde des thèmes peu usités, la relation ambiguë entre Dick et Nicole, surtout, marquée par la maladie mentale et la relation de dépendance. Je l’ai trouvée réaliste, portée par une analyse fine des sentiments et des mouvements intérieurs tels que l’indécision, les limites à donner au sens des responsabilités, l’intégrité, la solitude, le temps qui érode les élans, le vide de l’existence…

Je sais qu’il y a des fans des lectures de Pierre-François Garel, je n’en fais pas partie. Sur Dostoïevski je l’avais trouvé horriblement théâtral. Ici il nous offre une lecture beaucoup plus classique, en harmonie élégante et nonchalante avec le texte. Il a un beau timbre de voix. Il est habile pour les dialogues, on distingue bien les personnages sans qu’il force le trait artificiellement. Je trouve cependant sa lecture inégale sur la longueur, il y a des passages où il est excellent et d’autres où sa voix coule de manière monotone, sur un rythme uniforme. Il est tellement doux et enveloppant qu’on se laisse bercer. Je me suis endormie plusieurs fois en l’écoutant.

[Écouté dans le cadre du Prix Lire dans le noir 2014]


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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J'aime lire les classiques mais ceci ne m'a pas plu, un roman à l'eau de rose avec des personnages inintéressants.

La description des régions de la France est la seule chose qui m'a attirée pendant la lecture.
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Au départ je me suis dit " tiens, c'est un poil ennuyeux " et ça ne m'était jamais arrivé avec cet auteur .... Un univers lisse, calme et voluptueux bien sur. Et puis.......tout cet univers si joli, si bien mis en scène, si bien décrit par Fitzgerald se déconstruit petit à petit, dégringole, s'avère cannibale de ceux qui s'en réclament et là, ça devient vraiment passionnant.
Mais toujours dans la beauté la plus parfaite, toujours dans la recherche d'une harmonie constamment nécessaire, avec une analyse des comportements très fine, une restitution des émotions au bord du précipice, toujours à deux doigts de tomber dans le vide comme Dyke, si fragile finalement, élégant jusque dans sa sauvagerie.
Un pur moment de désespoir qui aboutit à une désillusion totale sur ce que peut cacher l'amour.
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« D'une certaine façon, vivre ensemble est plus important que simplement vivre. »

Cette simple citation, je pense, résume parfaitement la relation entre Dick et Nicole. Lui est psychanalyste, elle une de ces anciennes patientes. Dès le début de leur rencontre, une relation de dépendance s'installe, elle ne peut pas vivre sans lui, et lui plonge petit à petit dans la dépression et le désespoir, mais ne se résout pas à l'abandonner. Cette constatation n'est pourtant pas si flagrante aux yeux de simples spectateurs. Au début de leur histoire, tous – y compris le lecteur - sont éblouis par leur beauté et leur vie qui semble si parfaite. Rien de plus superficiel pourtant, et c'est quand Nicole recommence à sombrer dans la folie que Dick s'abandonne à d'autres réconforts plus destructeurs, tels que l'adultère et l'alcool, simplement pour fuir cette réalité si difficile.

Très honnêtement, je suis partagée après la lecture de ce livre. D'un côté, F. Scott Fitzgerald décrit parfaitement la longue descente aux enfers d'une personne liée à une autre par une relation toxique et malsaine, alors que superficiellement ils donnent une image d'un couple absolument stable et heureux. Ces deux faces d'une même médaille, l'une brillante et polie aux yeux des autres, l'autres sombre et cachée aux yeux du monde, est ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman. Pourtant, et je ne sais pas comment l'expliquer, j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre, j'ai même failli l'abandonner. Peut-être que cette relation malsaine entre deux personnes m'était insupportable, ou peut-être que le style de l'auteur ne me convenait pas, je ne pourrais le dire. Peut-être que, finalement, il est nécessaire de prendre son temps pour cette lecture, de ne pas se brusquer, pour assimiler et analyser les conséquences d'une relation si complexe entre deux personnages.
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Apparemment, il s'agit d'une oeuvre fortement autobiographique. Ah. Bon. D'accord. Alors c'est foutrement beau. C'est l'histoire d'amour de Dick et Nicole Diver que l'on observe à travers les yeux brillants et naïfs d'une jeune actrice, Rosamery. D'emblée, alors qu'elle les croise sur le plage, elle éprouve un fascination débordante pour ces deux êtres. Entre eux, une alchimie palpable à laquelle Rosemary n'est pas insensible. Ce couple la fascine. Lui fait tourner la tête. Elle ne jure que par eux.

