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3,65

sur 1298 notes
David Foenkinos est indéniablement un auteur que j'aime lire comme un voyage à l'intérieur des mots, comme une ritournelle flottant sur les berges de l'émotion, comme une hirondelle dessinant mille contours enchantés avec ses ailes.

Alice et Fritz s'aiment mais c'est compliqué. Comme dans toutes histoires passionnelles, il y a entre ces deux-là beaucoup d'électricité et de crises de nerfs entre deux crises de fou rire. Ils passent donc leur temps à se séparer et à se retrouver dans le tumulte de leur vie construite loin de l'autre.

C'est un roman aussi doux que cocasse, un sourire, un pincement au coeur, un éclat de rire dans une bulle d'amour qui flotte entre nostalgie, regrets et espoir. Un livre qui donne autant envie d'être en couple pour rendre sa vie extraordinaire et autant envie d'être célibataire et peinard tout seul.

J'ai passé un bon moment dans cette tranche de vie beurrée d'amour toujours. J'aime cette écriture imagée tellement remplie, ce ton parfois léger pour faire germer les sourires quand tout part à l'eau. Et toujours des arabesques qui ornent avec douceur l'émotion.
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Le mouvement #MeToo permet aux victimes de harcèlement sexuel ou de viol de s'exprimer et parfois de dénoncer le prédateur qui n'est pas toujours un homme (ou un porc) comme le rappelle David Foenkinos en décrivant les dégâts provoqués par Céline Delamare, DRH d'une maison d ‘édition, qui abuse des stagiaires.

Maitresse, plutôt qu'amante, elle domine et possède son gigolo dont elle brise le mariage. Fritz sort étranglé de cette épreuve, de cette première séparation.

D'une plume légère, parfois caustique, souvent humoristique, le romancier montre l'instabilité affective créée par cette agression, et raconte les séparations qui en découlent.

Un roman original qui offre un regard décalé et libérateur sur les agressions sexuelles féminines dans le monde du travail.
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Le titre est à l'image du livre : léger et plein d'autodérision. Car 'Nos séparations' raconte avant tout une histoire d'amour, celle de Fritz et Alice, une histoire certes moderne et compliquée, mais pleine de douceur et d'ironie tendre.

On sent que David Foenkinos aime se moquer des gens, mais qu'il se moque en même temps de lui-même, et surtout qu'il les aime et les comprend. C'est cet humanisme qui m'a un peu réconciliée avec lui, après sa Délicatesse qui ne m'avait pas paru délicate du tout et m'avait laissée de glace...

J'ai beaucoup souri pendant ma lecture, me suis reconnue dans certaines disputes absurdes ou fuites aberrantes, et ai même compati à la difficile situation du héros lâche qui s'enferre tout seul... Pour autant, faisant mentir leur titre, ces séparations vont probablement très vite s'envoler pour moi comme des bulles de savon...
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Mon premier Foenkinos, avalé le temps d'un week-end pluvieux...

Comme son nom l'indique, la trame de ce roman suit les poncifs du rapport amoureux, le tango argentin de l'interaction entre deux épris, les heur(t)s et malheurs de la danse du couple et de la passion.

Mais David Foenkinos, dans un format adapté (200 pages) le fait avec une verve franche et un humour piquant qui m'ont fait penser à Alexandre Jardin et Astor Piazzola. On suit avec plaisir l'évolution des couples de danseurs, mûs par une rueda des émotions où les passes succèdent aux changements de partenaires.

Bien sûr, le thème des séparations est on ne peut plus sérieux, et le "coeur profond", plus lent que l'émotion passionnée, reste souvent en rade sur la piste de danse, quand la musique s'arrête... mais David Foenkinos désacralise ces mélos du quotidien par son humour, à mon avis inégal : ainsi dans Nos Séparations certains passages incisifs m'ont fait rire aux éclats, notamment ceux confinant à l'absurde -que j'affectionne toujours autant- , tandis que d'autres sont tombés complètement à plat ; certains procédés de style m'ont paru agaçants d'intellectualisme, tandis que d'autres sonnaient justes ; ainsi l'usage des notes de bas de page comme partie à part entière de la narration.

