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4,12

sur 129 notes
Encore une fois, René Frégni m'a capturé le coeur, m'a emportée dans son sillage de mots profonds, frémissants!

Dans la plupart de ses livres, il se plaît à mélanger réalité et fiction, ici, il l'avoue lui-même, son précieux cahier, qu'il a eu d'ailleurs du mal à remplir, est autobiographique. Deux événements qui ont bouleversé sa vie, à quelques années d'intervalle, se répondent en écho: la mort de sa mère tant aimée, après une maladie qui l'a usée, alors que sa fille est encore un bébé, et , plus tard,la rupture douloureuse avec celle qui a partagé sa vie durant vingt ans.

Son chagrin est immense, dans les deux cas. Ses mots poignants, à vif. Certes, la tristesse semble dominer, la danse dans le noir devient vertige du vide, de la perte, et l'alcool n'est qu'un répit illusoire avant la nuit solitaire.

Mais le goût de la vie, des autres est toujours là, et renaît peu à peu, devant un ciel d'automne, un vol d'hirondelle, le sourire d'une femme... Et surtout il y a Marilou, sa fille , son amour lumineux, sa raison de vivre. Quel beau lien , tendre, fusionnel! du haut de ses six ans, elle comprend tout, et sait bien la peine de son père.

Poème sensuel dédié à la femme, à l'amour, au-delà des pertes et des deuils, ce livre m'a fortement émue. Les deux derniers paragraphes sont sublimes, j'en vibre encore...
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Expérience étonnante que d'enchaîner sur René Frégni après Une vie française de Jean-Paul Dubois. Les deux récits possèdent à vrai dire quelques points communs qui poussent au parallèle : le lien d'un fils avec sa mère mourante, et le lien de ce même homme avec sa propre fille, tandis qu'à l'arrière-plan la femme aimée sort de sa vie pour toujours.
Mais là où Dubois pond 400 pages d'un babil superficiel qui ne m'a guère touché, ainsi que je l'ai dit ici même récemment, Frégni met quant à lui son lecteur groggy en une centaine de pages à peine.
Cela finit par devenir une habitude dans mes billets mais il n'y a aucune raison de le cacher : c'est en fréquentant Babelio que je me suis intéressé à Frégni et que l'on m'a donné envie de le lire. Si Elle danse dans le noir était mon premier, je peux assurer qu'il y en aura d'autres.
Frégni, c'est en somme la démonstration que la littérature n'a pas besoin de grands mots, et qu'elle est aussi forte par ce qu'elle dit que par tout ce qu'elle tait ou sous-entend. le texte est écrit dans une langue de tous les jours, on ne trouve pas la moindre ostentation dans ces phrases simples, mais quelle force transfigure cette écriture !
Un autre point commun entre Dubois et Frégni est que l'on se situe plus ou moins dans une sorte d'autofiction. Là encore, la comparaison tourne cependant court assez vite : quand Dubois virevolte à donner le tournis et disserte avec une complaisance qui gâche ses beaux élans, Frégni serre les dents et retient sa plume, pour faire sentir à merveille tout le grain d'une vie, ses rugosités, ses emballements, le socle d'émotions et de sensations sur lequel elle est bâtie. Frégni ne joue pas à l'écrivaillon. Il m'a même fait comprendre pourquoi j'avais toujours eu cette réticence à me proclamer écrivain malgré les quelques milliers de livres que j'ai vendus dans ma petite carrière d'auteur. Il le dit vers la fin de son roman : « Se faire un sang d'encre, c'est peut-être cela écrire, tracer des mots pour contenir son sang. Les écrivains sont des loups blessés qui laissent derrière eux une trace de souffrance ». Voilà, c'est simplement magnifique. Et je mesure maintenant que la distance qui existe entre un écrivain et moi est la même que celle qui sépare le loup blessé du cocker neurasthénique. Bref, je vais me contenter d'être un auteur, c'est déjà pas mal. René Frégni, lui, est un écrivain.
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Écrire, ne serait-ce pas prononcer silencieusement les mots qui n'ont pu franchir nos lèvres ? Ne serait-ce pas vaincre cette pudeur imbécile qui nous retient de dire Maman, je t'aime. Quand elle est là devant nous, avec ses gestes bénins qui ne sont rien que des gestes d'amour.

La déclaration de René Frégni faite à sa mère dans Elle danse dans le noir, beaucoup pourraient la reprendre à leur compte. Moi le premier. Encore lui a-t-il la compétence de le faire à la face du monde. Comme une revanche sur tous les silences qui ont étouffé les paroles.

