La délicatesse

Chaque nouvelle découverte d'un roman de David Foenkinos est pour moi l'assurance d'un agréable moment de lecture. Cela faisait longtemps que je voulais lire celui-là (et j'avais peur d'être trop parasitée par le film). Il n'en fut rien.
Nathalie et François sont mariés. Heureux et autosuffisants, ils ne cherchent pas à avoir un enfant. Ils sont simplement bien ensemble. Mais François meurt, accidentellement, bêtement pourrait-on dire, en revenant de son footing. Nathalie se retrouve veuve, abandonnée, avec l'envie de ne voir personne. Seul son travail est sa bouée de sauvetage, l'occasion pour elle de penser à autre chose. Malheureusement pour elle, son patron est amoureux d'elle et lui fait une drague assidue jusqu'à ce qu'elle lui dise stop. Vient ensuite Markus, un grand gars au look suranné, Suédois d'origine. Cet homme un peu décalé fait partie de son équipe. Un jour, sur un coup de tête, elle l'embrasse. Il lui rendra son baiser, puis ils hésiteront, se tourneront autour. La suite, je vous laisse la découvrir.
Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. Une femme veuve rencontre un homme et leur relation s'installe petit à petit. C'est banal, oui, mais tellement bien écrit, tellement bien construit, tellement bien décortiqué. Les sentiments des protagonistes, leurs réticences et leurs doutes aussi, tout est admirablement bien exposé. Je ne trouve pas actuellement d'équivalent au style de Foenkinos qui, à partir d'une histoire de la vie quotidienne, dresse une galerie de personnages torturés, hésitants et indécis. Humains.

Une histoire qui nous prouve que même après un deuil, l'amour reste possible.
La délicatesse nous fait suivre l'histoire de Nathalie, une jeune femme belle, dynamique avec un avenir prometteur dans tous les domaines possibles.
La mort de son jeune mari va la traumatiser et la mener aux enfers. Coupée du monde et de la réalité plus rien ne lui semble possible. Passé plusieurs mois prostrée dans son chagrin, elle se décide à retourner au bureau, lieu important dans l'intrigue. Par le biais de son travail, une rencontre se fera. Et d'une manière inattendue, c'est d'ailleurs ce qui m'a fait sourire ici.
Le personnage de Markus est effectivement très délicat, c'est ce qui le rend beau. L'écriture légère et décalée de l'auteur me donne envie de découvrir ses autres romans. J'ai vraiment apprécié les coupures de chapitres avec des paroles de chanson ou de plan-séquence décrits. Très joli.

C'est un livre magnifiquement écrit...tout en délicatesse. Tout est dit dans le titre.
Un coup de coeur dont j'ai désormais très envie de découvrir l'adaptation cinématographique avec François Damiens....un acteur que j'adore et qui m'a paru tellement évident pour ce rôle.
Hâte de découvrir aussi d'autres romans de cet auteur que je n'avais encore pas découvert.

Nathalie & François se rencontrent. Lui décide qu elle sera la femme de sa vie car elle a choisi abricot pour son jus de fruit.Après 3 ans de mariage, François meurt accidentellement... Nathalie n est plus qu 1 ombre jusqu à ce que Markus entre en jeu.....
Que dire de ce roman? Si ce n est que le temps me durait entre 2moments de lecture. J ai passé un TRÈS bon moment. J ai aimé le ton délicat (c est le moins qu on puisse dire!!). J ai aimé les rapports humains, respectueux, tendres entre Nathalie & François ou entre Nathalie & Markus. Je l ai lu sur une liseuse & j ai hâte de l acheter pour éventuellement le relire... Je crois qu il a eu une certaine résonance en moi.

Tout d'abord, j'ai trouvé le style de l'auteur très original et haut en couleur ! Certaines descriptions ou comparaisons sont à tomber (de rire ou d'effroi). La pensée qui revient souvent en lisant ce livre c'est que les mots sont associés les uns aux autres non par logique mais par affinité. Et les phrases, paragraphes, pages coulent tout seuls. D'autant que les chapitres sont très courts. J'ai aussi beaucoup aimé les les notes de bas de page et les intermèdes entre les chapitres. Ils n'apportent rien à l'histoire mais beaucoup au livre. Rien que pour les mots, il faut lire ce livre.

L'histoire, sans être originale, est bien bâtie. Les situations s'enchaînent pour le plus grand plaisir du lecteur et on se surprend à espérer une claque, un geste, un baiser ! le livre aurait pu tomber dans le sentimentalisme ou la mièvrerie mais non. Tout est bien agencé, fort à propos.

Les personnages sont forcément touchants et attachants. La magie de ce livre opère aussi à travers eux. Quelle fille ne rêverait pas de la délicatesse d'un François ou d'un Markus ? Quel homme ne rêverait pas de délivrer une princesse emmurée dans sa propre tour ? D'autant que les prénoms sont très symboliques, tout au moins d'après l'auteur :)

En conclusion, l'humour se mêle au drame pour faire naître la délicatesse avec laquelle chacun devrait pimenter sa vie !
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Le livre débute par l'histoire de Nathalie et François, tout en finesse et délicatesse (j'ai osé l'écrire !).
J'ai vraiment beaucoup apprécié la douceur qui émanait de ce livre et de cette histoire, cette impression d'avancer sur des eaux calmes d'une rivière ou même les imprévus se passent tranquillement.