C'est à juste titre que Bernard Pivot écrit en 4ème de couverture "on est dans la plus jolie tradition française : s'amuser de ce qui serre le coeur" ; et les réponses amoureuses dans le livre envers Bernard Pivot ne sont pas sujettes à caution : décidément, David Foenkinos écrit bien, avec grâce et délicatesse, malgré des passages plus faibles, clichés.
c'est bien ainsi que j'ai lu et apprécié ce livre. Chez lui la légèreté, qui permet de s'adresser à tous, n'empêche pas la gravité et, si certains personnages semblent à peine esquissés, le style et les situations sont, eux, travaillés avec un art consommé de la peinture au couteau. le geste, épuré, est sûr et vigoureux.

Une rencontre sympathique donc, sans enthousiasme délirant, mais qui mérite bien que je mette aussi dans ma pal La Délicatesse.

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J'ai passé un très beau moment en compagnie de ce livre dont l'écriture m'a enchantée. David Foenkinos a encore sévi. Ce diable d'écrivain, auteur de "la délicatesse ", parvient une nouvelle fois à métamorphoser une suite d'aventures amoureuses somme toute relativement banales en un témoignage amoureux poétique, plein de simplicité et d'originalité, de gravité et d'humour.
David Foenkinos est un amoureux fou des mots et jongle avec eux à la façon d'un virtuose et parfois ......ceci en est le revers sans doutes......... il en fait un peu trop .... peut-être ?







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Ce roman est mon troisième de David Foenkinos. J'avais adoré les deux premiers (La délicatesse et Les Souvenirs), j'ai adoré encore plus celui-ci. Nos Séparations nous démontre, à travers Fritz et "son" Alice, comment on reste malgré tout attaché (prisonnier) à son premier véritable amour, encore plus quand le hasard (destin) s'en mêle! J'avoue ne pas avoir comment classé ce livre : espoir ou pas, en tout cas il nous démontre que nous sommes, ce qui importe vraiment, ne sont que nos émotions et que le reste est superflu!
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Ma deuxième lecture de David Foenkinos après "La Délicatesse" et c'est (pour moi) une merveille. Il fait partie des auteurs dont je dois constamment interrompre ma lecture pour annoter des dizaines de citations, toutes plus parlantes les unes que les autres.

J'étais restée sur ma faim avec "La Délicatesse", le style d'écriture me plaisait mais il manquait quelque chose. Un quelque chose que "Nos Séparations" m'a apporté. J'ai l'impression que pour une fois, je tombe sur des moments de vie, au travers de celle du personnage principal Fritz, qui disent tout haut ce que l'on se dit tout bas. Tout n'est pas que du pur bonheur et l'on trouve, dans nos séparations, beaucoup qui nous permet d'évoluer et faire de nous ce que nous sommes vraiment. On se retrouve, on se découvre même parfois.

Fritz et Alice se rencontrent et ne feront que se retrouver pour mieux se séparer à nouveau. Au milieu de ces presque 20 années, ils auront des enfants chacun de leurs côtés. Mais ils ne peuvent s'empêcher de se sentir ancrés dans leur relation du premier amour "comme si, le premier amour était une condamnation à perpétuité".Fritz est représentatif de la contradiction qu'il peut y avoir entre aimer une personne au delà de tout et pourtant, éprouver des désirs suffisamment primitifs pour être capable de la tromper la veille de leur mariage. Ou encore de fuir la réalité trop difficile à affronter en s'investissant dans une mission aussi incongrue soit-elle (genre, vendre des cravates en porte-à-porte !) en croyant qu'elle suffira à la reconstruction de l'âme.

