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sur 3716 notes
Numéro Deux, c'est tout autant la chronique du succès littéraire et cinématographique de la saga Harry Potter que l'histoire d'un enfant qui voit sa vie prendre un mauvais tournant lorsqu'il n'est pas choisi pour interpréter ce même Harry Potter au cinéma.

David Foenkinos raconte l'histoire fictive de celui qui a failli incarné Harry Potter en incluant suffisamment d'anecdotes réelles (sur les livres, les films surtout, mais aussi sur d'autres sujets plus vastes comme les élections présidentielles américaines qui viennent rythmer les actualités, etc) pour donner l'impression qu'il s'agit d'une histoire vraie, ou tout du moins qui aurait pu réellement arriver. J'ai bien aimé aussi le style de l'auteur, entre ironie et tendresse pour ses personnages, mais en gardant toujours une certaine distance.

L'histoire est intéressante car peu ordinaire, mais j'ai quand même eu l'impression que le roman s'étirait un peu en longueur à force de voir le personnage rabâcher sans cesse son sentiment d'échec.
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Cette sensation d'adrénaline avec l'intuition d'y arriver, d'être sélectionné, pour finalement ne pas être retenu et tomber des nues.

Finir à la 2e position parce que quelqu'un d'autre a été sélectionné…

C'est ce qui est arrivé à Martin, lors du fameux casting pour le rôle d'Harry Potter. Il a vu sa place s'échapper en un claquement de doigts et son rêve s'évaporer...

Il est passé à côté de la célébrité, parce que quelqu'un d'autre a été retenu.

Les éléments principaux de ce roman reprennent des faits réels. Daniel, le personnage d'Harry Potter, ne souhaitait plus tourner d'autres films. Ils ont fortement hésité entre les deux garçons.

Finir à la deuxième place, c'est une remise en question constante :

Qu'est-ce qui aurait pu être fait pour être premier ?

À quel moment avons-nous raté quelque chose ?

"Si tous les enfants du monde rêvaient d'être à sa place, qu'en était-il de celui qui avait failli y être ?"

Ce que j'ai apprécié, c'est que l'auteur nous pousse à la réflexion en nous confrontant aux deux facettes. À plusieurs reprises, je me suis sentie impuissante et voulais me rapprocher de ce personnage pour le consoler et le réconforter. Lui dire qu'il y a plein de belles choses tout autour de lui. Qu'il ne faut pas s'arrêter sur un échec qui n'en est finalement pas un. C'est simplement parce qu'un choix devait être pris.

« C'est grâce à l'échec que cet homme est devenu meilleur. On ne rate pas sa vie, on la recommence. »

Une petite originalité se glisse dans son ouvrage, celle de mettre les chapitres les uns après les autres sans sauter de page. Personnellement, je n'ai jamais rencontré ceci dans d'autres ouvrages, et cela m'a bien plu et a permis de me faire tourner les pages sans m'en rendre compte.

Je ne sais pas si l'auteur a le même procédé pour ces autres romans. (À celles et ceux qui ont lu d'autres de ses livres, je serais curieuse de savoir si c'est le cas pour chacun de ses ouvrages.)

Pour résumer, c'est léger, une histoire touchante, agréable à lire avec pleins de bons sentiments. Une lecture qui fait du bien.

(Petite précision utile : nul besoin d'aimer ni de connaître la saga d'Harry Potter pour apprécier ce roman.)

