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EAN : 9791022609906
352 pages
Editions Métailié (16/01/2020)
3.69/5   18 notes
Résumé :
Si une des grandes questions de la littérature est comment “tuer” le père, que faire quand son propre père a été le bras droit de l’un des plus grands assassins du pays ?

Larry arrive à Medellín douze ans après la disparition de son père, un mafieux proche de Pablo Escobar. À son arrivée, ce n’est pas sa mère, l’ex-Miss Medellín, qui l’attend, mais Pedro, son ami d’enfance, qui vient le chercher pour le plonger dans l’Alborada, une fête populaire de p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Medellín, 2 décembre 1997. Pablo Escobar est abattu par la police. La mort de l'un des plus célèbres narco-trafiquants de la planète sonne le début de la fin du cartel et de son règne sans partage sur la société colombienne. L'appareil judiciaire, les victimes du baron de la drogue et les cartels concurrents sont aux trousses des lieutenants d'Escobar. Parmi eux, Libardo est de plus en plus nerveux. Il craint pour son argent, sa liberté, sa vie. Marié à Fernanda, une ex-miss Medellín, et père de deux adolescents, Larry et Julio, il gamberge : continuer comme avant, faire profil bas, se cacher, s'exiler, se battre pour garder le pouvoir... La question tourne court lorsqu'il est porté disparu.
Medellín, 30 novembre 2005. Larry, le fils de Libardo, rentre en Colombie. Il vit à Londres depuis des années, mais revient au bercail pour enterrer les restes de son père qui viennent d'être découverts. Après un vol éreintant, il veut seulement revoir sa mère et dormir. Mais c'est son ami Pedro qui l'attend à l'aéroport, et qui le traîne à travers la ville et la nuit pour célébrer l'Alborada, une fête populaire avec musique à fond, alcool, drogues et pétards jusqu'à l'aube.

A ces deux fils narratifs qui s'entrecroisent, l'auteur en ajoute un troisième, aussi ténu et fragile que l'espoir et l'optimisme qui subsistent chez Larry lorsqu'il réalise que son pays est encore terriblement marqué par l'époque noire des cartels. Un troisième fil, donc, celui du vol Londres-Bogotá, dans lequel Larry a rencontré Charlie, une jeune Colombienne dévastée par le décès de son propre père.
Comment vit-on quand on est le fils d'un haut sbire du Roi de la cocaïne ? La génération des enfants du narco-trafic n'avait rien demandé, la voilà qui se coltine le poids du passé et l'ombre de pères criminels. Jusqu'à la mort d'Escobar, Larry et son frère savaient sans savoir, profitant d'une luxueuse maison bardée de gardes du corps et de la fortune de leur père. Les rumeurs d'explosions, d'enlèvements, de tueries, de règlements de compte, de corruption, parvenaient jusqu'à eux, atténuées par la toute-puissance du cartel. A compter de la disparition de son père, Larry a voulu fuir son enfance et son monde en perdition. de retour après douze ans, il découvre une ville, qui n'était que drogue, violence et mort, désormais plongée dans la folie d'une fête effrénée et décadente.

J'ai beaucoup aimé ce roman. On y sent l'odeur de la poudre, la peur et la nostalgie d'une époque qu'on ne voudrait pourtant pas revivre, et la crainte d'un futur sans repères. Avec ses personnages complexes, dont certains très attachants, son réalisme désespérant, quelques scènes émouvantes et sa construction parfaitement maîtrisée, "Le ciel à bout portant" est captivant comme un feu d'artifice.

En partenariat avec les Editions Métailié.
#rentreelitteraire
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Ce que j'ai ressenti:

▪️Un rendez-vous avec le ciel de Medellín…

Les feux d'artifices explosent, l'Alborada bat son plein, et la Colombie se raconte dans un tourbillon de vie et de mort et le ciel à bout portant est magnifique…Ce roman noir, c'est des histoires entrelacées, d'amitiés et de familles qui éclatent avec grand bruit dans l'euphorie de cette fête populaire…On prend conscience de la réalité effroyable des cartels, des grammes de drogues qui s'échangent, de la peur au ventre, des litres de sang versés, des plaintes vers le ciel et de l'odeur réconfortante du café, grâce à la plume bouleversante de Jorge Franco. Encore une fois, je me retrouve sous le ciel de Medellín en 2020, et j'aime l'ambiance de cette ville que l'auteur arrive avec brio à faire ressortir. Il a quelque chose de dangereux et en même temps, de profondément vivant qui est venu me toucher, et j'aimerai maintenant voir de mes yeux, ce ciel rempli de ces couleurs explosives!