Écrire, ne serait-ce pas donner libre cours à tous les rêves que la vie a tenu enfermés derrière nos paupières closes ? Rêves d'un amour sans tache, qui ne souffrirait pas de l'usure du quotidien. Un amour inoxydable qui ne verrait pas l'être aimé courir après ses propres chimères dans les bras d'un autre.

Écrire, ne serait-ce pas briser la solitude qui nous étreint dans un monde surpeuplé ? Solitude qui ferait pencher vers le crime plutôt que sombrer dans l'indifférence. Ultime révolte contre l'impuissance à gouter le présent, à se laisser porter par son trop plein d'amour.

Écrire, ne serait-ce pas rappeler à soi les êtres aimés lorsqu'ils sont partis ? Trouver les mots qui les débusqueront où qu'ils soient, comme des limiers lancés sur leurs traces. Les mots qui les ramèneront autour ce soi, êtres transis du froid de l'absence, revenus se réchauffer autour du feu de l'amour.

Oui mais voilà, tout le monde ne sait pas écrire comme René Frégni. Beaucoup restent enfermés dans le mutisme assassin qui à force de les tenailler leur fait commettre le pire.

La vie n'est jamais aussi forte que lorsque les mots ont trouvé leur arrangement pour la libérer des inhibitions. René Frégni sait donner cette force à la vie. Surtout lorsqu'il tient la main de Marilou. Cette fille qui est aussi sa mère, parce qu'elle est la vie, parce qu'elle est l'amour.
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Le même été,  René  Fregni perd sa mère, le grand amour de sa vie,  et devient père d'une petite Marilou:  un amour nouveau, puissant, qui le maintient en prise avec celui de la vie. 

Écrit à la lumière du souvenir, quelques années après cet été de toutes les émotions, à l'heure où un divorce le menace d'une séparation nouvelle avec sa fille adorée, " Elle danse dans le noir"  est la chronique bouleversée- et bouleversante- de tous ces déchirements, passés et présents,  de tout cet amour , filial et paternel, amours inconditionnels s'il en est.

Le sujet serait banal s'il ne s'agissait pas de René Fregni : Fregni, un monde en soi, qui a ses aficionados sur ce réseau -ils se reconnaîtront !- et donc pour moi, la bleusaille, une terra incognita, où le pied ne se pose qu'en tremblant- aimera?aimera pas? -  , un baptême du feu , une initiation...

Pourtant, pas la peine de s'en faire un monde:  Fregni, tu l'adoptes immédiatement , comme un chien perdu, un chaton mouillé, un enfant rebelle, un clochard céleste...

Et après tu le suis, dans les collines de Manosque, dans les ruelles popu' de Marseille, aux terrasses des cafés- tu essaies de boire un peu  moins de pastis que lui, pour qu'il s'appuie sur une épaule ferme au retour- .

Et enfin  tu partages tout, comme avec un vieux pote que tu connaitrais depuis toujours:

- la boule dans la gorge quand c'est pas ton week end de garde, quand tes gosses te demandent pourquoi tu viens pas avec l'autre parent,  pourquoi vous partiriez pas tous ensemble en vacances, comme avant.

- la culpabilité quand tu quittes ta vieille maman toute affolée par le soir qui vient et qui ne veut plus lâcher ta main - elle qui etait si forte et protectrice avant, te voilà dans le rôle du parent de ta mère, c'est difficile-  et cette garde de nuit que tu n'as jamais vue et qui est aussi avenante qu'une gardienne de prison...

- la terreur de la voir souffrir, à chaque effort pour inspirer,  l'envie que ça s'arrête et la honte de le souhaiter.

- la furieuse envie de vivre, de sentir les odeurs du printemps, la tiédeur du soleil, la caresse prometteuse d'un regard, de marcher surtout, de marcher partout, d'un pas élastique, pour arpenter ton désir et libérer tes rêves, échapper aux exhalaisons morbides de l'EHPAD, au noir cafard de la vieillesse et de la mort.

Il y a tout ça, dans Fregni, et plus encore, mais je viens d'en lire quatre d'affilée et il faut que j'en laisse un peu pour la bonne bouche...


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Pourquoi abandonner ce livre à la moitié (p. 79/140) ?
Parce qu'il m'agace.

Pourquoi pas avant ? J'ai failli le faire plus tôt, au bout de vingt pages, mais il a accompagné un aller-retour en bus. Je ne voulais ni porter ni abîmer le lourd & précieux 'Des vies à découvert' de Barbara Kingsolver, que je déguste doucement depuis quelques jours.

Pourquoi m'agace-t-il autant, ce petit roman ?
Chichiteux en diable, posé, une atmosphère vaporeuse à la D. Hamilton, F. Cabrel. Et un peu cette même sensation écoeurante, d'ailleurs, lorsqu'il est question d'enfants, parfois, chez ces trois-là (plus ou moins).
Je n'aime pas le culte que ce père gaga voue à sa fille de six ans, ou sa façon d'en parler.
Comparer l'amour paternel au sentiment amoureux. (?!?)
Et parler de faire l'amour à une femme "comme on berce un enfant". (?!?)