Le sujet du roman c'est l'amour que se porte Dick et Nicole. Et si ce couple fascine, semble parfait, la réalité est tout autre. Dick et Nicole se sont rencontrés alors que lui était médecin et elle malade psychiatrique.

C'est beau. Vraiment. Leur amour, même s'il ne démarre par sur des intentions honnêtes est agréable à lire et découvrir. Un amour passionné, passionnel, destructeur - surtout.Superbement bien écrit. J'ai adoré la deuxième partie du roman qui parle de Dick et Nicole. de leur amour naissant. Et de leur vie à deux. Ce qui les unit est si fort que ça en fait vibrer les pages. Jusqu'à la chute.
Lien : https://loeildem.wordpress.com
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"Tendre est la nuit" est l'histoire de Dick et Nicole et de leur amour voué à l'échec. On sent très vite que ce couple en apparence soudé et heureux cache bien des fêlures.
Celle qui nous aide à le comprendre s'appelle Rosemary avec qui commence l'histoire. C'est une jeune actrice américaine dont les débuts sont prometteurs, elle tombe naïvement sous le charme du couple et plus spécialement de Dick.
Rosemary découvre d'abord la façade du couple, leurs fêtes, leurs présences scintillantes puis la face sombre apparaît ce qui inévitablement la fera fuir.

Dans la seconde partie du livre, l'histoire de Nicole et Dick nous est livrée et le moins qu'on puisse dire, est qu'elle est particulière. Dick, médecin rencontre Nicole, patiente, qui souffre de troubles psychiatriques.
Dick devient tout pour Nicole : son amour, sa béquille, son médecin, son phare dans la nuit, son conseiller, ... Et Dick perd son identité...
L'argent de la famille de Nicole posera aussi problème car Dick ne veut pas dépendre d'eux. Seulement leur train de vie dispendieux n'aidera pas.

La dernière partie nous amène vers l'inévitable : la descente aux enfers de Dick. Il ne sait plus qui il est, excepté le mari de Nicole. Il sombre dans l'alcoolisme, n'est plus que l'ombre de lui-même.
Nicole et Dick ne se comprennent plus, ne font plus un, s'irritent, prennent leur distance... jusqu'à la séparation finale.

Ce roman est plus que bien écrit, rempli de poésie et de métaphores. L'histoire m'a intéressée cependant je n'ai pas réussi à accrocher. C'est une question de goûts personnels. J'ai eu du mal avec l'amertume et la tristesse qui se dégage de l'ensemble.
On va de désillusions en désillusions. On assiste à la descente aux enfers d'Abe, de Dick, ... d'une génération qui a vécu la guerre, s'en est sortie mais pas sans dégâts. D'une certaine catégorie de la société qui ne vit que pour le plaisir, les fêtes, les voyages, où l'alcool coule à flot, ... Où peu de personnes paraissent avoir d'ancrages solides...