Une jolie leçon de vie amoureuse.
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C'est triste et banal autant qu'improbable. Cette histoire m'a ennuyé presque dès le début. J'ai fini le livre en quelques heures, croyant toujours en un dénouement intéressant. J'avais pourtant beaucoup aimé "la délicatesse". Mais il faut reconnaître que l'auteur a été bien moins inspiré pour ce roman. J'ai fait le parallèle avec "L'amour dure trois ans" de Beigbeder que je venais de terminer. le personnage féminin principal s'appelle également Alice. Finalement les deux romans sont les deux faces d'une même histoire. Les personnages sont caricaturaux. Leur histoire sentimentale, sous une construction qui se veut originale, est d'une banalité déconcertante. Les milieux, bien que différents, finissent par se rejoindre dans leur superficialité. Bon, encore un fois, une lecture qui s'avère assez agréable dans la mesure où l'intrigue permet de s'extraire du quotidien. Mais pas plus.
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David Foenkinos nous raconte une histoire d'amour. Mais pas n'importe laquelle. C'est l'histoire d'Alice et Fritz, de leur rencontre, de leurs séparations, de leurs réconciliations,…
Mais c'est aussi celle de Céline et Fritz. Ou encore d'Iris et Fritz. Il y a dans ce roman tellement de destins qui s'entrecroisent qu'on se demande rapidement si le but de l ‘auteur n'est pas davantage de montrer la versatilité des sentiments des hommes que d'écrire sur la vie de couple et ses difficultés…

En suivant le récit de leur vie, David Foenkinos use de tous les clichés du genre: coup de foudre, tromperies, beaux-parents aux antipodes les uns des autres et qui se détestent, … L'histoire perd du même coup quelque peu en crédibilité.
De plus, le personnage principal (Fritz) voit en chaque coïncidence un signe du destin. A titre d'exemple, il considère que si une femme souffre comme lui d'une fissure à la troisième dent en partant de la droite, cela signifie qu'elle est son âme-soeur. J'ai eu du mal à suivre ce raisonnement et à accepter les décisions de Fritz lorsqu'elles se fondaient sur des élucubrations aussi invraisemblables.

Comme il s'agissait de mon premier roman de cet auteur, je ne savais pas à quoi m'attendre au niveau de son style.
Tout d'abord, il utilise un langage familier qui ne m'a pas semblé approprié. Fritz a fait de longues études et travaille chez Larousse. Il devrait donc s'exprimer de façon plus soutenue.
J'ai également été gênée par le fait que le narrateur ajoute à diverses occasions des commentaires en notes de bas de page ou sous la forme de définitions de noms propres. J'ai trouvé que ça n'apportait pas d'éclairage aux lecteurs, d'autant plus que ça nous coupe momentanément dans notre rythme de lecture.

L'humour, s'il ne rattrape pas tout le roman, a au moins l'avantage de le rendre frais et agréable à lire. C'est un bon point qu'il faut accorder à l'auteur puisque c'est le principal élément qui permet de rester concentrer sur l'histoire du début à la fin.

Pour la petite note technique, je préfère la nouvelle couverture à l'ancienne qui correspond mieux à l'esprit du roman.

En conclusion, je ne suis pour l'instant pas convaincue par le style de David Foenkinos. Je pense qu'il n'était probablement adapté à cette histoire-là. Je retenterai ma chance avec La délicatesse qui est peut-être le meilleur pour débuter ?!
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Alice et Fritz, leur rencontre, leurs séparations, leurs retrouvailles. Une histoire d'amour ponctuée de grandes tromperies et de petites trahisons, de pardons et de blessures, de bonheur et de menus plaisirs.

Avec force détails et un brin d'humour, le narrateur dissèque et étale son quotidien sentimental et prend soin de n'en effleurer que la surface. Des personnages sans grande originalité, un univers bobo intello parisien qui flirte avec la caricature, un manque incontestable de profondeur et une histoire somme toute assez banale... Bref, ce roman, qui sait certes rester léger, demeure désespérément plat et insipide.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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