"-Plutôt mourir d'une balle que mourir de tristesse."

▪️A compter chaque minute de chagrin…

À naître comme ça, dans un noyau familial fait violences, on ne peut que récolter des tragédies toutes plus sombres les unes que les autres. Larry est le fils d'un narco-trafiquant redoutable, et sa vie est un champ de ruines qu'il a préféré fuir…Dans l'avion qui le ramène au pays, il rencontre Charlie, elle aussi, toute juste orpheline de père, et dans ce drame qui les réunit simultanément, il entrevoit une possibilité d'amour. Mais que peut bien vouloir dire cette petite étincelle face à la mort? Personne n'imagine l'ampleur de la douleur de perdre un père. Chaque minute de désarroi qu'il faut pour intégrer l'idée de l'absence. Larry tout comme Charlie, comptent chaque minute écoulée sans la figure paternelle. Et c'est dans cette douleur cruelle, que Larry va devoir revivre à travers ses souvenirs, le passé sulfureux de Librario, ce père mafieux. de flash-back en minutes solennelles, on est confronté à la dérive d'une génération broyée par le monde de la drogue. C'est saisissant!

"Il ferma les yeux pour réfléchir à la possibilité d'acheter des minutes faites de temps, de passé et de futur,des minutes à garder comme des souvenirs ou à jeter à la poubelle et à oublier complètement. Des minutes sous la main en cas de besoin, pour les utiliser à un moment urgent, pour quand la dernière minute viendra, pensa Larry."

▪️ Quand ton coeur pulse avec les pétards…

J'ai adoré cette nouvelle virée en Colombie, je ne me lasse pas de la plume immersive de Jorge Franco. Je lui trouve une émotion particulière et des moments de poésie qu'il arrache, avec une étrange élégance, à ses vies de violences…J'aime la délicatesse et la puissance qu'il sait mettre dans ses mots pour nous parler de son pays. Je suis totalement sous le charme des vibrations de la littérature sud-américaine, et cette histoire restera là, à briller encore de mille feux dans ma mémoire, comme le charme d'une nuit volée à l'Alborada.

"-Au fait, mec, je t'ai souhaité la bienvenue en enfer?"


Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Captivant ce roman de part une histoire de famille sous fond de vérité historique et de part sa construction narrative. L'auteur donne voix à de nombreux personnages à des époques différentes.

Tout commence par le retour de Larry, le jeune fils de Fernanda et Libardo, dans sa ville natale Medellin, en Colombie. Des restes de son père mort sont retrouvés. Cela fait 12 ans que ce dernier a disparu, suite, il faut préciser, à l'assassinat de Pablo Escobar le 2 décembre 1993. Oui Pablo Escobar le célèbre trafiquant colombien de cocaïne ! Libardo était son bras droit.

C'est tout un monde que l'auteur nous dévoile, ce monde violent nourrit par cette fameuse cocaïne. A mes yeux c'est un tableau obscur que nous dépeint l'auteur, ne laissant aucune place à la lumière si ce n'est cette rencontre dans l'avion du vol retour de Larry avec cette Charlie, et la découverte d'une demi-soeur ...

C'était tout une époque celle du règne de ce cartel de Medellin, celle de l'enfance de Larry, mais à son retour trois ans plus tard après son départ pour l'Angleterre, que découvre t-il ? La ville a-t-elle vraiment changé ?

Je ne connais presque rien de la Colombie seulement en lisant Jorge Franco à travers ce roman, j'en déduis que tout n'est pas si réjouissant, du moins toujours dans cette ville de Medellin, surtout en suivant ces enfants de narcoterroristes, jeunes adultes comme Larry, Pedro, la Chauve-souris, Julieth qui sont toujours sous l'emprise de la drogue, malgré la fin d'un règne. Une scène, entre autre, m'a terriblement choquée, quand des propriétaires sont attachés et violentés par ce bandes........

C'est toute une époque passée certes et aujourd'hui, à en lire la presse, elle donne fruit à un imaginaire insoupçonné que nous retrouvons en littérature, au cinéma, en peinture et dans le tourisme ... je n'y comprends rien à l'esprit humain, comment est-il possible de se nourrir de tels criminels ? Les narcos fascinent plus que jamais à ce qu'il paraît !