« Un échec est un succès si on en retient quelque chose. » ~ Malcolm Forbes

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« Il était préférable de rester dans l'ombre que de frôler la lumière. » Ayant lu Harry Potter à l'école des sorciers dernièrement dans le cadre d'une lecture commune, c'est tout naturellement que je me suis intéressée à ce roman de David Foenkinos, dont la prémisse est fort intéressante : comment se remet-on d'une telle expérience, celle de ne pas avoir été choisi pour incarner Harry Potter ? Pour Martin Hill, dix ans, c'est tout un échec, même si c'est le hasard qui l'a amené à passer une première audition. Il s'était pris à rêver. On le suit enfant, adolescent, jeune adulte et finalement adulte, alors qu'il trimballe avec lui cette blessure narcissique qui lui pourrit la vie, et qu'il n'arrive pas à surmonter. D'une lecture agréable, j'ai été un peu irritée cependant par la tendance de l'auteur à expliciter ce qu'il vient par ailleurs de montrer, et j'aurais aimé qu'il aille peut-être un peu plus en profondeur quant au thème de son roman, qui fait référence à l'injonction au bonheur de notre société, de même qu'au regard médiatique qui peut se faire oppressant avec l'omniprésence des réseaux sociaux dans nos vies, qu'on le veuille ou pas.
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J'avais lu quelques livres de David Foenkinos il y a quelques années (La délicatesse, Les coeurs autonomes et Les souvenirs) et, même si j'avais aimé ces lectures, aucune ne m'a laissé un souvenir impérissable. Pourtant, j'avais très envie de me plonger dans un autre de ces romans : Numéro deux.

Dans ce récit, nous allons suivre l'histoire de Martin Hill, celui qui a failli être Harry Potter. En 1999, avant le tournage du premier film, un tas de jeunes acteurs ont été auditionnés pour jouer le rôle de celui qui deviendra le très célèbre sorcier à lunettes. À la fin, seuls deux restaient. Ce livre raconte la vie de celui qui n'a pas été choisi.

En partant de cette simple anecdote, l'auteur imagine la vie de cet acteur qui n'a pas été sélectionné, qui a failli être Harry Potter. Il lui invente un nom - nous ne le connaissons pas en réalité -, une famille, une enfance et des pensées. Un tourbillon de pensées sur ce qu'aurait pu être sa vie s'il avait été à la place de Daniel Radcliffe.

Ce roman mêle fiction et réalité, s'appuyant sur ce qui s'est passé et sur de véritables interviews, si bien que les lecteur•rices ne savent parfois plus démêler le vrai du faux... Un peu comme Martin Hill aura des difficultés à discerner sa vie de celle du personnage d'Harry Potter.

David Foenkinos aura réussi à créer une intrigue assez captivante, qui nous replonge de nombreuses années en arrière, lorsque Harry Potter connaissait un succès phénoménal. J'ai éprouvé pas mal de compassion pour le personnage de Martin, même si je ne comprenais pas toujours ses réactions.

Si l'histoire me semblait parfois tirée par les cheveux puisque exagérée, j'ai aimé comment l'auteur parvenait à parler du sentiment d'échec au travers d'une saga aussi connue. J'ai écouté ce roman en livre audio et c'était très agréable !
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Apres avoir lu ‘le numéro un ‘ de Michail Chevelev il y a peu, je referme aujourd'hui ‘Numéro deux' de David Foenkinos et je suis totalement désappointé, ça n'a rien à voir !!
 
Rien à voir en effet entre l'univers mafieux qui entoure Poutine (Vladimir pour les rares intimes) et le pauvre gamin qui est arrivé numéro 2 au casting pour le rôle titre de la saga Harry Potter (qui lui, répond au doux prénom de Martin).
 
Rassurez-vous, je le savais, un peu naïf mais pas complètement idiot quand même !!!
 
Avant de faire connaissance avec le pauvre numéro 2, ses parents nous sont présentés par un David Foenkinos fidèle à son style doux amer ou l'humour pointe toujours son nose (on est en Angleterre) même pour décrire des scènes quelques fois à la limite du pathétique.
Légère et profonde sa prose nous cause et nous pose un couple franco-britanique improbable qui finira par sombrer.
 
Un brexit avant l'heure !
 
Seulement ce couple a un petit garçon (Martin, donc) dont on détecte la myopie juste après la séparation de ses parents (relation de cause à effet pour le père) et surtout pendant la grève des camionneurs ce qui explique la pénurie de montures chez l'opticien sollicité.
Il aura dont le seul modèle disponible : une paire de lunettes rondes et noires.
 
Ha, le bazar fait bien les choses d'autant que le père travaille dans le cinéma et qu'il trimballe parfois son bambin bigleux sur les plateaux londoniens.
 
Tout est en place pour le conte défait d'autant que vient de sortir le premier tome de Harry Potter qui fait un carton et dont en envisage une adaptation cinématographique.
 
