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3,45

sur 219 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ayant beaucoup apprécié Où on va, papa ? de Jean-Louis Fournier, prix Femina 2008 et me trouvant sans bouquin dans le sac, quand j'ai vu dans une boîte à livres Mon dernier cheveu noir de ce même auteur, je n'ai pas hésité ! Et, bien m'en a pris.
Dans son roman primé, l'auteur révélait sa capacité de résilience par l'humour. Sous la forme d'une lettre à ses deux fils lourdement handicapés, il y racontait son histoire de père désemparé et d'époux abandonné.
Dans celui-ci, Jean-Louis Fournier s'est attaché à retranscrire le temps qui passe et celui qu'il reste…
Toujours avec ce ton humoristique si caractéristique qu'on lui connaît, il explique comment on se rend compte qu'on devient vieux, quels en sont les signes et en profite pour donner quelques conseils aux « anciens jeunes » et notamment ce dernier qui vaut son pesant d'or :
« Quand vous entendrez le docteur à votre chevet dire : « C'est la fin », essayez, malgré votre état, de faire rire une dernière fois.
Ajoutez : « des haricots. »
C'est un petit livre qui se lit très vite, de nombreuses pages avec trois lignes seulement, mais qui fait un bien fou.
Ce n'est pas si souvent qu'on a l'occasion, que l'on soit quinqua, sexa ou septuagénaire ou plus encore, à condition de ne pas avoir perdu son sens de l'humour, de pouvoir rire sur les tracas engendrés par la vieillesse, que ce soit sur son physique, sur ses problèmes de santé, sur le départ de ses amis, mais aussi sur les avantages qui sont réservés à l'âge.
Jean-Louis Fournier excelle également en décrivant le regard des anciens jeunes sur leur environnement et leurs congénères plus jeunes. Des journaux imprimés de plus en plus petit , de la terre de plus en plus basse aux policiers qui sont de plus en plus jeunes ou aux comédiens qui parlent de moins en moins fort au théâtre, sans oublier Parkinson ou la mort, tout cela pour nous rappeler que la vie avance inexorablement et que mieux vaut la prendre avec le sourire.
En tournant en dérision ces maux inhérents à l'âge, Jean-Louis Fournier nous offre une sorte de leçon de philosophie avec cet ensemble de réflexions douces-amères sur la vieillesse.
J'ai beaucoup ri tout au long de ma lecture et ne peux que vous conseiller cet excellent antidépresseur !
Un pur moment de détente qui peut se lire à tout âge.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Après la déception à la lecture de « Poète et paysan », je me lance quand même dans celle de « Mon denier cheveu noir ». Bien m'en a pris : un petit opus – ça se lit en deux heures – où l'on retrouve la verve de Jean-Louis Fournier, son cynisme, son détachement …

En fait, un petit bouquin sur un sujet qui nous préoccupe tous, plus ou moins et plus ou moins consciemment : la vieillesse et la mort. Alphonse Allais nous l'avait déjà fait remarquer : « La mort est un manque de savoir-vivre »… Jean-Louis Fournier nous propose une série d'aphorismes du même genre dont une demi-douzaine nous indique – « Vous savez comment on s'aperçoit qu'on vieillit ?... » – les symptômes de l'apparition sournoise de la vieillesse ; aphorismes qui ponctuent une série de chroniques sur l'art de plus ou moins bien vieillir.

Je sais, la recette Fournier est toujours la même… Mais j'avoue qu'ici, elle m'a touché… C'est mieux ficelé que « Poète et paysan »… A moins la raison ne soit que le thème abordé cette fois me concerne plus que d'autres. Méfiance… Je vais m'empresser de mettre en pratique le conseil de Fournier : « N'allez plus aux enterrements de vos amis, vous allez vous faire repérer » …