Des métaphores à foison. Et celle-ci, justement, qui me fait toujours bondir quand elle est reprise à gogo par un auteur, aussi pénible qu'un tic de langage : "comme un enfant", pour exprimer la fragilité, la candeur (pour ces délicieux petits êtres 'innocents', voir aussi plus haut).

Des poncifs pathétiques : "Si l'amour cessait d'exister du jour au lendemain notre planète s'éteindrait." (dès la page 14)

Un narrateur nombriliste et mollasson, un homme quitté, jaloux, qui picole dans la touffeur d'un mois d'août poussiéreux, sale, trop lumineux.

Et parce que je n'ai pas envie de me confronter à ce sujet - la mort lente & douloureuse d'une mère.

Pourquoi l'avais-je retenu dans une boîte à livres ?
Grâce à tous les éloges lus sur Babelio, de lecteurs dont les goûts sont généralement proches des miens.

Cet auteur n'est pas plus pour moi que Ph. Besson, je crois.
Dès que je vais me balader, attestation en poche et "gros sabots" aux pieds, je remets ce roman dans une boîte à livres, il plaira à d'autres.
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Eblouissant…

Le récit couvre six mois : la maladie de la mère de l'auteur et son décès.

Il y a, certes, des passages douloureux qu'on lit la gorge serrée : il y évoque les nombreux mois de souffrance de sa mère qui, parce qu'elle porte un immense amour à ce fils qui refuse de la voir mourir, a accepté des traitements médicaux barbares et un acharnement thérapeutique qui l'ont martyrisée. Il se reprochera le reste de sa vie son entêtement à refuser l'inéluctable qui a conduit sa mère à supporter tant de souffrances.
Cette mort va le dévaster (‘'Jamais je n ‘avais connu une si atroce souffrance'') mais il refuse ce départ (‘'Dans son lit d'hôpital ma mère quittait son corps et entrait dans le mien où elle allait vivre désormais'') et décide de continuer à la faire vivre au-delà de la mort (‘'Elle, ma mère, ma si douce mère, j'allais l'emporter avec moi pour qu'elle ne manque jamais de lumière et d'amour sur tous les chemins de la terre'').

Paradoxalement, ce livre n'est pas triste. C'est un immense cri d'amour de l'auteur pour sa mère et pour sa petite fille qui l'aide à surmonter cette douleur (‘'Mon bébé, j'ai tellement besoin de toi, de ton bonheur, de ta vie. Tu n'imagines pas à quel point tu m'aides à me lever, à me coucher, à marcher. Ta force est immense''). Il est truffé d'anecdotes et de souvenirs gais et poétiques ; il y a aussi quelques belles rencontres. Les lecteurs de ''La fiancée des corbeaux'' et de ''Je me souviens de tous vos rêves'' sauront de quoi je parle...

A un journaliste qui lui disait, à propos de ce livre : « Proust disait que ‘'les morts vivent''. Grâce à ce roman qui est de toute beauté, vous avez offert à votre maman un ‘'cercueil de papier''. Vous lui avez offert sa résurrection», il a répondu : « Oui, ma mère n'est pas morte. Elle me tenait la main dans les rues de Marseille. Elle m'a ouvert les portes du monde et de la sensualité. Marseille était bleue dans le sourire de ma mère. Ma mère m'accompagne partout où je vais, elle veille sur moi et je veille sur elle. Rien n'est plus grand que cette douceur. Si j'étais passé sous les roues du tramway, enfant, elle se serait occupée de moi sans jambes. Je m'occupe d'elle, sans vie. J'écris des livres où elle est vivante et elle est partout autour de nous. »

‘'Elle danse dans le noir'' est exactement cela.
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"Elle danse dans le noir" est une magnifique ode à l'amour: l'amour d'une mère pour son fils, l'amour que l'on porte à sa mère, l'amour que l'on porte à son enfant.

Un concentré d'émotions communiquées au lecteur par petites touches grâce à une plume délicate et poétique.