Au passage, nous avons droit et à la savante genèse des romans et à celles des films, des histoires comme celles là, on ne les planque pas sous le tapis (même magique), surtout que c'est une jeune et petite maison de production qui a flairé la bonne affaire à la barbe des grandes majors. En quelque sorte, l'éternelle combat du Potter contre le pot de fer !
 
La magie semble opérer quand le fameux néo-producteur se rend sur un tournage qui emploie le père du jeune Martin présent lui aussi exceptionnellement pour défaut de baby-sitter.
Bien sûr les regards se croisent et bien sûr, ça matche !
Et ça matche encore mieux quand le bambin badin fait un bout d'essai dont il se sort incroyablement bien.
 
On tient le bon bout !!
 
On le croit d'autant plus qu'un autre Harry potentiel a été approché par le producteur mais ce dernier a fait chou blanc auprès des parents refroidis par l'idée de déscolariser leur fils durant toute la durée du tournage de la saga.
Ce deuxième gamin se prénomme Daniel !
 
Mais, on sait comment l'histoire se finit.
On sait que Harry sera Daniel dont les parents ont finalement changé d'avis et qui aux ultimes essais aura un petit quelque chose en plus qui aura fait la différence.
 
Nous terminons le premier tiers du livre sur ce couperet qui tombe sur le destin du pauvre Martin qui n'a alors que onze ans.
Terrible désillusion, le rêve s'évanouit, le destin se fracasse contre un ‘non, ce ne sera pas toi.'
 
Comment ingérer cela à onze ans quand l'espoir a été si vif et prégnant et que lui n'avait rien demandé, on était simplement venu le chercher ?
 
La force de cette première partie réside dans l'impression que l'on ressent de lire un article de presse spécialisée restituant une expérience vécue alors que nous sommes au coeur d'un roman, une histoire certes inspirée de faits réels pour ce qui est de deux prétendants pour l'interprétation de personnage charismatique mais rien de Martin et de ses parents n'est vrai.
 
C'est un roman qui me rappelle la désolation qu'a du connaître Valérie Kaprisky quand elle a du céder sa place à  Isabelle Adjani qui  avait finalement décidé de faire ‘l'été meurtrier' pourtant initialement rejeté !
 
Durant les deux autres tiers du roman nous allons suivre les autres pauvres misères du pauvre Martin que ce désaveu pris pour un échec personnel va obséder jusqu'à lui faire connaître l'Hôpital Psy, HP, comme Harry Potter.
 
Des fulgurances narratives mais également des passages avides d'un peu plus d'intérêt se succéderont jusqu'à la scène finale où les deux faces d'une même pièce s'uniront pour disserter sur le succès.
 