« La camarde qui ne m'a jamais pardonné,
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile… »
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Cette fois-ci, c'est bien à lui-même que Jean-Louis Fournier s'en prend. En se regardant dans le miroir et en ayant réalisé à quel point il était devenu vieux, puisqu'il a 60 ans, il porte sur lui-même un regard acerbe, tendre, amusé et non dénué d'humour. La vieillesse et la mort sont des sujets d'autant plus difficiles à aborder, surtout lorsque l'on se sent directement concerné. Et pourtant, Fournier réussit à nous en parler avec dérision, malice et sans amertume. Ce sont des sujets de la vie quotidienne, comme par exemple la visite médicale, ou des événements plus particuliers comme les anniversaires qui nous font bien rappeler tous les ans que l'on vieillit, que Fournier aborde. Toujours avec un certain tact et sans regret sur la vie qui passe, Fournier nous donne ici une belle leçon et quelques avis aux "anciens jeunes" comme il les appelle et des conseils aux plus jeunes, histoire de leur montrer ce à quoi ils doivent s'attendre...
Fournier nous offre ici un livre frais et plaisant qui se laisse lire très agréablement et donne du baume au coeur lorsque l'on voit ce que l'on est capable de faire...même à 60 ans !

Mon dernier cheveu noir... une belle épi-taphe !
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Cette fois, l'auteur, à l'approche de la soixantaine, aborde la question du vieillissement.
Et malgré son âge, au niveau de l'humour et de l'autodérision, il est au mieux de sa forme. Avec toujours en prime cette petite pointe de cynisme.
Comme quoi, un même sujet peut être traité de manière totalement différente (référence à ma dernière lecture : « Les vieilles » de Pascale Gautier.
Avec Jean-Louis Fournier, on est sûr d'au moins toujours sourire, et de passer un bon moment. Et là, ce fut vraiment le cas.
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Jean-Louis Fournier a, une fois de plus, trouvé la subtile dose, le bel équilibre, le sublime mélange entre humour et poésie, satyre et douceur, larmes et rires.
Je me délecte de certaines de ses formules qui posent sur une réalité inéluctable un regard bienveillant.
"Vieillir s'écrit avec deux ailes" en est un exemple parfait !
Ce livre aborde l'approche de la veilleuse avec réalisme et auto-dérision.
Et cela fait un bien fou !
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"Mon dernier cheveu noir" est un court ouvrage (pas plus d'une heure de lecture) parsemé de reflexions amusantes sur la vieillesse, le temps qui passe. de conseils aussi (par exemple : " n'allez plus aux enterrements de vos amis, vous allez vous faire repérer."). C'est drôle, parfois impertinent, on flirte avec l'humour noir à certains moments. C'est plaisant, sans être inoubliable. C'est notre histoire à tous, ou presque, lorsque l'on se rend compte que l'on prend de l'âge (ok, j'ai encore un peu de marge avec la soixantaine atteinte par l'auteur au moment de l'écriture de ce livre. N'empêche...). La conclusion ? "Un coup de vieux, ce n'est pas un coup que donne un vieux. C'est un coup qu'il reçoit." ...
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Une succession de pensées humoristiques sur le thème de la vieillesse, comme un tir de rafales que l'on prend en pleine figure!...

Je n'ai pas ri aux éclats au fil des pages qui se succèdent à toute vitesse mais j'ai souri d'un bout à l'autre, en me disant que j'aimerais avoir le don de retenir quelques idées pour pouvoir les replacer à-propos lors de mon prochain dîner mondain (!).

En somme, un excellent moment sur un sujet que, sous l'ironie et la dérision, on sent quand même difficile pour l'auteur...
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Fournier a 60 ans et le déplore. Enfin un vieux qui s'assume et qui ne nous pompe pas l'air avec l'esprit jeune! Il constate le désagrément que représente la vieillesse avec le corps qui trébuche et la mémoire qui vacille. Vieillir l'emmerde et il le fait savoir avec drôlerie, impertinence, panache!
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Humour caustique , humour grinçant , un livre sur le temps qui passe et le changement physique .
De l'autodérision , c'est drôle et tellement vrai .
Des petits chapitres avec pour chacun, une petite réflexion toujours drôle ....

"Si vous voulez laisser un bon souvenir , attention à ne pas mourir trop vieux ..."
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« Mon arrière grand-père est mort ; mon grand-père est mort ; mon père est mort…Ooooh !!!... Je crains que ce soit héréditaire !!! »
On vieillit ? Et alors ! Ce n'est pas le moment de se gâcher la vie tristement ! Voici un antirides très efficace.

Un livre plein d'humour dans lequel Jean-Louis Fournier s'attaque au jeunisme ambiant.
L'auteur qui vient de fêter ses soixante ans pose un regard tendre et amusant sur le temps qui passe, la vieillesse et la mort.
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