Merci à mes amis de Babelio qui me l'ont fait découvrir
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roman autobiographique l'auteur nous parle de sa mère décédée
de son enfance avec elle pleine de douceur et d'amour ,de sa fille
Marilou qui l'a sauvé du désespoir après son divorce et la mort de sa mère.Avec des mots superbesl'auteur par petites touches nous fait partager ses émotions SUPERBE !!!
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« C'est un cri d'alarme, des mots d'amour,
Je suis là sans armes, seul, seul, dans le petit jour.
Je n'ai plus de larmes, mes yeux sont trop lourds,
Ma voix se lézarde, seul, seul, sur mes mots d'amour »

Ces paroles de Bernard Lavilliers résument à elles seules le récit poignant de René Frégni, - Elle dans danse le noir

L'année de la naissance de sa fille Marilou, sa maman tombe gravement malade et s'éteint après des mois de souffrance. Si Marilou le maintient dans la vie, l'univers de l'hôpital et la mort de sa mère le laisse brisé.
S'en suit le décès de son père et le départ de son épouse sur cette phrase assassine « Je n'ai plus de désir pour toi »….

Quatre ans.
Tous ces chocs affectifs en quatre ans.

Ecrasé dans la douleur, seul au bord du précipice, il va mal.

Il a perdu ses racines, et il cherche ses mots.
Son cahier est là, mais l'écriture est en sommeil, et les mots ne sortent pas.

Et puis… une phrase jaillit et toutes les émotions enfouies se révèlent enfin sous la plume sensible de René Frégni.
Des mots pour alléger sa peine,
Des mots déchirants,
Des mots de révolte face à la réalité trop forte de la vie.

Teintés d'émotions et d'une douce mélancolie, les mots glissent pour mieux faire ressortir les sentiments.
Bouleversant, ce récit est un chant d'Amour aux femmes de sa vie.



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Dans ce roman largement autobiographique, l'auteur dépeint la solitude et la douleur vécues lors de son divorce quand il a compris que sa femme ne l'aimait plus et que désormais, seule sa petite Marilou et l'écriture, le reliaient à la vie. Cela le projette des années en arrière et lui rappelle ce qu'il a ressenti à la mort de sa mère.
Il nous raconte les mois qui ont précédé la douloureuse disparition de celle tant aimée qui lui avait donné la vie. L'auteur ne nous épargne rien des visites à la clinique et des couloirs dont on finit par connaître par coeur, et dans tous les détails, les multiples tableaux, ni des traitements lourds et handicapants qui semblent faire à sa mère plus de mal que de bien. Il décrit avec des mots pudiques mais très réalistes, sa révolte face à l'inéluctable. Il nous dépeint ses errances, ses faiblesses et ses doutes alors que sa petite Marilou venait à peine de naître et lui offrait alors le bonheur d'être père.
Il relie les deux événements et compare avec beaucoup de finesse les deux situations de perte, tout en nous montrant avec justesse comment l'amour de sa petite Marilou l'a aidé à accepter la maladie de sa mère, en lui faisant vivre des moments très forts.
Ce faisant, il nous parle aussi de toutes les femmes, celles qu'ils croisent dans la rue les jours d'été quand les robes se font légères, celles qu'il a aimées ou qu'il rêve d'aimer un jour.
Mais la plus belle de toutes parmi les femmes restera sa mère. Pour le petit garçon qui sommeille en lui, elle le sera pour toujours. Et il nous le dit avec des mots très doux rendant son récit totalement bouleversant.

Beaucoup d'écrivains ont parlé de leur mère, mais René Frégni le fait avec ses mots à lui, des mots sensibles, pudiques, pleins de tendresse pour celle qui est, d'après lui, la seule personne qui l'a aimé tel qu'il était. Il le lui rend bien cet amour infini, dans ce bel hommage. Il a trouvé les mots justes pour nous parler de cet amour particulier qui unit une mère à son enfant, même devenu grand.
Bien entendu, comme dans tous les romans de l'auteur, il fait référence à sa vie personnelle, là il nous parle de sa séparation douloureuse avec sa femme et de la solitude qui fait si mal, mais aussi de l'amour qu'il porte à Marilou, sa fille.
Il évoque aussi les partages qu'il a pu avoir avec certains détenus. L'histoire de Jacky par exemple, nous donne à lire une scène déchirante lorsque la femme de ce détenu, ne pouvant plus en supporter davantage, est venue une dernière fois au parloir avec sa fille lui dire adieu.
René Frégni n'a pas son pareil pour nous faire entrer dans sa vie intime sans pathos, en toute simplicité, et nous en ressortons bouleversés car il touche à ce que nous avons de plus profond en nous, parfois bien enfoui. Quand l'amour n'est pas là, il lui reste les mots...et quels mots !
C'est un très beau livre. Comme dans tous ses romans ou récits, la vie est là, la nature nous invite à nous émerveiller de chaque petite chose qu'elle nous offre, et notre enfance finalement n'est pas si loin même si nous avançons en âge. Il suffit de lui tendre la main.
C'est un livre intense car très court (140 p.) et encore une fois, c'est une belle découverte car je ne l'avais jamais lu.

Prix Paul Léautaud 1998.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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