Une histoire marquante, où les troubles psychiatriques ainsi que leurs conséquences prennent beaucoup de place, où l'amour fusionnel finit par se déliter et où la nuit est tendre ... que pour un temps.
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Je ne me suis pas vraiment attachée à Rosemary, ni à Dick je l'avoue, mais Nicole m'a beaucoup intéressée surtout à la fin du roman. Je m'y suis intéressée tel un explorateur découvrant une civilisation inconnue, car ce genre de personnes ont des intérêts qui sont à des années-lumières des miens. C'était très étrange de ne pas vraiment se reconnaître dans les personnages, dans leurs comportements et dans leurs valeurs. Cela m'arrive rarement de manquer d'empathie à ce point. Mais j'ignore si cela est voulu par l'auteur ou bien si c'est moi qui n'arrive pas à les comprendre. L'historienne qui est en moi a également beaucoup apprécié les descriptions de la société de cette époque, les détails, la vie superficielle de cette classe d'avant la crise de 1929.



Cependant, ne prenez pas cela pour une critique négative, car la plume de Fitzgerald fait que l'on ne peut pas arrêter de lire ce livre, et qu'on est finalement transporté à la fin sans avoir connu l'ennui.
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Fitzgerald, en resonnance , romance sa propre vie. Zelda est le personnage de Nicole et aussi ,par sa richesse materielle dans tendre est la nuit , un melange du premier amour de scott fitgerald qui n a pas abouti car l ecrivain a ete rejeté pour sa pauvreté par la famille de Ginervra king pour moi le personnage de Nicole est par consequent un melange de ces deux reelles femmes( zelda et ginevra ) . l'actrice Rosemary serait donc Lois Moran avec qui scott entretenait une liaison . Scott est donc diver dick . C est assez etrange que fitzgerald se represente en psychiatre dans son roman et cela m a heurtée. Les mots de l ecrivain avaient t ils vocation à guerir ou comprendre zelda?Ce roman evoque les histoires d amour de dick qui est d une lachete sans nom et mou dans sa maniere de subir ses amours.Avec rosemary il repete tout simplement le debut de son histoire avec nicole où hesitant peu sur de lui il se dit "bon bah c est oui alors". ( résumé grotesque et simpliste d une belle ecriture ) nicole est decrit comme une poupée, la poupee de dick, la relation entre medecin et patiente enferme finalement nicole dans la schizophrenie amoureuse de abe le musicien personnage sympathique et attachant mais relié par un lien de sauveur sauvée entre dick et nicole , nicole ne realise pas son statut de marrionette ou poupee .l ecrivain lui aussi dans un assemblage de mots fait ce qu il veut avec ses personnages mais le marionnettiste dick diver est lui aussi bien perdu et perd egalement les fils.ils subissent chacun une sorte de mauvais destin malgre leur confort de vie et le debut du roman qui laisse entrevoir une vie libre et heureuse pourtant scott fitzgerald decrit cette vie ecaillée dans un style nostalgique et plein de regrets. Un bon roman surprenant et classique. Nb : ayant écrit cette critique sans ayant terminé le roman je nuance mes propos.l ayant fini maintenant je rajoute : Nicole arrive à se defaire des cordes du marionettiste et j ai trouvé la fin finalement assez juste et realiste .
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Tendre est la nuit de Francis Scott Fitzgerald
Peut-être le roman qui colle le plus à son auteur, à son couple, à sa légende, au mythe.
C'est un jeu de miroir, un peu comme s'il avait emprisonné un double de Zelda et de lui-même entre les pages.
La génération perdue passe du bon temps, on s'enivre, on s'amuse, on s'aime, ça brille et ça coince, et on ne s'y méprend pas, les lignes baignées par le soleil de la Riviera sont empreintes de mélancolie, une ombre plane dans les lumières de Paris et au final c'est une oeuvre moins romantique que désenchantée qui se dessine !
Comme Zelda, Nicole est fragile, comme Scott , Dick sombre dans l'alcool, parce qu'il y a des fêlures qui ne se colmatent pas.
Gatsby caracole toujours en tête des ventes pourtant Tendre est la nuit permet, il me semble, de saisir davantage l'âme des Fitzgerald.
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