Ce roman a eu pour effet de m'inviter à lire des articles sur ce qui s'est passé avant et après Escobar. Et entre autre un interview du maire Federico Gutiérrez, en 2016 qui dit, je le cite : " C'est une histoire fascinante, il faut le reconnaître. Il y a de l'adrénaline, des fêtes…. Ces récits donnent l'impression que la vie de Pablo Escobar était un film d'action. Ce qui est dangereux, c'est que ce personnage devient une fiction, en laissant de côté toute la souffrance qu'il a causée. Si on l'oublie, il peut facilement s'ériger en modèle pour les jeunes. On ne peut pas laisser faire ça. Cela dépeint aussi une ville qui n'existe plus. Nous sommes fiers de ce que nous avons réussi car nous nous en sommes sortis. Cela nous a coûté beaucoup."

La Colombie est le premier producteur mondial cocaïne.

Merci à la Masse critique Babelio et aux éditions Métailié pour leur confiance.

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Larry rentre de Londres pour organiser les funérailles de son père. Il y a douze ans, Libardo, bras droit et homme de l'ombre du sinistre Escobar, avait disparu, son cadavre ou du moins ce qu'il en reste, vient d'être découvert. Larry retrouve son frère, des amis de lycée et Fernanda, sa mère, une ex-miss Medellin, pas si éplorée, mais marquée à jamais par une vie passée auprès d'un homme riche et dangereux. C'est de cela surtout que la famille, de nouveau réunie, doit se débarrasser, du triste héritage moral d'une fortune amassée par le narco-trafic.

Pauvre Larry, difficile d'exister lorsque ton livret de famille semble avoir été écrit en lettre de sang, le sang qu'a fait couler ton père, Libardo lieutenant du plus célèbre narcotrafiquant de la planète. La honte et la culpabilité coule dans tes veines. Mais l'espoir d'une vie nouvelle et d'une fraiche liberté aura peut-être le goût des lèvres de Charlie, une jeune fille rencontrée dans l'avion et perdue de vue dès l'arrivée à Medellin.

Formidable récit de reconstruction, Jorge franco nous parle de ces blessures profondes qui ne cicatrisent jamais, d'un jeune homme qui doit devenir adulte malgré les carences affectives dues à une enfance passée dans un climat d'extrême violence. Métaphore pour décrire son pays, la Colombie qui tarde encore à se remettre de l'emprise des cartels sur son économie et sa vie politique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas allée me promener en Colombie par livre interposé. Il me semble que la dernière fois, c'était avec Hector Abad et L'Oubli que nous serons, le récit véridique de l'assassinat d'un médecin engagé pendant les années noires de la Colombie de la drogue et du crime. Incidemment, les deux livres se passent à Medellín, c'est une intéressante coïncidence. Mais cette fois, je me suis retrouvée de l'autre côté de la barrière, et c'est d'ailleurs ce qui m'a intéressée dans ce livre et qui m'a décidée à le demander lors de la dernière masse critique de Babelio. Ce n'est pas tous les jours que l'on regarde du côté des méchants, et même pas tout à fait des méchants, puisqu'il est question ici de comment les choix d'un méchant affectent la vie de leur proche.
Le méchant, ici, c'est Libardo, un proche de Pablo Escobar, qui sera entraîné dans la chute de celui-ci. Il disparaît, quelques mois après l'exécution de ce dernier, de ces disparitions qui laissent peu de doute mais après lesquelles on ne peut s'empêcher d'espérer. Et douze ans après, Libardo resurgit, on a retrouvé son cadavre, ou du moins ce qu'il en reste. Larry, le principal narrateur de cette histoire, est le second fils de Libardo. Exilé en Angleterre, il revient à Medellín pour s'occuper des restes de son père.
Trois lignes narratives se mêlent dans ce livre : les premiers jours suivant le retour de Larry à Medellín, les quelques mois qui ont vu la chute de Libardo et enfin le récit du vol de Larry de Londres à Bogotá. Trois moments d'une histoire pour dire la douleur et le deuil, la culpabilité et l'ambivalence aussi. Comment aimer son père quand on sait qu'il a autant de sang sur les mains, mais aussi comment ne pas l'aimer ? L'ambiguïté d'une relation père-fils qui ne peut être normale. L'improbable vie familiale d'un homme haï par tout un continent, l'incongruité d'une vie entourée de gardes du corps, d'un luxe sans limite toujours teinté d'une violence plus ou moins exprimée.