De bons moments, d'autres moins magique pour cependant un bon cru Foenkinos qui ne sera cependant pas mon préféré !
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Dévoré ! Ce roman est d'une délicatesse,d'une sensibilité.... Dès le début, on s'attache au personnage principal, on en adore certains et en détestent d'autres.
Beaucoup de thèmes douloureux sont abordés comme l'échec et le harcèlement mais couverts par l'amour de trois femmes.
Ne passez pas à côté si vous possédez quelques mots du lexique de Poudlard.
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Martin Hill, 10 ans,qui suit son père,intermittent du spectacle, lors d'un tournage , est repéré et presenti pour le rôle d'Harry Potter pour l'adaptation cinématographique du Best seller de J.K. Rowling.
Destin ou coïncidence, tout semble clair pour lui : sa vie est liée au plus célèbre sorcier d'Angleterre.
Malheureusement pour lui, il se fait confier au poteau par un certain Daniel Radcliffe, s'en suit une longue et douloureuse dépression, Martin n'arrivant toujours pas à faire le deuil de son échec, ne cessant de se ressasser et si...
Quand on frôle de si près ses rêves les plus fous, le retour à la banalité de sa vie est forcément violent...
Un roman brillant qui ravira sans aucun doute les fans du sorcier.
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La tentation est grande pour moi, de hisser ce roman à la 2nde place de mes coups de coeur de l'année 2023...Le pire c'est que je pense que je vais le faire.
Désolée, je laisse la place à Lorsque le dernier arbre de Michael Christie.
Mais cela n'enlève rien à ce roman délicieux, fin, astucieux. Où l'on parle non pas de celui qui a gagné, ni de tous ceux qui ont échoué, mais de celui qui a presque gagné. C'est très amusant, avec une dérision toute en délicatesse, face à la quasi tragédie que se coltine le héros. C'est effarant quand on y pense : habituellement, quand on échoue, quand on vit un traumatisme, on passe à autre chose, on tente d'oublier et de tourner la page. Là, le monde entier s'acharne sans le vouloir, à lui rappeler sans cesse qu'il n'a pas été choisi. Car pour les déjà lecteurs au moment de la sortie de Harry Potter au début de ce siècle, je confirme, c'était la cohue, un phénomène qui éclipsait les stars de la chanson ou du cinéma, jusqu'à ce que les films soient réalisés.
Quel livre a suscité autant d'engouement avant ou depuis ? A fait ouvrir des librairies pour vendre à minuit pile les exemplaires du livre que le monde entier s'arrachait ? Maintenant les lecteurs ont de la chance : ils peuvent lire toute la saga d'une seule traite. Mais ces mois d'attente que l'on a vécus, c'était quand même quelque chose. Une impatience qui est la même que celle que l'on ressent quand on ouvre ses cadeaux le 25 décembre matin et non le 24 décembre avant de se coucher.
Bref, j'ai adoré Harry Potter, et j'ai adoré ce roman. Jamais l'auteur n'a bâclé le scénario. Il l'a truffé de détails, de moments où il appuie là ou ça fait mal pour le Numero deux. Pas de fausse note, ni de faux pas. C'est aussi fluide et évident qu'une chorégraphie de partinage artistique : on a l'impression que c'est simple. Mais c'est grâce au travail et au talent que tout se tient, tout est bien construit, terriblement plausible et humain. Je suis certaine qu'on a tous vécu des moments Numéro deux dans notre vie. Ils vont paraitre moins insurmontables après avoir lu ce roman...

Alors, faut-il le lire ? Oui !! Et j'espère que J K Rowling aura la possibilité de le lire aussi.
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J'avoue que la présentation du livre à sa sortie m'a intriguée, le résumé m'a donné envie de le lire. Je ne connaissais l'auteur que de nom, c'était l'occasion de le découvrir en écriture.
Je ressors assez déçue de cette écriture justement… j'ai lu ce livre sans ressentir aucune émotion ! le récit est factuel, froid alors qu'il raconte des états d'âme, des souffrances et des douleurs. Mais il n'y a rien qui m'ait fait vibrer…
Je fais partie des rares personnes qui n'aime pas vraiment l'univers de Harry Potter. J'ai lu les deux premiers tomes récemment pour connaître ce « classique » mais cela ne m'a pas passionnée. Je ne comprends toujours pas l'engouement qu'il y a eu et qu'il y a encore pour cet univers… est-ce pour cela que je suis passée à côté de ce roman ? Je ne crois pas. Je crois qu'avec un style plus poétique j'aurais pu m'attacher au personnage, le comprendre.
Il faudrait que je tente une autre lecture de cet auteur. Je n'en éprouve pas la curiosité pour le moment. Je me dis qu'il y a tant à lire et si peu de temps que je n'en ai pas à perdre avec une écriture comme celle-là qui ne me touche pas.
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Je n'ai pas grand-chose à dire sur ce roman de David Foenkinos, à part l'idée originale de départ, celle de s'intéresser au sort d'un candidat arrivé bon deuxième à l'issue d'un casting de rêve, celui d'incarner nul autre que Harry Potter dans le tout premier film d'une série qui en verrait de nombreux autres.
Foenkinos écrit de jolies histoires mais la fougue littéraire y est souvent absente. On déroule le fil narratif, sans grands enjeux, que l'on parsème de phrases toutes faites et de lieux communs. Je crois que Numéro Deux tirerait profit d'une adaptation cinématographique, à l'instar de celle du Mystère Henri Pick, réalisée par Rémi Besançon, dans laquelle j'ai retrouvé le dynamisme et le piquant qui manquait au roman. Il me reste toujours Charlotte et La Délicatesse qui viendront confirmer ou non mon impression actuelle.
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