On suit donc surtout l'histoire de Nathalie, son travail, sa vie amoureuse. On est touché par tout ce qui lui arrive. Elle dégage de par l'écriture une grâce, un calme une beauté intérieure et extérieure (qui nous est parfois un peu trop souvent rappelé dans le livre…).

La lecture se fait rapidement, il n'y a pas de temps mort. Certains chapitres correspondent à des détails contemporains de l'histoire et font sourire par leur incongruité tout en étant en lien avec l'histoire (« comme l'invention de la moquette » chapitre 37).

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Markus, qui de par sa maladresse et son naturel apporte le petit plus à l'univers feutré du livre.
Le seul petit bémol que je pourrais mettre correspond aux notes en fin de pages qui n'apportent pas grand-chose notamment, quand l'auteur part sur les préjugés de certains prénoms.

Au total : Un livre très agréable à lire !

C'est difficile pour moi de chroniquer ce livre car un évènement de la plus haute importance arrive aux environs de la page trente. Cela n'est pas mentionné sur la quatrième de couverture et c'est tant mieux ! Je ne m'attendais absolument pas à lire ça et encore moins aussi vite dans le roman !
Je ne parlerai donc pas de cet évènement mais du coup, c'est compliqué de vous parler de mon ressenti et des thématiques abordées.
Le faire serait spoiler le livre et ce n'est pas dans mes habitudes.

Je vais donc simplement vous dire que j'ai beaucoup aimé cette lecture ! L'écriture de l'auteur est toujours aussi belle et agréable.
Il pourrait nous raconter n'importe quoi, ce serait toujours aussi touchant.
Il sait aussi être drôle et inattendu, notamment dans les petits interludes qu'il nous place parfois entre deux chapitres !

Bref, vous l'avez compris, David Foenkinos confirme, avec ce 2e livre, mon envie de découvrir toute sa bibliographie !

Une très bonne lecture, une fois de plus avec un livre de David Foenkinos!

J'ai retrouvé la finesse d'écriture et les traits d'humour caractéristiques de son style tout au long du livre. J'ai surtout aimé les interventions du narrateur et les anecdotes improbables qu'il apporte.

Il y a toujours un mélange assez étonnant de délicatesse, de poésie, et de grotesque et pathétique dans les romans de Foenkinos. On bascule en quelques pages du sublime au tragique. C'est ce décalage qui rend d'autant plus comiques certains passages et m'a fait sourire à de nombreuses reprises !
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Je suis embêtée pour ma chronique sur ce livre parce que la 4ème de couverture ne dévoile rien et après avoir lu le roman, je pense que c'est un parti pris de la part de David Foenkinos, de ne rien dévoiler, de nous emporter progressivement dans le tourbillon de son ouvrage.

Je ne veux pas jouer la facilité mais je veux que tu sois aussi surpris que moi lors de la lecture alors je vais d'abord recopier la 4ème de couverture parce qu'elle est belle et qu'elle résume bien tout le roman, avant de donner mon avis.

« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu'un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse… - Je vais prendre un jus… Un jus d'abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ».

Dans les grandes lignes c'est donc ça l'histoire: François rencontre Nathalie et c'est l'amour fou, le vrai, le beau, le simple. Mais dans la vie rien ne se passe comme prévu et donc nous suivrons les aventures de ce couple, plus particulièrement de Nathalie. Je peux rien dire de plus ça serait gâcher.

Les sujets abordés sont beaux, sensibles, poignants, rageants, romantiques. Et tout y est parfaitement dosé. Une écriture poétique, sublime, avec des clins d'oeil par ci par là à d'autres artistes, et une pointe d'humour.
Je suis bouche bée devant le talent d'écriture de David Foenkinos et comme il me bouleverse 🤩 mega mega coup de coeur ♥️
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Coup de coeur ❤️ Quelle douceur ! Quelle délicatesse justement ! Tout est doux, tendre et sensible. Drôle aussi. le sujet est simple et banal : Nathalie et François s'aiment simplement jusqu'au drame.
Alors Nathalie s'enfonce dans ce rien, ce vide, cette succession de jours, de gestes répétés, la lumière est partie. Elle s'oublie dans le travail. Jusqu'à la rencontre avec Markus, personnage déconcertant. Aussi mal assortis qu'ils puissent être, la lumière revient.

Les personnages sont décrits avec une grande délicatesse, une force, une fragilité, un univers bien à eux. Nathalie la douce et forte, discrète et enveloppée dans ce deuil. Markus, lunaire, drôle sans le vouloir, invisible et pourtant criant de vérité et de simplicité.

Voilà, c'est ça la délicatesse. C'est une histoire, des moments dans la vie, des phrases dites, des gestes effectués, des moments de grâce, des attentions, ...ce sont des personnages parfois si vulnérables qu'on craint qu'ils ne se brisent. C'est la façon incroyable, tendre et poétique dont l'auteur écrit tout cela...la délicatesse à l'état pur.