Ce fut une lecture intéressante. Un peu difficile je dois l'admettre, mais intéressante. Difficile parce que son style reflète toute la pesanteur du sujet. Et Jorge Franco n'hésite pas à charger la mule (non, pas de jeu de mot ici…). La famille Libardo est dysfonctionnelle, mais ce n'est pas qu'à cause du père narco, la mère n'est pas non plus très nette. Ancienne reine de beauté, accro au jeu, ne se refusant jamais un verre et développant une relation plutôt malsaine avec ses enfants, on se demande si c'est le meilleur parent qui est resté. Et puis les amis de Larry n'ont pas grand-chose de recommandable non plus.
Cette mule un peu trop chargée à mon goût a fait que ce que j'espérais être le sujet principal du livre, à savoir « qu'est-ce que c'est que vivre avec la figure d'un père narcotrafiquant notoire », m'a paru un peu dilué dans tout un tas de sujets annexes, ce qui m'a déçue je dois l'avouer. Mais à la réflexion, ce livre est l'oeuvre d'un écrivain colombien, qui plus est originaire de Medellín, et il est avant tout destiné à des lecteurs colombiens, qui ont une bien meilleure connaissance de ce sujet que le lecteur européen moyen. Vu sous ce prisme, ce livre est peut-être avant tout une évocation de Medellín, celle d'alors et celle d'aujourd'hui, une réflexion déambulative sur ce qui a changé et ce qui n'a pas changé.
Il m'a fallu faire quelques recherches pour mieux comprendre le livre et il me semble intéressant de savoir que l'Alborada (littéralement l'aurore) est une fête qui existe effectivement à Medellín depuis une quinzaine d'années environ. Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, des feux d'artifices sont tirés dans la confusion la plus totale pour soi-disant accueillir décembre. C'est en fait une tradition récente issue d'un épisode des guerres entre narcotrafiquants. En situant le retour de Larry à cette date précise, Jorge Franco nous amène à nous demande si l'ère du narcotrafic est bien derrière nous.
Et puisque j'en suis aux recherches, il apparaît qu'il a bien existé un Libardo dans l'entourage de Pablo Escobar. Mais il n'a pas disparu, il a été arrêté. Je n'ai trouvé que des photos de lui de dos dans les articles en ligne qui lui sont consacrés, c'est très étrange...

En définitive, un livre que je suis contente d'avoir lu. Complexe, sombre, dérangeant, il faut y être préparé. Un livre qui ne répond pas à toutes les questions, mais qui en posent beaucoup, qui fait découvrir tout un pan de l'histoire récente que l'on voudrait croire refermé, mais les blessures sont encore là, rarement bien cicatrisées, et les héritages aussi, plus ou moins assumés, plus ou moins conscients, pleins d'une ambiguïté impossible à dépasser.
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critiques presse (1)
LeMonde
27 janvier 2020
Quelle responsabilité portent les proches des » narcos », quand ils n’ont pas participé directement aux agissements de leurs parents mais ont largement bénéficié du confort que leurs trafics leur ont procuré ? Cette question forme le fil narratif du livre [...] Le roman d’une réconciliation.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
On croit connaître ses parents comme eux croient vous connaitre, mais nous étions encore jeunes et manquions d’expérience pour vraiment les connaître, pour comprendre pourquoi ils faisaient ce qu’ils faisaient, pourquoi ils étaient comme ils étaient. La véritable vie de Libardo était difficilement camouflable. Il n’y avait pas moyen d’escamoter les types qui le protégeaient, ni les valises remplies de billets cachées dans la maison , ni les voitures qui changeaient tous les deux ou trois mois, ni le calibre de ses menaces, et il n’avait jamais non plus dissimulé son admiration pour Escobar.
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Il ferma les yeux pour réfléchir à la possibilité d’acheter des minutes faites de temps, de passé et de futur,des minutes à garder comme des souvenirs ou à jeter à la poubelle et à oublier complètement. Des minutes sous la main en cas de besoin, pour les utiliser à un moment urgent, pour quand la dernière minute viendra, pensa Larry.
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Revenir à Medellín était comme n’en être jamais parti, comme si les années qu’il avait passées à l’étranger avaient été un rêve, et qu’au réveil la ville avait engloutit le temps.
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Et j’ai vu finalement Pedro en face de moi, en train de gratter le billet avec la pointe de sa carte. Sous ma narine se trouvait mon histoire, celle de Libardo, la boîte de Pandore de ce pays, la force qui faisait mouvoir le monde. Chaque particule de cette poudre contenait une guerre, mais qui étais-je, moi, pour émettre des jugements ? Une victime ? Le bourreau ? Un exemple de morale, ou la pomme pourrie ? Tout le monde attendait pour voir si j’allais en prendre. Un fils de narco qui ne touche pas à la drogue ?
(p. 231, Chapitre 49).
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-Plutôt mourir d’une balle que mourir de tristesse.
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